Maroc : Retour dimanche au fuseau horaire GMT+1

Le Maroc retournera dimanche 31 mai au fuseau horaire GMT+1, soit après six jours de la fin du mois sacré du Ramadan.Ainsi, l’heure légale du Royaume sera avancée de 60 minutes (GMT +1) dimanche à 02h00, selon le ministère de la réforme administrative.

Le gouvernement avait décidé le retour, le 19 avril dernier, à l’heure GMT, à l’occasion du mois du Ramadan.

En octobre 2018, le gouvernement marocain avait approuvé le décret instaurant le maintien de l’heure d’été (GMT+1) toute l’année. Un décret qui prévoit, toutefois, le changement éventuel de l’heure sur décision gouvernementale, en l’occurrence pendant le mois sacré de Ramadan.

Les protestations n’ont pas réussi à faire revenir le gouvernement sur cette décision justifiée par « l’économie d’énergie » mais aussi par l’impact « négatif » du changement répétitif de l’heure durant l’année sur la santé des populations.

Le maintien de l’heure d’été a été recommandé par une une étude d’évaluation menée par le ministère de la réforme de l’administration. Au grand dam des Marocains qui souhaitaient revenir à l’heure GMT, cette étude a révélé un bilan « positif » du maintien définitif du fuseau horaire GMT+1.

La presse marocaine rend hommage à feu Abderrahmane Youssoufi

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi ont tenu à rendre un dernier hommage à fe Abderrahmane Youssoufi, décédé vendredi à l’âge de 96 ans.« Un géant nous quitte », titre l’hebdomadaire +Maroc Hebdo+ qui écrit que feu Youssoufi a marqué de son empreinte le paysage politique et, plus généralement, l’histoire du Maroc des 70 dernières années.

Nationaliste de la première heure, il fera, très jeune, montre de ses talents: au milieu des années 1940, et alors que le nationalisme est encore balbutiant et cherche à se faire une place dans le Maroc sous protectorat français, le Parti de l’Istiqlal (PI) en fait un de ses recruteurs attitrés au sein des classes populaires casablancaises, avec notamment le futur leader syndicaliste Mahjoub Ben Seddik, rappelle la publication.

Et c’est, pour l’anecdote, à cette occasion qu’il contribue à créer en 1947, en plein Hay Mohammadi, le Tihad athlétic sport (TAS), dont le comité de direction et les joueurs tiendront à lui rendre hommage fin novembre 2019 après la première victoire du club en Coupe du trône de son histoire en se rendant à son domicile du quartier de Bourgogne, à Casablanca même. Devenu avocat après notamment trois années d’études en France, il est en 1956, au moment de l’indépendance, une des figures politiques les plus en vue du moment.

Et c’est à ce titre qu’il se trouve en première ligne lors des différents rebondissements qui émaillent le champ politique marocain au cours des deux décennies suivantes: il est par exemple, avec notamment Mehdi Ben Barka et Abderrahim Bouabid, à la barre de la scission du PI qui conduit à l’émergence, en 1959, de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).

Et, surtout, il fait partie des principaux opposants de Hassan II. Le défunt roi le fera par ailleurs condamner par contumace en 1975 lors du fameux procès de Marrakech, n’empêchant toutefois pas qu’un respect mutuel existait. D’ailleurs, Hassan II lui confiera, au moment de la nomination du gouvernement d’alternance, pouvoir mourir tranquille après lui avoir confié la primature. Et, justement, cette nomination constitue sans doute le pinacle de la carrière de M. Youssoufi, dont il ne sortira pourtant pas tout-à-fait satisfait: à Bruxelles en février 2003, où il prononce un discours, il s’en dira même amer, surtout après avoir été remplacé quelques mois plus tôt par Driss Jettou en dépit de la première place de l’USFP aux législatives du 27 septembre 2002, souligne le journal.

«Adieu Ssi Abderrahman», titre pour sa part +Al Ahdath Al Maghrebia+ qui consacre tout un numéro spécial, pour son édition du week-end, au dernier Premier ministre de Hassan II, décédé vendredi à Casablanca à l’âge de 96 ans.

Au moment où il a été transporté à l’hôpital, après un malaise, nous avons tous commencé à prier pour que son cœur tienne le coup, au moins jusqu’à la fin du confinement pour que le peuple marocain puisse lui consacrer des adieux qui soient à la hauteur de l’homme qu’il était et des sacrifices qu’il a consentis pour son pays, écrit en substance l’éditeur du journal.

Le quotidien est revenu sur presque un siècle de vie d’un homme exceptionnel. Un homme qui a su gagner l’estime, la sympathie de tout le monde, mais aussi et surtout la confiance des deux rois. Un militant au rang d’un homme d’Etat.

Youssoufi, poursuit le quotidien, était à la fois un résistant, un militant, un syndicaliste et un politicien et il était par-dessus tout un fervent défenseur des droits de l’Homme. C’était ce Marocain, le seul qui a échappé à la peine de mort pour, ensuite, sauver son pays d’une crise cardiaque. Ni les adversaires, ni les maladies, et il en a connues de bien graves, n’ont pu entamer son caractère.

«Youssoufi, le départ d’un homme courageux», écrit de son côté le +Al Massae+ qui rend un hommage posthume au défunt. Il a laissé derrière lui un héritage politique symbolique. Il est passé de l’opposition au pouvoir sans jamais perdre son pouvoir d’influence, souligne le quotidien.

L’homme jouit d’un grand respect de la part de toutes les composantes de l’échiquier politique, mais aussi et surtout de l’amitié du Roi Mohammed VI qui a tenu à être présent au moment de l’inauguration, récemment, d’une avenue qui porte son nom à Tanger, sa ville natale.

Dans un long portrait qu’il lui a consacré, le quotidien effleure à peine le riche parcours de cette personnalité politique qui a, écrit-il, marqué de son empreinte l’histoire du Maroc pendant des décennies.                 

+Al Akhbar+ survole les moments forts de la vie de ce grand homme, l’illustrant de photos d’archives le mettant en scène tantôt avec les leaders politiques et syndicaux, tantôt avec les deux souverains qu’il a côtoyés de très près.

Le journal s’est particulièrement intéressé à la vie privée, au demeurant très discrète, du leader socialiste. Il a évoqué sa rencontre avec sa femme, Hélène, fille d’un couturier grec pour  laquelle il a eu le coup de foudre et aux côtés de laquelle il a passé toute sa vie. Il a parlé de sa passion pour la lecture, sa vie de tous les jours dans son modeste appartement, à Cannes puis à Casablanca, et comment, sur les conseils de sa femme, il a refusé de s’installer dans la somptueuse villa de fonction que feu Hassan II avait mise à sa disposition.

Maroc : Elle bat coronavirus à 110 ans

Une doyenne de longévité au Maroc a pu résister et battre le coronavirus après s’être remise de la maladie et quitté ce vendredi le Centre hospitalier universitaire (CHU) Hassan II de Fès.gée de 110, la dame s’est remise de la maladie après un séjour de 26 jours au CHU-Fès, où elle a été prise en charge selon le protocole de soins adopté conformément aux orientations du ministère de la santé. Malgré son âge, la centenaire ne souffre d’aucune autre pathologie.

Le rétablissement de cette Marocaine n’est pas un cas isolé. Plusieurs centenaires à travers le monde ont réussi vaincu la maladie.

« De 100 à 113 ans, qu’ils vivent en France, en Russie ou en Angleterre, les centenaires guéris émerveillent les soignants », rapporte le quotidien français +Le Figaro+, citant notamment la doyenne espagnole Maria Branyas, âgée de 113 ans, mais aussi Geneviève Mazet, une Française âgée de 104 ans, Ana del Valle, une Espagnole de 107 ans, Noémie Baraldi, une ancienne résistance française de 100 ans, Connie Titchen, une Britannique de 106 ans, Pelagueïa Mikhaïlovna Poïarkova, une moscovite qui a fêté son centième anniversaire en sortant de l’hôpital ou encore Saltanat Akbari, une Iranienne âgée de 107 ans.

Mohammed VI : La disparition de Abderrahmane Youssoufi, une perte considérable pour le Maroc

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à Mme Hélène El-Youssoufi, veuve du grand militant, feu Maître Abderrahmane El-Youssoufi, ancien Premier ministre, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 96 ans.Dans ce message, le Souverain affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde tristesse la nouvelle du décès du grand militant, feu Maître Abderrahmane El-Youssoufi, ajoutant que sa disparition constitue une perte considérable, non seulement pour sa famille, mais aussi pour son pays, le Maroc, qui perd l’un de ses hommes les plus valeureux.

De fait, un pan entier de l’histoire du Maroc contemporain porte la marque de sa personnalité singulière et de son style unique d’homme fidèle et loyal, clairement attaché aux principes et guidé par un sens éminent des responsabilités, affirme le Souverain.

En cette douloureuse circonstance survenue selon la volonté imparable du Seigneur, le Souverain exprime ses plus sincères condoléances et l’expression de Sa profonde compassion, à Mme Hélène El-Youssoufi et, à travers elle, aux proches du regretté disparu, à ses amis, à ses partisans, à sa grande famille politique nationale, notamment au Parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP).

