Le Togo célèbre le 80ᵉ anniversaire de la Charte des Nations Unies : un vibrant plaidoyer pour un multilatéralisme réinventé.
À l’occasion du 80ᵉ anniversaire de la Charte des Nations Unies, célébré ce 26 juin 2025 dans les capitales des pays membres et au siège de l’Organisation à New York, le Président du Conseil togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a livré un message d’une profondeur visionnaire. Dans une allocution empreinte d’espoir et de gravité, il a réaffirmé l’attachement indéfectible du Togo aux idéaux de ce texte fondateur. Par ailleurs, il a appelé à une refondation audacieuse du multilatéralisme pour répondre aux défis d’un monde en proie à l’incertitude. Cette commémoration, loin d’être une simple rétrospective, s’érige en un moment de réflexion collective sur la promesse d’un ordre international plus juste et pacifique.
La Charte : un phare inaltérable dans l’histoire humaine
Signée le 26 juin 1945 à San Francisco et entrée en vigueur le 24 octobre de la même année, la Charte des Nations Unies demeure, selon le Président Gnassingbé, « un texte fondateur qui a façonné l’ordre international contemporain ». Ce document, né des cendres d’un monde dévasté par la guerre, porte une ambition universelle : celle d’une coexistence harmonieuse entre les nations, fondée sur la paix, la justice, l’égalité souveraine et la coopération. Pour l’Afrique, cette promesse a été une lueur d’espoir, ouvrant la voie aux indépendances, à la reconnaissance internationale et à des avancées majeures en matière de droits humains, de lutte contre la pauvreté et de maintien de la paix.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Le Togo, membre de l’ONU depuis le 20 septembre 1960, a souscrit à ces principes avec une conviction inébranlable, réaffirmée notamment le 25 avril 2019. À cet égard, en célébrant cet anniversaire, le Président du Conseil a salué la portée historique de la Charte, tout en soulignant son rôle déterminant dans l’émancipation des peuples africains. « Grâce à la Charte, notre continent a trouvé sa voix, son identité et sa place dans la communauté internationale », a-t-il déclaré, rendant hommage à un texte qui continue d’inspirer les aspirations collectives.
Le multilatéralisme à l’épreuve des crises : un appel urgent à la réforme
Cependant, le Président Gnassingbé n’a pas éludé les défis qui ébranlent aujourd’hui les fondations du multilatéralisme. Conflits prolongés, urgence climatique, inégalités croissantes, érosion de la confiance dans les institutions internationales : ces périls, par leur ampleur, menacent l’idéal universaliste de la Charte. Face à ces fractures, le dirigeant togolais a plaidé pour une réaffirmation des fondamentaux du texte, tout en appelant à une réforme profonde des mécanismes onusiens. « L’idéal de la Charte demeure une référence universelle, mais il nous faut aujourd’hui l’incarner dans des institutions plus représentatives, plus réactives, plus justes », a-t-il martelé.
Ce multilatéralisme réinventé, tel qu’envisagé par le Togo, se doit d’être équitable, protégeant les plus faibles tout en régulant les plus puissants. De plus, il ne saurait se limiter à gérer les désordres du monde, mais doit anticiper, réparer et transformer. Dans une formule saisissante, le Président a exhorté à « redonner à la Charte sa force contraignante, sa portée politique et sa capacité d’action », afin de restaurer sa crédibilité et de répondre aux aspirations d’un monde en quête de solidarité.
Le Togo, acteur clé d’une refondation onusienne : la voix de l’Afrique
Fidèle à son engagement en faveur d’une ONU fondée sur le dialogue et la souveraineté partagée, le Togo se positionne comme un acteur actif de cette dynamique de réforme. « Nous croyons fermement à cette refondation, non par nostalgie, mais par lucidité et par nécessité », a affirmé le Président Gnassingbé, soulignant que la coopération entre les nations reste « notre meilleur espoir » face aux incertitudes globales. En effet, cette ambition s’inscrit dans une vision de responsabilité partagée, où chaque État, quel que soit son poids, contribue à l’édification d’un avenir commun.
Par conséquent, en plaidant pour un multilatéralisme qui prévient les crises et promeut la justice, le Togo réaffirme son rôle de pont entre les nations africaines et la communauté internationale. Cette posture, ancrée dans une diplomatie de dialogue, témoigne de la volonté du pays de faire entendre la voix du continent dans les arènes globales, tout en défendant les principes d’égalité et de coopération énoncés dans la Charte.
Un avenir guidé par la Charte : l’appel à l’action du Togo
En ce 80ᵉ anniversaire, le message du Président Faure Essozimna Gnassingbé résonne comme un appel vibrant à l’action. La Charte des Nations Unies, par ses principes intemporels, demeure une boussole essentielle pour un monde en quête de paix et de justice. Cependant, pour que cet idéal perdure, il doit être réinvesti d’une nouvelle ambition, portée par des institutions capables d’affronter les défis du XXIᵉ siècle. Le Togo, par la voix de son dirigeant, s’engage à œuvrer sans relâche pour que cet horizon devienne réalité.
En ce 26 juin 2025, alors que les nations du monde entier se réunissent pour honorer la Charte, le Togo offre une vision d’espoir et de détermination contagieuses. Puisse cette célébration être le prélude à une ère de multilatéralisme renouvelé, où la solidarité et la justice guideront les pas de l’humanité vers un avenir radieux et pacifique !