Togo : La CEA des Nations Unies renforce son partenariat avec Lomé pour faire du pays un leader numérique et commercial africain
Lomé, 14 mai 2025 – Lomé a été le théâtre d’une rencontre vibrante d’ambition et de promesses. C’est dans ce cadre prometteur qu’hier, Claver Gatete, Secrétaire exécutif de la Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA), a foulé le sol togolais pour s’entretenir avec le président Faure Essozimna Gnassingbé. Par ailleurs, cet échange, loin d’être une simple formalité diplomatique, a réaffirmé un partenariat solide entre la CEA et le Togo, porté par une vision commune : faire du Togo un phare continental en matière d’innovation, de commerce et de gouvernance numérique. Dans un continent en quête de transformation, cette alliance scintille comme une Étoile polaire, guidant le Togo vers un avenir de prospérité inclusive.
Vision Togo 2025 : digitalisation et port de Lomé, les atouts qui séduisent la CEA
Pourquoi le Togo suscite-t-il un tel intérêt de la part de la CEA ? Lors de cette rencontre de haut niveau, Claver Gatete n’a pas caché son admiration pour l’élan transformateur du Togo. Sous la houlette du président Gnassingbé, le pays s’est engagé dans une ambitieuse feuille de route, la « Vision Togo 2025 », qui place la digitalisation, l’inclusion économique et la durabilité au cœur de ses priorités. Ainsi , avec des initiatives comme le développement de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé, qui attire des investisseurs dans l’agro-industrie et le textile, et le déploiement de la 5G à Lomé, le Togo se positionne comme un hub régional d’innovation. En témoigne la contribution du secteur numérique qui a contribué à 7 % du PIB togolais en 2024, une croissance fulgurante qui atteste de cet élan.
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Un dynamisme que Claver Gatete a salué. Fort de son expertise en finance et développement, forgée au Rwanda comme ministre des Finances et gouverneur de la Banque Nationale, son regard éclaire ses interventions. « L’ambition du Togo est une source d’inspiration pour l’Afrique », a-t-il déclaré, soulignant également le rôle clé du pays dans l’Accord de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf). En plus, le port de Lomé, l’un des plus performants d’Afrique de l’Ouest, avec un trafic de 1,7 million de conteneurs en 2024, incarne cette vocation commerciale, renforcée par des réformes douanières et des investissements dans la logistique. Ces atouts font du Togo un partenaire de choix pour la CEA.
Alliance pour la transformation : comment la CEA accompagne le Togo dans ses réformes clés.
Comment la CEA compte-t-elle accompagner cette ambition togolaise ? La CEA, bras armé des Nations Unies pour le développement économique africain, s’engage à accompagner le Togo dans cette métamorphose. En effet, lors des discussions, Gatete a réitéré l’engagement de l’organisation à soutenir les politiques nationales, en mettant l’accent sur trois piliers essentiels : la gouvernance numérique, l’industrialisation verte et la réforme fiscale. Des projets concrets émergent déjà de cette synergie. En décembre 2024, la CEA, en partenariat avec l’Organisation Islamique pour le Commerce et le Financement, a organisé un atelier à Lomé pour évaluer la readiness du Togo à tirer pleinement parti de la ZLECAf, renforçant ainsi sa compétitivité maritime et commerciale.
Par ailleurs, la rencontre avec le président Gnassingbé a également permis d’explorer des initiatives audacieuses en matière d’économie numérique. Le Togo, qui a lancé en 2023 un programme d’identification biométrique pour 3 millions de citoyens, aspire à devenir un modèle de gouvernance numérique sur le continent. C’est dans ce domaine que la CEA, forte de son expertise en politiques macroéconomiques, apportera aussi un appui technique pour harmoniser les cadres réglementaires et attirer les investissements technologiques, notamment dans l’intelligence artificielle et la cybersécurité.
Face aux défis continentaux : le Togo, modèle de résilience et d’ambition
Cette collaboration renforcée intervient dans un contexte continental exigeant. L’Afrique fait face à des défis colossaux, comme l’a rappelé Gatete lors de l’African Union Debt Conference à Lomé, le 12 mai 2025. Avec une dette publique africaine atteignant 1,86 trillion de dollars et plus de 20 pays en situation de détresse financière, le continent navigue en eaux troubles. Face à ce tableau sombre, le Togo fait figure d’exception grâce à une gestion prudente de sa dette (environ 70 % du PIB en 2024, selon la Banque Africaine de Développement). D’ailleurs, la CEA entend capitaliser sur cette résilience togolaise pour promouvoir des modèles de croissance inclusive à l’échelle du continent, en mobilisant le secteur privé et en dérisquant les investissements, comme Gatete l’a prôné lors de récents forums.
Lomé, nouvelle étoile africaine : une alliance qui promet prospérité et opportunités
L’entretien entre Gatete et Gnassingbé a suscité un vif engouement, relayé avec enthousiasme sur les réseaux sociaux. Les Togolais saluent ce « partenariat stratégique » qui positionne le Togo comme un « leader continental ». Cette rencontre n’est pas qu’un symbole ; elle est un catalyseur. En soutenant la modernisation des institutions togolaises, la CEA pave la voie à une économie plus robuste, où les jeunes, qui représentent 60 % de la population togolaise, trouveront des opportunités dans les secteurs de pointe.
En définitive, Lomé brille d’un éclat particulier. Le Togo, porté par la vision de son président et l’expertise de la CEA, s’élance vers un horizon dans lequel l’innovation, le commerce et la gouvernance numérique dessinent un avenir radieux. Cette alliance, scellée sous le signe de l’ambition, promet de faire du Togo un modèle pour l’Afrique, un pays où les rêves d’aujourd’hui deviennent les réalités de demain.