« Dis à ton voisin… quelque chose va se passer. » C’est par cette interpellation presque prophétique que l’activiste et leader d’opinion Aamron lance un compte à rebours audacieux. Le curseur est fixé au samedi 6 juin 2026. Ce jour-là, le Togo devra faire le bilan des six premiers mois d’action sous l’ère du président du Conseil, après un discours sur l’état de la Nation qui a suscité autant d’admiration que d’attentes.
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Un contrat social placé sous le signe de l’excellence au Togo
L’avènement de la 5ᵉ République a été marqué par un discours fondateur. Justice, équité, respect des droits de l’homme, lutte acharnée contre la corruption et la pauvreté : les chantiers annoncés par le Président du Conseil sont vastes. À cela s’ajoutent des besoins vitaux pour le quotidien des Togolais, tels que l’accès à l’eau potable, des soins de santé abordables et une ouverture sincère vers la diaspora.
Pour Aamron, ce catalogue de promesses ne doit pas rester une « belle parole ». Il s’agit d’un véritable contrat social. « J’ai écouté avec respect et attention », confie-t-il, tout en soulignant que la beauté d’une promesse ne réside que dans sa matérialisation concrète dans les faits.
Le « test des 6 mois » : une méthode citoyenne et légale
L’originalité de la démarche réside dans son approche méthodique et strictement légale. Loin de la contestation stérile, l’auteur propose une forme de « surveillance citoyenne ». De janvier à mai 2026, il s’engage à rappeler chaque engagement pris, agissant comme une boussole pour l’action publique.
L’objectif est explicite : transformer le samedi 6 juin 2026 (06/06/2026) en une journée de célébration nationale. « Ce sera la grande joie si ce jour-là, nous pouvons célébrer ensemble les fruits des promesses tenues », écrit-il. C’est une main tendue vers l’exécutif, une invitation à réussir pour que la réconciliation nationale s’ancre définitivement dans la réalité.
Des alertes concrètes : le cas de l’accès à l’eau
L’analyse ne se limite pas aux concepts abstraits. Elle descend sur le terrain, là où les rumeurs et les réalités se rejoignent. Aamron cite notamment la situation à Kara, où ils auraient des pénuries d’eau. Pour lui, tenir la promesse de l’accès à l’eau potable dans ces localités serait un signal fort de la volonté de l’État de ne laisser aucun Togolais de côté.
Une voix personnelle pour un écho collectif au Togo
« Personne ne m’a envoyé ! », martèle l’auteur pour lever toute ambiguïté sur son indépendance. S’exprimant en son nom propre, il se dit néanmoins prêt à porter la voix de tous ceux qui se permettent dans cette quête de résultats.
En déclarant la barre de l’exigence au niveau de la légalité et du respect des institutions, cette tribune rappelle que dans la nouvelle dynamique togolaise, chaque citoyen a un rôle de veille à jouer. Le rendez-vous est pris : dans six mois, le Togo saura si les paroles ont laissé place aux actes.




