Togo : Un nouveau souffle pour la justice de proximité

Lomé, le 3o septembre 2024  Le Togo franchit une nouvelle étape dans sa quête d’une justice plus accessible et plus proche des citoyens. Huit nouvelles maisons de justice vont bientôt voir le jour dans des régions souvent dépourvues de services judiciaires de proximité. En effet, cette annonce, faite par le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, lors des journées d’immersion à Sanguéra, marque une avancée significative dans la réforme du système judiciaire togolais.

Ces nouvelles infrastructures, qui s’ajouteront aux 16 déjà existantes, seront appliquées dans des zones rurales et reculées, comme Ségbé, Djagblé, Aképé, Kougnohou et dans la région des Savanes. Pour les habitants de ces régions, souvent éloignés des tribunaux et confrontés à des difficultés pour faire valoir leurs droits, cette initiative est une véritable bouffée d’oxygène.

Une justice à portée de main

Les maisons de justice, nées en 2018, ont pour mission de régler les petits litiges à l’amiable, grâce à la médiation et à la conciliation. Elles offrent ainsi une alternative plus rapide et moins coûteuse aux procédures judiciaires classiques. En 2023, plus de 4500 affaires ont été traitées dans ces structures, témoignant de leur succès et de la confiance qu’elles inspirent aussi aux citoyens.

« C’est une révolution silencieuse qui est en train de se produire dans nos campagnes », confie un habitant de Djagblé. « Avant, pour un petit différend avec un voisin, il fallait se rendre dans une grande ville, perdre du temps et de l’argent. Maintenant, la justice viendra à nous. »

Un enjeu de paix sociale

En se rapprochant de la justice des citoyens, le gouvernement togolais vise à renforcer la paix sociale et la cohésion nationale. Par ailleurs, les questions foncières ou les différends familiaux provoquent souvent des conflits locaux qui peuvent dégénérer rapidement si on ne les résout pas de manière rapide et équitable. Les maisons de justice offrent ainsi un cadre neutre et sécurisé pour trouver des solutions consensuelles, entraînant ainsi l’escalade des tensions.

Un défi à relever

Si l’initiative est louable, elle ne va pas sans poser de défis. La formation des médiateurs, la sensibilisation des populations et l’équipement des maisons de justice sont autant d’éléments essentiels pour assurer le succès de ce projet à long terme. Le gouvernement devra également veiller à garantir la pérennité de ces structures en leur allouant les moyens nécessaires.

Un modèle à suivre

L’expérience togolaise pourrait inspirer d’autres pays africains confrontés aux mêmes enjeux. En mettant sur la justice de proximité, le Togo montre la voie à suivre pour rendre la justice plus accessible et plus efficace, au bénéfice de tous les citoyens.

L’extension du réseau des maisons de justice au Togo marque une avancée significative dans la quête d’une justice plus accessible et plus humaine. En offrant une alternative aux procédures judiciaires classiques, ces structures contribuent également à renforcer le lien de confiance entre les citoyens et les institutions. Si les défis restent nombreux, notamment en termes de financement et de formation, l’enthousiasme des populations et l’engagement des autorités laissent présager un avenir prometteur.

Togo : Acte de violence inouïe

Lomé, le 30 septembre 2024  – Le dimanche après-midi, une réunion publique organisée par l’opposition togolaise a été violemment perturbée, entraînant des agressions physiques et des destructions matérielles. Le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, en séjour à Lomé pour ses activités parlementaires, figure parmi les sept blessés.

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna, Une réunion sous haute tension

Initialement, la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) avait prévu d’organiser une rencontre dans la Salle Monseigneur Cessou de la Paroisse Saint-Augustin d’Amoutiévé, un espace pour lequel ils avaient réservé et effectué le paiement nécessaire. Toutefois, confrontée à la pression des autorités togolaises, Le Secrétaire de la Paroisse a informé la DMP le 27 septembre, par un appel téléphonique, que la salle n’était désormais plus disponible pour leur usage.

Dans le même temps, le bureau du parlement de la CEDEAO a fait part à M. Sagna, par le biais d’une convocation, qu’un courrier émanant du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle du Togo, faisait état de sa participation à une réunion non autorisée. En outre, il est important de noter que le ministre n’a pas formellement informé les organisateurs de l’interdiction de cette réunion.

