Une centaine de terroristes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), une organisation djihadiste liée à Al-Qaïda, ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi le poste frontalier de Gbammonte, dans la région de Kpendjal, au nord du Togo. L’assaut, mené depuis le Burkina Faso voisin, a fait deux morts et six blessés parmi les forces armées togolaises (FAT), qui ont également perdu de l’armement et trois véhicules.
La Force Koundjoaré, un dispositif militaire togolais créé en 2018 pour contrer la menace terroriste dans le cordon septentrional, est rapidement intervenue et a riposté, faisant fuir les assaillants vers le Burkina Faso. Le bilan des pertes côté terroriste reste encore inconnu.
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Il s’agit de la plus grave attaque terroriste subie par le Togo, qui avait fait l’objet d’une attaque à Pognon, dans la région des Savanes, en décembre 2023, faisant un mort et trois blessés parmi les militaires. Le Togo participe activement à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans la sous-région ouest-africaine depuis des décennies.
