Lomé, 5 mars 2025 – Un vent de fraternité a soufflé sur les bureaux du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche à Lomé ce mercredi. Kanka-Malik Natchaba, maître des lieux, a accueilli avec chaleur Ahmed Mohamed Eid Moustapha, l’ambassadeur de la République d’Égypte au Togo. Cette rencontre, bien plus qu’une simple courtoisie diplomatique, a dessiné les contours d’une coopération renforcée entre deux nations unies par une amitié historique, à l’aube d’un mois de Ramadan porteur de vœux et d’aspirations.
Togo-Égypte : une main tendue sous le signe de l’éducation
Par ailleurs, depuis sa prise de fonction, Ahmed Mohamed Eid Moustapha n’a pas tardé à multiplier les gestes pour consolider les liens entre Le Caire et Lomé. Sa visite au ministre Natchaba s’inscrit dans cette dynamique, avec un accent particulier sur l’enseignement supérieur, un domaine où l’Égypte excelle et où le Togo ambitionne de briller. « Merci à mon frère Ahmed pour sa visite fraternelle », a écrit Kanka-Malik Natchaba sur les réseaux sociaux, dévoilant l’élan sincère qui a animé leurs échanges. Au cœur des discussions : l’espoir de voir fleurir davantage de bourses pour les étudiants togolais, un sésame précieux pour accéder aux savoirs et aux compétences offerts par les institutions égyptiennes.
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Depuis des décennies, l’Égypte soutient le Togo dans des secteurs clés comme l’agro-business et la formation, notamment à travers des bourses en techniques agricoles et en théologie. La ferme d’Abatchang, dans la région centrale togolaise, témoigne de cet engagement. Mais Natchaba, fort de son expérience et de son parcours en finances publiques, voit plus loin. Il rêve d’une collaboration élargie, où les universités de Lomé et de Kara pourraient bénéficier d’un souffle égyptien pour enrichir leurs offres académiques.
Ramadan, un vœu partagé
L’échange s’est achevé sur une note spirituelle avec les vœux mutuels pour un Ramadan béni, dont le début approche à grands pas en ce mois de mars 2025. Ce moment de communion, au-delà des dossiers officiels, a rappelé la profondeur des liens culturels entre les deux pays. L’Égypte, avec son rayonnement en langue arabe et en études islamiques, offre au Togo des opportunités uniques de renforcement de capacités, un domaine que l’ambassadeur Moustapha semble décidé à explorer davantage.
Une ambition portée par deux visionnaires
Kanka-Malik Natchaba incarne une volonté de moderniser l’enseignement supérieur. Sa rencontre avec Ahmed Mohamed Eid Moustapha, diplomate aguerri et fervent défenseur des partenariats Sud-Sud, n’est pas anodine. Ensemble, ils ont esquissé les prémices d’une alliance qui pourrait transformer le paysage éducatif togolais, en s’appuyant sur l’expertise égyptienne en sciences, technologies et agriculture.
Les discussions ont aussi porté sur une coopération renforcée dans la recherche, un secteur où le Togo, sous l’impulsion de Natchaba, cherche à se démarquer. L’ambassadeur, salué pour son dynamisme depuis son arrivée, a réaffirmé la disponibilité de l’Égypte à accompagner cette ambition, notamment via des échanges universitaires et des projets conjoints. « Plus de bourses, plus de coopération », a plaidé le ministre togolais, un vœu qui pourrait bien se concrétiser dans les mois à venir.
Une chute comme une promesse d’horizon
Alors que les deux hommes se séparaient, un sentiment d’optimisme flottait dans l’air. Cette visite, discrète, mais chargée de sens, pourrait marquer le début d’un chapitre doré pour les étudiants togolais, ces graines d’avenir qui ne demandent qu’à éclore. Et si, dans l’ombre de ce Ramadan 2025, l’amitié Togo-Égypte devenait le terreau d’une jeunesse savante et audacieuse, capable de porter haut les rêves d’un continent ? Le pari est lancé, et l’histoire, elle, attend d’être écrite.