Face à l’indisponibilité de la salle paroissiale, la Direction des Mouvements Populaires (DMP) a décidé de maintenir la réunion tout en la transférant au siège de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA).Malheureusement, peu après le début de la réunion, marqué par l’ouverture de la députée togolaise Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et l’intervention de Guy Marius Sagna, des perturbateurs ont provoqué un désordre, en jetant des chaises vers la table d’honneur, seulement dix minutes après le commencement de la rencontre.

Un acte de violence a perturbé une réunion de l'opposition togolaise, blessant sept personnes, dont le député sénégalais Guy Marius Sagna,Chaos et violence

La situation est rapidement devenue chaotique. Des assaillants, apparemment infiltrés parmi les spectateurs, ont saccagé du matériel de sonorisation, des enregistreurs de journalistes et des téléphones portables, les jetant dans un puits. Ils ont aussi endommagé des véhicules stationnés à proximité en brisant les vitres avec des parpaings. Au milieu du tumulte, des agresseurs ont ciblé Guy Marius Sagna, lui infligeant des blessures à la tête et au bras. Des militants ont transporté l’homme blessé sur leur dos jusqu’à une clinique voisine pour qu’il reçoive des soins.

La député togolaise Brigitte Adjamagbo-Johnson Acte de violence : Un bilan lourd

Le bilan fait état d’au moins sept blessés, dont Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, son chauffeur, et un journaliste d’une radio locale.  Par ailleurs, les organisateurs affirment que des individus payés par le président Faure ont orchestré l’agression pour perturber l’événement. Ces agresseurs ont semé également  la panique dans les rues du quartier de Bè en quittant les lieux à visage découvert.

Témoignages poignants et Réactions

La députée togolaise Brigitte Adjamagbo-Johnson a témoigné de l’agression subie avec Guy Marius Sagna, soulignant que « On voyait qu’ils étaient capables de nous tuer ». Par ailleurs, le député sénégalais et membre du Parlement de la CEDEAO, Guy Marius Sagna, a déclaré avoir été frappé comme un ballon de football. De son côté, Mimi Touré, envoyée spéciale du Chef de l’Etat sénégalais, a exprimé son indignation face à cette agression, marquant ainsi l’unité des réactions face à cet événement.

En bref, cet acte de violence soulève des questions sur la sécurité des opposants politiques et la liberté d’expression au Togo. Les autorités togolaises et les organisations internationales observent de près cette situation. Il est incertain quelles mesures elles prendront pour garantir la protection des droits fondamentaux et la sécurité des citoyens engagés dans des activités politiques.

Le Togo et la Banque mondiale renforcent leur coopération

Lomé, 27 septembre 2024 – Le Togo a franchi une nouvelle étape dans sa collaboration avec le Groupe de la Banque mondiale. Lors d’une revue conjointe tenue hier jeudi, les deux parties ont réaffirmé leur engagement à accélérer la mise en œuvre des projets de développement, en vue d’améliorer les conditions de vie des populations.

Présidée par Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République et Gouverneur du Togo auprès du Groupe de la Banque mondiale, cette rencontre a permis de faire le point sur l’état d’avancement des différents projets financés par l ‘institution financière internationale.

Le partenariat entre le Togo et la Banque mondiale se renforce avec un nouveau financement visant à soutenir les réformes dans le pays.Un partenariat fructueux et des ambitions élevées

Le ministre a salué l’excellence de la coopération entre le Togo et la Banque mondiale, a souligné la forte mobilisation des ressources de cette dernière et les réformes engagées pour accélérer l’exécution des projets. « Cette revue est l’occasion de réaffirmer notre engagement commun à mettre en œuvre des projets à fort impact sur la vie des populations », a-t-elle déclaré.

En effet, le partenariat entre le Togo et la Banque mondiale connaît un essor sans précédent. L’engagement total de l’institution financière internationale en faveur du Togo s’élève aujourd’hui à 1,21 milliard de dollars US , contre seulement 174 millions de dollars US en 2017, soit une augmentation remarquable de plus de six fois en quelques années.

Cette mobilisation de ressources conséquentes témoigne de la confiance de la Banque mondiale dans les réformes engagées par le Togo et de son ambition de soutenir le pays dans sa transformation économique et sociale.

De son côté, Fily Sissoko, Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner le Togo dans la mise en œuvre de ses stratégies de développement. Il a souligné les performances exceptionnelles du pays en matière de développement humain et les perspectives prometteuses offertes par le nouveau cadre de partenariat-pays 2025-2029.