Le Souverain dit avoir une pensée émue et déférente pour le défunt aux grandes qualités humaines, soulignant que son patriotisme sincère ne se démentit jamais au cours des décennies de son action militante. Son parcours fut voué à la défense des droits de l’Homme et sa vie politique fut jalonnée d’énormes sacrifices.

Le message royal souligne que le regretté disparu, œuvra ainsi lors d’une étape historique marquante dans le processus de consolidation de notre choix démocratique et révéla sa stature d’Homme d’Etat, sage et chevronné.

Décès : El Youssoufi, l’homme qui a conduit la gauche au pouvoir au Maroc

L’ancien Premier ministre socialiste, Abderrahmane El Youssoufi, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi.Qui était Abderrahmane El Youssoufi, cet homme dont la disparition dans la nuit de jeudi à vendredi a attristé les Marocains ? Figure historique de la gauche socialiste, Abderrahmane El Youssoufi est né à Tanger le 8 mars 1924. Lycéen à Rabat, la capitale, il n’a pas vingt ans quand il décide de rallier le Mouvement national, fer de lance de la lutte pour l’indépendance du Royaume chérifien alors sous protectorat franco-espagnol depuis 1912. Cet engagement précoce le propulse, au lendemain de l’indépendance acquise en 1956, au sein du Secrétariat général de l’Union Nationale des Forces Populaires (UNFP), devenue Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) en 1975, une scission menée par l’aile gauche du parti historique indépendantiste Istiqlal.

Brillant intellectuel, El Youssoufi est même promu Rédacteur en chef du journal « Attahrir » (Libération) créé par cette formation alors radicalement ancrée à gauche. Un poste qu’il occupe de 1959 à 1965.

Mais son militantisme lui a valu des ennuis judiciaires. Entre 1960 et 1963, il a fait l’objet de nombreuses arrestations sous le règne du Roi Hassan II, alors au début de son règne.

Abderrahmane El Youssoufi a ainsi été condamné par contumace, avec l’ensemble des membres de la commission administrative de l’UNFP, à deux ans de prison avec sursis pour complot contre le régime.

À la suite de l’assassinat en France du leader socialiste Mehdi Ben Barka en 1965, il se rend à Paris pour participer à l’organisation du procès. C’est alors le début d’un exil de quinze ans en France.

Durant cette période, il est poursuivi par contumace, lors du grand procès de Marrakech tenu entre 1969 et 1975, pour complot. Dans son réquisitoire, le Procureur requiert contre lui la peine de mort.

A la faveur d’une grâce royale, il rentre au Maroc en 1980. El Youssoufi s’installe ensuite au sommet de l’USFP après le décès de son ami Abderrahim Bouabid.

Au courant de cette décennie, en signe de protestation contre la gestion des dernières élections législatives, il repart en exil volontaire à Cannes, dans le sud de la France. A la faveur de négociations secrètes avec le pouvoir, il rentre au Maroc quelques années plus tard et reprend son poste de Premier Secrétaire de l’USFP.

A la suite de nouvelles élections législatives et d’un compromis « historique » avec le Roi Hassan II, il parvient à prendre la tête d’un gouvernement dit d’alternance. Une première pour un opposant au Maroc et dans le monde arabe. Nous sommes en 1998.

Avec un mandat du Roi Hassan II, il présente, le 14 mars de la même année, la liste du gouvernement au Souverain.

Après la mort d’Hassan II, son fils aîné et héritier constitutionnel, Mohammed VI lui renouvelle sa confiance, non sans lui rendre un hommage remarqué.

Reconduit dans ses fonctions de Premier ministre le 6 septembre 2000, Abderrahmane El Youssoufi restera à ce poste jusqu’au 9 octobre 2002. Un an plus tard, il se retire de la direction de son parti et de… la vie politique.

Son nom est à jamais lié à l’histoire du Maroc. Aux yeux d’une bonne frange de la population, son gouvernement est celui ayant mis le Royaume sur les rails du progrès en lançant de nombreux projets politiques et économiques. L’ancien opposant socialiste a réconcilié le grand public avec la politique.

« El Youssoufi était un homme politique exceptionnel », répètent aujourd’hui bon nombre de médias et d’hommes politiques.

Le Roi Mohamed VI, qui l’apprécie particulièrement, a même tenu à inaugurer à Tanger, en 2016, une avenue portant le nom du défunt.

Un hommage rarement rendu au Maroc à un homme de son vivant. Abderrahmane El Youssoufi, qui avait 96 ans, a été enterré dans la journée de vendredi.

Maroc : Abderrahmane El Youssoufi en quelques dates

APA retrace le parcours d’Abderrahmane El Youssoufi, l’ancien chef de gouvernement marocain décédé dans la nuit de jeudi à vendredi.8 mars 1924 : naissance à Tanger d’Abderrahmane El Youssoufi.

1960-1963 : il est arrêté deux fois et jugé par contumace pour complot contre le régime du monarque Hassan II. Il écopera d’une peine deux ans avec sursis.

1975 : exilé en France depuis 1965, Abderrahmane El Youssoufi est, à nouveau, poursuivi par contumace lors du grand procès de Marrakech (1969-1975). Le procureur requiert sa condamnation à mort.  

1980 : cette année marque son retour au Maroc à la faveur d’une grâce royale.

4 février 1998 : il est chargé par Sa Majesté Hassan II de former un « gouvernement d’alternance » censé œuvrer pour la réconciliation avec l’opposition de gauche.

6 septembre 2000 : il est reconduit à son poste de Premier ministre par le Roi Mohammed VI qui vient de monter sur le trône.

9 octobre 2002 : il cède son fauteuil de Premier ministre à Driss Jettou. Ce départ du gouvernement est suivi, quelques mois plus tard, de sa démission de l’USFP, l’Union Socialiste des Forces Populaires, dont il est le Premier Secrétaire pendant une dizaine d’années. Il prend ainsi sa retraite politique.

2016 : le Roi Mohammed VI inaugure une avenue portant le nom d’Abderrahmane El Youssoufi dans sa ville natale de Tanger.

2018 : M’barek Bouderka, figure de la gauche marocaine et artisan de l’instance équité et réconciliation (Organisme ad hoc créé par Mohamed VI au lendemain de son intronisation pour régler les dossiers liés aux violations des droits de l’Homme sous le règne de son père) publie un recueil de conversations avec El Youssoufi intitulé  « Discussions autour de ce qui s’est passé, bribes de mon parcours telles que racontées à Bouderka ».

2020 : El Youssoufi décède à Casablanca dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 mai.

El Youssoufi : l’homme qui avait l’affection particulière du roi

L’ancien Premier ministre marocain Abderrahmane El Youssoufi, décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, bénéficiait d’une affection personnelle du Roi Mohammed VI.L’image avait fait le tour des réseaux sociaux en 2016. Au chevet de son premier chef de gouvernement, le roi Mohamed VI s’était penché pour embrasser la tête du vieil homme militant affaibli par une maladie respiratoire qui aura finalement raison de lui dans la nuit de jeudi 28 à vendredi 29 mai à l’âge de 96 ans.

Ce geste de tendresse royal est une marque de respect et d’affection que les Marocains expriment envers les aînés. L’acte en dit aussi long sur les liens politiques singuliers qui unissaient les deux hommes.

Après son intronisation, en juillet 1999, Mohamed VI, 36 ans seulement à l’époque, est accompagné durant ses premières années par l’expérimenté leader socialiste à qui le Roi Hassan II avait, deux ans auparavant, confié les rênes du gouvernement. Une première pour la gauche dans l’histoire du Royaume qui va marquer la réconciliation définitive entre les socialistes et la monarchie alaouite dont les rapports ont souvent été troublés depuis les premières années ayant suivi l’indépendance du Royaume en 1956.

Mohammed VI fait donc le choix de reconduire le Premier ministre hérité de son père. El Youssef assure la transition pendant plus de deux ans sans que la différence générationnelle ne pose le moindre problème.

Si la relation avec le Roi est restée au beau fixe après le retrait du leader socialiste de la vie politique en 2003, c’est parce qu’elle a été toujours caractérisée « par une grande considération et un respect infini », assurait El Youssoufi, il y a quelques temps.

L’ancien patron de la gauche marocaine ne manquait d’ailleurs aucune occasion pour le souligner : « Mohammed VI m’entoure constamment de son affection et de sa sollicitude et je lui en suis reconnaissant », dira t-il un jour.

Le Roi se préoccupait constamment de son état quand l’ancien leader socialiste commençait à avoir des ennuis de santé.

Initiative rare du vivant d’un homme au Maroc, le Roi Mohammed VI a tenu à honorer son ancien chef de gouvernement en baptisant de son nom, en 2016, une avenue dans sa ville natale de Tanger (nord).

Trois ans plus tard, le Souverain récidive les hommages pour El Youssoufi en faisant de lui le parrain d’une promotion d’officiers dont la cérémonie de sortie a eu lieu à Tétouan (nord-ouest).

Le Maroc représenté par quatre membres au sein du Comité International Olympique

Le Comité International Olympique (CIO) compte quatre membres marocains au sein de ses commissions pour l’année 2020, a annoncé l’instance internationale.

