À Lomé, le ministre Gilbert Bawara renforce les liens avec la HAPLUCIA dans une démarche proactive contre la corruption. Une visite stratégique qui marque l’engagement du gouvernement pour une gouvernance plus transparente et collaborative.
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Lomé, 17 novembre 2025 – Le ministre togolais en charge des Relations avec le Parlement et les Institutions, Gilbert Bawara, a initié une série de visites ciblées pour consolider les liens avec les organismes sous sa supervision. Ce lundi, il s’est notamment rendu à la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA), marquant un geste fort en faveur de la transparence administrative. Une rencontre axée sur les besoins et la coopération, qui réaffirme l’engagement du gouvernement contre les malversations.
Une tournée ministérielle pour un soutien opérationnel accru
En effet, intégrée à un programme plus large de prise de contact, cette escale à la HAPLUCIA visait à sonder les réalités quotidiennes des équipes sur le terrain. Gilbert Bawara, accompagné de collaborateurs proches, a écouté attentivement les retours sur les défis logistiques et humains, dans le but d’affiner les appuis ministériels.
« Comprendre les rouages internes, c’est la clé pour une assistance sur mesure », a-t-il confié lors des échanges, illustrant une approche pragmatique pour dynamiser les missions de l’autorité.
Cette démarche s’inscrit dans une vision globale de réforme administrative, où les institutions de contrôle gagnent en autonomie et en efficacité. Grâce à ces interactions directes, le ministre pose les bases d’un accompagnement adapté, loin des directives impersonnelles.
Échanges focaux : missions et perspectives de collaboration
Par ailleurs, au menu des discussions figurait un tour d’horizon détaillé des attributions de la HAPLUCIA, de ses enquêtes préventives à ses interactions avec d’autres entités étatiques. Les responsables ont exposé les mécanismes de veille et de sanction, tout en identifiant des pistes pour intensifier la coopération avec le ministère. Bawara a salué l’inflexibilité de l’institution face aux dérives, la qualifiant ainsi de « gardienne vigilante de l’intégrité publique ».
Promettant une poursuite des dialogues, le ministre a esquissé des chantiers communs, comme des protocoles partagés pour les audits et des formations croisées. D’ailleurs, ces avancées concrètes pourraient bientôt se concrétiser en un plan d’action conjoint, renforçant ainsi la traque des irrégularités budgétaires à tous les niveaux.
Réactions enthousiastes : un signal fort de l’État
Naturellement, cette initiative a suscité un vif enthousiasme. Aba Kimelabalou, à la tête de la HAPLUCIA, n’a pas tari d’éloges sur cette initiative.
« L’arrivée du ministre Bawara chez nous est un témoignage éloquent de la détermination gouvernementale à veiller sur les deniers publics », a-t-il affirmé, voyant dans cette visite un levier pour une gouvernance exemplaire.
Pour une population souvent sceptique face aux mécanismes de contrôle, ce geste résonne comme un engagement concret. Il démontre que la lutte contre la corruption n’est plus un slogan, mais une priorité actionable. De plus, cette dynamique pourrait inspirer d’autres institutions de contrôle dans la sous-région.
Perspectives : une synergie pour une gouvernance intègre au Togo
En définitive, au-delà de Lomé, cette rencontre pourrait initier de nouveaux partenariats au sein de l’administration togolaise, favorisant une culture de reddition des comptes. Dans un contexte économique où la probité devient un atout compétitif, ces efforts pourraient attirer des investissements et restaurer la foi des contribuables. Par ailleurs, Bawara et Kimelabalou ont convenu de rendez-vous réguliers pour monitorer les progrès, assurant une dynamique soutenue.