Le partenariat entre le Togo et la Banque mondiale se renforce avec un nouveau financement visant à soutenir les réformes dans le pays.La Banque mondiale : Des actions concrètes pour un développement accéléré

Par ailleurs, Pour atteindre ces objectifs, les deux parties ont convenu de renforcer la gouvernance des projets, notamment en introduisant des contrats de performance et en mettant en place un dispositif de suivi renforcé. L’objectif est d’améliorer l’efficacité de la dépense publique et d’accélérer la réalisation des projets sur le terrain.

 En plus, le Togo bénéficiera également de l’accès au guichet pour la prévention et la résilience, qui permettra de mobiliser environ 315 millions USD pour soutenir la mise en œuvre du Programme d’urgence de la région des Savanes (PURS).

Le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Togo couvre des secteurs clés tels que les infrastructures, le développement durable, le développement humain et l’économie. Grâce à ce partenariat, le pays pourra bénéficier de financements importants pour soutenir la mise en œuvre de ses réformes et de ses investissements.

Les enjeux

Cette revue conjointe intervient dans un contexte marqué par de multiples crises. Le Togo et la Banque mondiale ont souligné l’importance d’adapter les stratégies pour faire face à ces défis et renforcer la résilience des populations.

En bref, Grâce à ce partenariat renforcé, le Togo dispose des moyens nécessaires pour accélérer sa transformation et améliorer les conditions de vie de ses populations. Les projets financés par la Banque mondiale visent à renforcer les infrastructures, à promouvoir le développement durable, à améliorer l’accès aux services sociaux de base et à soutenir le secteur privé.

AVANCE-Togo : Vers une société plus inclusive pour tous

Lomé, 27 septembre 2024 –La Fédération Togolaise des Associations des Personnes Handicapées (FETAPH) a officiellement lancé, ce vendredi, le projet AVANCE-TOGO. Financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ce programme vise à améliorer la qualité de vie des personnes handicapées au Togo, en particulier les femmes et les jeunes.

D’une durée de trois ans et doté d’un budget de 1,5 million de dollars américains, soit environ 800 millions de FCFA, AVANCE-Togo s’articule autour de plusieurs axes : l’accessibilité aux infrastructures publiques, la formation professionnelle, la gestion inclusive des urgences humanitaires et l’accès à l’eau et à l’assainissement. Par ailleurs, l’objectif est de renforcer la résilience des personnes handicapées face aux chocs, tels que le changement climatique, et de promouvoir leur inclusion dans tous les aspects de la vie.

Un partenariat stratégique pour un Togo inclusif

La ministre chargée de l’Action sociale, Pr. Kossiwa Zinsou-Klassou, a souligné l’importance du projet AVANCE comme témoignage de l’engagement envers l’objectif de développement durable numéro 17. En outre, la professeure Kossiwa Zinsou-Klassou a salué ce partenariat avec l’USAID, a souligné qu’il s’inscrivait pleinement dans la politique sociale du gouvernement togolais. « Ce projet est une preuve supplémentaire de notre engagement à bâtir un Togo inclusif, où chacun a sa place », a-t-elle déclaré. Pour son ministère, le projet AVANCE représente une stratégie de développement qui valorise l’équité, la justice sociale et la solidarité.

Pour le président du conseil d’administration de la FETAPH, Akakpo-Numado Enyonam, ce projet représente une avancée majeure pour les personnes handicapées au Togo. « Nous comptons sur la collaboration de tous les acteurs pour réussir ce projet et améliorer les conditions de vie de nos membres », a-t-il souligné.

 Un projet à fort impact

AVANCE-TOGO va également bénéficier à plus de 1775 personnes handicapées, dont plus de 50 % sont des femmes. Le projet couvre l’ensemble du territoire national et s’appuiera sur un réseau d’associations de personnes handicapées.

Ce nouveau projet fait suite à un précédent partenariat entre la FETAPH et l’USAID, qui avait permis d’atténuer les impacts de la pandémie de COVID-19 sur les jeunes handicapés et leurs familles.

En bref, le lancement du projet AVANCE-TOGO marque une étape importante dans la lutte pour l’inclusion des personnes handicapées au Togo. Grâce à ce partenariat avec les États-Unis, le Togo se rapproche de son objectif de construire une société plus juste et équitable pour tous.

