Présidentielle 2020 : Début ce vendredi des opérations d’actualisation du fichier électoral

Aujourd’hui vendredi 29 novembre débute comme prévu les opérations d’actualisation du fichier électoral qui sera utilisé dans le cadre de l’élection présidentielle de 2020.

Hier jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné le coup d’envoi des opérations. Dans son discours, M. Tchambakou Ayassor a donné des informations sur le processus que ce soit au Togo ou pour les Togolais vivant à l’Etranger.

La campagne concerne les citoyens togolais des deux sexes, âgés de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi ; les deux sexes qui ont l’âge de voter et qui n’ont pas pu s’inscrire sur les listes électorales en mai 2019 ; ceux qui auront 18 ans révolus, avant la clôture définitive des opérations de révision des listes électorales ; ceux en âge de voter qui ont perdu leur carte d’électeur ; les Togolais âgés de 18 ans révolus qui ont changé de domicile suite à une affectation, ceci en vue de leur transfert dans les nouveaux centres de recensement et de vote de leur résidence.

 

Les Togolais de l’Etranger

Pour ce qui est des Togolais de l’extérieur, le vote n’est possible que dans les pays où le Togo dispose d’une ambassade.  Des Commissions électorales indépendantes d’ambassade (CEIA) sont ouvertes aux Etats Unis d’Amérique (USA), en France, au Gabon, au Maroc, au Nigeria et en République Démocratique du Congo (RDC).

Pour se faire délivrer une carte d’électeur, un compatriote vivant à l’étranger doit fournir, en dehors de la carte d’identité et du passeport en cours de validé, la carte consulaire attestant qu’il réside depuis plus de six (06) mois dans le pays de sa résidence.

Faure Gnassingbé  inaugure  deux ponts au nord du Togo

Le président de la République togolaise Faure Gnassingbé a inauguré hier jeudi  deux infrastructures routières au nord du pays. Il s’agit de deux  ponts. L’un sur la rivière Kara et l’autre sur la rivière Koumongou.

La cérémonie d’inauguration des nouveaux ponts sur les rivières Kara (120m) et Koumongou (160m), s’est faite en présence de représentants du Japon, partenaire du Togo dans la réalisation de ces ouvrages. La construction de ces deux infrastructures s’inscrit dans le projet de réhabilitation de la Nationale n°17, composante stratégique du corridor logistique du Togo.

« Ces ouvrages vont améliorer sensiblement la qualité des infrastructures de transport reliant le Port autonome de Lomé aux pays de l’hinterland, avec une réduction considérable du temps de parcours et de risques. Le projet répond également à la politique de désenclavement du pays et de création des pôles de développement socioéconomique par l’interconnexion des régions, et vise en sa deuxième composante la réhabilitation des tronçons Sokodé-Bassar-Kabou-Katchamba-Sadori dans l’Oti Sud, soit une distance de 210 km », informe la présidence de la République togolaise.

Les deux ponts ont coûté au  total de vingt milliards de francs CFA. Les travaux ont été cofinancés par l’Etat togolais et le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Inclusion des Togolais de l’Etranger : Les délégués du HCTE en formation

L’ensemble des 77 Délégués Pays devant siéger au Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) ont démarré jeudi à Lomé un forum de deux jours. La rencontre a pour but de renforcer la capacité des participants avant l’installation officielle du HCTE.

Les travaux ont été ouverts par le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur. Prof Robert Dussey a invité la diaspora togolaise à prendre parti pour le développement du Togo.

Le forum réunit l’ensemble des 77 Délégués Pays élus en septembre pour siéger au HCTE. Il est organisé par le gouvernement qui prévoit le renforcement institutionnel et managérial des  capacités des Délégués Pays.

Il sera  question notamment pendant les 2 jours d’aider les participants à mieux connaitre leurs rôles, les attributions et le statut du Délégué Pays, les relations entre les Délégués pays et les missions diplomatiques et consulaires du Togo.

