Politique




Togo : la Course Municipale 2025 s’engage avec 494 listes validées

Togo : le verdict est tombé ! 494 listes validées pour les municipales du 17 juillet ! À l’aube d’un…

La Cour suprême du Togo a validé 494 listes de candidatures pour les élections municipales du 17 juillet, marquant le début d'une campagne électorale intense.

Togo : le verdict est tombé ! 494 listes validées pour les municipales du 17 juillet !

À l’aube d’un scrutin décisif, le Togo s’apprête à vivre une nouvelle page de sa décentralisation. Le vendredi 13 juin 2025, la Cour suprême, sentinelle de la légalité électorale, a dévoilé la liste définitive des candidatures pour les élections municipales du 17 juillet. Sur les 520 dossiers scrutés avec une rigueur implacable, 494 listes ont reçu l’onction de la chambre administrative, tandis que 26 autres, émanant de formations politiques et de groupes indépendants, ont été écartées pour des irrégularités rédhibitoires. À un mois du verdict des urnes, cette décision marque l’irruption d’une ferveur démocratique, où les citoyens s’apprêtent à façonner l’avenir de leurs communes.

Le grand nettoyage : 26 listes recalées par la Cour Suprême

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) avait transmis à la Cour suprême un éventail de 520 candidatures, reflet d’un pluralisme vibrant. Pourtant, l’examen minutieux a révélé des failles disqualifiantes : des listes aux effectifs déséquilibrés, des doublons dans les numéros de cartes d’électeurs, des candidats en délicatesse avec les critères d’âge, de nationalité ou de fonctions incompatibles, ou encore des cautions électorales impayées. Ces écarts, bien que techniques, ont scellé le sort de 25 listes d’opposition et d’une du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), notamment dans la commune de Tone 1, dans les Savanes, où l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) a également vu sa candidature invalidée. Par ailleurs, la région des Plateaux concentre le plus grand nombre de rejets, touchant des partis comme l’ANC, l’UFC ou la DMP.

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Campagne électorale imminente : le Togo en effervescence démocratique pour les municipales

Cette validation, loin d’être un simple jalon administratif, ouvre une phase cruciale : la campagne électorale, qui s’élancera le 1ᵉʳ juillet pour deux semaines d’effervescence. Par ailleurs, les 494 listes, représentant un kaléidoscope de visions pour les 117 communes du Togo, s’apprêtent à sillonner villes et campagnes pour conquérir les suffrages des 4,2 millions d’électeurs inscrits. En amont, la CENI a orchestré, le 14 juin, le tirage au sort des positions sur les bulletins de vote, tout en réceptionnant l’encre indélébile, gage d’un scrutin transparent. D’ailleurs, ces préparatifs, menés avec une précision horlogère, témoignent de l’engagement des autorités à consolider la décentralisation, un pilier de la feuille de route Togo 2025.

La parité en marche : les femmes au cœur du scrutin

Dans cette arène électorale, une note d’espoir résonne : l’incitation à la participation féminine. Avec une caution fixée à 25 000 FCFA pour les femmes, contre 50 000 FCFA pour les hommes, le Togo réaffirme son ambition d’équité, après avoir vu 53,82 % d’électrices recensées en 2023. En effet, cette mesure, saluée par des observateurs comme l’Organisation Internationale de la Francophonie, vise à amplifier la voix des femmes dans les conseils municipaux, où elles restent sous-représentées.

Un scrutin sous haute surveillance : transparence et défis

À l’approche du 17 juillet, les regards se tournent vers la CENI, dont la crédibilité sera mise à l’épreuve. Les critiques de l’opposition, qui dénonçaient des irrégularités lors des législatives de 2024, planent encore, bien que l’audit de l’OIF ait validé le fichier électoral. Les partis recalés disposent d’un délai restreint pour introduire des recours, une opportunité ténue de renverser leur sort. Sur les réseaux sociaux, les Togolais expriment un mélange d’optimisme et de vigilance : « Que ce scrutin soit un miroir de notre volonté », écrit un internaute, tandis qu’un autre exhorte à « une transparence sans faille ».

Vers un renouveau communal : le Togo à l’heure de la démocratie locale

En somme, ces élections, les premières municipales depuis 2019, ne se résument pas à un enjeu partisan. Elles incarnent la promesse d’une gouvernance locale plus proche des citoyens, capable de répondre aux défis du développement, de l’accès à l’eau à l’électrification rurale. Alors que les 494 listes s’apprêtent à battre la campagne, le Togo, avec une ferveur contenue, se prépare à écrire un nouveau chapitre de sa démocratie. Le 17 juillet, dans l’intimité des isoloirs, les électeurs ne choisiront pas seulement des conseillers ; ils traceront les contours d’un avenir collectif, ancré dans l’espoir d’une nation unie et prospère. Ces élections municipales seront-elles le véritable test de la décentralisation togolaise ?

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