 Ainsi la présidente de fédération royale marocaine de volley-ball, Bouchra Hajij, siégera à la Commission Culture et patrimoine olympique, tandis que l’ancien athlète marocain Hicham El Guerrouj a été désigné membre de la Commission Entourage des athlètes, et le vice-président du Comité National Olympique Marocain, Kamal Lahou, sera membre de la commission marketing, a indiqué le CIO sur son site internet.

La composition des commissions du Comité International Olympique pour 2020, qui est établie par le président du CIO en étroite collaboration avec la Commission Exécutive du CIO, comprend également la nomination de la championne Olympique Marocaine, Nawal Moutawakel qui siégera dans quatre commissions.

Membre du Comité exécutif du CIO depuis 1997, la Marocaine a été désignée membre des Commissions Affaires publiques et Développement social par le sport, Communication, Coordination des 4è Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2022 et Coordination des Jeux de la XXXIVè Olympiade de Los Angeles 2028, a fait savoir la même source.

Maroc : Arrestation de 12 subsahariens pour une affaire de meurtre

Les services sécuritaires de la ville de Meknès, au nord du Maroc, ont arrêté 12 ressortissants subsahariens, dont deux femmes, pour leur implication soupçonnée dans une affaire de coups et blessures à l’arme blanche ayant entraîné la mort d’un citoyen africain, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon le communiqué, un différend entre une citoyenne africaine et la victime a tourné en une agression physique à l’aide d’une arme blanche qui a entraîné sa mort à son arrivée aux urgences , notant qu’une opération de sécurité sur le terrain a permis l’arrestation de tous les suspects et la saisie de l’arme blanche utilisée dans ce crime.

Parmi les personnes arrêtées, deux étaient directement impliquées dans la cet acte criminel, tandis que les autres détenus sont soupçonnés d’avoir participé à l’agression et aux violences portées à la victime, selon les premières investigations.

Les suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire ordonnée par le parquet compétent pour jeter la lumière sur les dessous de cette affaire, conclut la même source.

Maroc : Disparition de Abderrahmane Youssoufi, figure de proue de la gauche socialiste

L’ancien Premier ministre marocain et figure de proue de la gauche socialiste, Abderrahmane El Youssoufi, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à Casablanca, à l’âge de 96 ans.Natif de Tanger le 8 mars 1924, feu Abderrahmane El Youssoufi avait rejoint très jeune les rangs du mouvement national alors qu’il était encore lycéen à Rabat.

Il fut membre du Secrétariat général de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), qui va devenir en 1975 l’Union socialiste des forces populaires (USFP), et rédacteur en chef de son organe « Attahrir » entre 1959 et 1965.

Son militantisme lui a valu de nombreuses arrestations et des condamnations sous le règne de feu Hassan II. Il a été arrêté deux fois en 1960 et 1963, date durant laquelle il a été condamné par contumace avec l’ensemble des membres de la commission administrative de l’UNFP à deux ans de prison avec sursis pour complot contre le régime.

Après l’assassinat en France du leader socialiste Ben Barka en 1965, il se rend à Paris pour participer à l’organisation du procès. Il entame alors quinze ans d’exil en France. Durant cette période, il est poursuivi par contumace lors du grand procès de Marrakech, qui s’est déroulé entre 1969 et 1975, pour complot. Le procureur requiert contre lui la peine de mort.

Abderrahmane Youssoufi devint ainsi l’unique opposant dans le monde arabe à prendre la tête d’un gouvernement dit d’alternance.

A la faveur d’une grâce royale, il avait regagné sa patrie en 1980 et prend la tête de l’USFP, après le décès du leader socialiste Abderrahim Bouabid. Au début des années 1980, il repart en exil volontaire en France, mais pour rentrer quelques années plus tard et reprendre son poste de Premier secrétaire de l’USFP.

Le 4 février 1998, Feu SM le Roi Hassan II l’avait chargé de former le gouvernement d’alternance qu’il présentera au Souverain le 14 mars de la même année.

Après la mort de feu SM le Roi Hassan II, SM le Roi Mohammed VI le maintient à la tête du gouvernement en lui rendant un hommage remarquable.

Il a été reconduit dans ses fonctions de Premier ministre dans le gouvernement formé le 6 septembre 2000 et y restera jusqu’au 9 octobre 2002. Le gouvernement d’alternance qu’il a conduit à une étape charnière de l’histoire du pays, restera dans les annales comme étant un gouvernement qui a lancé de nombreux projets et initiatives politiques et économiques, destinés à réconcilier le grand public avec la politique.

Il était un homme politique d’une classe particulière. Car rares sont les hommes politiques ayant gardé le respect et l’admiration de toute la nation et des hauts lieux même après la retraite. Ainsi et en 2016, le Roi Mohammed VI avait inauguré à Tanger une avenue portant le nom du défunt, en hommage à son patriotisme.

Certes, feu Youssoufi a marqué l’histoire politique marocaine grâce à son abnégation et son amour pour son pays. Le gouvernement d’alternance qu’il a conduit en tant que Premier ministre socialiste a contribué à l’édification d’un Maroc moderne, démocratique ouvert et respectueux des droits de l’Homme.

Santé, économie et sport meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’usage de la chloroquine au Maroc, la feuille de route de la logistique, la réglementation du télétravail et la tant attendue décision du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Le Matin+ souligne que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb a fait le point jeudi devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants sur l’efficacité de la chloroquine.

Selon lui, le Maroc n’a pas pris cette décision par hasard ou parce qu’il n’y avait pas d’alternative, mais parce qu’il existe des essais cliniques qui ont abouti à des résultats positifs, ajoutant que le ministère de la Santé dispose d’une série d’études menées à ce sujet et travaille sur trois études autour de l’utilisation de la chloroquine.

Biologiquement, l’efficacité de la chloroquine est observée lors de la phase initiale de l’infection, puisqu’il a un effet d’inhibition de la réplication virale, fait remarquer le ministre, cité par le quotidien, faisant savoir que le résultat est que les patients guérissent lorsqu’ils utilisent la chloroquine dès les premières étapes de la maladie. Le nombre de décès au Maroc est parmi les plus faibles au monde.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Maroc commence à voir grand  pour le secteur de la logistique et c’est la raison pour laquelle le pays s’est doté d’une stratégie  nationale en bonne et due forme.

Le journal indique que cette stratégie repose sur plusieurs axes et que pour les responsables en charge de son déploiement, il s’agit notamment de la mise en place d’un réseau de plateformes logistiques pour le groupage et le dégroupage de marchandises.

Selon le journal, ces plateformes logistiques, véritables centres de valeur ajoutée logistique à proximité des opérateurs économiques et des consommateurs, serviront de zones pour la canalisation et la concentration des flux nécessaires au développement d’une offre de services compétitive et à forte valeur ajoutée.

+L’Economiste+  rapporte que le télétravail va prochainement être régi par une réglementation, constatant que le code du travail ne traite, de manière superficielle, que du travail à domicile.

La publication explique que le but du législateur est de « protéger certaines formes de travail à domicile qui, en l’absence de contrat de travail, manquent de clarté sur le principe de la subordination et sur les liens hiérarchiques ».

Si le travail à domicile peut être considéré comme un travail à distance et donc au télétravail sur le plan sémantique, il est impossible de les confondre sur le plan juridique. La différence réside dans la qualité des personnes en question. Le quotidien différencie les deux: «le télétravail est en général une activité salariée, le travail à domicile concerne en majorité les auto-entrepreneurs indépendants».

Au registre sportif, +Libération+ rapporte que c’est aujourd’hui que le Tribunal arbitral du sport (TAS) devrait statuer sur la finale-retour de la Ligue africaine des clubs champions, édition 2019, attribuée par la CAF à l’Espérance de Tunis aux dépens du Wydad de Casablanca.

Une finale disputée le 31 mai de l’année dernière qui est restée en travers de la gorge de tous les Wydadis privés d’un titre qui aurait pu leur revenir de droit si la mascarade de Radès n’avait pas eu lieu, écrit le quotidien.

La finale retour a été des plus rocambolesques marquée par un arbitrage maison du Gambien Bakary Gassama, auquel s’est ajouté un VAR défaillant ou absent. Mené au score, le WAC était parvenu à remettre les pendules à l’heure sur une réalisation de Walid El Karti, refusée pour un hors-jeu inexistant. Le WAC avait demandé le recours à la vidéo et c’est là où la supercherie a éclaté avec cette histoire de pièce manquante du VAR qui devait arriver au stade de Radès en plein match, rappelle la publication.

Maroc/Covid-19 : l’Office des chemins de fer renforce son offre de train navettes rapides

L’Office marocain des chemins de fer (ONCF) a décidé de renforcer son offre de trains navettes rapides (TNR) et d’instaurer à cet effet de nouvelles règles de voyage pour garantir la sécurité de ses clients et ce en prévision de l’augmentation du flux des voyageurs suite à la reprise progressive des activités, indique jeudi un communiqué de l’Office.Ainsi, à partir du 1er juin 2020, le nombre de dessertes passera de 20 à 40 trains par jour, indique la même source, annonçant par la même occasion la réouverture des gares de Rabat Agdal et Salé Tabriquet.

