Un dialogue pour la paix et la prospérité : le Togo et l’Union européenne renforcent leur alliance à Abidjan
Lomé, 23 mai 2025 — En parallèle de l’éclatante cérémonie du Prix Félix Houphouët-Boigny-UNESCO pour la Recherche de la Paix, tenue le 22 mai 2025 à Abidjan, un échange de haute volée a réuni deux figures emblématiques : le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé et António Luís Santos da Costa, président du Conseil européen et lauréat 2024 de cette distinction prestigieuse. Loin de se limiter aux fastes de l’événement, cette rencontre a été l’occasion d’un dialogue profond, où les aspirations du Togo à un développement inclusif et ses efforts pour la paix régionale ont croisé l’engagement résolu de l’Union européenne (UE) en faveur d’un partenariat stratégique et solidaire.
Togo-UE : Un partenariat historique pour un avenir commun
Dans l’intimité de cet entretien, les deux leaders ont exploré les contours d’une coopération Togo-UE qui s’épanouit depuis des décennies. D’abord, leur discussion a mis en lumière les priorités communes, notamment le renforcement des initiatives à fort impact économique et social, alignées sur la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. Ensuite, ce cadre, qui guide les ambitions du pays, trouve un écho dans le Document Conjoint de Programmation 2021-2027, un partenariat stratégique par lequel l’UE mobilise des ressources conséquentes pour soutenir le développement humain, l’agro-industrie durable et la résilience sociétale au Togo. De ce fait, António Costa a réaffirmé la détermination de l’UE à accompagner ces dynamiques, saluant la vision pragmatique du Togo pour une croissance inclusive, où nul ne serait laissé pour compte.
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Faure Gnassingbé, médiateur de l’UA : le Togo au cœur de la paix en RDC
Au-delà des enjeux économiques, la conversation s’est tournée vers un sujet brûlant : la quête de stabilité en Afrique, avec un focus particulier sur la crise qui déchire l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Par ailleurs, Faure Gnassingbé, récemment désigné médiateur de l’Union africaine dans ce conflit impliquant la RDC, le Rwanda et le groupe rebelle M23, a partagé les avancées de ses efforts diplomatiques. En effet, depuis sa nomination en avril 2025, le président togolais multiplie les consultations de haut niveau, de Luanda à Kigali, pour poser les jalons d’un dialogue constructif.
De son côté, António Costa, fort de son expérience de promoteur du multilatéralisme, a salué cette démarche et a plaidé pour une coordination renforcée entre les initiatives africaines et européennes. L’UE, à travers des programmes comme la Facilité européenne de paix, qui a mobilisé 600 millions d’euros entre 2022 et 2024 pour la sécurité en Afrique, s’engage à soutenir ces efforts, tant sur le plan diplomatique qu’humanitaire.
Convergences stratégiques : quand Faure Gnassingbé et le António Costa œuvrent pour un avenir apaisé
Cette rencontre, empreinte de gravité et d’espérance, illustre la convergence d’intérêts entre le Togo et l’UE dans la construction d’un avenir apaisé. De plus, elle met en lumière le rôle croissant du Togo comme acteur diplomatique de premier plan, dont l’influence s’étend bien au-delà de ses frontières. En réaffirmant leur volonté d’unir leurs forces, les deux dirigeants envoient un message clair : la paix et le développement sont des édifices qui se bâtissent par la coopération, le dialogue et un engagement indéfectible pour la justice. Ainsi, alors que l’Afrique fait face à des défis complexes, ce partenariat renouvelé entre Lomé et Bruxelles apparaît comme une promesse d’un horizon plus stable et prospère.