Le Togo et le Ghana ont signé un accord de services aériens visant à renforcer la coopération entre leurs compagnies et à soutenir la mise en œuvre du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA). Cette nouvelle étape marque la volonté des deux pays de bâtir un ciel ouest-africain plus intégré et mieux connecté.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Lome, 21 novembre 2025- En marge des assises de l’OACI à Punta Cana, le Togo a conclu un accord stratégique de services aériens avec le Ghana, marquant une étape décisive vers un espace aérien ouest-africain pleinement intégré.
En effet, le ministre conseiller du président du conseil, Kokou Edem Tengué, a signé ce nouveau cadre de coopération avec la Vice-ministre ghanéenne des Transports, Hon. Dorcas Toffey, conformément aux orientations du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. L’accord vient officialiser des libertés aériennes déjà pratiquées par les compagnies des deux pays, tout en consolidant aussi les bases d’une collaboration plus structurée.
Un pas important dans la mise en œuvre du MUTAA
Par ailleurs, ce partenariat s’inscrit directement dans la dynamique du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique (MUTAA), un programme continental visant à libéraliser l’aviation civile et à faciliter les liaisons entre les États africains.
En formalisant leurs engagements, Lomé et Accra démontrent leur volonté commune d’accélérer la libre circulation aérienne et d’offrir davantage d’opportunités aux transporteurs nationaux.
Vers un espace aérien plus ouvert et mieux connecté
Pour les deux nations voisines, cet accord représente bien plus qu’un simple document administratif. Il s’agit d’une étape clé dans la construction d’un ciel ouest-africain plus cohérent, plus accessible et capable de soutenir la mobilité des populations ainsi que les échanges économiques régionaux.
Le ministre s’est félicité de ce rapprochement avec le « pays frère » qu’est le Ghana, soulignant aussi qu’une connectivité renforcée constitue un levier essentiel pour l’intégration africaine et la compétitivité des compagnies locales.
En somme, avec cet accord, Lomé et Accra confirment leur volonté de hisser l’aviation ouest-africaine à un niveau d’intégration plus ambitieux, faisant du ciel un véritable moteur de rapprochement et de croissance pour la région.

