Afrique-Italie : vers un partenariat économique inclusif

Rome, Italie -Lors de l’ouverture du premier dialogue entre entreprises Italie-Afrique à Rome, le Secrétaire Exécutif Adjoint et Économiste en Chef de la Commission économique pour l’Afrique (ECA), a pris la parole pour souligner l’importance de l’Afrique dans le paysage économique mondial.

Exploration des opportunités de partenariat économique inclusif entre l'Afrique et l'Italie, mettant en lumière les secteurs clés En effet, avec la population la plus jeune du monde, 60 % des ressources solaires mondiales, 60 % des terres arables non cultivées et d’importantes réserves de minéraux verts, l’Afrique est prête à transformer ces atouts en bénéfices tangibles pour ses habitants. Ainsi, des partenariats stratégiques, des investissements ciblés et des actions concrètes sont nécessaires pour réaliser ce potentiel.

Par ailleurs, le secteur privé de l’Italie et de l’Afrique encourage l’établissement d’une collaboration mutuellement avantageuse pour une transformation économique inclusive. Il identifie des secteurs clés tels que l’agriculture, la mode, la pharmacie, l’automobile, la technologie et l’énergie comme des domaines de niche pour cette coopération.

Exploration des opportunités de partenariat économique inclusif entre l'Afrique et l'Italie, mettant en lumière les secteurs clés De plus, il est également crucial de rectifier les perceptions erronées concernant les risques associés à l’Afrique. Par exemple, le groupe SACE a augmenté son exposition à l’Afrique par plus de six fois au cours de la dernière décennie. La solidarité appelle donc à combattre le surendettement, à financer la réduction des inégalités croissantes et à répondre aux chocs climatiques.

Enfin, le dialogue d’aujourd’hui marque un pas en avant vers la consolidation des relations économiques entre l’Italie et l’Afrique, avec un accent sur le développement durable et l’inclusion économique.

Afrique : Terre d’investissements et d’opportunités illimitées

Dans une déclaration récente, Claver Gatete, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (ECA), a mis en lumière le potentiel commercial inexploré de l’Afrique, en présentant le Zimbabwe, la Guinée et l’Angola comme des exemples éloquents des opportunités disponibles sur le continent. “Nous n’avons présenté que trois pays, ceci n’est qu’un aperçu de toutes les opportunités qui se présentent en Afrique. Lorsqu’il s’agit d’investir en Afrique, il n’y a aucune limite,” a-t-il affirmé.

L’accent est mis sur la volonté de l’ECA de démontrer au monde entier le potentiel commercial de l’Afrique. Les investissements à long terme sont désormais possibles, notamment grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), qui vise à renforcer l’intégration économique du continent. “Notre travail consiste à aider les pays africains à mettre en œuvre la ZLECAf et garantir que tous les Africains puissent bénéficier et ajouter de la valeur sur le continent,” a souligné Gatete lors du AIM Congress 2024.

Gatete a également identifié plusieurs secteurs clés nécessitant des investissements significatifs pour stimuler la croissance économique et le développement durable en Afrique. Parmi ces secteurs, on trouve les minéraux, l’agriculture, l’élevage, les engrais, l’énergie, ainsi que le pétrole et le gaz. Il a souligné l’importance de réduire les risques et de créer un environnement favorable pour encourager le secteur privé à investir massivement.

Cette initiative de l’ECA est une invitation ouverte aux investisseurs du monde entier à considérer l’Afrique non seulement comme un marché émergent, mais aussi comme un partenaire commercial stratégique avec un potentiel illimité. Avec des politiques adéquates et un soutien continu, l’Afrique pourrait bien devenir le prochain grand épicentre de l’investissement mondial.

Brésil et Finlande : Vers une lutte commune contre la pauvreté

Dans le cadre de la réunion ministérielle de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), une rencontre significative a eu lieu entre le ministre brésilien Mauro Vieira et son homologue finlandais du Commerce extérieur et du Développement, Ville Tavio. Cette réunion a été l’occasion d’aborder des sujets d’importance capitale pour les relations bilatérales et multilatérales.