L’ONCF a également décidé de réduire de 50% la capacité des ventes et d’occupation des trains durant cette première phase. De ce fait, la réservation sera désormais obligatoire à bord des TNR à l’instar de ce qui est pratiqué pour les trains Al Boraq et Al Atlas, précise le communiqué.

En parallèle, d’autres mesures de sécurité préventives et proactives visant la protection des voyageurs seront déployées, notamment le filtrage des passagers à l’entrée des gares pour séparer les flux, le contrôle du port de masque dans les gares et à bord des trains, la mise à disposition de gels hydro-alcooliques dans les gares et à bord des trains et le nettoyage et la désinfection renforcés et continus des trains et des espaces partagés en gares.

Aussi, l’office veille au respect de la distanciation sociale dans les espaces d’attente en gares, sur les quais et dans les espaces de voyage à bord des trains, en procédant à la limitation de la capacité de vente, la neutralisation des sièges et le marquage au sol de la distance de sécurité à respecter.

Par ailleurs, l’ONCF fait savoir que la reprise progressive des dessertes Al Boraq (TGV) et Al Atlas est en cours de préparation et qu’il annoncera prochainement leur date de mise en circulation.

Maroc/Covid-19 : Les cafés et restaurants autorisés à reprendre leurs activités uniquement pour les services « à emporter »

Les propriétaires de cafés et restaurants pourront reprendre leur activité à partir de demain vendredi, mais uniquement pour les services « à emporter » et les livraisons à domicile, a annoncé, jeudi, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique.En vue de préserver la santé des clients et des employés et de contenir la propagation du coronavirus, les propriétaires de cafés et restaurants sont tenus de respecter strictement les règles préventives et sanitaires prévues par les autorités sanitaires, souligne le ministère.

Il a mis l’accent sur la nécessité de s’assurer de la propreté des lieux et des outils de travail selon un programme quotidien en permanence, à veiller à une ventilation adéquate des lieux de travail et à fournir des gels hydroalcooliques et des masques de protection pour les employés.

Les propriétaires de cafés et restaurants doivent également organiser le travail de manière à réduire le nombre d’employés présents en même temps, respecter les règles de distanciation entre les clients et les employés, veiller au respect des règles d’hygiène durant toutes les étapes de préparation et de livraison des repas et boissons destinés aux clients et de livrer les commandes en dehors de la boutique, précise le communiqué.

Covid-19: Le Maroc s’approche de la « zone de succès)

Le Maroc s’approche de « la zone de succès », qui comprend des pays ayant atteint le contrôle de l’épidémie du coronavirus, relève jeudi le haut-commissariat au plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.

 Dans une étude intitulée « Approche par un benchmark de la situation de la pandémie Covid-19 au Maroc, un espoir réel d’une levée maîtrisée du confinement« , le HCP souligne que le Royaume serait dans le Groupe 3, soit le quadrant des pays relativement peu touchés à ce stade et qui sont en quête de la maîtrise de la propagation, du fait que le nombre de reproduction (R0) serait en dessous de 1 et sa progression récente sur les 10 derniers jours de 1,4% et en baisse continue.

La confirmation de la tendance à la baisse de R0, permettra ainsi de s’assurer que le déconfinement prochain d’une partie de sa population, dicté par des raisons économiques et sociales évidentes, ne fera pas dévier le Maroc de la trajectoire qui devrait le conduire vers la configuration du groupe de succès composé des pays relativement peu atteints et qui sont en cours d’éradication de la maladie, indique le HCP.

Le HCP met en avant que le renforcement de la vigilance et l’intensification des tests actuellement en cours laisse penser que le Maroc s’achemine vers une logique de déconfinement sous contrôle.

Cependant, le document fait ressortir que la courbe des cas quotidiens (au 22 mai) fait néanmoins apparaître des soubresauts préoccupants et la courbe des cas cumulés est toujours à la hausse avec quelques indices de début d’aplatissement mais surtout n’est plus dans une tendance exponentielle.

La classification de l’étude fait apparaître quatre groupes, à savoir un 1er groupe constitué des pays très atteints par la pandémie mais qui n’ont pas pu, à ce stade selon des degrés divers, maîtriser son évolution, un 2ème groupe qui se réfère aux pays fortement touchés mais qui ont réussi à atteindre une assez bonne maitrise de la propagation de la maladie (Espagne, Italie, France, Allemagne), un 3è groupe qui fait état des pays relativement peu touchés mais n’ayant pas encore atteint un contrôle total de la propagation et un dernier groupe composé des pays qui ont atteint le contrôle de l’épidémie et où son impact relatif est limité.

L’étude a fait ressortir que l’Afrique est relativement épargnée par la maladie puisqu’elle enregistre à ce stade environ 100.000 cas cumulés (75 cas/million d’habitants) et 3.100 décès (2,3 décès/million habitants), précisant que le taux de propagation est supérieur à 1%.

La plupart des pays Africains se retrouvent ainsi dans ce groupe 3 indiquant ainsi un impact limité du virus à ce jour. Même les grands pays africains (Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) sont pour la plupart relativement peu touchés mais enregistrent généralement une progression moyenne assez élevée (au-delà de 4%) ce qui indique, à des degrés divers, une faible maîtrise de l’évolution de la maladie.

Economie et enseignement alimentent les quotidiens marocains

La reprise de l’activité économique et le bras de fer entre établissement d’enseignement privé et les parents d’élèves sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la reprise dans les entreprises et les administrations devait avoir lieu un jour à l’autre, notant qu’il va falloir veiller à ce que cela se passe dans les meilleures conditions possibles sur le plan sanitaire.

Le but est que les résultats de la stratégie marocaine déployée depuis plusieurs mois soient préservés, explique la publication, soulignant que tout relâchement aura un impact catastrophique.

« Théoriquement, le dispositif est prêt », fait remarquer le journal, insistant sur la nécessité de l’implication de tous pour réussir cette nouvelle étape. « Le respect des mesures de prévention est obligatoire et surtout très facile puisqu’elles ne demandent pas de grands efforts. L’implication suffira ».

De son côté, + Al Bayane+ souligne que pour certains avertis, cette phase post-corona semble encore plus virulente sur plusieurs plans. Pour le quotidien, il s’agira d’abord de fortifier le processus de santé, de manière à contrôler parfaitement le phénomène pathologique. Ensuite, il est question de mettre en route les remèdes de redressement des secteurs minés par le fléau, à court et moyen terme.

Le peuple marocain s’apprête aujourd’hui à embrasser une vie meilleure que celle de l’avant-corona, soutient la publication, notant qu’on n’a plus le droit de décevoir un peuple qui a été favorablement réactif à toutes les directives décrétées, certes au profit de sa propre santé, mais aussi pour la stabilité et la sécurité de la nation.

Au sujet des écoles privées, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la fédération des Associations des parents et tuteurs d’élèves a appelé, dans plusieurs régions, les Académies régionales de l’éducation et de formation et les directions provinciales du ministère de l’Education nationale à trouver une solution à ce problème dans les plus brefs délais.

La fédération a d’ailleurs mis en garde certains établissements de l’enseignement privé contre d’éventuelles pratiques de chantage qui pourraient, notamment, porter sur les certificats de scolarité des enfants ou l’accès des élèves aux examens nationaux pour les niveaux scolaires diplômants. Ces établissements, rappelle la fédération, ont toujours bénéficié des frais de scolarité majorés durant le mois de septembre pour les «frais d’inscription», alors même que les cours ne démarrent que vers la mi-septembre.

La fédération, ajoute le journal, a appelé les groupes scolaires à faire preuve de solidarité en annulant les frais de scolarité ou en les réduisant de 50% pour les mois de mars, avril, mai et juin, sans demander de justificatifs aux parents. Car, indique la fédération, plusieurs groupes scolaires accueillent une majorité d’enfants issus de la classe moyenne, sérieusement impactée par la crise du Covid-19.

Le patron de la BAD clame son innocence des accusations portées contre lui

Le président de la Banque africaine de Développement (BAD), Akinwumi A. Adesina s’est dit innocent des accusations de prévarication portées contre lui par un groupe de « lanceurs d’alerte » anonymes.« Malgré les tentatives sans précédent de certains de ternir ma réputation et de porter préjudice aux procédures de gouvernance de la Banque (ndlr – BAD), je maintiens mon innocence des allégations de prévarication qui visent injustement à porter atteinte à mon honneur et à mon intégrité, ainsi qu’à la réputation de la Banque africaine de développement », a-t-il soutenu mercredi dans une lettre, parvenue à APA.

Le président de la BAD s’est dit convaincu que des processus justes, transparents et justes qui respectent les règles, les procédures et les systèmes de gouvernance de la Banque, et l’état de droit, prouveront finalement que « je n’ai pas transgressé le code d’éthique de cette institution extraordinaire », a-t-il écrit dans cette lettre.

Au cours des dernières semaines et surtout ces derniers jours, M. Adesina s’est dit avoir été « submerger » par l’énorme soutien reçu du monde entier. « J’ai une confiance absolue dans l’intégrité de la Banque que je dirige et ses systèmes, règles et procédures de gouvernance », a-t-il encore souligné.

