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Togo/Covid-19 : un « Plan de Riposte Agricole Covid-19 » pour anticiper une éventuelle crise alimentaire

Le Coronavirus a touché bien plus que le domaine de la santé. L’économie, l’agriculture, le sport, l’emploi, et autres encore…

Le Coronavirus a touché bien plus que le domaine de la santé. L’économie, l’agriculture, le sport, l’emploi, et autres encore ont été aussi des victimes de ce virus qui a déjà fait des centaines de milliers de morts et plus d’un million de cas confirmés. Et les conséquences qui se présentent déjà et celles qui se profilent à l’horizon inquiètent plus d’un et surtout les gouvernements. Afin donc d’éviter une crise alimentaire, le gouvernement togolais anticipe et vient de mettre en route un « Plan de Riposte Agricole Covid-19 » destiné à consolider la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et améliorer le revenu et les conditions de vie des producteurs agricoles comme on peut le lire sur le portail officiel du ministère de l’agriculture.

Ce mécanisme qui est mis en œuvre par le ministère en charge de l’agriculture se décline en 03 principaux axes : un appui en matériel et kits d’irrigation, la promotion des entreprises de placement de main d’œuvre et l’octroi de crédits d’intrants à taux bonifiés. L’objectif à terme étant de parvenir à une production de 225 000 tonnes de coton, près de 2 millions de tonnes de maïs, près de 140 000 tonnes de Soja, et plus de 330 000 tonnes de riz. Ce qui devrait permettre d’accroître les revenus des producteurs à hauteur de 228 milliards FCFA supplémentaires.

Un appel est ainsi lancé dans ce sens à tous les producteurs à se faire recenser par la NSCT pour les cotonculteurs, et, pour les PME/PMI agrégateurs opérant dans les filières à haute valeur ajoutée comme le soja à s’approcher des services déconcentrés du ministère dans leur localités pour le faire.

« Chaque producteur doit impérativement indiquer le numéro de sa carte d’électeur et un numéro de téléphone actif par lequel il pourra recevoir un crédit de campagne via le porte-monnaie électronique », précise le ministère.

Les producteurs devront en outre se constituer en groupes d’entente solidaire affiliés, accepter un contrat d’agrégation avec une PMI/PME, s’engager à cultiver le maïs, le riz, le coton ou le soja et suivre l’encadrement technique de proximité.

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