Les discussions ont principalement porté sur les investissements conséquents, s’élevant à près de 1,5 milliard de dollars, ainsi que sur les avancées des négociations de l’accord entre le MERCOSUR et l’Union Européenne. Ces échanges ont mis en lumière l’importance de la coopération économique et le potentiel de croissance mutuelle.

Par ailleurs, le ministre Vieira a mis en exergue le soutien indéfectible de l’Argentine à l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, initiative prioritaire sous la présidence argentine du G20. Cette alliance vise à mobiliser des ressources et des efforts internationaux pour éradiquer ces fléaux qui touchent des millions de personnes à travers le monde.

En 2023, les échanges commerciaux entre le Brésil et la Finlande ont atteint un volume impressionnant de 1,4 milliard de dollars, témoignant de la force du partenariat économique. Le Brésil a exporté pour 578 millions de dollars de marchandises, tandis que les importations se sont élevées à 821 millions de dollars, confirmant ainsi la position de la Finlande en tant que partenaire commercial majeur de l’Amérique latine.

Cette rencontre entre les deux ministres est un pas de plus vers un avenir où la coopération économique et la solidarité internationale jouent un rôle prépondérant dans la construction d’un monde plus prospère et équitable.

CEDEAO : Cap sur l’innovation en prévention des crises

Dans une démarche proactive, la Commission de la CEDEAO a initié un dialogue stratégique avec ses alliés pour consolider les synergies en matière d’innovation dans le domaine de la prévention des crises en Afrique de l’Ouest.

Partenariats stratégiques : vers une Afrique de l’Ouest plus sûre

Le 2 mai 2024, sous l’égide de SEM Damtien L. Tchintchibidja, Vice-président de la Commission, une délégation s’est rendue à Washington, DC, pour une série de rencontres du 2 au 6 avril 2024. L’objectif était de catalyser des alliances essentielles pour l’amélioration des systèmes d’alerte et de réaction rapide au sein de l’espace CEDEAO.

La mission avait pour but premier d’établir un partenariat avec des acteurs majeurs afin de promouvoir une montée en compétence dans le cadre de la prévention et de l’intervention immédiate, tout en accentuant la protection des populations. Dans cette perspective, nous envisageons une coopération avec l’institut renommé de Georgetown pour les Femmes, la Paix et la Sécurité (GIWPS), en nous appuyant sur leur expertise et leur riche historique dans le domaine de l’éducation. Cela permettra d’offrir une formation spécialisée et adaptée aux besoins des centres nationaux et des acteurs du réseau de veille et d’intervention.

Dialogue transatlantique pour la prévention des crises : table ronde pour la résilience ouest-africaine

Lors de cette mission de sensibilisation, la délégation de la CEDEAO a co-organisé un colloque intitulé « Édifier la paix et la résilience en Afrique de l’Ouest », rassemblant étudiants, enseignants et décideurs du gouvernement américain. Ce forum a également  vu la participation de membres éminents de la diplomatie, du milieu académique, d’ONG, de think tanks, d’instituts de recherche et d’organismes gouvernementaux américains, y compris le Centre africain pour les études stratégiques.

Par ailleurs, des entretiens bilatéraux ont été menés avec des partenaires stratégiques à Washington, DC. Notamment, le Vice-président Tchintchibidja a eu un échange avec le sous-secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique de l’Ouest, M. Michael Heath, pour partager les avancées concernant l’établissement de dispositifs nationaux de veille et d’intervention, initialement soutenus par le Département d’État via le projet EWARP. Il a également rencontré le Dr Monde Muyangwa, administrateur adjoint du Bureau pour l’Afrique de l’USAID, pour explorer des pistes de coopération futures, s’inscrivant dans la continuité des succès précédemment obtenus entre la CEDEAO et l’USAID.

 

 

 

L’Éthiopie réaffirme son engagement envers la ZLECAf

Dans un geste diplomatique significatif, l’ambassadeur d’Éthiopie au Ghana, Son Excellence Teferi Fikre Gossaye, a effectué une visite de courtoisie à Son Excellence Wamkele Mene, secrétaire général du  ZLECAf . La réunion avait pour objectif principal de discuter des contributions récentes de l’Éthiopie à la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf).