La Chine fête son anniversaire en grande pompe au Togo

Lomé, 27 septembre 2024 – L’ambassade de Chine au Togo a célébré en grande pompe, hier jeudi, le 75ème anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. En effet, cette célébration a été l’occasion pour l’ambassadeur de Chine, Chao Weidong, de réaffirmer l’engagement de son pays envers l’Afrique et de souligner les perspectives prometteuses de la coopération sino-togolaise.

Dans son discours, l’ambassadeur a mis en avant les réalisations de la Chine depuis sa fondation et a présenté les grandes lignes de la politique étrangère chinoise. Il a notamment souligné l’importance accordée par Pékin à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité et à la promotion d’un ordre mondial plus juste et équitable.

Par ailleurs, il a affirmé son engagement envers les valeurs universelles partagées par tous, et sa détermination à réaliser trois projets clés liés au développement, à la sécurité et à la civilisation à l’échelle mondiale. M. Chao a exprimé la volonté de la Chine de soutenir un monde multipolaire caractérisé par l’égalité et l’ordre, et de promouvoir une globalisation économique inclusive qui tient compte des intérêts communs.

La Chine célèbre son 75ème anniversaire au Togo et renforce ses liens économiques et politiques avec le pays, marquant une nouvelle étape dans leur partenariat stratégique.Un partenariat stratégique renforcé entre la Chine et le Togo

Concernant les relations bilatérales entre la Chine et le Togo, Chao Weidong a rappelé la récente élévation de ces relations au rang de partenariat stratégique mondial. Il a souligné que cette nouvelle étape marquait le début d’une coopération plus étroite dans de nombreux domaines, tels que les infrastructures, l’agriculture et la connectivité.

Les échanges entre les deux chefs d’État lors du récent sommet sino-africain ont été évoqués, mettant en avant les nombreux accords signés et les projets de coopération en cours. L’ambassadeur a également insisté sur la volonté de la Chine de soutenir le développement économique et social du Togo.

Un avenir prometteur pour la coopération sino-togolaise

La réception s’est déroulée dans une ambiance festive, avec des discours, des projections et un toast à la santé des deux peuples. Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à l’état des relations entre les deux pays et ont souligné les perspectives prometteuses de cette coopération.

En bref, cette célébration marque un nouveau chapitre dans l’histoire des relations entre la Chine et le Togo. Les deux pays semblent déterminés à renforcer leur partenariat et à relever ensemble les défis du XXIe siècle.

Togo: vers un développement durable avec le soutien de la MCC

NEW YORK – Lors de sa participation à la 79e Assemblée générale des Nations Unies, le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé a réaffirmé l’importance du partenariat entre son pays et la Millennium Challenge Corporation (MCC).

Faure Gnassingbé et Alice Albright font le point sur les avancées du programme Compact MCC

Au cours d’une rencontre avec la directrice générale de l’agence, Alice Albright, les deux personnalités ont fait le point sur l’avancée du programme Compact, un investissement majeur du Congrès américain destiné également à soutenir le développement du Togo dans les secteurs de l’énergie et des technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Le Togo est un partenaire de longue date de la MCC et nous sommes très satisfaits de l’évolution de notre collaboration », a déclaré Alice Albright. En effet, Ce partenariat, qui s’inscrit dans la continuité du programme Threshold, vise à améliorer les conditions de vie des Togolais en leur offrant un accès plus équitable à l’énergie et aux services numériques.

Dans le domaine de l’énergie, le programme Compact de la MCC se concentre sur le renforcement des infrastructures de production, de transport et de distribution d’électricité. L’objectif est double : garantir un accès universel et fiable à l’énergie pour une grande partie de la population et renforcer la résilience du réseau électrique pour réduire les coupures.

En parallèle, le volet TIC du programme vise à développer les infrastructures numériques à travers tout le pays, en particulier dans les zones rurales et éloignées. Il s’agit de promouvoir l’accès à internet, de stimuler l’innovation et de favoriser le développement de l’économie numérique.

En somme, cette rencontre entre Faure Gnassingbé et Alice Albright intervient quelques mois après la visite d’une délégation de la MCC à Lomé en juin dernier. Elle témoigne de la dynamique positive qui caractérise ce partenariat et de la détermination des deux parties à mettre en œuvre avec succès les projets prévus dans le cadre du programme Compact.

Togo : L’ONU et les universités s’unissent pour un avenir meilleur

Lomé , le 26 septembre 2024-  Un tournant majeur vient d’être franchi dans le paysage éducatif et de la recherche au Togo. Les universités de Lomé et de Kara, en partenariat avec le Système des Nations Unies (SNU), ont signé, le 25 septembre dernier, un nouvel accord-cadre qui ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du pays.

