Togo : la bataille féroce contre les mariages et les grossesses précoces est lancée !
Lomé, 19 mai 2025 – Dans les ruelles animées de Lomé comme dans les villages reculés des Savanes, un vent de changement souffle au Togo. Sous l’impulsion du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, et porté par la détermination de la ministre de l’Action sociale, de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Professeure Kossiwa Zinsou-Klassou, le pays intensifie sa lutte contre les mariages et les grossesses précoces. Cette campagne, vibrante d’espoir et d’ambition, conjugue réformes juridiques, dispositifs de soutien et mobilisation communautaire pour offrir aux filles togolaises un avenir dans lequel leurs droits s’épanouissent. Pour y parvenir, aux côtés du gouvernement, l’UNICEF et l’UNFPA déploient un engagement sans faille, scellant un partenariat exemplaire pour dire, d’une seule voix : « Plus jamais ça ! »
Plan d’attaque national : cadre légal, soutien et sensibilisation au cœur de l’action
Cette détermination s’incarne dans une ambition nationale forte pour les droits des filles. Au Togo, où près de 22 % des adolescentes de 15 à 19 ans se marient précocement et où les grossesses précoces affectent une proportion alarmante de jeunes filles, le gouvernement érige la lutte contre ces pratiques en priorité nationale. Ces chiffres, issus des données de l’UNICEF, révèlent une réalité cruelle : des destins brisés, des éducations interrompues, des santés fragilisées.
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Face à ce fléau, le gouvernement togolais, sous la houlette de la ministre Zinsou-Klassou, déploie une stratégie audacieuse, intégrée à la Feuille de route Togo 2025, qui place l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes au cœur du développement. La campagne, lancée avec ferveur, repose sur trois piliers fondamentaux : le renforcement du cadre juridique, l’accompagnement des victimes et la sensibilisation des communautés. Une révision du Code des personnes et de la famille est en cours pour rehausser l’âge minimum du mariage à 18 ans pour les filles, alignant ainsi la législation sur les standards internationaux.
Parallèlement, des centres d’accueil et de conseil, soutenus par l’UNFPA, offrent un refuge précieux aux jeunes filles, leur prodiguant soins psychologiques, formations professionnelles et appui à la réinsertion scolaire. « Nous voulons garantir un avenir dans lequel chaque fille peut rêver grand », a déclaré la ministre Zinsou-Klassou, dont la voix, empreinte de conviction, résonne comme un appel puissant à l’action.
Un front uni contre le fléau des mariages et des grossesses précoces : L’Alliance stratégique avec l’UNICEF, l’UNFPA et la CEDEAO
Cet élan est puissamment renforcé par un partenariat international solide au service d’une cause commune. L’engagement de l’UNICEF et de l’UNFPA, salué par la ministre, constitue, à n’en pas douter, un levier puissant. En effet, l’UNICEF, actif notamment dans les régions des Savanes et Maritime, soutient des programmes d’éducation inclusive permettant à des milliers de filles de retourner à l’école. De son côté, l’UNFPA renforce l’accès aux services de santé reproductive, notamment dans les zones rurales où les grossesses précoces exposent les adolescentes à des risques graves, comme la fistule obstétricale.
À cet égard, un financement de 245 000 dollars, alloué par la CEDEAO en octobre 2024 pour lutter contre cette pathologie, illustre la convergence des efforts régionaux et internationaux. À Sokodé, où la ministre Zinsou-Klassou a présidé le lancement des programmes de la CEDEAO, l’accent a été mis sur une approche multisectorielle indispensable. « Au-delà des soins, nous devons combattre les causes profondes : la pauvreté, l’inégalité de genre, le manque d’éducation », a-t-elle martelé, soulignant la nécessité d’une mobilisation collective. Cette vision, largement partagée par les partenaires onusiens, se traduit par des campagnes de sensibilisation ciblées dans les écoles, les marchés et les lieux de culte, où des leaders communautaires s’engagent à briser les tabous.
Entre tradition et modernité : progrès concrets et résistances locales dans la lutte contre les mariages et les grossesses précoces
Malgré ces efforts conjugués, les progrès sont tangibles, mais les défis à relever persistent dans une société en mutation. Depuis 2022, les initiatives soutenues par l’UNFPA dans la région des Savanes ont permis de réduire les taux de mariages précoces dans certaines communautés, tandis que des bourses scolaires, financées par des partenaires internationaux, encouragent les filles à poursuivre leurs études.
Pourtant, les obstacles demeurent significatifs. Dans les zones rurales, notamment, où les traditions patriarcales prédominent, les résistances culturelles freinent le changement en profondeur. Le manque de ressources financières et humaines limite également l’extension rapide des programmes à l’ensemble du territoire.
Face à ces défis, le Togo mise sur l’innovation et le renforcement de la coopération. Des plateformes numériques, développées avec le soutien de partenaires comme la GIZ, permettent de diffuser efficacement des messages de sensibilisation auprès des jeunes, tandis que des dialogues intergénérationnels réunissent parents, chefs traditionnels et adolescentes pour redéfinir progressivement les normes sociales.
Vers un avenir où chaque fille togolaise peut rêver grand : l’espoir porté par une nation mobilisée
Tout cela ouvre la voie à un horizon d’espoir concret pour les filles togolaises. À Lomé, où les échos de la campagne résonnent dans les quartiers populaires, et à Dapaong, où les centres d’accueil redonnent espoir aux jeunes filles vulnérables, une transformation progressive s’opère. Chaque fille accompagnée, chaque famille sensibilisée, chaque loi renforcée est une victoire essentielle dans cette croisade pour l’équité.
La Ministre Zinsou-Klassou, figure de proue de ce combat, incarne une détermination sans faille : « Ensemble, nous bâtissons un Togo où les droits des filles ne sont plus une aspiration lointaine, mais une réalité palpable. » En définitive, en unissant leurs forces, le gouvernement togolais, l’UNICEF, l’UNFPA et leurs partenaires tracent un chemin résolu vers un avenir plus juste et équitable. Dans ce pays aux mille visages, où la solidarité est une valeur cardinale, la promesse d’un « plus jamais ça » prend racine, portée par une nation résolue à offrir à ses filles la liberté de façonner pleinement leur destin.