Togo – Kazakhstan : une alliance diplomatique sans frontières

À l’ombre des grandes résolutions onusiennes, le Togo et le Kazakhstan tissent un pont inédit vers une coopération agile et non-alignée.…

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Togo et le Kazakhstan ont signé un accord d’exemption de visa pour les passeports diplomatiques et de service. Ainsi, cette initiative incarne une diplomatie sans barrières, fondée sur le non-alignement actif et des ambitions partagées en matière de paix, d’agriculture et de mobilité stratégique.

À l’ombre des grandes résolutions onusiennes, le Togo et le Kazakhstan tissent un pont inédit vers une coopération agile et non-alignée.

 

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New York, 25 septembre 2025 – Au milieu du tourbillon diplomatique de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, où les discours sur la paix mondiale se heurtent aux réalités géopolitiques fragmentées, un geste discret mais symbolique a émergé des coulisses : l’échange de plumes entre le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, et son homologue kazakh, S.E. Murat Nurtleu.

Signé aujourd’hui en marge de l’UNGA, cet accord réciproque d’exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service n’est pas un simple protocole administratif. Au contraire, il incarne une amitié naissante entre deux nations distantes de milliers de kilomètres, unies par un attachement fervent aux principes de non-alignement et une aspiration commune à la paix durable.

Le visa-free, nouveau signal d’une diplomatie sans frontières

 

Dans les couloirs du siège onusien, où les délégations naviguent entre alliances stratégiques et négociations ardues, cet engagement bilatéral se distingue par sa simplicité efficace. Comme l’a d’ailleurs souligné Robert Dussey sur les réseaux sociaux, cet accord « renforce l’amitié entre le Kazakhstan et le Togo » et reflète leur « volonté commune d’œuvrer pour la paix ». Concrètement, il libère les diplomates et fonctionnaires des deux pays des formalités visa, facilitant des échanges fluides et accélérant les collaborations potentielles. À l’heure où le monde observe une crispation des frontières – avec des régimes de visas de plus en plus restrictifs –, cette mesure ouvre un horizon de mobilité accrue, propice à une diplomatie proactive et dénuée de barrières inutiles.

 

De l’agriculture aux routes de la soie : Les secteurs clés d’un partenariat prometteur

 

Au-delà du volet consulaire, cet accord esquisse des perspectives alléchantes de coopération le long de l’axe Astana-Lomé. En effet, les secteurs ciblés – agriculture, sécurité alimentaire, éducation et transports – répondent aux défis communs de ces deux nations émergentes : le Togo, pivot ouest-africain aux ambitions agro-industrielles, et le Kazakhstan, géant eurasiatique maître des steppes fertiles et des corridors logistiques.

Imaginez des échanges de savoir-faire en irrigation durable ou en formation d’agronomes, ou encore des partenariats pour des infrastructures de transport reliant l’Afrique de l’Ouest aux routes de la soie modernes. « Ces domaines de développement mutuel pourraient catalyser une croissance inclusive », a implicitement suggéré Dussey, en alignant cet accord sur les Objectifs de développement durable de l’ONU.

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La diplomatie togolaise s’ancre dans le non-alignement actif.

 

Ce rapprochement, survenu lors d’une série de rencontres bilatérales orchestrées par le ministre kazakh Murat Nurtleu, s’inscrit dans une dynamique plus large pour Astana : à savoir, élargir son réseau d’accords visa-free, déjà étendu à 56 pays pour les séjours courts. Pour le Togo, il s’agit de renforcer sa posture de non-aligné actif, fidèle à une tradition diplomatique qui privilégie les partenariats équilibrés. Dans un contexte où l’UNGA 2025 débat de la réforme des institutions mondiales, cet exemple concret illustre comment des nations moyennes peuvent forger des alliances bilatérales pour amplifier leur voix collective.

 

Finalement pour les citoyens de Lomé aux champs de Maïs – et kazakhs des steppes infinies –, cet accord promet des opportunités tangibles, des bourses d’études aux échanges commerciaux, en passant par une diplomatie plus accessible. À l’ombre des grandes résolutions onusiennes, New York a vu naître un lien qui pourrait bien irriguer l’avenir de deux peuples résilients.

Désormais, l’enjeu principal sera de transformer cette facilité de circulation diplomatique en un flux d’investissements et de projets concrets. 

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