Le Togo renforce son rôle de moteur régional en matière d’enseignement supérieur en signant un accord structurant avec le CAMES. À l’horizon des 7ᵉ Journées scientifiques prévues en 2026, Lomé se positionne comme un hub éducatif panafricain, porté par l’engagement des institutions locales et la vision d’une coopération académique durable.
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Lomé, 14 novembre 2025 – Dans un élan de renforcement des collaborations régionales, le gouvernement togolais a officialisé un accord clé avec le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Cette initiative, marquée par la présence de figures emblématiques de l’éducation, ouvre la voie à des échanges accrus en matière de recherche et de formation. À la une de cette avancée : la participation active de la présidente de l’Université de Kara, qui incarne l’engagement togolais pour une excellence académique continentale.

Togo – CAMES : une signature historique au cœur de la coopération éducative
Le 12 novembre dernier, une cérémonie solennelle a réuni les autorités togolaises et les représentants du CAMES à Lomé. Plus qu’un rituel protocolaire, cet événement symbolise un engagement ferme pour harmoniser les standards éducatifs en Afrique de l’Ouest et au-delà.
Lors de cette cérémonie, c’est le ministre en charge de l’Éducation nationale, M. Mama Omorou, qui a apposé sa signature, traduisant la volonté du pays d’assumer un rôle pivot dans le paysage universitaire africain. Face à lui, le secrétaire général du CAMES, le professeur Souleymane Konaté, a validé l’accord, soulignant l’importance de ces alliances pour relever des défis communs tels que la mobilité des étudiants ou la reconnaissance des diplômes.
De plus, cette rencontre intervient à un moment stratégique pour l’enseignement supérieur au Togo, où les investissements dans la recherche et l’innovation deviennent cruciaux face aux aspirations d’une jeunesse en pleine mutation.
Vers les 7ᵉ Journées scientifiques du CAMES : un tremplin pour l’innovation
En effet, ce protocole d’accord s’inscrit directement dans le cadre préparatoire des 7ᵉ Journées scientifiques du CAMES, un rendez-vous majeur prévu du 9 au 12 mars 2026 dans la capitale togolaise. Ces journées, qui rassemblent chaque année des milliers d’experts, chercheurs et décideurs, visent à explorer les avancées en sciences et technologies tout en favorisant des partenariats durables.
Pour cette raison, accueillir cet événement représente pour le Togo une opportunité stratégique de positionner Lomé comme hub éducatif régional. Les discussions porteront ainsi sur des thématiques clés telles que la digitalisation de l’enseignement ou l’adaptation aux changements climatiques, avec un accent particulier sur l’inclusion des institutions locales. Finalement, ce partenariat avec le CAMES garantit un cadre structuré pour ces échanges, renforçant la visibilité internationale des universités togolaises.

Le rôle clé de l’Université de Kara dans cette dynamique
Témoignant de l’implication des institutions locales, la présence de la professeure Prénam Houzou-Mouzou, rectrice de l’Université de Kara, a ajouté une dimension académique forte au cœur de ces échanges de haut niveau. En tant que cheffe d’une institution phare du nord du Togo, elle a contribué activement aux pourparlers, illustrant l’implication des universités publiques dans la refonte du système éducatif.
Grâce à cette participation active, l’Université de Kara, reconnue pour ses programmes en agronomie et en sciences humaines, pourrait tirer pleinement parti de cet accord pour élargir ses horizons. Des collaborations en matière de formation doctorale et d’échanges d’étudiants avec d’autres pays membres du CAMES sont d’ailleurs déjà envisagées, promettant un rayonnement accru pour les talents togolais.
Perspectives : un avenir collaboratif pour l’Afrique
Au-delà de la simple signature, cet accord ouvre la voie à une coopération plus profonde entre le Togo et le CAMES. Dans un continent où l’éducation constitue un levier majeur de développement, de telles initiatives pourraient ainsi catalyser des réformes structurelles, favorisant l’employabilité des diplômés et l’innovation inclusive.
En conclusion, les Journées scientifiques 2026 s’annoncent comme un jalon décisif pour l’enseignement supérieur en Afrique. Le Togo, fidèle à sa tradition d’accueil panafricain, pourrait bien inspirer d’autres nations dans cette quête d’excellence partagée.
