Togo : un ultimatum implacable pour les lauréats récalcitrants du concours de 2022
Lomé, le 19 juin 2025 – Un vent d’exigence et de fermeté souffle sur l’administration togolaise ! Le Ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, a brandi un ultimatum sans équivoque à l’adresse des lauréats du concours de recrutement de 2022, toujours absents de leurs postes. Dans une missive cinglante, le Ministre somme ces candidats, pourtant dûment sélectionnés, de rejoindre leurs affectations avant le 1ᵉʳ juillet, sous peine d’une radiation irrévocable. Ce coup de semonce, loin d’être anodin, s’inscrit dans une ambitieuse croisade pour redynamiser l’appareil administratif du Togo, où l’efficacité et la discipline sont érigées en vertus cardinales. Préparez-vous à plonger au cœur d’une réforme qui bouscule les codes.
Concours 2022 : la réforme qui devait rajeunir l’administration togolaise
Le concours général du 26 février 2022, jalon d’une politique de modernisation initiée sous l’égide du président Faure Essozimna Gnassingbé, avait ouvert la voie à l’intégration de plus de 3 000 nouveaux fonctionnaires dans des secteurs stratégiques tels que l’éducation, la santé et les finances publiques. Ces recrutements, destinés à rajeunir et dynamiser l’administration, visaient à répondre aux aspirations d’un Togo en quête de performance et de bonne gouvernance. Cependant, un nombre indéterminé de lauréats, malgré des rappels réitérés, n’a pas encore pris ses fonctions, entravant ainsi cette vision de renouveau.
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Le communiqué ministériel, d’une clarté implacable, ne laisse place à aucune tergiversation. Les récalcitrants, s’ils persistent dans leur inertie, seront considérés comme ayant renoncé à leur vocation de serviteurs de l’État. Leur exclusion, loin d’être une simple sanction, traduit une volonté de fer : celle de bâtir une fonction publique où l’engagement est total et l’abnégation, non négociable. Selon des sources proches du Ministère, plus de 80 % des lauréats ont déjà rejoint leurs postes, mais les retardataires, pour des raisons souvent obscures, freinent cette dynamique essentielle.
Fonction publique : l’administration appelle à l’honneur et à la responsabilité pour servir l’État
L’administration togolaise, forte de ses 70 984 agents à la fin de 2024, ambitionne de franchir le cap des 83 795 fonctionnaires d’ici à la fin de l’année, malgré 1 309 départs à la retraite. Cette montée en puissance, portée par une politique de recrutement massif, vise à juguler le chômage des jeunes diplômés tout en insufflant une nouvelle vigueur aux services publics. Le Ministre Bawara, dans son adresse, n’a pas mâché ses mots : « Servir l’État est un privilège, non une option. » « Ceux qui tournent le dos à cet honneur renoncent ainsi à leur rôle dans l’édification de notre nation. »
Pour faciliter l’intégration des lauréats, le Ministère a mis à disposition les listes d’affectation sur son site officiel (www.fonctionpublique.gouv.tg) et dans les directions régionales de Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong. Cette transparence, couplée à l’urgence de l’ultimatum, vise à lever tout obstacle logistique et à clarifier les attentes. Les candidats, dont certains évoquent des contraintes personnelles ou des incertitudes sur leur affectation, se trouvent désormais à un carrefour décisif.
Fonction publique togolaise : vers l’excellence et un engagement sans faille
Cet ultimatum, au-delà de sa fermeté, est un appel vibrant à l’engagement collectif. Dans un contexte où le Togo s’emploie à moderniser son administration – notamment par la digitalisation des services publics et la révision des cadres réglementaires – chaque fonctionnaire est un maillon essentiel de cette transformation. Le non-respect de cet impératif, comme l’a souligné le Ministère, entraînera un remplacement immédiat, signe que l’État ne saurait tolérer l’atermoiement face aux besoins pressants de la nation.
À l’aube du 1ᵉʳ juillet, Lomé retient son souffle. Les lauréats de 2022, dépositaires d’une mission sacrée, sont appelés à répondre présents, à prêter serment à la cause publique et à s’inscrire dans l’élan d’un Togo résolu à s’affirmer comme un modèle d’efficacité et de bonne gouvernance. Dans cette quête d’excellence, l’administration togolaise ne fait pas que recruter : elle forge aussi une nouvelle génération de serviteurs, prêts à porter haut les ambitions d’un pays en marche.