Fact-checking en Afrique : l’aube d’une ère de vérité

Dans l’enceinte prestigieuse de Rabat, la capitale marocaine, s’est achevé le séminaire de haute importance organisé par la Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaines (FAAPA). Ce vendredi 26 avril 2024, sous un ciel clément, la cérémonie de clôture a été marquée par la distribution des certificats aux participants par M. Fouad Arif, Président émérite de la FAAPA.

Inauguration du Réseau des journalistes Fact-Checkers africains

L’établissement du Réseau des Journalistes Fact-Checkers des agences de presse africaines (RJF-FAAFA) a couronné les assises de ce séminaire, une initiative que l’on a saluée comme une obligation éthique face à la prolifération des informations fallacieuses.

M. Arif, également Directeur Général de la MAP, a exprimé sa gratitude envers les formateurs et les délégués pour leur engagement envers la vérité, qui a mené à la fondation de ce réseau essentiel. La FAAPA, consciente de l’impact des fausses nouvelles, réaffirme son engagement à préserver l’intégrité journalistique.

Durant cinq jours, des représentants de 25 nations africaines se sont aussi immergés dans l’apprentissage des méthodes et techniques de vérification des faits, enrichissant leur savoir-faire journalistique et partageant leurs expériences diverses.

Consolidation des Compétences en Fact-Checking

Par ailleurs, le RJF-FAAPA, sous la houlette de M. Jean Bedel, entend renforcer la pratique du fact-checking au sein des rédactions africaines, un gage de qualité et de responsabilité.

M. Bedel a profité de cette occasion pour exprimer sa reconnaissance envers ses pairs et a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour atteindre les objectifs communs du réseau.

Le séminaire a bénéficié du soutien de partenaires de renom, notamment la Bank Of Africa et Royal Air Maroc, soulignant l’importance de la coopération intersectorielle pour le succès de telles initiatives.

En résumé, le séminaire de la FAAPA a posé les jalons d’une ère nouvelle où le fact-checking devient un pilier central du journalisme africain, promettant un avenir où l’information est synonyme de fiabilité et de transparence.

Vote anticipé : les forces de défense et de sécurité aux urnes

Lomé, le 26 avril – Les forces de défense et de sécurité togolaises (FDS) ainsi que la réserve opérationnelle ont pris d’assaut les bureaux de vote ce vendredi pour un scrutin anticipé crucial. Cette journée marque une étape importante dans le processus électoral du pays, permettant aux “corps habillés” de voter avant la population générale.

Dès 07h00, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes exclusivement pour ces groupes, assurant ainsi que les forces armées restent opérationnelles et entièrement disponibles pour sécuriser le scrutin général. Ce vote par anticipation est une pratique courante dans plusieurs démocraties pour garantir que les services essentiels ne soient pas interrompus le jour du vote.

À 16h00, les bureaux ont fermé, concluant ainsi la participation des FDS dans cette phase du processus électoral. Le dépouillement des votes anticipés se tiendra après le vote général, en accord avec les lois électorales actuelles.

Les électeurs attendent avec impatience les résultats de ces élections qui détermineront la composition de la nouvelle assemblée nationale. Ils éliront 113 députés et 179 conseillers régionaux. On considère ces élections comme un baromètre de la stabilité politique et de la démocratie naissante au Togo.

L’événement demande une attention particulière de la part des citoyens togolais, pendant que le pays avance sur le chemin d’un avenir démocratique et prospère.

Innovation dans la restauration : lancement de BKG Food

Le 24 avril 2024, dans une démarche d’élargissement de ses horizons, la filiale Bonkoungou Distribution (BKG) du groupe Ebomaf a inauguré avec faste son service avant-gardiste de commande et de livraison de mets, baptisé “BKG Food”. Ce service, intégré à la plateforme “BKG Speed” récemment dévoilée, est initialement conçu pour la réservation de véhicules en ligne.

“BKG Food” permet désormais à chaque habitant de Lomé de solliciter en ligne les services culinaires des établissements de la capitale togolaise, promettant une livraison directe à domicile. Dès son inauguration, le service s’est associé à plus de 150 restaurants locaux, proposant une diversité de choix culinaires, des spécialités traditionnelles aux saveurs internationales.

L’introduction de “BKG Food” dans le domaine de la livraison alimentaire marque un tournant, intensifiant la compétition dans un secteur jusqu’alors dominé par l’entreprise novatrice Gozem.