En effet, lors de la cérémonie solennelle, le Professeur Adama Mawulé Kpodar, au nom des universités publiques du Togo, a rendu un hommage appuyé à l’équipe-pays des Nations Unies pour son soutien indéfectible.  » Cette nouvelle convention, qui s’inscrit dans la perspective des Objectifs de Développement Durable pour 2030, symbolise notre engagement commun et renouvelé envers le progrès éducatif « . En plus, le Président Kpodar a exprimé son engagement total à participer activement au développement du Togo, mettant en évidence l’importance de la collaboration pour l’avenir du pays.

Un nouvel accord entre les universités togolaises et le système des Nations Unies vise à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur Un partenariat renforcé au service du développement

Par ailleurs,  Ce partenariat renouvelé vise à renforcer la coopération entre les universités togolaises et les agences onusiennes, afin de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et d’entrepreneurs. Les actions prévues s’articulent autour de plusieurs axes :

  • Formation et recherche : développement de programmes de formation adaptés aux besoins du marché du travail, encouragement de la recherche scientifique et soutien à la création de cours en ligne.
  • Leadership et entrepreneuriat : développement des compétences en leadership et soutien à la création de start-ups.
  • Atteinte des ODD : contribution des universités à l’accélération des Objectifs de Développement Durable.

Un nouvel accord entre les universités togolaises et le système des Nations Unies vise à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur Des investissements fructueux pour les universités du Togo

Depuis 2019, le SNU a déjà investi plus de 3 milliards de FCFA dans le cadre de son partenariat avec les universités togolaises. Ces investissements ont permis de réaliser des projets concrets tels que la création d’un pôle d’innovation et de technologie à l’Université de Lomé, l’équipement de laboratoires de recherche et le développement de nouveaux programmes de formation.

Un avenir

En outre, ce nouveau partenariat entre les universités togolaises et le SNU ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du pays. En mettant sur l’éducation, la recherche et l’innovation, le Togo pourra relever les défis du 21ème siècle et renforcer sa position sur la scène internationale.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, les défis restent à relever. La mise en œuvre de cet accord nécessitera une mobilisation importante de ressources humaines et financières. Il sera également essentiel de s’assurer que les résultats de la recherche soient valorisés et mis au service du développement du pays.

En conclusion, la signature de ce nouvel accord marque une étape importante dans le développement des universités togolaises et dans le renforcement du partenariat entre le Togo et le Système des Nations Unies. Ce partenariat promet de porter ses fruits et de contribuer à faire du Togo un pays plus performant et plus durable.

Golfe 1 : Un budget revu à la hausse pour des réalisations concrètes

La commune de Golfe 1, l’une des plus peuplées du Grand Lomé  (6066 km² et  500 000 habitants), a réalisé de belles performances financières en 2023. Malgré un contexte économique difficile, elle a réussi à mobiliser des ressources supplémentaires pour financer de nombreux projets de développement.

Un budget revu à la hausse

Initialement prévu à 3,1 milliards de FCFA, La commune du Golfe 1 a finalement augmenté son budget à 3,3 milliards de FCFA. Cette augmentation témoigne de la volonté des élus locaux de répondre aux besoins croissants de la population.

Des investissements ciblés

Les fonds mobilisés ont été investis dans des secteurs clés tels que la santé, l’eau potable, l’éducation et les infrastructures. La construction d’un centre médico-social, l’extension de la salle de mariage de la mairie annexe d’Akodésséwa et l’amélioration des écoles primaires en sont des illustrations.

Une gestion rigoureuse des finances publiques

Sous la précédente mandature de Koami Gomado, la commune de Bè-Est avait déjà fait preuve d’une gestion rigoureuse de ses finances, clôturant l’exercice 2022 avec un excédent budgétaire de  277 millions FCFA après des dépenses équivalant à  3,07 milliards FCFA. Cette continuité dans la bonne gestion des finances publiques est un gage de réussite pour les projets futurs.

Par ailleurs, Fofo Boko, le premier adjoint au maire, a déclaré que la municipalité a utilisé 74% des fonds pour son fonctionnement et a investi les 26% restants dans des projets concrets, suivant le Plan de Développement Communal.