En effet, L’ambassadeur Gossaye a présenté et discuté de l’offre tarifaire de l’Éthiopie, qui a été chaleureusement accueillie et approuvée par les chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Union Africaine lors de leur sommet en février. Cette approbation marque une étape importante pour l’Éthiopie dans le cadre de son intégration économique régionale.

Par ailleurs, renouvelant l’engagement de l’Éthiopie envers la ZLECAf, l’ambassadeur a souligné le rôle crucial que jouera l’accord dans l’accélération du développement économique de l’Afrique. La ZLECAf sert de moteur clé pour stimuler la croissance économique, elle augmente également le commerce intra-africain et renforce la résilience économique du continent face aux chocs externes.

En somme, La visite de l’ambassadeur Gossaye et les discussions qui en ont découlé sont un témoignage de la volonté de l’Éthiopie de travailler main dans la main avec ses partenaires africains pour réaliser la vision d’une Afrique prospère et intégrée.

Il faut noter que La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) représente une avancée majeure pour le continent africain.

Intégration régionale en Afrique : Un nouveau chapitre à Kasane

Kasane, Botswana – La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se trouve actuellement au premier plan d’un événement d’envergure internationale, l’“Atelier de Haut Niveau sur l’Intégration Régionale”. Ce rassemblement prestigieux, qui se déroule du 28 au 30 avril 2024, est le théâtre de discussions cruciales sur le thème “43 ans d’Intégration Régionale : Où en sommes-nous et perspectives d’avenir ?”.

Un objectif commun pour l’Afrique

D’emblée, l’atelier s’est donné pour mission de parvenir à une compréhension plus approfondie et à une collaboration renforcée, afin de propulser l’Agenda d’Intégration Régionale de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) vers de nouveaux horizons.

La CEDEAO se trouve au premier plan d’un événement d’envergure internationale, l’“Atelier de Haut Niveau sur l’Intégration Régionale”.Les acteurs clés de l’intégration

Par ailleurs, les participants, parmi lesquels figurent des hauts fonctionnaires de la SADC, de l’Union Africaine, de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA), de la CEDEAO et de la Banque Mondiale, s’attellent à une mission quadruple :

  1. Évaluer l’importance et les progrès de l’agenda d’intégration de la SADC et envisager les futures étapes.
  2. Proposer des réformes politiques et des améliorations réglementaires et institutionnelles pour consolider la coopération régionale.
  3. Identifier des projets prioritaires et des collaborations pour stimuler l’intégration régionale et le développement durable.
  4. Documenter les opportunités, les défis, les enseignements et les bonnes pratiques en matière d’intégration régionale.

La CEDEAO : Un modèle d’expérience

En outre, la présence de la CEDEAO est d’une importance capitale, offrant à la SADC une occasion unique de bénéficier de l’expérience de la CEDEAO en matière d’intégration régionale, expérience qui pourrait s’avérer cruciale pour renforcer les initiatives de la SADC.

Enfin, la délégation de la CEDEAO est menée par l’éminent Ambassadeur Francis OKE, Représentant permanent auprès de l’Union africaine, et M. Albert SIAW-BOATENG, Directeur de la libre circulation des personnes et de la migration, représentant S.E. Dr. Alieu Omar TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO, et Mme Massandjé TOURE-LITSE, Commissaire aux affaires économiques et à l’agriculture.

En somme, cet atelier est un jalon significatif dans le parcours de l’intégration régionale, marquant à la fois une rétrospective des 43 années écoulées et une projection vers un avenir prometteur d’unité et de prospérité partagée.

CEDEAO: Mobilisation pour la Gouvernance et la Sécurité

Dans une démarche proactive, la Commission de la CEDEAO orchestre une session de réflexion de deux jours, du 29 au 30 Avril 2024, à Abidjan, Côte d’Ivoire. Cette initiative stratégique vise à évaluer et renforcer les mécanismes de gouvernance, de paix et de sécurité dans la région.