Pour le moment, il s’est dit convcaincu, qu’en fin de compte et en tant que collectif, la Banque « émergera plus forte qu’auparavant et continuera à soutenir la dynamique de développement de l’Afrique ».

« Je continuerai donc à travailler avec chacun de nos actionnaires pour veiller à ce que la BAD maintienne sa réputation mondiale durement gagnée et que nos systèmes institutionnels et de gouvernance crédibles et qui fonctionnent bien soient renforcés », a-t-il assuré.

Lundi, les Etats-Unis ont demandé à la BAD de lancer une enquête indépendante sur les accusations de prévarication contre son président Akinwumi Adesina, dans une lettre du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin.

Faisant part de ses « sérieuses réserves » sur la décision de la BAD de blanchir son président de toutes les accusations, Steven Mnuchin demande « une enquête approfondie sur ces allégations par un enquêteur extérieur indépendant », dans son courrier adressé à la présidente du bureau du conseil des gouverneurs de la BAD, la ministre ivoirienne du Plan et du développement Kaba Nialé.

Sur recommandation de son comité d’éthique, la BAD avait totalement disculpé M. Adesina de multiples accusations telles que « comportement contraire à l’éthique, enrichissement personnel et favoritisme », formulées début avril par des « lanceurs d’alerte » anonymes se présentant comme un groupe d’ « employés inquiets ».

Ancien ministre nigérian de l’Agriculture, devenu président de la BAD en 2015, M. Adesina, 60 ans, est seul candidat à sa réélection pour un nouveau mandat de cinq ans. L’institution panafricaine de développement doit élire son nouveau président fin août – le scrutin initialement prévu fin mai ayant été reporté à cause de l’épidémie de coronavirus.

« Considérant l’étendue, la gravité et la précision des allégations contre le seul candidat au leadership de la Banque pour les cinq prochaines années, nous pensons qu’une enquête plus approfondie est nécessaire pour que le président de la BAD bénéficie du soutien et de la confiance complets des actionnaires », précise le secrétaire américain au Trésor.

Dans une lettre longue et détaillée, les « lanceurs d’alerte » reprochaient à M. Adesina diverses malversations, ainsi que son favoritisme dans de nombreuses nominations de hauts responsables, en particulier de compatriotes nigérians. Il était aussi accusé d’avoir nommé ou promu des personnes soupçonnées ou reconnues coupables de fraudes ou de corruption, ou de leur avoir accordé de confortables indemnités de départ, sans les sanctionner.

Affirmant « avoir procédé à un examen point par point de toutes les allégations contenues dans la plainte », le Comité d’éthique de la BAD avait conclu qu’elle « ne reposait sur aucun fait objectif et solide ». Les lanceurs d’alerte avaient alors réclamé une enquête indépendante.

La BAD, une des cinq principales banques multilatérales de développement au monde, a réalisé en octobre 2019 une augmentation de capital géante de 115 milliards de dollars, considérée comme un succès personnel pour le président Adesina.

La BAD compte 80 pays actionnaires, dont 54 pays africains et 26 non africains, d’Europe, d’Amérique et d’Asie.

La BAD mobilise 264 millions d’euros pour soutenir le Maroc dans sa réponse à la pandémie de Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi 27 mai à Abidjan, un financement de 264 millions d’euros en faveur du Maroc dans le cadre de son programme d’appui à la réponse de Covid-19 (PARC-19), fait savoir mercredi un communiqué de la BAD parvenu à APA.Avec un déploiement rapide des ressources, le PARC-19 contribue aux efforts de réponse du Royaume à la crise sanitaire, économique et sociale déclenchée par l’épidémie de Covid-19, précise la même source.

« Face à cette situation inédite, nous mettons tout en œuvre pour appuyer le Maroc à contenir la propagation du virus et à en atténuer les conséquences économiques et sociales », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, cité par le communiqué. « Avec le PARC-19, nous le faisons par une approche multidimensionnelle et ciblée », a-t-il précisé.

Afin de protéger la population, le programme a pour premier objectif de contribuer à limiter la propagation du virus et à améliorer davantage l’efficacité de la réponse sanitaire des autorités. Ainsi, il contribuera à l’augmentation du nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser des dépistages virologiques.

Le deuxième objectif de cette opération vise à contribuer à préserver le pouvoir d’achat des Marocains. Dans cette perspective, le programme appuiera les mesures publiques de soutien financier, dont bénéficient les employés des secteurs formel et informel en période de confinement.

Il appuiera également les efforts du gouvernement pour soutenir 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800 000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).

Dans le but de préserver les emplois et de promouvoir les conditions de la reprise économique, le PARC-19 facilitera l’accès au financement des auto-entrepreneurs et renforcera la trésorerie

des très petites et moyennes entreprises (TPME). Le résultat attendu est de préserver 75% des emplois affectés par la crise.

« Ce nouveau programme permettra de redonner au pays des marges de manœuvre budgétaire, de préserver les conditions de la croissance, d’appuyer les TPME et d’aider les populations les plus fragiles », s’est félicitée Leila Farah Mokaddem, la responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, citée également par le communiqué.

Pour rappel, le Maroc figure parmi les membres fondateurs de la Banque en 1964. L’engagement de la Banque auprès du Maroc se chiffre à plus de 10 milliards d’euros avec des financements couvrent différents secteurs, dont la santé, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain, l’agriculture et le secteur financier.

La reprise de l’activité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à la reprise de l’activité économique et le débat politique sur le période post-Covid-19.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la reprise des activités dans un environnement encore endémique impose aux entreprises de mettre désormais la santé des salariés en tête de liste des priorités.

Et pour cela, il y a des référentiels à élaborer, des normes à mettre en place et suivre, de nouveaux process à intégrer, de nouveaux réflexes à apprendre, explique la publication, notant que ce n’est plus du luxe ni du facultatif mais de l’obligatoire.

Pour reconfigurer les lieux de travail, les entreprises devront aussi investir dans des installations et des équipements qui n’étaient pas forcément dans leur catalogue d’achats, ajoute le journal, faisant remarquer que cela fera un gros gisement de commandes pour certains fournisseurs et industriels.
+L’Economiste+ écrit que « nul besoin de souligner l’impératif de reprise du travail », notant toutefois qu’ « aucune autorité politique ne prendra cette décision, si les risques restent aussi erratiques ».

« Les plus sensibles à l’absolue nécessité de redémarrer, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) ou les Chambres, ne se sont pas mieux engagées à barrer la route au virus », regrette le quotidien, qui observe que toutes les sociétés n’appliquent pas scrupuleusement les mesures sanitaires.

Pour sa part, +Al Bayane+ revient sur le débat « serein et constructif » qu’avait proposé, les trois leaders des partis politiques du PJD, du PI et du PPS, estimant qu’il s’agit d’une occasion de favoriser l’échange public autour de la crise pandémique qui taraude le pays, mais aussi et surtout sur les perspectives à venir.

Le Maroc serait en face d’un « terrible jour d’après » qui nécessite une large synergie de toutes les forces vives de la nation pour affronter les retombées cruelles de la pandémie, soutient le journal, indiquant qu’il serait nécessaire de se mettre au diapason d’un nouveau souffle démocratique fondé sur un pacte social dont l’objet serait d’assurer la pérennité de la stabilité

Sur un autre registre, +Le Matin+ rapporte que le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a ouvert, mardi, une enquête préliminaire, sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer les actes criminels attribués à un acteur marocain qui avait tenu, dans une vidéo, des propos injurieux sur l’Islam et porté atteinte à la sacralité du culte.

Dans un communiqué, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) indique que les services chargés de la veille informatique ont constaté un contenu numérique relayé sur les réseaux sociaux montrant le suspect, qui était dans un état anormal, tenant des propos blasphématoires contre l’Islam et portant atteinte à la sacralité du culte.

Le communiqué ajoute que les services de la Sûreté nationale ont reçu nombre de plaintes de la part de plusieurs citoyens à propos des mêmes actes criminels, ce qui a nécessité l’ouverture d’une enquête judiciaire.

Maroc/Douane : Des recettes record de plus de 10 milliards de dollars en 2019

La douane marocaine a battu tous ses records de recettes en recouvrant 10,58 milliards de dollars (103,7 milliards de dirhams) en 2019 contre 10,2 milliards de dollars (100,8 milliards DH) en 2018, soit une hausse de 3%, précise le rapport d’activité 2019 de l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII).Cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations. Pour ce qui des recettes douanières budgétaires encaissées, elles ont affiché une progression de 3,1% à 94,6 milliards DH (1 dollar = 9,8 DH), ajoute la même source.

Hormis la redevance gazoduc, tous les droits et taxes recouvrés par l’ADII ont enregistré une évolution positive.

Au détail, le rapport fait ressortir que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a représenté 58% du montant global des recettes budgétaires, suivie de la taxe intérieure de consommation (TIC) avec 31%, puis du droit d’importation (10%).

Les recettes de TVA ont en effet augmenté de 3% à 56,1 milliards DH, selon la douane, qui attribue cette performance à une quasi-stagnation des recettes de TVA sur les produits énergétiques, contrebalancée par une hausse de la TVA sur les autres produits de 3%.