Les défis à relever

Malgré ces avancées notables, la commune de Golfe 1 doit encore relever de nombreux défis. Avec une population en croissance constante, les besoins en matière d’infrastructures, de services publics et d’équipements sont importants.

En conclusion, Les réalisations de la commune de Golfe 1 en 2023 sont encourageantes. Elles montrent que, avec une bonne gestion et une mobilisation des ressources, il est possible de mener à bien des projets d’envergure au bénéfice de la population. Les défis restent nombreux, mais la dynamique est positive.

L’ONU soutient le Togo dans sa quête de paix et de développement

Lors d’une réunion bilatérale en marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a eu des entretiens approfondis avec le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le 23 septembre 2024. En effet, cette rencontre, qui s’est tenue à New York, a été l’occasion pour les deux dirigeants de discuter des avancées significatives réalisées par le Togo dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Ils ont également examiné les défis actuels auxquels fait face l’Afrique de l’Ouest et la région du Sahel en termes de politique et de sécurité.

Paix et développement durable : Le Togo et l’ONU s’engagent à renforcer leur coopération pour un avenir meilleur

La diplomatie togolaise, connue pour son engagement en faveur de la paix et de la sécurité, a été au cœur des discussions. Le Président Gnassingbé a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour la consolidation de la stabilité dans ces régions stratégiques. De son côté, António Guterres a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le Togo dans ses initiatives pour promouvoir un développement durable et sécurisé.

Cette rencontre témoigne de l’importance que les Nations Unies accordent aux efforts des pays comme le Togo, qui jouent un rôle clé dans la promotion de la paix et dans l’atteinte des ODD. Elle souligne également la reconnaissance internationale des progrès accomplis par le Togo, notamment dans le cadre de sa politique étrangère axée sur la coopération et le développement mutuel.

L’entretien entre le Président Gnassingbé et le Secrétaire général Guterres a mis en lumière la volonté commune de renforcer les liens entre le Togo et les Nations Unies. Les discussions ont permis de tracer une feuille de route claire pour l’avenir, avec un accent particulier sur les initiatives de développement durable et les stratégies de maintien de la paix.

En conclusion, cette réunion de haut niveau entre le Togo et l’ONU ouvre des perspectives prometteuses pour la région ouest-africaine et le Sahel, en termes de développement et de sécurité. Elle confirme l’engagement des leaders mondiaux à travailler ensemble pour un avenir plus stable et prospère pour tous.

La CEDEAO se réunit à Lomé pour relever les défis de l’avenir

Lomé , le 25 septembre 2024-  Les parlementaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunis à Lomé, au Togo, pour une session extraordinaire. En effet, les travaux, qui se sont ouverts le mardi 24 septembre, visent à renforcer l’intégration régionale et à relever les défis auxquels fait face la communauté.

La CEDEAO : Un agenda chargé

Pendant dix jours, les députés vont plancher sur des dossiers cruciaux pour l’avenir de la CEDEAO. Parmi les sujets abordés, on retrouve aussi  le projet de budget 2025, l’inclusion financière des femmes, et les réformes nécessaires pour atteindre la Vision 2050 de l’organisation. Parallèlement à ces travaux, un séminaire est organisé pour former les nouveaux députés.

Les parlementaires de la CEDEAO se réunissent à Lomé pour discuter du budget 2025, de l'inclusion financière des femmes Un appel à l’unité et à la réforme

Par ailleurs, la présidente du Parlement de la CEDEAO, Hadja Mémounatou Ibrahima, a souligné la nécessité d’accélérer les réformes au sein de l’organisation pour mieux répondre aux défis actuels. Elle a appelé à une consolidation des principes de démocratie et de bonne gouvernance dans tous les États membres.

De son côté, le président de l’Assemblée nationale togolaise, Kodjo Adedze, a rappelé les valeurs fondatrices de la CEDEAO et a souligné l’importance de préserver les acquis de l’intégration régionale. En plus, Il a invité les parlementaires à travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour les populations de la région.

Lomé, une capitale de l’intégration régionale

Le choix de Lomé pour accueillir cette session extraordinaire témoigne de l’engagement du Togo en faveur de l’intégration régionale. Le pays joue un rôle de plus en plus important au sein de la CEDEAO et s’est positionné comme un acteur clé dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, cette session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO marque une nouvelle étape dans le processus d’intégration régionale. Les décideurs à Lomé prendront des décisions qui impacteront significativement l’avenir de la communauté et la vie de millions de citoyens ouest-africains.