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Politique, santé et hydrique au menu des quotidiens marocains

La visite de la délégation américano-israélienne au Maroc, la question nationale, la gestion de la crise sanitaire et le plus…

La visite de la délégation américano-israélienne au Maroc, la question nationale, la gestion de la crise sanitaire et le plus grand projet de dessalement d’eau de mer à Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ met en avant la position inchangée du Maroc par rapport à la question palestinienne. Le Souverain, écrit le quotidien, a réitéré « la position cohérente, constante et inchangée du Maroc sur la question palestinienne ».

Abordant la nature des relations entre le Maroc et Israël, +Assabah+ parle, d’une « situation exceptionnelle ». Ces relations sont caractérisées par leur profondeur religieuse, culturelle et historique. C’est sans doute pour cette raison que la reprise, mardi, des relations officielles entre les deux pays est truffée de symboles dont le sens remonte jusqu’au règne de Mohammed V.

La plupart des membres de la délégation israélienne sont d’origine marocaine, précise aussi le quotidien. C’est donc en toute logique que la délégation a entamé l’agenda de cette visite par un recueillement sur les tombes des deux défunts rois, Mohammed V et Hassan II.

Le quotidien, tout en brossant un portrait du Conseiller à la sécurité nationale de l’Etat d’Israël, Meir Ben-Shabbat, « l’homme des missions difficiles », évoque les accords signés entre les trois parties, le Maroc, Israël et les Etats-Unis, et passe en revue les grandes lignes de la feuille de route élaborée, pour les années à venir, par les trois pays.

+Al Akhbar+ qui, de son côté, commente cet événement, indique que, lors de l’audience royale accordée aux membres de la délégation conjointe israélo-américaine, le Roi Mohammed VI a souligné « les liens particuliers avec la communauté juive marocaine, et notamment ses membres occupant des postes de responsabilité en Israël ».

Le quotidien a, en outre, tenu à préciser que c’est le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, qui a signé, pour la partie marocaine, la déclaration conjointe annonçant la reprise des relations entre le Maroc et Israël.

Sous le titre « Identité naturelle », +Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho de deux événements « grandioses » et « historiques », à savoir la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, notant qu’au-delà de leur conjonction politique et de leur timing, ces deux faits majeurs ne sont pas du tout des événements ou des actions dictés par les évolutions conjoncturelles ou par des considérations d’ordre géo-politico-stratégique.

Ils sont véritablement l’expression de l’attachement viscéral du Maroc à ses racines et son histoire millénaire, explique la publication, rappelant que le Sahara, la culture hassanie tout comme la composante judaïque sont toutes les deux des composantes à part entière d’un tout indissociable qui s’appelle l’identité marocaine.

Et de conclure qu’ « en les retrouvant pleinement toutes les deux, le Maroc ne fait que préserver et parachever son identité naturelle ».

Revenant sur la gestion de la crise sanitaire au Maroc, +L’Opinion+ relève que « la posture du gouvernement montre qu’il ne maîtrise pas les tenants et aboutissants de la crise actuelle », estimant qu’il n’y a aucun fil conducteur entre les différentes mesures qu’il a prises ces derniers mois.

A titre d’exemple, le journal fait observer que cela fait des mois que le Maroc est engagé dans une campagne de communication d’envergure afin d’attirer les touristes internationaux et remplir les « fameux » hôtels de Marrakech et d’Agadir pour ensuite mettre les mêmes villes en « lockdown ».

La communication de crise et la planification stratégique ne sont pas les points forts du gouvernement, estime-t-il, notant que le Royaume passe par les pires moments de la pandémie, donc pas question de laisser place au paradoxe.

+Al Alam+ rapporte que le gouvernement vient de donner le coup d’envoi de la construction de la plus grande station de dessalement d’eau de mer au Maroc et en Afrique.

Selon le ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, la problématique de la sécheresse s’explique par les longues années de déficit pluviométrique, relevant que le dessalement de l’eau de mer s’impose comme solution incontournable.

Dans ce sens, il a noté que la construction de cette station de dessalement de cette envergure dans la ville de Casablanca était inattendue il y a quelques années.

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