Protection de l’environnement : l’ATJ2E pour fédérer les actions des  journalistes togolais

L’Association Togolaise des Journalistes Engagés pour l’Environnement (ATJ2E) a lancé officiellement ses activités hier mercredi 27 novembre. L’association veut jouer un grand rôle dans la lutte pour la préservation de l’environnement au Togo et dans le monde.

Tous les problèmes liés à l’environnement appellent à des actions urgentes. Et les médias sont appelés à jouer un grand rôle à la protection de l’environnement dans leur mission d’informer, d’éduquer, et de former. C’est dans ce contexte que l’Association Togolaise des Journalistes Engagés pour l’Environnement (ATJ2E) lancée hier par des journalistes togolais s’est constituée.

L’ATJ2E regroupe les professionnels de médias et de la communication. Ces derniers s’engagent  à jouer pleinement sa partition à la gestion durable de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique.

Elle se fixe pour objectif de préserver l’environnement, de fournir une information complète, vérifiée et objective sur les grandes questions liées à l’environnement, de former les jeunes élèves, étudiants et journalistes sur la thématique de protection de l’environnement.

 

L’association  est composée de 4 membres :

Hector NAMMANGUE,   Président de l’Association (Vert-Togo)

Gabriel BLIVI,  Secrétaire Général de l’Association ( Nouvelle Afrique.com)

Charles KOLOU,  Chargé de Communication (Focus Info)

Nicholas KOUDOHA, le Chargé d’Organisation (Planète Ecologie)

Charlie AYIH, le Trésorier (Eartartist.com)

Le parti Unir condamne l’attaque des gendarmes par des groupes d’hommes armés

Le parti Union pour la République a réagi hier mercredi par rapport aux attaques des forces de sécurités le 23 novembre 2019 à Sokodé et à Lomé.

Lors d’un point de presse hier 27 novembre, Unir a exprimé avec consternation, son indignation vis-à-vis de ces actes odieux. Le parti, au chevet des victimes, n’a pas manqué de rappeler les conditions d’une nation stable.

« Notre préoccupation est d’autant plus grande que ces actes correspondent, dans leur déroulement, à des scenarios préalablement annoncés et largement diffusés via les réseaux sociaux. Nous tenons à exprimer la solidarité de notre parti aux victimes, et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. À leurs familles, le parti Unir adresse un message de sympathie et d’encouragement dans ces moments de dure épreuve. Le parti Unir présente ses sincères condoléances à la famille du gendarme qui a malheureusement succombé à ses blessures. À leurs frères d’armes, le parti lance un appel à la retenue et au maintien, en toutes circonstances, d’un comportement professionnel et exemplaire », a déclaré le secrétaire exécutif du parti, M. Atcholi Aklesso.

C14, de divergences en divergences à propos de 2020

A la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, les choses ne semblent pas s’améliorer. Aux problèmes qui ont conduit plusieurs formations politiques à quitter la Coalition viennent s’ajouter des  divergences par rapport à la stratégie à adopter pour l’élection présidentielle de 2020.

Deux courants en effet  traversent la coalition des 14. Le premier,  ceux qui ne veulent pas participer à un jeu gagné d’avance et le second, le camp de ceux qui s’activent, malgré tout, à y prendre part.

Il y a quelques jours, Me Paul Dodji Apévon, président des Forces Démocratiques pour la République (FDR), un parti membre de la coalition, indiquait sur une radio privée de la place que le regroupement n’aura pas de candidat.

« A la C14, il n’y aura pas de candidat. Je dis bien, il n’y aura pas de candidat à la C14. Au sein de la C14, nous avons décidé de ne présenter aucun candidat à la présidentielle de 2020 », s’époumonait-il à préciser. Par contre, les membres de ce regroupements sont prêts, ajoute-t-il, à soutenir « le meilleur candidat déclaré de l’opposition ».

Entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les lignes ont bougé. La C14 fait volte-face. Après avoir œuvré en coulisse en vain pour « une candidature unique de l’opposition », elle compte finalement participer à ce scrutin. Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson, sa Coordinatrice, a d’abord demandé aux Togolais d’aller se faire inscrire massivement sur la liste électorale (la révision de la liste électorale débute le 29 novembre pour durer trois jours). Elle a ensuite annoncé, dans des propos rapportés, que le moment viendra pour qu’un candidat émerge de leur rang. « Le processus est en cours et si Dieu le veut, on pourra désigner ce candidat…Nous devons le faire parce que nous n’avons pas le choix », a-t-elle renchéri.

Les Universités du 3è âge, c’est également à Atakpamé et à Kara

La 3e édition des Universités du 3e âge s’est ouverte hier mardi à Lomé. Cette manifestation initiée et organisée depuis 3 ans par l’Institut national d’Assurance Maladie (INAM) ne sera plus seulement organisée à Lomé. Des activités sont prévues à Atakpamé et à Kara.

La particularité de la troisième édition des Universités du 3ème âge est que l’évènement, autrefois organisé uniquement à Lomé, se régionalise avec des activités programmées à Atakpamé et Kara. La raison en est que 35% des bénéficiaires se trouvent à Lomé et dans la région maritime suivi par la région des plateaux puis celle de la Kara. Viennent ensuite la région des plateaux et celle des savanes.

« Les universités du 3è âge se transportent à Atakpamé et Kara cette année. Nous aurions voulu faire toutes les régions mais on ne peut courir en restant couché », a déclaré Myriam Dossou-d’Almeida, la directrice de l’INAM.

L’INAM assure 110 000 cotisants pour près de 380 000 bénéficiaires de l’assurance maladie. Sur ce nombre, on compte 35 000 retraités civils et militaires.

Le Maroc refuse le visa au cinéaste togolais Roger Gbékou

Nominé dans la catégorie des courts métrages  qui seront diffusés dans le cadre du Festival international Agadir Cinéma et Migrations qui se tient du 9 au 14 décembre, avec son film « le champ des oubliés », le cinéaste togolais ne pourra malheureusement pas se rendre au Maroc afin de concourir avec les autres  réalisateurs du monde.

L’Ambassade du Maroc au Togo avec pour résidence en République du Bénin a choisi de briser et sans raisons justificatives, le rêve du talentueux cinéaste togolais qui fait vendre le cinéma togolais ces derniers jours.

Et pourtant, le court métrage de Roger Gbékou triplement primé il y a quelques semaines au clap Ivoir en Côte d’ivoire, a été retenu comme l’une des productions qui seront projetées au Festival international Agadir Cinéma et Migrations.

Ce qui est quand-même curieux, c’est que le festival qu’organise une association  marocaine en partenariat avec les autorités du pays, a envoyé une lettre d’invitation au Togolais l’invitant à prendre part à l’évènement.

« Le festival international « Cinéma et Migrations » d’Agadir tiendra sa 16ème édition, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du 09 au 14 Décembre 2019, avec au programme des projections de longs et courts métrages, en compétition, et hors compétition des conférences, des ateliers pour enfants et des masters classes…Les membres de l’Association «L’Initiative culturelle », qui organisent le festival, seront très honorés de vous voir assister et contribuer à cet évènement avec votre film», écrivent les organisateurs du festival à Roger Gbékou  dans une lettre dont nous avons copie.

Une situation très triste et contradictoire des autorités marocaines qui souhaitent pourtant être membre de la Cédéao, une communauté de pays d’Afrique de l’ouest.

En aucun cas mobilise pour la marche qu’organise le FCTD demain

En prélude à la marche qu’organise le Front Citoyen Togo Debout demain mercredi, le mouvement En Aucun cas a tenu aujourd’hui une conférence de presse au cours duquel il a appelé la population togolaise à se joindre au mouvement de dénonciation du processus électoral tel que veut l’organiser la CENI.