Les recettes encaissées au titre de la redevance gazoduc se sont établies à 1 milliard DH, en repli de 34,2% par rapport à 2018. Ce résultat est attribué à la baisse de 45,7% du volume, atténuée par l’augmentation du prix de 6,4%.

S’agissant de la TIC, elle a progressé de 6% par rapport à l’année écoulée, en raison de la bonne performance de l’ensemble des rubriques de cette taxe, à savoir les tabacs manufacturés (+5%), les produits énergétiques (+6%) et autres produits (+11%).

Le Maroc, pays africain le plus intégré dans le domaine macroéconomique (rapport ONU)

Le Maroc est le pays africain le plus intégré dans le domaine macroéconomique, selon l’indice de l’intégration régionale en Afrique édition 2019, par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA-ONU), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA).Avec un score de 0,809, le Maroc se positionne loin devant le second du classement, à savoir Maurice, dont le score est de 0,633, l’Egypte, le Rwanda et le Mali, avec des scores de 0,632, 0,570 et 0,542, respectivement, précise l’Indice dans édition 2019 publiée sur le portail de la CEA-ONU.

Les meilleures performances sont généralement les pays dont les monnaies sont facilement convertibles en d’autres devises. C’est le cas du dirham marocain et le franc rwandais, relève le rapport.

Le Maroc, l’Egypte et Maurice sont les pays qui mettent actuellement en œuvre le nombre le plus élevé de traités bilatéraux d’investissement, autre facteur qui renforce leur position dans ce domaine, souligne l’indice.

Au niveau de l’intégration des infrastructures, le Maroc figure à la 4ème place dans le classement des pays les plus performants en Afrique (54 pays). Le Royaume est classé aussi parmi les pays à performance élevée au niveau de l’intégration productive.

L’Indice d’intégration régionale en Afrique (édition 2019) fournit des données actualisées sur l’état et les progrès de l’intégration régionale en Afrique. Il permet également d’évaluer le niveau d’intégration de chaque communauté économique régionale et de leurs pays membres.

Economie et santé se partagent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent essentiellement sur la loi de finances rectificative, la confiance des Marocains dans la gestion du gouvernement de la crise sanitaire, les recettes record de l’administration des douanes et la levée du confinement sur les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « l’exercice qui devrait démarrer incessamment pour l’élaboration de la loi de Finances rectificative sera le véritable indicateur coloré quant aux vraies convictions et orientations du gouvernement concernant la sortie de crise », notant que si les orientations prises s’avèrent être plus dominées par des considérations d’ordre programmatique et de nature comptable, cela veut dire que la préoccupation majeure des politiques qui sont aux commandes est de faire face à la crise budgétaire de l’Etat avant tout.

Préserver les équilibres budgétaires de l’Etat est étroitement tributaire de la relance vigoureuse de l’activité, souligne la publication, indiquant que pour cela, « le soutien et l’accompagnement des opérateurs économiques, publics et surtout privés, sera un passage obligé et devra s’installer comme mode opératoire sur une longue durée, au moins pour les 18 mois à venir.

De son côté, +l’Economiste+ fait savoir qu’une huitième et dernière enquête « L’Economiste-Sunergia » marque un vrai tournant dans le quasi-unanimisme autour des mesures anti-coronavirus, précisant qu’ « une personne sur cinq désapprouve la mesure de confinement depuis qu’elle a été prolongée. Ce n’est pas la majorité, mais ce n’est pas peu. Et surtout c’est un retournement ».

La confiance dans les mesures gouvernementales est la clef du « système marocain », estime la publication, notant toutefois, que « quand on apprend de la bouche du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration que l’épidémie nous coûte un milliard de DH par jour… après avoir entendu le chef de gouvernement dire que nous ne sommes pas encore arrivés à maîtriser les vagabondages du virus… les frustrations et questions remontent à la surface ».

+L’Opinion+ rapporte que la Douane marocaine a pulvérisé tous ses records de recettes en recouvrant 103,7 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) durant l’année écoulée contre 100,8 milliards DH en 2018.

Selon  l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII) qui vient de publier son rapport d’activité de 2019, cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations,

Pour ce qui des recettes douanières budgétaires encaissées, elles ont affiché une progression de 3,1% à 94,6 milliards DH, ajoute la même source, citée par le journal. Hormis la redevance gazoduc, tous les droits et taxes recouvrés par l’ADII ont enregistré une évolution positive.

+Libération+ fait savoir que la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a fixé le 27 mai comme date de levée du confinement sanitaire pour ses fonctionnaires, en tenant compte de l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume et de la nature, la taille et l’emplacement de chaque établissement pénitentiaire.

Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du plan de la DGAPR de lutte contre la propagation du nouveau coronavirus et en préparation au retour au fonctionnement normal des établissements pénitentiaires, concernera 41 établissements pénitentiaires et sera appliquée le 10 juin dans 35 autres prisons, indique un communiqué de la Délégation, cité par le quotidien.

Cette mesure ne s’appliquera pas aux établissements pénitentiaires qui connaissent encore des cas confirmés d’infection au coronavirus.

Maroc : 119 tonnes de résine de cannabis saisies en 2019 (Douane)

Un total de 119 tonnes de résine de cannabis a été saisi par la douane marocaine en 2019, selon le rapport d’activité de l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII) au titre de l’exercice 2019.En 2019, la douane a également saisi 13,5 millions d’unités de cigarettes, 63 grammes de drogues dures et 680.000 comprimés psychotropes (extasies, amphétamines, rivotril, etc), a précisé le rapport.

Les résultats de la 6ème étude de prévalence des cigarettes de contrebande au titre de l’année 2019 révèlent un taux de pénétration des cigarettes de contrebande sur le marché national de 5,23% contre 3,73% en 2018, 5,64% en 2017 et 7,46% en 2016.

Cette hausse de 1,5 point entre 2018 et 2019 a été induite par les récentes augmentations des prix des paquets de cigarettes vendus de manière formelle au niveau national. Ce taux de 5,23% reste néanmoins très bas comparativement à ce qui est enregistré dans plusieurs pays.

La Lutte contre la contrebande: s’est soldée, en 2019, par la saisie de diverses marchandises dont la valeur s’élève à 585 millions de dirhams (1 euro = 10,7 DH)) et ce, hors stupéfiants et moyens de transport.

En outre, les diverses perquisitions et interventions de la Brigade nationale des Douanes au niveau des dépôts et des axes routiers ont permis la saisie de marchandises de contrebande, constituées principalement de tissus, d’effets vestimentaires et de friperie, pour une valeur totale estimée à 100 millions DH.

Au registre de la lutte contre le trafic de devises et le blanchiment d’argent, l’année 2019 a connu l’enregistrement de 10.056 déclarations de devises auprès des différents bureaux frontaliers contre 8.040 déclarations en 2018, pour un montant global en devises équivalent à 1,6 milliard de dirhams.

En matière d’infractions de change, les saisies en devises opérées à travers les différents points frontaliers ont atteint 129,9 millions DH contre 92,6 millions DH en 2018.

Pour ce qui est de la lutte contre la contrefaçon, la douane a intercepté environ 700.000 articles contrefaits. L’Administration de la douane a également reçu et traité des demandes de suspension de mise en libre circulation de marchandises soupçonnées être contrefaites. 689 demandes ont été déposées auprès de l’ADII en 2019 contre 619 en 2018.

En matière de lutte contre la prolifération des sacs en plastique, les services de la douane ont saisi, en 2019, 95,66 tonnes de sacs plastiques de contrebande, soit une hausse de plus de 150% par rapport à 2018 (37,2 tonnes).

Maroc/Covid-19 : Le gouvernement recourt à un endettement record  

Par Hicham Alaoui – Depuis que le gouvernement marocain ait adopté le texte de loi relatif au dépassement du plafond des emprunts extérieurs autorisé en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus, la fréquence du recours aux prêts a augmenté que ce soit au niveau international ou arabe pour financer les mesures prises en vue de faire face à la pandémie et d’atténuer ses effets économiques et sociaux.A l’instar de l’ensemble des pays du globe, le Maroc est confronté à une contraction de son économie nationale, du fait qu’une part importante des revenus s’est évaporée en raison de l’arrêt d’un certain nombre de secteurs économiques et de la baisse des réserves en devises.

Force est de constater que le rythme des emprunts au Maroc a commencé par l’utilisation de la ligne de prévention et de liquidité (LPL) du Fonds monétaire international (FMI) d’un montant de 3 milliards de dollars afin de contrer l’impact socio-économique de la pandémie de la Covid-19, en maintenant de fortes marges de sécurité externes dans un contexte d’incertitude croissante.

Outre la LPL du FMI, le Maroc a obtenu un prêt de 100 millions d’euros de l’Union européenne avec pour objectif de soutenir le financement des activités sanitaires dans le contexte de la crise de la Covid-19, ainsi que de l’ambitieux plan de réforme porté par le ministère de la santé sur le moyen terme.

Ce financement tend à soutenir également les futures solutions post-crise Covid-19, en contribuant à rendre le secteur de la santé plus résilient face aux éventuelles crises sanitaires futures.

