Eco et BusinessPolitiqueFinance, International, Sécurité




La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : le Togo mauvais élève que le Bénin

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est un fait que les gouvernements des pays…

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est un fait que les gouvernements des pays de la sous-région ne comptent pas négliger. Le Togo fait d’énormes efforts en ce qui concerne cette lutte avec les entités comme la Cellule nationale de traitement des informations financières du Togo (CENTIF Togo) en collaboration avec le Comité interministériel de suivi des activités de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. En décembre dernier, ces deux entités ont validé le Rapport général de l’Évaluation nationale sur les risques (ENR) liés à cette pratique.

Outre le rapport de l’ENR, qu’ils ont étudié et amendé, les participants vont également travailler à parfaire le plan d’actions mis en place, en vue de sa mise en œuvre effective. A cet effet, un projet de loi est dans les tuyaux, afin de conformer le pays aux standards internationaux.

Mais il reste beaucoup de chemin à parcourir comparé au voisin de l’Est, le Bénin. Pour faire un état des lieux de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Bénin aujourd’hui, on peut dire que globalement, le Bénin s’est résolument inscrit parmi les pays engagés à éradiquer toutes les infractions ou crimes sous-jacents qui génèrent des flux financiers illicites. Le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme se révèle un excellent outil de bonne gouvernance et de lutte contre toutes les infractions sous-jacentes, notamment la corruption et ses infractions connexes, la fraude fiscale ou douanière, la contrebande ou tout autre trafic illicite.

Le rapport d’activités au titre de 2018 du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest, le GIABA, a d’ailleurs identifié le Bénin comme le 2ème pays en matière de déclaration de soupçons sur les 17 pays qu’il compte. Par contre au niveau des assujettis non financiers, notamment, les notaires, les avocats, les experts comptables, les huissiers de justice, les casinos et jeux, les hôtels, …, etc., beaucoup de choses restent à faire.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne