Lomé, 9 décembre 2025 – À l’amphithéâtre Ampah Johnson du campus nord, l’Université de Lomé a accueilli ce mardi une grande rencontre consacrée à l’avenir du panafricanisme, avec un accent marqué sur le rôle central que doit jouer la jeune génération dans la construction d’une Afrique unie, forte et souveraine.
Sous l’intitulé « L’idéal panafricain dans le contexte actuel : défis et perspectives pour les jeunes », la journée a permis à plusieurs centaines d’étudiants de dialoguer directement avec des personnalités politiques et intellectuelles de premier plan du continent.
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Présence stratégique des ministres de l’AES
Parmi les invités figuraient, notamment, deux ministres des Affaires étrangères de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) : Abdoulaye Diop pour le Mali et Bakary Yaou Sangaré pour le Niger. Le philosophe camerounais Franklin Nyamsi, président de l’Institut Afrique des Libertés, a prononcé la conférence principale.
Côté togolais, ses conseillers Koffi Agnide et Eyana Edjaide représentaient le ministre Robert Dussey, tandis que le professeur Komlan Batawila, premier vice-président de l’Université de Lomé, et le professeur Essohanam Batchana, directeur de la Direction des affaires académiques et de la scolarité (DAAS), assuraient la coordination et la modération des débats.

panafricanisme : la Jeunesse au cœur des enjeux de souveraineté
Au-delà des discours officiels, une interaction soutenue avec les étudiants a également marqué la séance. En effet, les questions ont porté essentiellement sur la place concrète de la jeunesse dans les processus de souveraineté africaine et sur les leviers que les États peuvent actionner pour accompagner l’engagement citoyen, l’entrepreneuriat et la créativité des nouvelles générations.
« Ce genre de réunion démontre que l’université et nos dirigeants se préoccupent de notre bien-être et de notre souveraineté. Ces échanges nous donnent l’opportunité de réfléchir à l’avenir de notre continent », a résumé un étudiant en science politique à la sortie de l’amphi.
En organisant cet événement, l’Université de Lomé renforce sa position d’incubateur de réflexion panafricaine et confirme sa volonté d’associer activement les jeunes aux grands débats qui déterminent le destin de l’Afrique. Cette démarche est saluée par les participants, qui y voient le signe d’une jeunesse togolaise de plus en plus impliquée dans les questions de souveraineté et d’unité continentale.