Courant cette semaine, le Royaume a bénéficié un prêt de 127 millions de dollars du Fonds monétaire arabe, destiné à fournir des ressources financières pour soutenir la situation financière, répondre aux besoins d’urgence et faire face à divers défis.

Au cours des dernières semaines, le Maroc a entamé des consultations avec les principaux bailleurs de fonds extérieurs pour déterminer les montants supplémentaires pouvant être mobilisés. Dans ce sillage, le ministère de l’économie et des finances a également entamé les préparatifs pour l’émission d’obligations internationales sur le marché financier international dans un futur proche.

Il est à signaler que le plafond de financement extérieur autorisé par la loi de finances 2020 a été fixé à 3,16 milliard de dollars (31 milliards de dirhams), mais cette exigence a été abandonnée en raison de la pandémie du Coronavirus, qui a imposé des dépenses publiques élevées et préfiguré une baisse significative des recettes de l’État.

Il est prévu que le recours aux emprunts externes et internes au cours de l’année en cours atteigne un niveau record, afin de faire face aux répercussions de la contraction qui devrait affecter durement l’économie marocaine en raison de la crise sanitaire qui n’a épargné aucun pays du monde.

La voie de l’emprunt restera inéluctable. Et pour cause, les mesures de confinement coûtent au Maroc plus de 100 millions de dollars (1 milliard de dirhams) par jour. Étant donné que l’état d’urgence sanitaire va durer 83 jours (du 20 mars au 10 juin), cela signifie que les pertes sont considérables et doivent être compensées.

Aujourd’hui, l’Etat est confronté à un défi consistant, d’une part, à l’augmentation des dépenses liées à la lutte contre le Coronavirus et à la reprise de l’activité économique, et d’autre part, à une baisse des recettes fiscales de l’Etat, en particulier l’impôt sur le revenu (IR) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Face à cette situation exceptionnelle, l’État devra reconsidérer les dépenses publiques en ne maintenant que ce qui est nécessaire et obligatoire, mais il devra néanmoins faire face à une augmentation du déficit budgétaire plus que prévu dans la loi de finances 2020, que la pandémie de la Covid-19 ait bouleversé toutes ses hypothèses.

Il est évident que le pays poursuit l’approche consistant à maintenir les dépenses et les investissements publics à un niveau plus élevé malgré les risques de déficits budgétaires et d’endettement élevé, l’objectif étant de garantir l’efficacité des efforts consentis pour faire face aux répercussions de la crise et réaliser un décollage économique post-Covid-19.

Maroc : L’Aid El-Fitr célébré dimanche

Le Maroc célébrera dimanche, l’Aid el-Fitr marquant la fin du mois sacré de Ramadan, a annoncé samedi le ministère des Habous et des affaires islamiques.Ainsi, le croissant lunaire annonçant le début du mois de Chaoual 1441 a été observé ce samedi dans la soirée, indique un communiqué du ministère.

Cette année, le Maroc et tout le monde musulman célébrera cette fête religieuse dans un contexte particulier, marqué par la pandémie du coronavirus (COVID-19).

Le Conseil supérieur des oulémas au Maroc a souligné que la prière de l’Aid Al Fitr de cette année doit être accomplie au domicile pour préserver la santé et la sécurité des citoyens face à la propagation de la pandémie du coronavirus.

Pour rappel, le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé jusqu’au 10 juin prochain.

Maroc : Retour au fuseau horaire GMT+1  le 31 mai

Le Maroc retournera le 31 mai au fuseau horaire GMT+1, soit après le mois sacré du Ramadan.Ainsi, l’heure légale du Royaume sera avancée de 60 minutes (GMT +1) le dimanche 31 mai 2020 à 02h00, selon le ministère de la réforme administrative.

Le gouvernement avait décidé le retour, le 19 avril dernier, à l’heure GMT, à l’occasion du mois du Ramadan.

En octobre 2018, le gouvernement marocain avait approuvé le décret instaurant le maintien de l’heure d’été (GMT+1) toute l’année. Un décret qui prévoit, toutefois, le changement éventuel de l’heure sur décision gouvernementale, en l’occurrence pendant le mois sacré de Ramadan.

Les protestations n’ont pas réussi à faire revenir le gouvernement sur cette décision justifiée par « l’économie d’énergie » mais aussi par l’impact « négatif » du changement répétitif de l’heure durant l’année sur la santé des populations.

Le maintien de l’heure d’été a été recommandé par une une étude d’évaluation menée par le ministère de la réforme de l’administration. Au grand dam des Marocains qui souhaitaient revenir à l’heure GMT, cette étude a révélé un bilan « positif » du maintien définitif du fuseau horaire GMT+1.

Maroc : Adoption des avoirs officiels de réserve comme indicateur de référence des réserves de change

La banque centrale du Maroc a annoncé vendredi l’adoption des avoirs officiels de réserve (AOR) comme l’unique indicateur de référence des réserves de change et ce, à l’instar des meilleures pratiques internationales en la matière.Dorénavant, les différentes publications de la Banque feront référence à cet indicateur pour le suivi des réserves de change, fait savoir un communiqué de la Banque centrale, notant que les séries historiques relatives aux AOR depuis 2001 sont disponibles sur le portail institutionnel de la Banque.

Selon l’institution monétaire, les AOR sont définis comme étant «les actifs extérieurs que les autorités monétaires contrôlent directement et dont elles peuvent disposer immédiatement pour répondre à des besoins de financement de la balance des paiements, pour intervenir sur les marchés des changes afin d’influer sur le taux de change, ainsi que pour d’autres besoins connexes ».

Ces AOR sont composés des avoirs en or monétaire et en droits de tirage spéciaux, des avoirs en devises convertibles de la banque centrale et de la position de réserve du Maroc auprès du FMI, ajoute la même source. L’Institut d’émission indique qu’auparavant, il publiait, en plus des AOR, les réserves internationales nettes (RIN).

Ces deux indicateurs présentent le même profil d’évolution, avec des niveaux quasi-similaires.

Les RIN ont été utilisées, depuis 2012 jusqu’au tirage de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), le 07 avril dernier, comme une mesure définie avec le FMI dans le cadre du programme appuyé par la LPL, alors que l’indicateur AOR est un standard qui s’appuie sur un cadre méthodologique défini dans le manuel de la balance des paiements du FMI dans sa 6ème édition, et permet sa comparabilité à l’échelle internationale.

La reprise de l’activité économique fait la manchette des quotidiens et hebdomadaires marocains

La reprise de l’activité économique et la prolongation du confinement sanitaire retiennent l’attention des quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ écrit que le Maroc, qui a réussi à contenir de façon exemplaire la propagation du Coronavirus ne peut se permettre une relance massive des infections alors que la première vague des contaminations n’est pas encore éteinte.

Il est clair qu’un sentiment de ras-le-bol étreint des millions de personnes après la prolongation du confinement sanitaire, ajoute l’hebdomadaire, soulignant que les résultats atteints dans la lutte contre la propagation du virus sont insuffisants pour déclarer la fin de l’épidémie.

«Acceptons, de bonne ou mauvaise grâce, cette nouvelle épreuve et mobilisons-nous pour élever la prise de conscience de nos concitoyens afin que le 10 juin, « Inch’ Allah », le confinement soit enfin levé sur tout le territoire national !», conclu-t-il.

Pour sa part, +la Vie éco+ relève que le retour à la vie normale ne sera pas possible de sitôt, notant qu’il y a forcément un équilibre à trouver entre l’urgence sanitaire et les impératifs socioéconomiques vitaux.

Au Maroc, pour ce qui reste de l’année 2020, mais aussi pour les deux années qui viennent, les finances publiques devront être réorientées vers un seul objectif : remettre rapidement sur pied l’économie en continuant de parer aux urgences sociales, explique la publication.

Mais une chose est sûre, il vaut mieux, dès aujourd’hui, une reprise bien préparée, organisée, structurée et encadrée que de laisser les opérateurs économiques, entreprises, commerçants, artisans et autres, procéder en rangs dispersés et incontrôlés, prévient-il, notant que cela pourrait déboucher sur une autre catastrophe sanitaire.

De son côté, +Challenge+ souligne que la reprise de l’activité pour certaines entreprises dès le début de la semaine prochaine permettra de limiter les effets du confinement sur l’activité économique.

Le ministre des Finances a signalé que les deux mois de confinement devraient coûter à l’économie marocaine 6 points de croissance de son PIB pour l’année 2020, ce qui signifie une perte de 1 milliard de dirhams par jour de confinement, rappelle l’hebdomadaire.

« Un déconfinement responsable est donc la meilleure option pour sauvegarder l’économie tout en luttant contre l’épidémie », préconise-t-il.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a présenté sa proposition relative au Plan de Relance de l’économie nationale.

Consolidé autour de 25 plans de relance sectoriels et de 508 propositions de mesures émanant des Fédérations professionnelles, ce plan s’articule autour de 3 principaux axes à savoir « la sauvegarde de l’Offre et de sortie saine de la crise », « la stimulation de la demande par un rôle plus interventionniste de l’État » et « la mise en place de mécanismes transverses pour l’accélération de la transformation de l’économie nationale ».

Ce plan, qui se veut intégré, massif, cohérent et équilibré entre l’État, le secteur privé et le citoyen, est « l’aboutissement d’un chantier de concertation lancé par la CGEM à la mi-avril dernier, rappelle le quotidien.

+Al Bayane+ s’intéresse à la reprise de l’activité agricole et de pêche  après l’Aid Al Fitr.

Selon le journal, l’activité des secteurs agricoles et de la pêche devra se poursuivre et se renforcer, auprès de l’ensemble des acteurs avec un regain d’activité au sein des différents maillons et unités de la chaine de valeur, à la fin de la période du Ramadan et d’Aid Al Fitr.

Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid 19, les secteurs agricoles et de la pêche ont réussi, depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire au Maroc, à maintenir leurs activités et leurs productions, indique le ministère de l’agriculture, cité par le quotidien, rappelant que l’activité s’est ainsi poursuivie tout au long de la chaîne de valeur permettant un approvisionnement régulier et suffisant du marché en produits alimentaires agricoles et de la pêche.

+Telquel+ relève que la pandémie du Coronavirus a entraîné un fort ralentissement de l’offshoring. Les professionnels font face à une baisse de la demande de leur marché potentiel, à savoir l’Europe notamment la France, puisque 90% des entreprises concentrent leur activité avec ce pays.

«Depuis le début de la crise, nous avons réussi à limiter l’impact. Grâce à l’engagement et au professionnalisme des 80.000 collaborateurs du secteur, nous avons pu atténuer l’effet, surtout avec le basculement vers le télétravail. Toutefois, force est de reconnaître que notre activité est frappée de plein fouet. Sur le deuxième trimestre, la baisse d’activité peut atteindre les 40%», souligne Othman Serraj, président de l’Association marocaine de la relation client (AMRC), cité par l’hebdomadaire.

+Al Massae+ fait relarquer que l’interdiction des déplacements entre les villes compromet la reprise des activités économiques.

Si des entreprises ont reçu le feu vert pour reprendre leurs activités, la question qui continue de les préoccuper est celle du transport. En effet, au moment où les déplacements entre les villes sont interdits, et dans l’absence de moyens de transport public, les entreprises se demandent comment est-ce que les salariés pourront rejoindre les lieux de travail, rapporte le quotidien.

Maroc : Plus de 92.000 individus poursuivis pour violation de l’état d’urgence sanitaire

Quelque 91.623 individus ont été poursuivis par les parquets auprès des tribunaux du Maroc pour violation de l’état d’urgence depuis l’entrée en vigueur de ce texte jusqu’à vendredi 22 mai à 16H00, annonce un communiqué de la présidence du ministère public.Le taux de poursuites en état de détention préventive ne dépasse pas 4,76%, soit 4.362 individus sur l’ensemble des personnes poursuivies pour violation de l’état d’urgence sanitaire qui ont été déférées devant les tribunaux, précise la même source.

Ce sont 558 personnes qui ont été poursuivies pour transgression de l’état d’urgence sanitaire sur un total de 4.362 individus, alors que pour les 3.804 restants, une telle violation était associée à d’autres délits comme le trafic de drogue, le vol ou la violence, fait savoir la présidence du ministère public.

Le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé jusqu’au 10 juin prochain.

Aussi, les autorités publiques ont décrété un couvre-feu nocturne entre 19H00 à 05H00 à compter du 25 avril dernier dans le cadre du renforcement des mesures de l’état d’urgence sanitaire.

L’UNHCR et l’ordre des médecins au Maroc se joignent pour dispenser les soins de santé aux réfugiés dans le Royaume

Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Conseil marocain de l’ordre des médecins (CNOM), vient de signer une convention de partenariat en vertu de laquelle les réfugiés et demandeurs d’asile étrangers au Maroc pourront bénéficier des soins de santé nécessaires.Selon le président du CNOM, Mohammadin Boubekri, cette convention va permettre de programmer des consultations au profit des réfugiés et demandeurs d’asile qui se trouvent sur le territoire marocain.

« Au début, on va commencer par une phase pilote concernant les régions de Rabat et Casablanca avant de passer à la généralisation de cette initiative qui revêt un caractère humain », a fait savoir le président du CNOM.

Pour sa part, le représentant de l’UNHCR au Maroc, François Reybet-Degat a précisé que  « les axes de cette convention s’articulent autour de trois points principaux : les dons de médicaments, l’accès aux soins de santé mentale et ceux de santé spécialisée ».

Pour lui, « les soins de santé mentale revêtent une importance primordiale en temps normal, mais plus particulièrement en ces temps de confinement dû au Covid-19 ».

Aux termes de cette convention, la prise en charge médicale des patients sera assurée dans un premier temps dans des structures de santé privées (cliniques et cabinets).

Le rein, une cible du Covid-19 (médecin spécialiste)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – Il est établi que le coronavirus est un virus complexe avec un panel de symptômes variés. Les médecins décrivent des symptômes peu spécifiques pouvant laisser place à des symptômes respiratoires. Même si les complications sont majoritairement pulmonaires, différentes études indiquent que le Covid-19 est également à l’origine de complications complications rénales pouvant aboutir à une insuffisance rénale chronique dans les cas les plus graves.Selon Amal Bourquia, professeure marocaine de néphrologie et dialyse, experte en éthique et communication médicales, les informations sur la maladie rénale chez les patients atteints de Covid-19 sont limitées. L’atteinte rénale semble être fréquente chez les patients atteints de Covid-19 qui sont symptomatiques et est associée à la mortalité hospitalière.

« Certaines études ont montré un taux élevé d’anomalies rénales qui aurait une étiologie complexe. Les cliniciens devraient être plus vigilants à l’atteinte rénale chez les patients atteints de Covid-19 sévère », a-t-elle mis en garde dans une déclaration à APA.

Pour la présidente de l’association marocaine de lutte contre les maladies rénales, « REINS », le mécanisme exact de l’atteinte rénale n’est pas clair, on suggère la septicémie (infection grave, qui se propage dans l’organisme par voie sanguine à partir d’un foyer infectieux initial) conduisant à un syndrome de tempête de cytokines (substance élaborée par le système immunitaire, réglant la prolifération de cellules) ou des lésions cellulaires directes dues au virus.

Pr. Bourquia croit fermement qu’une atteinte directe du virus sur diverses cellules rénales est fort possible se référant ainsi à de nombreux articles ayant identifié le rein comme une cible possible du virus, après les poumons et le cœur.

Des autopsies ont détecté l’ARN (Acide nucléique essentiel dans le transport du message génétique et la synthèse des protéines) du virus dans les poumons à des concentrations élevées avec la présence du virus dans le sang (virémie) chez presque la moitié et des titres élevés d’ARN viral dans le foie, les reins ou le cœur.

Une surveillance fréquente et attentive de la fonction rénale chez les patients atteints de Covid-19 peut conduire à un diagnostic précoce des troubles rénaux, a recommandé membre fondateur de nombreuses sociétés et d’associations telles que la Société marocaine des maladies rénales, l’Association méditerranéenne des maladies rénales et la Société marocaine de néphrologie pédiatrique.

Aussi, selon elle, une attention particulière doit être accordée au contrôle des facteurs de risque classiques de lésions rénales, lesquelles peuvent altérer le métabolisme, l’excrétion, la posologie des médicaments, « ce qui peut augmenter le risque de toxicité de certains médicaments ».

Evoquant la prise en charge de ces patients, Pr. Bourquia indique que celle-ci comprend  la mise en route du traitement conservateur et le recours à la dialyse. La thérapie de remplacement rénal continu (CRRT) peut également être efficace pour traiter les patients atteints de Covid-19 et du syndrome de septicémie quelle que soit leur fonction rénale, a-t-elle ajouté.

Selon Pr. Amal Bourquia, également représentante de l’Afrique au sein de l’Association internationale de néphrologie pédiatrique, le besoin de dialyse survient généralement pendant la 2ème semaine d’infection et affecte 5% des patients en soins intensifs, la thérapie de remplacement rénal doit être choisie en fonction de ressources disponibles et l’expertise locale.

« A distance ces patients atteints d’insuffisance rénale aiguë doivent avoir un suivi néphrologique car le risque que ces patients développent une maladie rénale chronique est élevé », a-t-elle soutenu.

Etant donné l’implication des reins lors d’une infection à coronavirus, il est impératif également surveiller les patients qui n’ont pas développé d’AKI (Acute Kidney Injury – défaillance rénale aiguë), mais ont une de protéinurie (présence de protéines dans l’urine) et/ou d’hématurie (les urines sont rouges), a encore recommandé Pr. Bourquia, qui ajoute que les spécialistes craignent une vague d’atteinte rénale chronique après l’épidémie.

Impliquée depuis de nombreuses années dans la prise en charge des maladies rénales, Pr Amal Bourquia fait partie de la première génération des néphrologues au Maroc. Elle contribue activement à l’information du public et à la sensibilisation de la communauté médicale et des pouvoirs publics sur l’évolution des maladies rénales et les moyens de leur prise en charge.

Très active dans son domaine, Pr. Bourquia compte à son actif une quinzaine d’ouvrages sur la néphrologie qui sont venus enrichir la recherche dans les domaines de la dialyse et de la transplantation rénale.