Enjeux critiques et délibérations sur la gouvernance et de sécurité en Afrique

Ensuite, les discussions se concentreront sur plusieurs problématiques cruciales : la recrudescence des coups d’État, les reculs démocratiques, la baisse de l’engagement politique, l’escalade de la violence politique, et les répercussions du chômage des jeunes. Ces sujets, au cœur des préoccupations de la Commission, appellent à des solutions innovantes pour encourager la stabilité et la démocratie.

Engagements et ouverture officielle

Par ailleurs, lors de l’inauguration, S.E. l’Ambassadeur Abdel-Fatau Musah a réitéré l’engagement de la Commission à collaborer étroitement avec le Conseil des Sages pour adresser ces crises. L’ex-Président nigérian, Son Excellence Goodluck Ebele Jonathan, a souligné l’importance du soutien continu du Conseil par la Commission.

Des messages de soutien ont été également  exprimés par les représentants du GiZ et de l’Union Européenne. La présence des experts régionaux et des représentants du Président de la Commission témoigne de l’importance accordée à cette session.

Finalement, le Conseil des Sages, fort de son expérience et de sa sagesse, joue un rôle déterminant dans l’analyse des enjeux régionaux et dans la formulation de recommandations éclairées, contribuant ainsi à façonner un avenir plus pacifique et sécurisé pour l’Afrique de l’Ouest.

Fact-checking en Afrique : l’aube d’une ère de vérité

Dans l’enceinte prestigieuse de Rabat, la capitale marocaine, s’est achevé le séminaire de haute importance organisé par la Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaines (FAAPA). Ce vendredi 26 avril 2024, sous un ciel clément, la cérémonie de clôture a été marquée par la distribution des certificats aux participants par M. Fouad Arif, Président émérite de la FAAPA.

Inauguration du Réseau des journalistes Fact-Checkers africains

L’établissement du Réseau des Journalistes Fact-Checkers des agences de presse africaines (RJF-FAAFA) a couronné les assises de ce séminaire, une initiative que l’on a saluée comme une obligation éthique face à la prolifération des informations fallacieuses.

M. Arif, également Directeur Général de la MAP, a exprimé sa gratitude envers les formateurs et les délégués pour leur engagement envers la vérité, qui a mené à la fondation de ce réseau essentiel. La FAAPA, consciente de l’impact des fausses nouvelles, réaffirme son engagement à préserver l’intégrité journalistique.

Durant cinq jours, des représentants de 25 nations africaines se sont aussi immergés dans l’apprentissage des méthodes et techniques de vérification des faits, enrichissant leur savoir-faire journalistique et partageant leurs expériences diverses.

Consolidation des Compétences en Fact-Checking

Par ailleurs, le RJF-FAAPA, sous la houlette de M. Jean Bedel, entend renforcer la pratique du fact-checking au sein des rédactions africaines, un gage de qualité et de responsabilité.

M. Bedel a profité de cette occasion pour exprimer sa reconnaissance envers ses pairs et a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour atteindre les objectifs communs du réseau.

Le séminaire a bénéficié du soutien de partenaires de renom, notamment la Bank Of Africa et Royal Air Maroc, soulignant l’importance de la coopération intersectorielle pour le succès de telles initiatives.

En résumé, le séminaire de la FAAPA a posé les jalons d’une ère nouvelle où le fact-checking devient un pilier central du journalisme africain, promettant un avenir où l’information est synonyme de fiabilité et de transparence.

L’acte de fraternité ivoirienne : le retour des âmes errantes

La République de Côte d’Ivoire, dans un élan de fraternité, annonce le retour imminent de 55 000 âmes burkinabè sur leur terre natale dès juin 2024. Par conséquent, cette noble décision, proclamée par l’éminent ministre de l’Intérieur, Vagondo Diomandé, est un reflet de la solidarité indéfectible envers le Burkina Faso. En effet, ce dernier avait, en des temps tumultueux, ouvert ses bras à une marée humaine ivoirienne, fuyant les affres de la discorde politique de 2002.

En l’an de grâce 2002, le Burkina Faso s’était mué en havre de paix pour plus de 360 000 réfugiés ivoiriens, échappant aux griffes d’une guerre civile dévastatrice. De ce fait, cet acte de générosité et d’accueil chaleureux demeure gravé dans la mémoire collective ivoirienne. Aujourd’hui, en orchestrant le retour des réfugiés burkinabè, la Côte d’Ivoire désire manifester sa gratitude éternelle et, par la même occasion, tisser des liens de coopération encore plus solides entre les deux patries sœurs.

Depuis 2015, le Burkina Faso se trouve aux prises avec une crise sécuritaire sans précédent, exacerbée par des assauts djihadistes incessants. Ainsi, des milliers d’individus, dépossédés de leur quiétude, ont dû quitter précipitamment leurs demeures, cherchant asile au-delà de leurs frontières, y compris en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, l’existence précaire au sein des camps de réfugiés suscite chez beaucoup le désir ardent de regagner leur patrie, dès lors que les circonstances le permettront.

Le processus de rapatriement des réfugiés burkinabè s’effectuera dans un cadre concerté et sécurisé, en étroite collaboration avec les autorités du Burkina Faso et les organismes internationaux. En outre, un dispositif d’accompagnement sera mis en place pour assurer une réinsertion harmonieuse dans leur pays d’origine, avec un accent particulier sur l’accès à l’éducation, aux soins médicaux et au logement décent.

L’Afrique à l’avant-garde de la transition durable

Dans un monde en quête de durabilité, l’Afrique se positionne comme un acteur clé de la transition mondiale. À l’occasion du lancement du Rapport Économique sur l’Afrique 2024, des figures éminentes telles que l’économiste en chef Hanan Morsy, Claver Gatete, et le Dr Anthony Maruping, ont uni leurs forces pour souligner le potentiel transformateur du continent.

Le rapport, qui a été dévoilé lors du Forum pour le développement durable en Afrique de 2024 (2024ARFSD), met en lumière la jeunesse dynamique de l’Afrique, ses terres fertiles, ses ressources en énergies renouvelables, ses minéraux abondants et les technologies émergentes comme des leviers de changement. Hanan Morsy, porte-parole de cette vision, insiste sur l’urgence d’exploiter ces atouts pour façonner une transition durable à l’échelle planétaire.

L’appel à la mise en œuvre des recommandations du Rapport Économique sur l’Afrique (ERA) est pressant. “Il n’y a pas de temps à perdre,” déclare Morsy. L’approche conventionnelle est révolue ; une vision transformatrice et prospective est impérative pour maximiser les bénéfices pour le continent et pour le monde.

En somme, l’Afrique est à un carrefour. Avec les bonnes stratégies et un engagement collectif, elle peut non seulement suivre le rythme de la transition durable, mais aussi en devenir le leader. Le rapport 2024ARFSD est un cri de ralliement pour une action immédiate, soulignant que l’heure n’est plus à la réflexion mais à l’action concrète.

Élan financier africain : L’Aube d’une révolution par l’affacturage

Harare, Zimbabwe -. Mme Kanayo Awani, vice-présidente exécutive de la Banque de commerce intra-africaine (Afreximbank), a ouvert le bal avec une allocution qui a su captiver l’auditoire, posant les jalons d’un événement qui promet d’être riche en enseignements.

La Conférence régionale sur l’affacturage à Harare a démarré sur les chapeaux de roues, marquant un tournant décisif

Le Dr. JT Chipika, gouverneur adjoint de la Reserve Bank of Zimbabwe, a chaleureusement accueilli les participants, mettant en exergue l’importance cruciale de l’affacturage dans la croissance économique du continent. “L’Afrique est à l’aube d’une révolution financière, et l’affacturage y jouera un rôle prépondérant,” a-t-il déclaré.

Par ailleurs, La matinée a été rythmée par des interventions de M. Neal Harm, secrétaire général de la FCI, et de M. Nassourou Aminou, directeur régional pour l’Afrique de la FCI, qui ont analysé les tendances actuelles et les défis à relever dans le domaine de l’affacturage. Leurs discours ont également offert des perspectives inédites sur l’évolution de cette industrie.

