Togo : une diplomatie économique en ébullition, Faure Gnassingbé au cœur des partenariats stratégiques
Lomé, 15 mai 2025 — En ce mois de mai 2025, Lomé s’impose comme une véritable plaque tournante de la diplomatie économique africaine. Dans ce contexte, sous l’impulsion du président Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo multiplie les rencontres de haut niveau, tissant des alliances prometteuses avec des partenaires continentaux et internationaux. Comme l’a souligné avec ferveur le Dr Abdul-Fahd Fofana, Ministre délégué chargé du Développement à la Base, de l’Inclusion Financière et de l’Emploi des Jeunes, dans un post vibrant sur X : « Ce mois est définitivement placé sous le signe des partenariats et de la diplomatie économique. » C’est ainsi qu’à travers une série d’audiences stratégiques, le chef de l’État positionne le Togo comme un acteur incontournable, prêt à transformer ses ambitions en réalités concrètes grâce à l’investissement, au partage d’expertise et à l’innovation technologique. Dans un continent en quête de dynamisme, cette effervescence diplomatique est une ode à l’avenir.
Au cœur des partenariats stratégiques : les rencontres décisives de Lomé
Concrètement, depuis le début de mai, le palais présidentiel de Lomé est le théâtre d’un ballet diplomatique d’une rare intensité. Le 8 mai, Faure Gnassingbé s’est entretenu avec Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, pour discuter de projets d’infrastructure et d’inclusion financière. Cet entretien a permis de renforcer un partenariat qui a déjà injecté 350 millions de dollars dans l’économie togolaise depuis 2020. Ensuite, le 13 mai, c’était au tour de Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA), de saluer l’engagement du Togo à devenir un leader continental en matière d’innovation et de gouvernance numérique, promettant un appui technique pour la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). Collectivement, ces échanges, auxquels s’ajoutent des discussions avec des délégations de l’Union Africaine et de partenaires bilatéraux, témoignent d’une stratégie audacieuse, orchestrée par Gnassingbé pour attirer les regards du monde.
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Dr Fofana, le visage jeune et ambitieux de la diplomatie économique
En écho à cette stratégie, le Dr Fofana, figure montante du gouvernement togolais à seulement 35 ans, incarne cette vision. Dans son post du 14 mai, il a célébré une diplomatie économique « bien conçue et mise en œuvre », essentielle pour catalyser l’investissement et le transfert de technologies. À ce titre, ce docteur en économie internationale, formé à l’Université de Lomé et passé par l’OCDE, voit dans ces partenariats une opportunité de transformation structurelle, notamment pour les jeunes, qui représentent 60 % de la population togolaise. Dans cette optique, son ministère, créé dans le cadre du remaniement d’août 2024, vise aussi à amplifier l’inclusion financière et l’emploi, des priorités alignées avec la feuille de route « Vision Togo 2025 ».
Réformes et diplomatie : les clés de l’attractivité économique togolaise
Dans ce cadre plus large, le Togo, sous la présidence de Gnassingbé, excelle dans l’art de la diplomatie économique. Classé 15ᵉ mondial et 1ᵉʳ africain pour la création d’entreprises dans le Doing Business 2020, le pays a poursuivi ses réformes, simplifiant les procédures douanières et digitalisant les services publics. En illustration de ces réformes, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, un hub logistique et agro-industriel lancé en 2021, attire des investisseurs européens et asiatiques, avec un chiffre d’affaires de 45 milliards de FCFA en 2024, selon le ministère de l’Économie.
De même, le port de Lomé, qui a traité 1,7 million de conteneurs l’an dernier, renforce la position du Togo comme porte d’entrée maritime de l’Afrique de l’Ouest. Ces atouts, combinés à une politique extérieure proactive, ont valu à Gnassingbé une reconnaissance continentale. En 2025, l’Union Africaine l’a désigné médiateur pour résoudre le conflit en République Démocratique du Congo, succédant au président angolais João Lourenço. Outre ce rôle, qui s’ajoute à son influence au sein de la CEDEAO, sa stature régionale est bien établie. Les partenariats bilatéraux, comme celui avec la Turquie, qui a investi 300 millions de dollars au Togo entre 2018 et 2024, ou avec la Serbie, via un mémorandum de coopération signé en 2019, diversifient également les alliances du pays.
La jeunesse togolaise, moteur de la transformation économique
Dans cette perspective, le Dr Fofana, avec son initiative Youth For Youth lancée en 2021, incarne l’espoir d’une jeunesse togolaise intégrée à cette dynamique. Parmi les initiatives phares, les programmes d’inclusion financière, comme la digitalisation des microcrédits via le Fonds National de Finance Inclusive (FNFI), ont profité à 1,2 million de Togolais, dont 65 % de femmes, en 2024. Ces efforts, soutenus par des partenaires comme la Banque mondiale, visent à réduire le chômage des jeunes, qui touche 28 % des 15-24 ans, selon l’Organisation Internationale du Travail. Car l’objectif principal est de transformer l’économie togolaise en incluant toutes ses forces vives. Et ce n’est pas tout : les discussions de Gnassingbé avec des institutions comme la CEA et la Banque Africaine de Développement, qui a honoré le président en 2019 pour son soutien à l’agriculture via le MIFA, promettent de nouvelles opportunités dans l’agro-industrie et le numérique.
Un Togo audacieux en marche vers un avenir prospère
En somme, le Togo s’affirme comme un laboratoire d’innovation et de coopération. Les rencontres orchestrées par Faure Gnassingbé, saluées par des figures comme Fofana, ne sont pas de simples poignées de main : elles sont les fondations d’une économie résiliente, ouverte sur le monde. Fort de ces acquis, alors que le président poursuit ses audiences, de l’Union Européenne aux partenaires asiatiques, Lomé se rêve en hub continental, où la jeunesse, portée par des technologies et des savoir-faire partagés, écrit une nouvelle page de l’histoire africaine. Ainsi, cette diplomatie économique, menée avec finesse, n’est pas qu’une stratégie : c’est une promesse d’un Togo audacieux, uni et prospère.