UNGA80 : Dussey réclame justice à l’ONU

À l’UNGA80 , Robert Dussey plaide pour la réparation coloniale et érige le Togo en modèle de résilience africaine :…

À l’UNGA80 , Robert Dussey plaide pour la réparation coloniale et érige le Togo en modèle de résilience africaine : un appel vibrant à la justice historique et à l’équité globale.

 

LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ



 New York, 29 septembre 2025—   Au cœur de l’Assemblée générale des Nations Unies, 80ᵉ session, une voix africaine résonne avec une force tranquille et implacable. Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, n’a pas seulement prononcé un discours ; il a lancé un appel vibrant à la justice, écho d’un continent qui refuse l’oubli. L’Afrique, dit-il, réclame réparation pour un siècle de colonialisme qui a dévié sa trajectoire, pillé ses ressources et dispersé son âme. Dans ce plaidoyer poignant, le Togo émerge non comme une simple porte-parole, mais comme un modèle vivant de résilience et de progrès, sous la vision du président Faure Essozimna Gnassingbé. Une intervention qui, au-delà des mots, dessine les contours d’une Afrique décolonisée, fière et prospère.

 

Un cri pour la justice à UNGA80 : décoloniser l’histoire et les âmes

 

À l’UNGA80, Dussey pose les fondations d’un réquisitoire historique sans concession. L’Afrique, affirme-t-il, a payé de son sang et de ses richesses la prospérité d’autres continents, subissant près d’un siècle de colonialisme qui l’a profondément désorientée. Entre 80 et 90 % de son patrimoine culturel gisent aujourd’hui dans des musées étrangers, tandis que des restes humains africains, en violation des lois sacrées de l’humanité, demeurent hors du continent.

Pire encore : la contribution décisive de l’Afrique à la victoire contre le fascisme en 1945 a été occultée lors de la fondation des Nations Unies, excluant le continent des instances décisionnelles pendant 80 ans. Le Conseil de sécurité, assiégé par cette injustice, nie aux peuples africains une représentativité juste et équitable. « Il faut décoloniser la géographie », tonne Dussey, appelant ainsi à une nouvelle cartographie politique qui rende à l’Afrique sa place centrale sur l’échiquier mondial.

 

Une Vision Transformatrice à UNGA80  : redessiner les frontières de la dignité

 

Ensuite, au-delà de ce constat amer, l’intervention togolaise trace un horizon d’espoir concret. Décoloniser ne signifie pas seulement restituer des artefacts ou des os ; c’est repenser les structures du pouvoir global pour inclure l’Afrique dans les décisions qui la concernent. Dussey, avec une éloquence qui captive l’assemblée, insiste sur la nécessité d’une réforme profonde des Nations Unies, où la voix du Sud ne soit plus une supplique, mais un droit inaliénable. Le Togo, en tant que nation pont, incarne cette urgence : un pays qui, loin de se lamenter, agit pour transformer ses plaies en forces, démontrant que la justice historique pave la voie à une souveraineté retrouvée.

Le Togo en exemple : une renaissance multisectorielle sous Gnassingbé

 

Et c’est ici que le discours de Dussey s’ancre dans le réel, illuminant les avancées fulgurantes du Togo sous la présidence de Faure Gnassingbé. En santé, 90,7 % d’accessibilité géographique aux soins en 2023 – une hausse de 19,3 % depuis 2020 – couplée au lancement de l’assurance maladie universelle couvrant près de 3 millions de personnes, y compris les élèves via School AMU.

Des investissements massifs, à hauteur de 150 milliards de FCFA, animent des projets phares comme ELIPSE, SSECQU et un centre de technologies médicales. L’accès à l’eau potable atteint 86 % en 2024 (+26 % depuis 2020), tandis que l’électricité touche 74,5 % de la population, avec une dépendance énergétique extérieure réduite de 64 % à 50 %. La pauvreté recule drastiquement : 24,8 % de la population sous le seuil en 2025, contre 51,1 % en 2020.

 

Une explosion agricole et infrastructurelle : semer les graines de l’autonomie

 

D’ailleurs, cette dynamique se poursuit dans l’agriculture et les infrastructures, piliers d’une économie togolaise en pleine effervescence. Les rendements ont bondi de 11 % pour le maïs, 7 % pour le riz, 17 % pour le manioc et 32 % pour le soja entre 2020 et 2025, soutenus par 9,8 milliards de FCFA accordés à 176 000 producteurs. Les superficies cultivées s’étendent à 2 462 995 hectares en 2024 (+12,21 % depuis 2020).

Au Port autonome de Lomé, 30,6 millions de tonnes de marchandises en 2024 contre 25,9 millions en 2020 ; 4 472 km de pistes rurales aménagées et 485 km de routes bitumées ; 1,5 million de passagers à l’aéroport Gnassingbé Eyadéma. La plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), sur 800 hectares, opérationnalise 10 unités, tandis que 346 milliards de FCFA sont investis en zone franche.

 

Un bilan éclatant : inclusion, numérique et durabilité pour un avenir radieux

 

Enfin, le tableau se complète par des avancées sociétales et environnementales qui inspirent. L’inclusion financière culmine à 85,7 %, avec 197 916 crédits octroyés pour 18,32 milliards de FCFA. La couverture internet fixe et mobile atteint 90 % (+15 % depuis 2020), la capacité réseau multipliée par 20 grâce au câble Equiano.

Les recettes budgétaires explosent de 67,6 % (de 655,2 milliards en 2020 à 1 098,1 milliards en 2024), permettant le recrutement de 25 000 agents publics. La digitalisation touche près de 200 services, le ratio recettes fiscales/PIB passe de 12,4 % à 14,4 %, et 3,4 % des immatriculations sont des véhicules électriques neufs en 2025.

Côté environnement, 60 % des côtes sont protégées contre l’érosion (18 km d’ouvrages), et 40 millions de plants ont été mis en terre sur 48 000 hectares. La croissance économique vise 7 % en 2025, confirmée par le rapport 2024/2025 du PNUD sur l’IDH : le Togo, seul pays ouest-africain classé « développement humain moyen » avec la 2ᵉ place en UEMOA et la 4ᵉ en CEDEAO, excelle aussi en revenu, scolarisation et espérance de vie.

En somme, ces résultats, fruit d’une détermination farouche, conjuguent résilience économique, stabilité sociale et ambition durable face aux tempêtes mondiales. Par l’exemple du Togo, mené par Faure Gnassingbé, Dussey délivre un message à l’UNGA80 : l’Afrique n’est plus seulement en quête de réparation, elle prouve qu’elle aussi peut s’épanouir et invite le monde à s’associer à sa quête inéluctable d’équité.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP