À l’ONU, le Togo réaffirme son engagement envers le G7+ : une diplomatie de résilience au service des États fragiles et du développement partagé.
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
New York, 29 septembre 2025 – Dans les couloirs feutrés de la diplomatie togolaise, une rencontre discrète mais lourde de sens s’est tenue le 27 septembre, illuminant les voies d’une Afrique résiliente. Le Secrétariat du G7+, sous la houlette visionnaire du Dr. Helder da Costa, Secrétaire général, a serré la main de Son Excellence Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères du Togo.
Ensemble, ils ont décortiqué les fruits du Sommet du G7+ – un événement pivotal tenu en marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA80) –, tout en tissant les fils d’un soutien politique togolais inébranlable pour leur concrétisation. Au-delà des mots échangés, cette entrevue résonne comme un serment : dans un monde fracturé, le G7+ – ce cercle des États fragiles et affectés par les conflits – trouve en Lomé un allié fidèle, prêt à transformer les engagements en actes palpables.
Le Sommet G7+ à l’UNGA80 : un écho des fragilités partagées
Rappelons le décor enfiévré de New York, du 22 au 30 septembre, où le Secrétariat du G7+ a déployé ses bannières lors de l’UNGA80. Ce Sommet, marquant un jalon décennal pour des nations comme la Sierra Leone – qui y a vu son président Julius Maada Bio prononcer un keynote vibrant sur la transition de la fragilité post-conflit à une influence globale –, a cristallisé les appels à une solidarité renouvelée.
Le Dr. da Costa et le ministre Dussey, dans leur dialogue togolais, ont revisité ces moments : les résolutions pour une paix durable, les stratégies contre les chocs climatiques et sécuritaires, et l’urgence d’une voix unie pour les États vulnérables. Une réflexion qui ancre le G7+ dans le concret des vies quotidiennes, des terres arides du Sahel aux côtes battues par les vagues en Afrique de l’Ouest.
Un soutien politique inébranlable pour la mise en œuvre
Au fil de l’échange, le ministre Dussey a réitéré, avec cette fermeté chaleureuse qui le caractérise, l’engagement indéfectible du Togo. Non seulement pour les retombées du Sommet G7+, mais aussi pour celles de la 6ᵉ réunion ministérielle, ces forums où les fragilités se muent en forces collectives.
« Le gouvernement togolais est résolu à transformer ces résultats en réalités tangibles », a-t-il assuré, évoquant ainsi un accompagnement politique qui transcende les frontières. Sous la présidence du Conseil Son Excellence Faure Gnassingbé, le Togo se positionne comme un catalyseur, infusant dans le G7+ une énergie pragmatique forgée par ses propres avancées en santé, agriculture et infrastructures. Une promesse qui séduit, car elle porte aussi en elle l’écho d’une Afrique qui ne mendie plus, mais qui co-crée.
Consolidation de l’adhésion : vers une ratification imminente
Par ailleurs, une partie essentielle de cette réunion a traité des progrès institutionnels du G7+. Le Dr. da Costa a partagé avec vivacité les efforts en cours pour ancrer l’adhésion des membres via la ratification de la Charte du G7+, ce document fondateur qui définit les règles d’un engagement partagé.
De son coté , le ministre Dussey a répondu par une assurance solennelle : la ratification togolaise interviendra « en temps voulu », scellant ainsi un cap décisif. Cette Charte, approuvée lors d’une session historique à Lomé même, est le socle d’une gouvernance inclusive, où chaque État fragile trouve sa place pour anticiper les crises. En la ratifiant, le Togo ne fait pas qu’honorer un engagement : il pave également le chemin pour d’autres.
Le Togo en acteur clé : héritage d’une réunion ministérielle inoubliable
D’ailleurs, impossible de dissocier cette actualité de l’héritage togolais au sein du G7+. Membre actif et engagé, le pays a gravé son nom dans les annales en accueillant la 3ᵉ réunion ministérielle à Lomé, un rendez-vous historique où la Charte a été adoptée et est entrée en vigueur officielle.
Cette fierté nationale illustre une vision holistique : le Togo, passé maître dans l’art des dialogues régionaux, infuse dans le G7+ son expertise en résilience. Des pistes rurales bitumées aux investissements agricoles florissants, en passant par une inclusion financière à 85,7 %, ces succès domestiques irriguent en effet les ambitions collectives du groupe, prouvant que la fragilité n’est qu’un chapitre, non une fatalité.
Un horizon d’action collective : le G7+ fortifié par des alliés comme le Togo
En somme, cette rencontre, bien plus qu’un bilan, est un tremplin. Elle trace les contours d’une mise en œuvre concertée, où le soutien togolais – ferme, stratégique et humain – propulse les résultats de l’UNGA80 vers des impacts durables.
Dans un monde où les ombres des conflits s’allongent, le Dr. da Costa et le ministre Dussey nous rappellent une vérité attachante : la paix des fragiles est l’affaire de tous. Le Togo, avec sa trajectoire ascendante et son cœur diplomatique, n’est pas qu’un membre ; c’est un phare, invitant le G7+ à naviguer ensemble vers des eaux plus calmes. Et si cette alliance inspire ? Elle le fera, car dans la danse des nations, chaque pas compté vers l’unité est une victoire pour l’humanité entière.