Culture




D’pontre N’nidak : Le Grand Bassar célèbre l’unité et la terre nourricière

  D’pontre N’nidak : À Bassar, la fête de l’igname unit les peuples et célèbre la terre nourricière comme levier…

Le Grand Bassar a célébré la 61ᵉ édition de D’pontre N’nidak, fête traditionnelle de l’igname. Danses, rituels et engagement communautaire ont marqué cet événement symbolique, porteur d’identité, de transmission et de mobilisation territoriale.

  D’pontre N’nidak : À Bassar, la fête de l’igname unit les peuples et célèbre la terre nourricière comme levier de cohésion et de développement.

Ce week-end, les peuples du Grand Bassar ont célébré avec ferveur la 61ᵉ édition de D’pontre N’nidak, la fête traditionnelle du « goûter à la nouvelle igname ». Bien plus qu’un simple rituel agricole, cette célébration incarne une mémoire vivante et un lien sacré entre les générations, les territoires et les ancêtres. En effet, placée sous le thème du développement inclusif des peuples Bassar et Konkomba, cette édition a rassemblé autorités, communautés et acteurs culturels autour d’un message fort : faire de la tradition un levier de cohésion et de transformation locale.

LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ



 

 Une identité forte pour un territoire mobilisé

 

La présence du ministre d’État Yark Damehame, représentant le président du conseil, a souligné l’importance politique et symbolique de l’événement. Dans son allocution, il a salué le savoir-faire agricole des populations et a aussi appelé à valoriser cette culture vivrière comme moteur de développement économique.

« D’pontre N’nidak témoigne de votre attachement aux racines et de votre capacité à faire de l’agriculture une source de dignité et de prospérité », a-t-il déclaré.

Cette fête est ainsi devenue un espace de reconnaissance, de bilan et de projection. Les participants y célèbrent les récoltes comme des victoires collectives et honorent les ancêtres en tant que guides spirituels.

 D’pontre N’nidak : une célébration de la culture et de l’unité

 

L’apothéose a été rythmée par des danses folkloriques, des prestations artistiques, des chants rituels et, bien sûr, la dégustation de mets à base de la nouvelle igname. Mais plus encore, chaque geste, chaque saveur et chaque pas de danse portait la mémoire d’un peuple et la promesse d’un avenir partagé. Les jeunes, les femmes et les anciens ont tous participé à cette célébration, où la culture est un vecteur d’insertion, de transmission et de mobilisation.

À Bassar, la fête de l’igname ne se limite pas à la terre. Elle raconte une histoire de résistance, d’unité et de renouveau. D’pontre N’nidak est un manifeste vivant pour une ruralité fière, solidaire et actrice de son propre développement. Néanmoins, au-delà de la ferveur festive, cette célébration réussira-t-elle à inspirer des politiques concrètes qui transformeront véritablement la culture de l’igname en un moteur de prospérité durable pour la région, et non pas seulement en un symbole ?

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP