Lomé, carrefour de la Paix : la Francophonie au cœur de la médiation pour l’Est de la RDC
Lomé, le 19 juin 2025 – Dans l’écrin vibrant de la capitale togolaise, une lueur d’espoir a percé l’horizon tumultueux de la région des Grands Lacs. Les 17 et 18 juin, la capitale togolaise est devenue le point d’orgue d’une mission cruciale de l’Organisation internationale de la Francophonie (l’OIF). Reçue par l’éminent Professeur Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, la délégation a scellé son engagement pour une résolution pacifique à la crise qui déchire l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce rendez-vous stratégique consacre Lomé comme un épicentre incontournable de la diplomatie africaine et le Togo comme un artisan résolu de la concorde.
L’OIF et crise en RDC : les coulisses d’une mission essentielle pour la stabilité
Sous l’égide de l’ambassadrice Muriel Berset Kohen, représentante de la présidente suisse auprès de l’OIF, la délégation, forte de représentants de la Côte d’Ivoire, du Maroc et du Togo, a sillonné la région des Grands Lacs, de Kinshasa à Nairobi, de Kigali à Lomé. L’objectif était clair : tisser un dialogue inclusif pour désamorcer un conflit complexe mêlant rivalités régionales, convoitises minières et drames humanitaires. En effet, à Lomé, les échanges avec le Ministre Dussey ont mis en lumière la vision clairvoyante du président Faure Essozimna Gnassingbé, médiateur mandaté par l’Union africaine (UA) pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda.
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La médiation togolaise : un engagement sans faille pour la paix en Afrique
Porté par une inébranlable volonté d’apaisement, le Togo se distingue par une diplomatie subtile et déterminée. Le président Gnassingbé, investi de la confiance de l’UA, orchestre une médiation qui allie fermeté et dialogue, s’appuyant sur les cadres régionaux tels que la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). À cet égard, lors de cette rencontre, le Ministre Dussey a réaffirmé l’engagement indéfectible de Lomé à fédérer les efforts, soulignant l’urgence d’une coordination renforcée pour contrer l’escalade des violences, notamment celles imputées au groupe M23, dont les avancées récentes ont exacerbé les tensions.
L’OIF, acteur clé : quand la francophonie se mobilise pour l’unité et la prévention des conflits
De surcroît, l’OIF, sous l’impulsion de sa secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a réitéré son appui fervent à cette entreprise. Fidèle à ses principes fondateurs, énoncés dans les Déclarations de Bamako (2000) et de Saint-Boniface (2006), l’organisation promeut une approche multilatérale, ancrée dans la prévention des crises et le respect des droits humains. La délégation a exploré avec le Ministre Dussey des pistes concrètes pour amplifier l’impact des initiatives togolaises, notamment par un soutien logistique et diplomatique aux processus de Nairobi et de Luanda, qui peinent à surmonter les obstacles d’une défiance persistante.
RDC : l’urgence humanitaire au centre des préoccupations internationales
Par ailleurs, la crise dans l’est de la RDC, marquée par la résurgence du M23 et une mosaïque de groupes armés, a plongé des millions de Congolais dans l’exode et la détresse. Avec plus de 7 millions de déplacés internes et un million de réfugiés dans les pays voisins, selon les rapports de l’UNHCR, l’urgence humanitaire exige des solutions audacieuses. La mission de l’OIF, en s’inscrivant dans cette dynamique, ambitionne de produire un rapport incisif, riche de recommandations pour une paix durable, en phase avec les réalités complexes de la région.
Lomé, phare de la diplomatie africaine : un engagement historique pour la paix
En définitive, en accueillant cette délégation, Lomé réaffirme son rôle de carrefour diplomatique, où convergent les aspirations d’une Afrique unie et pacifiée. Le Togo, par la voix de son président et de son Ministre des Affaires étrangères, incarne une diplomatie de l’écoute et de l’action, loin des postures vaines. Alors que la région des Grands Lacs vacille au bord du précipice, cette rencontre marque un jalon d’espoir, un appel vibrant à transcender les fractures par le dialogue et la solidarité. L’Afrique et les Grands Lacs se tournent désormais vers un avenir où les voix de la diplomatie remplaceront enfin le fracas des armes. Un grand pas pour la stabilité régionale !