Le lancement de “BKG Food” s’inscrit dans une stratégie plus vaste de diversification des activités du groupe Ebomaf. Sous l’égide de Mahamadou Bonkoungou, figure emblématique du secteur de la construction, le groupe étend son influence, notamment avec l’exploitation de la nouvelle liaison aérienne de Liz Aviation entre Lomé et Ouagadougou, ainsi que par le biais de ses engagements dans le secteur financier avec la International Business Bank, appuyée par IB Holding et son capital imposant de 30 milliards de FCFA.

Évasion spectaculaire de 118 individus à Suleja 

Dans une tournure des événements digne d’un scénario de film, la prison de Suleja, un établissement de haute sécurité situé non loin de la capitale Abuja, a été le théâtre d’une évasion massive. Dans la nuit du mercredi au jeudi, sous le voile de l’obscurité et les assauts d’une pluie diluvienne, 118 individus ont déjoué les barrières de leur confinement.

La Nature se rebelle : les intempéries compromettent la forteresse et occasionnent l’évasion

Les précipitations torrentielles ont infligé des dommages critiques aux infrastructures de la prison, érodant les murs d’enceinte et offrant ainsi aux détenus une opportunité inespérée de liberté. La furie des éléments a ainsi mis en exergue la vulnérabilité de ce bastion de la justice.

Face à cette situation critique, les forces de l’ordre se sont mobilisées avec célérité. D’après les déclarations officielles, une dizaine de fugitifs ont déjà été réintégrés dans le giron carcéral. Mohammed Rabiu Duza, émissaire du service pénitentiaire, a affirmé avec détermination : “La traque pour les autres est en cours, nous ne ménagerons aucun effort pour les appréhender.”

L’ombre de Boko Haram plane sur cette échappée, alimentant les inquiétudes quant à la possible dissémination de membres échappés de cette faction terroriste notoire. M. Duza a insisté sur le fait qu’il prend des mesures impératives pour localiser les individus et les reconduire derrière les barreaux, soulignant  ainsi la gravité de la situation.

Cet incident met en relief les failles béantes dans la sécurité des prisons nigérianes, souvent confrontées à la surpopulation et au manque de financement. La précarité des conditions de détention et la corruption endémique parmi les gardiens facilitent ces échappées, posant des questions épineuses sur l’intégrité du système pénitentiaire.

En somme, cette évasion n’est pas seulement une fuite de prisonniers, mais un signal d’alarme pour une réforme urgente et approfondie des institutions pénitentiaires du Nigeria.

808 détenus graciés en prélude à l’indépendance au Togo

À la veille de la célébration de l’indépendance du Togo, une annonce majeure a été faite par la présidence de la République. Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a accordé, le jeudi 25 avril, une grâce présidentielle à 808 personnes incarcérées. Cette décision, loin d’être anodine, s’inscrit dans une démarche de clémence exceptionnelle et de réconciliation nationale.

Les prisons togolaises Souffle : 808 détenus retrouvent la liberté

Les bénéficiaires de cette mesure sont des détenus en fin de peine, sélectionnés à travers les divers établissements pénitentiaires du pays. Cette libération concerne également les prisons civiles de Dapaong, Mango, Kanté, Kara, Bassar, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Notsé, Tsévié, Vogan, Aného et Lomé.

Cette initiative n’est pas sans précédent. Il y a six mois, le Togo avait déjà fait preuve de magnanimité en libérant près d’un millier de détenus. La répétition de telles mesures illustre l’engagement du gouvernement à promouvoir le vivre-ensemble et à alléger la surpopulation carcérale, un enjeu majeur pour les droits humains et la réinsertion sociale.

La grâce présidentielle, en plus de son impact humanitaire, vise également à désengorger les centres de détention. En effet, la surpopulation des prisons est un problème persistant qui affecte non seulement les conditions de vie des détenus mais aussi la gestion des établissements pénitentiaires.

Durant cette période de festivités nationales, le Président Gnassingbé manifeste un acte de clémence, perçu comme un symbole puissant de l’esprit d’unité et de paix prédominant au Togo. C’est un pas de plus vers une société plus inclusive et plus juste, où chaque citoyen a la possibilité de se racheter et de contribuer positivement à la communauté.

Par ailleurs, la présidence n’a pas manqué de souligner que cette grâce présidentielle ne concerne que 808 détenus en fin de peine et ne remet pas en cause la rigueur de la justice togolaise. Elle représente plutôt une opportunité de rédemption et un nouvel élan pour ceux qui ont payé leur dette envers la société.

