Les États-Unis ont exprimé leur préoccupation concernant le processus de révision constitutionnelle au Togo, où l’Assemblée nationale a approuvé des modifications importantes sans les communiquer au peuple togolais. Ils encouragent le gouvernement togolais à permettre un débat ouvert et éclairé sur le sujet, à assurer l’inclusion et la transparence dans le processus, et à respecter le droit de réunion pacifique des citoyens.
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Selon les informations disponibles, l’Assemblée nationale du Togo a adopté une proposition de loi portant révision de la Constitution de la République Togolaise le 25 mars 2024. Cette révision constitutionnelle marque le passage de la IVe à la Ve République et introduit un régime parlementaire. Par ailleurs, le parlement a adopté le texte en deuxième lecture le 19 avril 2024, supprimant l’élection présidentielle au suffrage direct. Désormais, ce sont les parlementaires qui éliront le président de la République, pour un mandat de quatre ans.
Une partie de l’opposition et de la société civile togolaise a critiqué ce changement, le percevant comme une tentative du président actuel, Faure Gnassingbé, de se maintenir au pouvoir. Les forces de l’opposition ont intenté des actions en justice auprès de la cour de justice de la Cédéao.
Il est important que les citoyens togolais soient pleinement informés et impliqués dans les processus qui façonnent l’avenir politique de leur pays. La transparence et l’inclusion sont essentielles pour garantir que les changements constitutionnels reflètent la volonté et les aspirations du peuple.