France : Bayrou éjecté, la démocratie fait son cinéma à l’Assemblée

Chute politique à Matignon : Bayrou renversé, la Ve République en mode thriller institutionnel. Paris, 8 septembre 2025 – Et…

François Bayrou devient le premier Premier ministre de la Ve République renversé par un vote de confiance. Une débâcle politique historique qui plonge l’exécutif dans l’incertitude, entre crise budgétaire, tensions parlementaires et suspense sur la succession à Matignon.

Chute politique à Matignon : Bayrou renversé, la Ve République en mode thriller institutionnel.

Paris, 8 septembre 2025 – Et hop, un Premier ministre de moins ! L’Assemblée nationale française, dans un élan digne d’un blockbuster hollywoodien, a renversé le gouvernement de François Bayrou ce lundi , avec un score sans appel : 364 voix contre, 194 pour. Le chef du gouvernement, qui avait lui-même orchestré ce vote de confiance à haut risque, s’est pris un uppercut politique en pleine figure. Résultat ? Il pliera bagage dès mardi matin pour remettre sa démission à Emmanuel Macron, selon ses proches. Bienvenue dans le grand cirque de la Ve République, où les chutes sont aussi spectaculaires que les discours !

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 Bayrou : un pari risqué, une chute historique

 

François Bayrou, l’éternel centriste et fidèle acolyte de Macron, a joué les casse-cou en demandant ce vote de confiance. Objectif était de faire valider son plan d’économies budgétaires face à une dette publique qui flirte avec les 3 300 milliards d’euros. Mais, surprise (ou pas), les députés, de La France insoumise au Rassemblement national, se sont ligués pour lui faire mordre la poussière. Avec 364 voix contre, Bayrou entre dans les annales comme le premier Premier ministre de la Vᵉ République à tomber sur un vote de confiance. Bravo, François, pour ce record historique ! On lui décernera peut-être une médaille… ou juste un carton pour ranger ses affaires à Matignon.

 

Un discours d’adieu déguisé en plaidoyer : Le baroud d’honneur du Premier ministre

 

Avant le verdict, Bayrou a tenté le tout pour le tout avec un discours de 45 minutes devant l’Assemblée, où il a jonglé entre alarmisme et références grandiloquentes à De Gaulle et Mendès-France. « Notre pronostic vital est engagé ! », a-t-il lancé, évoquant la dette comme une menace apocalyptique pour l’État, l’indépendance et le modèle social français. Mais les députés, visiblement peu impressionnés par ce mélange de drame et de nostalgie, ont préféré appuyer sur le bouton « éjecter ». Certains y ont vu un « testament politique », d’autres un simple baroud d’honneur. Une chose est sûre : Bayrou savait que son sort était scellé. Comme un capitaine de navire qui saborde son bateau en chantant, il a choisi de couler avec panache.

 

Les oppositions jubilent, Macron dans l’embarras

 

Les oppositions, elles, n’ont pas boudé leur plaisir. Marine Le Pen, du Rassemblement national, a qualifié ce vote de « fin de l’agonie d’un gouvernement fantôme », tandis qu’Éric Ciotti (UDR) a dénoncé un « pompier-pyromane » et réclamé une dissolution de l’Assemblée. À gauche, La France insoumise et les socialistes savourent aussi  leur victoire, certains préparant déjà une motion pour destituer Macron lui-même. Pendant ce temps, à l’Élysée, le président doit se creuser la tête pour trouver un nouveau Premier ministre – le troisième en moins de deux ans. On parie sur un casting aussi inspiré que les précédents ?

 

Alerte rouge sur les marchés :Une France au bord du chaos budgétaire ?

 

Le timing de cette débâcle ne pouvait pas être pire. Avec l’agence Fitch qui doit réévaluer la note souveraine de la France ce vendredi 12 septembre, la chute de Bayrou risque également de faire tousser les marchés. La dette publique, à 114 % du PIB, et un déficit flirtant avec les 6 % en 2024 ne rassurent personne. Les investisseurs, qui n’aiment ni l’instabilité ni les surprises, pourraient faire payer cher ce feuilleton politique. Et pendant que le prochain budget 2026 attend dans les coulisses, les Français se demandent si leurs impôts vont encore grimper pour financer ce jeu de chaises musicales.

 

Et maintenant, que prépare l’Élysée ?

 

Avec Bayrou sur le départ, tous les yeux se tournent vers Macron. Va-t-il nommer un nouveau Premier ministre dans les prochains jours, comme promis par l’Élysée, ou tenter une dissolution risquée de l’Assemblée ? Les paris sont ouverts, mais une chose est sûre : la France politique adore les rebondissements. Entre mobilisations sociales prévues les 10 et 18 septembre et un budget à boucler d’ici mi-octobre, le prochain locataire de Matignon risque de trouver un bureau bien encombré. Finalement, François Bayrou peut préparer ses valises et méditer sur cette leçon : en politique, demander la confiance, c’est un peu comme jouer à la roulette russe avec un chargeur plein.

 

Bayrou : un dernier mot pour la route

 

Oh, et pendant que l’Assemblée jouait à « Qui veut renverser le gouvernement ? », quelques applaudissements ont retenti dans les rangs de la gauche, tandis que le RN restait silencieux, savourant peut-être son rôle de faiseur de rois… ou de fossoyeurs. Quant à Bayrou, il a quitté l’hémicycle sans demander son reste, laissant derrière lui un discours alarmiste et une coalition gouvernementale en miettes. La démocratie française, elle, continue de tourner, entre crises, coups de théâtre et une pointe d’absurde.

La vraie question, au fond, n’est pas de savoir si cette instabilité politique va se muer en crise majeure. Elle est déjà là, sous nos yeux. Demain, à 20 heures, la France entière aura les yeux rivés sur Emmanuel Macron. Le président, désormais face à l’un des plus grands défis de sa carrière, devra choisir : dissoudre l’Assemblée pour provoquer de nouvelles élections législatives, ou désigner un nouveau Premier ministre capable de rallier une majorité introuvable. Dans ce climat d’incertitude, une seule chose est certaine : le feuilleton de la Vᵉ République est loin d’être terminé.

À suivre…

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