Alors que le Togo s’apprête à célébrer son indépendance, cette mesure de grâce vient rappeler l’importance de la solidarité et de la seconde chance dans le processus de construction nationale.

L’acte de fraternité ivoirienne : le retour des âmes errantes

La République de Côte d’Ivoire, dans un élan de fraternité, annonce le retour imminent de 55 000 âmes burkinabè sur leur terre natale dès juin 2024. Par conséquent, cette noble décision, proclamée par l’éminent ministre de l’Intérieur, Vagondo Diomandé, est un reflet de la solidarité indéfectible envers le Burkina Faso. En effet, ce dernier avait, en des temps tumultueux, ouvert ses bras à une marée humaine ivoirienne, fuyant les affres de la discorde politique de 2002.

En l’an de grâce 2002, le Burkina Faso s’était mué en havre de paix pour plus de 360 000 réfugiés ivoiriens, échappant aux griffes d’une guerre civile dévastatrice. De ce fait, cet acte de générosité et d’accueil chaleureux demeure gravé dans la mémoire collective ivoirienne. Aujourd’hui, en orchestrant le retour des réfugiés burkinabè, la Côte d’Ivoire désire manifester sa gratitude éternelle et, par la même occasion, tisser des liens de coopération encore plus solides entre les deux patries sœurs.

Depuis 2015, le Burkina Faso se trouve aux prises avec une crise sécuritaire sans précédent, exacerbée par des assauts djihadistes incessants. Ainsi, des milliers d’individus, dépossédés de leur quiétude, ont dû quitter précipitamment leurs demeures, cherchant asile au-delà de leurs frontières, y compris en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, l’existence précaire au sein des camps de réfugiés suscite chez beaucoup le désir ardent de regagner leur patrie, dès lors que les circonstances le permettront.

Le processus de rapatriement des réfugiés burkinabè s’effectuera dans un cadre concerté et sécurisé, en étroite collaboration avec les autorités du Burkina Faso et les organismes internationaux. En outre, un dispositif d’accompagnement sera mis en place pour assurer une réinsertion harmonieuse dans leur pays d’origine, avec un accent particulier sur l’accès à l’éducation, aux soins médicaux et au logement décent.

Coulibaley : nouveau président de la Cour constitutionnelle du Togo

Dans une atmosphère empreinte de solennité, la télévision nationale (TVT) a proclamé sur ses ondes le jeudi 25 avril 2024 l’annonce de la nomination de l’éminent juriste Djobo-Babakane Coulibaley en tant que président de la cour constitutionnelle, décrétée par le président Faure Gnassingbé.

En effet, l’illustre juriste Djobo-Babakane Coulibaley, reconnu pour son expertise en droit constitutionnel au sein de la Cour constitutionnelle du Togo, préside désormais cette vénérable institution.

Monsieur Coulibaley, qui a consacré de nombreuses années au service de la Cour, prend la succession du regretté Aboudou Assouma, perpétuant ainsi l’héritage de rigueur et d’intégrité qui caractérise la plus haute instance judiciaire du pays en matière de droit constitutionnel. Cette transition intervient dans un contexte marqué par l’arrivée récente de Payadowa Boukpessi et Kwame Meyisso, venus renforcer l’assemblée des éminents membres de la Cour.

La Cour constitutionnelle, pilier de la démocratie togolaise, assume avec gravité son rôle arbitral dans l’arène politique, particulièrement lors des joutes électorales présidentielles, législatives et sénatoriales. Gardienne de la conformité des candidatures, elle s’attelle à la publication de la liste électorale dans le respect du délai prescrit de 25 jours avant le vote et veille avec impartialité au bon déroulement des contentieux électoraux.

En sa qualité de garant de la légitimité référendaire et électorale, cette institution judiciaire incarne l’assurance d’une gouvernance respectueuse des principes démocratiques, veillant inlassablement à la régularité et à la légalité des scrutins qui façonnent l’avenir de la nation togolaise.

CWEIC-Togo: Horizon Nouveau de Coopération

Dans l’enceinte solennelle du gouvernement togolais, une réunion de haute importance s’est déroulée le mercredi 24 avril, marquant un tournant décisif dans les relations entre le Togo et le Commonwealth. Cette assemblée, présidée par le Vice-président du Conseil des entreprises et des investissements du Commonwealth (CWEIC), a ouvert de nouveaux horizons pour une coopération renforcée, deux ans après l’intégration du Togo à cette prestigieuse organisation.

