Tragédie à Agoènyivé : un camion fou fait trois morts sur la RN1, le conducteur en fuite
Lomé, 16 août 2025 – Le vendredi 15 août, aux alentours de 12h30, la route nationale n°1 à hauteur d’Agoènyivé a été le théâtre d’un drame routier d’une rare violence. Un camion chargé de ciment, en provenance de Légbassito, a perdu le contrôle en raison d’une défaillance de son système de freinage, provoquant une collision en chaîne avec plusieurs véhicules immobilisés au feu tricolore.
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Le choc a été brutal : deux voitures, trois tricycles et deux motos ont été percutés. Ainsi, le bilan provisoire est lourd : trois morts, onze blessés évacués vers les hôpitaux de Lomé, et des dégâts matériels considérables.
Une mobilisation exemplaire des secours
Alertées, les équipes de la Police nationale, de la Gendarmerie, de la Division de la sécurité routière et des Sapeurs-pompiers se sont rendues sur les lieux pour porter assistance aux victimes et sécuriser la zone. Par conséquent, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, a salué leur réactivité et leur professionnalisme, tout en exprimant la compassion du gouvernement aux familles endeuillées et aux blessés.
Le conducteur du camion a pris la fuite immédiatement après l’accident. Les autorités ont donc ouvert une enquête pour l’identifier, le localiser et le traduire en justice. Elles promettent de ne ménager aucun effort pour que justice soit rendue.
Vers un durcissement des contrôles routiers
Ce drame relance le débat sur l’entretien des véhicules lourds et la responsabilité des transporteurs. Le ministre a rappelé l’obligation pour tous les conducteurs de veiller à la conformité technique de leurs engins, notamment les systèmes de freinage. Il a également annoncé des contrôles routiers renforcés sur l’ensemble du territoire dans les prochains jours, avec des sanctions strictes à l’encontre des contrevenants.
À Agoènyivé, la route a parlé dans le fracas du métal et des vies brisées. Le gouvernement promet des mesures fortes, mais la sécurité routière reste une responsabilité partagée.
Ce tragique accident suffira-t-il à sensibiliser durablement les conducteurs et les transporteurs sur l’importance du respect des normes techniques et de la prudence sur les routes ? Le Togo va-t-il engager une politique de répression plus sévère pour enrayer l’hécatombe routière ?