Dans un verdict qui marque un tournant décisif, la justice a condamné Moussa Dadis Camara, l’ancien chef de la junte guinéenne, à une peine de 20 ans de prison ferme.Cette sentence fait suite à son implication dans les événements tragiques du 28 septembre, où un massacre a eu lieu lors d’une manifestation pacifique.

La cour a statué que Camara portait la responsabilité pénale des actes commis ce jour-là, soulignant l’importance de la responsabilité individuelle dans le cadre des commandements militaires.

Ce jugement envoie un signal fort aux acteurs politiques et militaires : les abus de pouvoir et les violations des droits humains ne resteront pas impunis. Il affirme l’engagement de la justice à tenir responsables ceux qui transgressent les lois et les principes des droits de l’homme. Avec cette décision, la cour espère non seulement rendre justice aux victimes, mais également poser les jalons pour une ère de réconciliation et de respect des droits fondamentaux dans le pays.