Sous la houlette éclairée de la Première Ministre Victoire Tomegah-Dogbe, les dignitaires ont tissé un dialogue constructif, envisageant des synergies mutuellement bénéfiques. Par ailleurs, les échanges ont mis en lumière les secteurs vitaux de la santé, de l’énergie, du tourisme, de l’assainissement et du numérique, envisageant des investissements qui façonneront l’avenir du pays.

En outre, Manuella Santos, ministre de la Promotion de l’Investissement, a exprimé son optimisme suite à la réception de la délégation du Commonwealth. « L’horizon s’éclaire avec les propositions d’investissement au Togo, et l’idée d’un forum dédié à l’investissement avec le Commonwealth se profile à l’avenir », a-t-elle confié, soulignant la satisfaction unanime des participants.

Pour Lord Swire, Vice-président du CWEIC, cette première interaction avec l’exécutif togolais s’est avérée prometteuse, jetant les bases d’une collaboration fructueuse.

Le CWEIC, pilier du commerce international, poursuit sa mission de catalyser les échanges commerciaux et les investissements au sein des 56 nations du Commonwealth. Avec un réseau de 140 partenaires stratégiques, cette organisation non lucrative étend son influence à travers 35 pays et territoires.

Enfin, rappelons l’adhésion historique du Togo au Commonwealth en juin 2022 à Kigali, un pas de géant vers l’intégration dans un réseau global d’anciennes colonies britanniques, désormais tournées vers l’avenir commun.

Innovation : Le nouveau visage de l’Université de Lomé

Dans l’enceinte vénérable de l’Université de Lomé, un événement d’une envergure remarquable a pris son envol le 22 avril : la seconde édition de l’Innovation Crunch Time. Sous l’égide de l’École Polytechnique de Lomé, cette manifestation est devenue le théâtre où les étudiants peuvent exhiber leur génie pour surmonter des épreuves d’innovation en ingénierie, proposées par des entités commerciales du territoire.

En effet, pour ce nouveau chapitre, une cohorte de 122 étudiants issus de disciplines variées telles que le génie civil, mécanique et électrique, s’est attelée à la résolution de 17 problématiques posées par le secteur privé.

« En articulant des requêtes ou en soumettant des problématiques qui incitent nos jeunes académiciens à exercer leur intellect, nos partenaires commerciaux, les administrations locales et les associations contribuent activement à l’éducation des futurs maîtres de l’ingénierie. Ils leur procurent un avant-goût authentique du domaine de l’ingénierie », a déclaré avec éloquence Joseph Tsigbe, directeur de la coopération universitaire.

Quant à Kondo Hloindo Adjallah, directeur de l’EPL, il a mis en exergue l’opportunité précieuse offerte aux étudiants de piloter un projet et d’élaborer une solution innovante, tout en mesurant son adéquation et ses répercussions potentielles sur la communauté.

Il convient de se remémorer que l’Innovation Crunch Time s’orchestre en harmonie avec l’Université Technologique de Belfort Montbéliard, scellant ainsi une collaboration académique transnationale.

Entrepreneuriat: Un nouveau chapitre pour la jeunesse

Dans une cérémonie empreinte d’engagement et d’espoir pour l’avenir, Madame Myriam Dossou, Ministre du Développement à la Base, a présidé la remise des subventions du Programme de Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes (PPEJ-2023), à Lomé, le 18 avril 2024  . L’événement a mis en exergue l’engagement indéfectible du Ministère en faveur de l’essor entrepreneurial des jeunes Togolais.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre d’une politique gouvernementale proactive, vise à stimuler l’innovation et l’auto-emploi parmi la jeunesse. En effet, le gouvernement togolais reconnaît l’importance cruciale de l’entrepreneuriat comme moteur de croissance économique et d’émancipation sociale.

La Directrice Générale du Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes (FAIEJ), Madame Sahouda Mivedor, a exprimé sa fierté envers les onze jeunes entrepreneurs récipiendaires des subventions. Elle a souligné l’importance de leurs projets innovants pour la création de valeur ajoutée et le développement économique du Togo. Son discours a également mis en relief l’impact significatif de l’entrepreneuriat sur la dynamique sociale et économique de la communauté.

Ces subventions représentent plus qu’un simple soutien financier; elles sont le symbole d’une confiance accordée à la jeunesse togolaise, capable de porter des projets transformateurs pour leur pays. Le PPEJ-2023 est donc un tremplin vers la réalisation des aspirations entrepreneuriales des jeunes et un pas de plus vers un Togo prospère et innovant.