À Lomé, la visite du Brigadier Général Johnson illustre un partenariat stratégique entre le Togo et les États-Unis, alliant sécurité régionale et diplomatie économique.
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Lomé, le 24 septembre 2025 – Dans un élan de diplomatie active, le Chargé d’Affaires de l’ambassade des États-Unis au Togo, Michaels, a accueilli à Lomé le Brigadier Général Mitchell Johnson, Adjudant-Général de la Garde Nationale du Dakota du Nord, et son équipe. Cette visite s’inscrit dans le cadre du Programme de Partenariat d’État (State Partnership Program, SPP), un pilier de la coopération bilatérale depuis 2014.
Au cœur des échanges avec les autorités togolaises : le renforcement de la coopération sécuritaire, la préparation aux situations d’urgence et la promotion de la diplomatie commerciale. L’ambassade américaine a aussi souligné que ces discussions, symbolisées par des échanges de cadeaux et des photos officielles, visent à rendre les deux nations « plus sûres et plus prospères ».
Un partenariat au service de la stabilité régionale
Le partenariat entre le Togo et la Garde Nationale du Dakota du Nord se distingue par son approche de « régionalisation » innovante, qui permet des engagements conjoints multilatéraux. Cette stratégie favorise des entraînements partagés et une interaction accrue entre militaires et civils, non seulement au Togo, mais aussi dans toute la région ouest-africaine.
Comme l’avait déclaré à l’époque le Maj. Gén. Sprynczynatyk, ce partenariat est conçu pour être « coopératif et mutuellement bénéfique ». Ainsi, le lien s’est étendu au fil des ans à des domaines tels que la lutte contre les menaces hybrides et le soutien aux opérations de maintien de la paix, en parfaite adéquation avec les objectifs d’AFRICOM (Commandement des États-Unis pour l’Afrique).
Une sécurité partagée grâce à des échanges concrets
Lors de cette visite, l’équipe de la Garde Nationale a rencontré de hauts responsables togolais, dont le ministre de la Sécurité, Calixte Madjoulba, et le Chef d’État-Major des Forces armées togolaises (FAT), le Brig. Gen. Dimini Allaharé. Les discussions ont porté sur des priorités communes, à savoir l’amélioration des capacités de gestion des crises humanitaires, la coordination face aux défis sécuritaires régionaux (comme les incursions djihadistes au Sahel) et l’identification d’opportunités commerciales.
Le Chargé d’Affaires Michaels a d’ailleurs confirmé que « Nous renforçons la coopération sécuritaire, nous consolidons la préparation aux urgences et nous identifions des opportunités commerciales à travers le Programme de Partenariat d’État ». Des cadeaux symboliques ont été échangés, sous l’égide de l’Agence Nationale de la Protection Civile, pour sceller ces engagements.
Des avantages mutuels pour la sécurité et la prospérité
Ce partenariat est une véritable force pour les deux nations. Pour le Togo, le SPP offre un accès à des formations avancées et à des équipements modernes, essentiels pour un pays qui déploie des contingents en Centrafrique et au Mali. De leur côté, les États-Unis renforcent leur influence stratégique en Afrique de l’Ouest, où la stabilité est un rempart contre le terrorisme et les flux migratoires.
L’ambassade américaine a d’ailleurs martelé sur les réseaux sociaux que « Des partenariats plus solides rendent les États-Unis et le Togo plus sûrs et plus prospères ». On s’attend également à des retombées économiques, notamment à travers de nouvelles opportunités commerciales pour le Togo, en parfaite cohérence avec le Plan National de Développement (PND).
Un avenir prometteur pour le partenariat bilatérale
En somme, cette visite du Brig. Gen. Johnson, qui s’est conclue par des engagements pour des exercices conjoints en 2026, illustre la vitalité des relations entre le Togo et les États-Unis. En accueillant Johnson, le Togo réaffirme sa position de partenaire fiable, à l’heure où Washington cherche à renforcer ses alliances sur le continent. Ce partenariat exemplaire prouve que la diplomatie proactive, qui allie sécurité et développement commercial, est la clé d’une prospérité partagée. La visite a-t-elle ouvert la voie à un modèle de coopération durable pour toute la région ?