À Kara, le Centre d’Excellence en Protection Durable des Cultures (CEProDuC) franchit un cap technologique avec l’arrivée d’équipements de pointe. Une avancée stratégique pour renforcer la recherche agronomique, soutenir la souveraineté alimentaire et positionner l’Université de Kara comme acteur régional de l’innovation verte. Clairement, ce développement est crucial pour l’avenir agricole du Togo.
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Kara, 31 octobre 2025 – Le Centre d’Excellence en Protection Durable des Cultures (CEProDuC), rattaché à l’Université de Kara, vient de franchir un cap décisif dans sa trajectoire scientifique. En effet, jeudi dernier, une série d’équipements de haute technologie a été réceptionnée sur site, marquant une avancée stratégique pour intensifier les travaux en agronomie et en écologie appliquée dans le nord du Togo.
La remise, ciblée et intermédiaire, s’est déroulée dans l’enceinte du centre sous la supervision du professeur Komla Sanda, directeur du CEProDuC. Alors qu’il était entouré d’une délégation restreinte d’experts et de collaborateurs, il a salué cette dotation comme un souffle de modernité pour les laboratoires engagés dans la lutte contre les menaces environnementales et phytosanitaires.
Parmi les instruments reçus figurent des dispositifs d’analyse microbiologique et de modélisation des risques agricoles, capables de propulser les recherches vers une précision accrue. Par conséquent, dans un pays où l’agriculture demeure le socle de l’économie rurale, cette acquisition tombe à point nommé pour affronter les aléas climatiques et promouvoir des pratiques durables auprès des producteurs locaux.

Le CEProDuC : une modernisation au service de la souveraineté alimentaire
Conçu pour former les élites en gestion intégrée des écosystèmes cultivés, le CEProDuC s’impose comme un pôle régional de recherche appliquée. De plus, cette acquisition, fruit de partenariats internationaux discrets mais efficaces, s’inscrit dans une stratégie globale de l’Université de Kara visant à aligner ses infrastructures sur les standards scientifiques mondiaux.
« Ces outils ne sont pas qu’un apport matériel : ils catalysent avant tout une recherche qui touche directement la table des Togolais », confie une source interne, évoquant des projets pilotes en lutte antiparasitaire et en biodiversité végétale.
La réception provisoire ouvre la voie à une phase de tests rigoureux et à une intégration progressive, accompagnée également de formations techniques pour les équipes. Ceci s’inscrit dans une dynamique rectorale plus large, illustrée récemment par les visites de terrain aux fermes pédagogiques, qui renforcent l’image d’un campus tourné vers l’impact concret.

Vers un avenir semé de progrès
Finalement, au-delà des murs du CEProDuC, cette avancée pourrait irriguer l’ensemble du secteur agroalimentaire togolais, en favorisant notamment des synergies avec les instituts voisins et les acteurs privés. Pendant que les chercheurs prennent en main ces nouveaux outils, Kara affirme un peu plus sa position de hub d’expertise verte en Afrique de l’Ouest.
Les premiers résultats d’analyse, attendus dans les semaines à venir, pourraient bien semer les graines d’une révolution tranquille pour l’agriculture nationale. Ainsi, dans ce laboratoire vivant, la science ne se contente plus d’observer : elle cultive, protège et transforme.
