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Côte d’Ivoire: réflexions sur l’accréditation des écoles doctorales

Réunis à Assinie, localité située à 94 Km au Sud-est d'Abidjan, une cinquantaine d'acteurs de l'enseignement supérieur ivoirien, réfléchissent sur…

Réunis à Assinie, localité située à 94 Km au Sud-est d’Abidjan, une cinquantaine d’acteurs de l’enseignement supérieur ivoirien, réfléchissent sur l’harmonisation du processus d’accréditation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire.

Les travaux se déroulent du 20 au 23 décembre 2021. A l’ouverture, le coordonnateur du Bureau de coordination projet (BCP-Emploi) du  Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (PADES), Dr Hermann Toualy a déclaré que cette rencontre de haut niveau vise à élaborer le processus de création, d’organisation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire.

Dr Hermann Toualy, a fait savoir que ce dispositif réglementaire portant création, organisation et fonctionnement des écoles doctorales se fonde sur « les principes de la coordination, de la mutualisation, de la pertinence de l’employabilité ». 

« Notre attente, c’est que cet atelier puisse aboutir à la finalisation de ce processus afin que nous puissions rentrer dans la mise en œuvre avec la nouvelle vision du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara », a dit Dr Toualy.  

Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Adama Diawara, « il faut faire en sorte que les infrastructures, les équipements et les enseignants soient mutualisées ».  

Pour ce faire, ajoutera-t-il, « il faut réduire le nombre d’école doctorale à huit au maximum pour être en conformité avec le champ couvert par le domaine du RESAO (le Réseau pour l’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest) ».  

Cela permettra de faire de la complémentarité, à savoir couvrir l’ensemble des domaines de formations, a souligné M. Adama Diawara, souhaitant qu’il y ait de la cohérence avec les orientations stratégiques des différentes structures des universités publiques.

 

La pertinence des formations, en relation avec les défis actuels et futurs du développement, aura un impact sur l’ancrage des écoles doctorales, ainsi que les sujets de thèse de telle sorte qu’il y ait une adéquation formation-emploi et la maîtrise du flux entrant,  a-t-il poursuivi.  

M. Diawara a assuré que l’harmonisation du processus de création et d’accréditation des écoles doctorales avec des ressources mutualisées va garantir la qualité des formations doctorales, en partenariat avec le secteur privé pour assurer le parcours professionnel des post-doctorants.

Cet atelier de quatre jours, qui regroupe des experts du système de l’enseignement supérieur, s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (PADES), financé par la Banque Mondiale.

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