« Si nous vous y avons convié, c’est essentiellement pour deux raisons.
La première, c’est pour passer par vos canaux pour appeler la population à se mobiliser massivement pour prendre part à la marche de nos partenaires du Front Citoyen Togo Debout qui aura lieu ce mercredi 27 novembre 2019 à partir de 10H suivant les itinéraires ci-après :

1- Rond-Point GAKPOTO – Boulevard MALFAKASSA – AGIP – Église des Assemblées de Dieu de Dzifa-kpota.
2- Station Adakpamé – Église Catholique Adakpamé – NETADI – Église des Assemblées de Dieu de Dzifa-Kpota.
En effet, cette décision de soutenir l’initiative du Front Citoyen Togo Debout a été motivée par notre rejet total du processus électoral en cours qui, comme les précédents ne conduiront qu’à la violence, à des assassinats, à des morts, à des disparitions, à des blessés et mutilés, par notre désapprobation de la gouvernance catastrophique de Faure GNASSINGBE, par sa propension à vendre tout nos biens et même notre vie privée à des étrangers et particuliers et plus particulièrement par notre désir d’exprimer ouvertement et pour la première fois notre opposition ferme à sa pernicieuse volonté de briguer un 4ème mandat.

En second lieu, le Mouvement En Aucun Cas tient à répondre au ministre Yark DAMEHANE, qui comme à son habitude cherche encore un moyen d’opposer les forces armées et de sécurité au peuple et d’arrêter les militants et responsables des partis politiques d’opposition et des organisations de la société civile acquise au changement.
Mais nous tenons à l’assurer et à assurer les membres du gouvernement corrompu auquel il appartient, qu’au grand jamais, il n’y aura d’insurrection armée dans ce pays. Le départ de Faure GNASSINGBE c’est par des moyens pacifiques et non-violents et, surtout de façon civilisée que nous l’aurons.
Jamais nous ne ferons usages de violence ni d’armes dans notre quête pour la liberté et le changement. Des armes, nous n’en prendront jamais. Et, nous nous liguerons contre tous ceux qui les prendront pour quelque motif que ce soit.
Nous sommes des militants pacifistes et non-violents. Pas des rebelles ni des terroristes. Seuls les lâches, les ignares et les écervelés, incapables de convaincre avec des arguments prennent des armes pour imposer par la force ce qu’il ne peuvent imposer par la bouche.
Nous autres sommes tellement civilisés et rationnels que jamais nous n’accepterons nous mettre à un niveau aussi bas. Depuis toujours, le gouvernement lui-même essaie de nous pousser, par leurs agissements à descendre sur ce terrain. En témoigne les déclarations irresponsables et criminelles de Christian TRIMUA. Mais jamais et au grand jamais nous ne tenterons d’insurrection armée au Togo. La violence c’est pour les lâches et les faibles », a écrit le mouvement En Aucun cas dans la déclaration liminaire ayant sanctionné sa conférence de presse.

Une action humanitaire pour le Togo

Des élèves, parents d’élèves, enseignants et autres généreux donateurs du collège Paul-Le-Flem de Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) en France ont offert du matériel scolaire à l’école primaire du village de Gati au sud du Togo.

Tout est partie d’un séjour de 10 jours de Katell Senabre, une professeure de SVT au collège Paul-Le-Flem de Pleumeur-Bodou, au village de Gati. « Ce séjour avait pour objectif d’apporter du matériel scolaire et de participer à la rénovation de l’école, notamment des travaux de peinture, ainsi que de mener des actions de soutien scolaire », Mme Senabre qui de retour chez elle, a partagé avec proches, les difficultés que connaissent les élèves du village du sud Togo où elle a passé plusieurs jours.

C’est ainsi qu’un premier envoi de matériel scolaire a été effectué. Des élèves de  6è du collège Paul-Le-Flem et les CM1 de l’école primaire de Trébeurden ont participé à cette  action humanitaire pour le Togo.  Une collecte de fonds pour acheter du matériel scolaire a donc été proposée par la FCPE (Fédération conseils parents élèves) aux parents d’élèves du collège et 250 € ont ainsi été récoltés. Cela a permis d’acheter 95 lots de cahiers, règles, crayons ainsi que du matériel de géométrie.

Enseignants et élèves veulent poursuivre ces échanges humanitaires.