Togo : Kara pourrait accueillir un parc industriel chinois

Kara, 9 décembre 2025 – Les promesses du Sommet de Beijing commencent à se concrétiser sur le terrain togolais, et …

Des investisseurs chinois visitent Kara pour lancer un parc industriel. Le projet, aligné sur le FOCAC 2024, vise à accélérer la décentralisation économique du Togo et créer des milliers d'emplois. Sandra Ablamba Johnson

Kara, 9 décembre 2025 – Les promesses du Sommet de Beijing commencent à se concrétiser sur le terrain togolais, et  c’est la région de Kara qui pourrait en être la grande bénéficiaire, grâce à l’ambition d’un parc industriel porté par des investisseurs chinois.

 

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Le FOCAC 2024, moteur de l’industrialisation

 

Quelques mois après les engagements historiques pris lors du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC 2024), une puissante délégation d’investisseurs et de patrons d’entreprises chinois séjourne depuis la semaine dernière au Togo pour étudier la faisabilité d’un parc industriel de nouvelle génération dans le nord du pays.

La Secrétaire générale de la Présidence du Conseil, Sandra Ablamba Johnson, a personnellement piloté vendredi 6 décembre une séance de travail décisive avec les hommes d’affaires chinois. « Au nom du Président du Conseil, j’ai reçu cette délégation venue explorer un partenariat industriel d’envergure », a-t-elle publié sur ses réseaux, confirmant que le projet est désormais entré dans sa phase opérationnelle.

Des investisseurs chinois visitent Kara pour lancer un parc industriel. Le projet, aligné sur le FOCAC 2024, vise à accélérer la décentralisation économique du Togo et créer des milliers d'emplois.

Parc industriel : des secteurs ciblés pour le Nord

 

De plus, Les partenaires du chinois ont clairement identifié les secteurs ciblés, et ils correspondent aux filières où la région de Kara dispose d’un fort potentiel de matières premières et de main-d’œuvre : agro-transformation, énergies renouvelables, assemblage de tracteurs et de machines agricoles, fabrication de câbles et de matériels électriques.

« L’objectif est simple : accélérer l’industrialisation du Togo, transformer sur place nos productions agricoles, et créer des milliers d’emplois qualifiés loin de Lomé », a martelé Sandra Johnson.

Parc industriel : une rupture stratégique et géographique

 

Si le projet aboutit, ce nouveau hub viendrait compléter la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) et marquerait une vraie rupture : en effet, pour la première fois, le grand nord togolais accueillerait aussi  une zone industrielle moderne, portée par des capitaux chinois et alignée sur la vision de décentralisation économique du gouvernement.

Le timing est parfait : il y a quelques jours seulement, le Togo a signé avec l’ONUDI un programme-cadre 2026-2030 dédié à l’industrialisation et à la transformation locale des matières premières.

Après des décennies où l’essentiel des investissements se concentrait dans le Grand Lomé, la région de Kara se prépare également à vivre son propre décollage industriel. Les Chinois ont promis une réponse définitive avant la fin du premier trimestre 2026.

Des investisseurs chinois visitent Kara pour lancer un parc industriel. Le projet, aligné sur le FOCAC 2024, vise à accélérer la décentralisation économique du Togo et créer des milliers d'emplois. Des investisseurs chinois visitent Kara pour lancer un parc industriel. Le projet, aligné sur le FOCAC 2024, vise à accélérer la décentralisation économique du Togo et créer des milliers d'emplois.

 L’industrialisation du Nord : condition sine qua non de la cohésion

 

L’initiative du parc industriel de Kara, portée par les capitaux chinois et l’ambition du gouvernement, est bien plus qu’un simple projet économique. Elle est la preuve que la décentralisation n’est plus un vœu pieux, mais une stratégie active visant à rééquilibrer le développement du pays. Si la Plateforme d’Adétikopé a servi de vitrine, Kara se positionne comme le futur hub d’agro-transformation capable d’ancrer durablement la richesse dans le Nord.

En somme, ce projet marquera la fin d’une époque où l’investissement se concentrait exclusivement autour de la capitale. Tous les regards sont désormais tournés vers le premier trimestre 2026, date à laquelle la délégation chinoise doit rendre son verdict. Le succès de cette industrialisation au nord est la condition sine qua non pour transformer la vision de cohésion nationale en une réalité économique tangible pour des milliers de Togolais.

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