Élu au Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, le Togo franchit un cap diplomatique majeur. Une avancée stratégique qui pourrait transformer ses ambitions scientifiques et sanitaires.
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Lomé, 22 septembre 2025 – Et si le Togo, ce joyau tropical coincé entre Ghana et Bénin, devenait le gardien inattendu des secrets atomiques de la planète ? Vendredi dernier, à Vienne, sous les dorures de l’Autriche, notre pays a franchi un cap qui fait trembler les sceptiques : il a été élu au Conseil des Gouverneurs de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), aux côtés de mastodontes comme l’Arabie Saoudite ou le Portugal. En effet, cette élection n’est pas le fruit du hasard, mais un coup de maître diplomatique, résultat de la vision affûtée du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Dans un monde où l’énergie nucléaire oscille entre miracle médical et menace fantôme, le Togo s’affirme : nous ne sommes plus des spectateurs, nous sommes des décideurs.
Par ailleurs, cette 69ᵉ session de la Conférence générale de l’AIEA, qui s’est close sur cette note triomphale, n’était pas qu’une simple formalité onusienne. Créée en 1957 pour dompter le génie nucléaire au service de la paix – de la radiothérapie aux cultures résistantes en passant par la gestion de l’eau – l’agence est le bouclier mondial contre la prolifération. Son Conseil des Gouverneurs, ce « cerveau exécutif » de 35 membres, n’est pas un club VIP. Il pilote les budgets, scrute les accords de non-prolifération et dicte les règles d’un usage sûr et pacifique de l’atome.
Le Togo y entre pour 2025-2026, aux côtés de la Belgique, du Chili, de la Jordanie, de la Lituanie, du Niger, du Pérou, des Philippines, de la Roumanie ainsi que de l’Arabie Saoudite. Un fauteuil qui pèse des tonnes : imaginez Lomé influençant les normes qui protègent des millions, ou stimulant nos laboratoires en santé et en agriculture.
Conseil des Gouverneurs : une rampe de lancement pour la diplomatie togolaise
Pour le grand public togolais, qui rêve d’hôpitaux de pointe et de champs irrigués, cette élection sonne comme une promesse tangible.
« C’est la consécration des efforts constants du Président Gnassingbé pour un Togo actif et respecté sur la scène internationale », a martelé le communiqué officiel, soulignant que cette nomination portera nos capacités scientifiques à de nouveaux sommets.
Fini le rôle de figurant : place à des partenariats qui pourraient importer des technologies nucléaires pour soigner le cancer ou propulser l’énergie verte, loin des clichés apocalyptiques d’Hollywood.
D’ailleurs, le ministre des Affaires étrangères, le professeur Robert Dussey, n’a pas caché son enthousiasme :
« Je salue cette élection et exprime ma gratitude aux États qui ont soutenu notre candidature. Elle traduit la crédibilité acquise par le Togo grâce à la vision stratégique et à la constance diplomatique du Président du Conseil. »
En conséquence, cette reconnaissance colle à la peau d’un pays qui, sous Gnassingbé, cultive une diplomatie d’ouverture : paix, partenariats, et un pied ferme dans les arènes multilatérales. Hier encore, à la une des médias régionaux, on parlait de ce « pas de géant » pour l’Afrique de l’Ouest, où le Togo rejoint le Niger dans ce cercle élitiste.
Au-delà des protocoles : un Togo qui rayonne pour tous
Dans les rues de Lomé ou les marchés d’Atakpamé, cette nouvelle n’est pas qu’un entrefilet lointain. Elle ouvre des portes : imaginez des experts togolais auditant des réacteurs mondiaux, ou nos chercheurs collaborant sur des isotopes qui sauvent des vies. En fait, c’est l’illustration d’un Togo moderne et souverain qui ne mendie plus, mais propose, pour un monde plus sûr et solidaire, où l’atome sert l’homme, et non l’inverse.
En ce jour où les pluies tropicales semblent dissiper les incertitudes, cette élection ouvre la voie à l’optimisme. Le Président Gnassingbé l’a affirmé sans détour : il faut œuvrer avec rigueur en faveur d’une coopération globale. Et si ce moment marquait le début d’une ère où le Togo, atome parmi les puissances, choisissait de diviser les inerties pour mieux unir les volontés ?
Le Togo, un acteur incontournable du monde nucléaire ?
Finalement, cette nouvelle place sur la scène internationale est un atout indéniable. Quoi qu’il en soit, il reste à voir comment le Togo, face aux défis économiques et sociaux qui l’attendent, saura tirer pleinement profit de ce mandat pour le développement de ses populations.
La question est donc la suivante : la voix togolaise au sein de l’AIEA se fera-t-elle entendre pour défendre les intérêts de l’Afrique et construire un avenir nucléaire pacifique, ou se contentera-t-elle d’un rôle de figuration ?