Santé




Un partenariat inédit pour lutter contre le VIH en Afrique

 Une alliance historique  vient de se nouer entre Expertise France, l’agence française de coopération technique internationale, et ONUSIDA, le programme…

un accord de partenariat d’une valeur de 1,9 million d’euros, visant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans six pays d’Afrique : le Togo, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine et le Sénégal.

 Une alliance historique  vient de se nouer entre Expertise France, l’agence française de coopération technique internationale, et ONUSIDA, le programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. Les deux acteurs ont signé, mercredi 28 février, un accord de partenariat d’une valeur de 1,9 million d’euros, visant à lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans six pays d’Afrique : le Togo, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine et le Sénégal.

La cérémonie de signature a eu lieu à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies à Genève, en présence des représentants des pays concernés.

Un projet axé sur les droits de l’Homme et les populations vulnérables

Selon un communiqué conjoint, ce partenariat a pour objectif spécifique de renforcer les initiatives communautaires et les cadres législatifs pour combattre efficacement le VIH. Il s’inscrit dans le cadre de L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, gérée par Expertise France.

L’ambition est de promouvoir l’accès à des services de santé liés au VIH, respectueux des droits de l’Homme, pour les groupes vulnérables, en particulier les jeunes femmes et les filles, précise-t-on. Le projet sera piloté par le bureau régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avec l’appui de partenaires locaux.

Une réponse adaptée aux besoins des populations les plus touchées par le VIH

La prévalence du VIH dans ces régions affecte de manière disproportionnée certaines populations, avec des taux significatifs parmi les travailleurs du sexe, les minorités sexuelles et les prisonniers, comparativement à la population générale.

Le partenariat vise donc, ont souligné les deux parties, à améliorer les réponses juridiques et sociales au VIH, à réduire les inégalités de genre et les violences basées sur le genre, et à promouvoir un cadre juridique respectueux des droits de l’Homme.

Il se concentrera surtout sur comment faciliter l’accès aux services juridiques aux populations les plus marginalisées et affectées par le VIH, y compris les travailleurs du sexe, les personnes utilisatrices de drogues, les femmes et filles vivant avec le VIH, et autres.

 

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