La session de questions-réponses, animée par M. Frederick Seidu, spécialiste principal au sein de l’Initiative sur le commerce intra-africain d’Afreximbank, a donné lieu à des échanges animés. Les participants ont pu dialoguer avec des experts et approfondir leur compréhension de l’affacturage, un outil de financement commercial de plus en plus prisé.

En somme , cette première journée annonce une suite prometteuse pour la conférence, avec l’espoir d’insuffler un nouvel élan à l’économie africaine par le biais de l’affacturage, vecteur d’opportunités et de développement durable.

Promouvoir l’éducation et l’innovation en Afrique

Lors de l’événement de haut niveau Global Gateway sur l’éducation, qui s’est tenu le 11 avril 2024, Nardos BEKELE-THOMAS, Directeur général de l’Agence de développement de l’Union africaine – Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), a abordé le thème crucial de la préparation de l’enseignement et de la formation professionnelle (EFP) ainsi que de l’enseignement supérieur pour l’avenir.

M. BEKELE-THOMAS a souligné le rôle central de la Commission de l’Éducation, de la Science et de la Technologie de l’Union africaine (CESA) dans la promotion de l’Agenda 2063. Selon elle, la croissance de l’Afrique est intrinsèquement liée à l’énergie et à l’innovation de sa jeunesse dans des secteurs clés. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel d’aligner les Plans Nationaux de Développement (PND) sur des compétences tournées vers l’avenir. Cela nécessite une prospective, une planification stratégique et une adaptation cognitive améliorées afin d’intégrer ces compétences de manière transparente dans le tissu de l’éducation et du développement.

Promouvoir l’éducation et l’innovation en Afrique : Le rôle de la CESA et l’Agenda 2063 dans l'avenir de la jeunesse

En amont de cet événement, M. BEKELE-THOMAS a eu le plaisir de rencontrer Jesper Wohlert, directeur du partenariat chez Humana People to People, lors de l’événement de haut niveau EU Global Gateway sur l’éducation. Par ailleurs, cette rencontre promet de renforcer la voix des jeunes dans l’EFTP (éducation et formation technique et professionnelle) et de favoriser des collaborations fructueuses pour l’avenir de l’Afrique.

En somme, l’engagement en faveur de l’éducation et de l’innovation est essentiel pour façonner un avenir prospère pour l’Afrique, et ces discussions de haut niveau sont un pas important vers cet objectif. L’AUDA-NEPAD et ses partenaires continueront de travailler ensemble pour créer un environnement propice à l’apprentissage, à la créativité et à la croissance durable sur le continent africain.

 

Réforme du CETU : Un Pas de Géant vers l’Égalité et l’Accessibilité

Dans un élan de modernisation sans précédent, le Centre d’Études Techniques Urbaines (CETU) a lancé aujourd’hui une série de réformes audacieuses avec le soutien enthousiaste de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Cette initiative marque un tournant décisif dans la quête d’une représentation équilibrée et d’une accessibilité accrue pour les travailleurs.

L’OIT a remis au CETU des équipements de pointe, notamment des ordinateurs portables flambant neufs et des motos, pour faciliter la mise en œuvre de ces réformes. Ces outils ne sont pas seulement un symbole de progrès, mais aussi un moyen concret d’améliorer l’efficacité et la connectivité au sein de l’organisation.

Le CETU inaugure une ère de réformes pour l'égalité des sexes et l'accessibilité, soutenue par l'OIT et symbolisée par partage d'ordinateurs

Un des objectifs clés de cette réforme est d’augmenter la présence féminine dans les postes de direction d’au moins 35 %. Cette initiative vise à briser les plafonds de verre et à promouvoir l’égalité des sexes au sein de la hiérarchie du CETU.

Le CETU s’engage également à ouvrir de nouvelles succursales régionales et à renforcer les existantes. L’objectif est de rendre les services du CETU plus accessibles aux travailleurs, quel que soit leur emplacement, assurant ainsi une couverture plus large et une aide plus immédiate.

Enfin, une réorganisation des départements est prévue pour mieux répondre aux défis actuels et futurs qui affectent les travailleurs. Cette restructuration vise à optimiser les ressources et à adapter les services du CETU aux besoins changeants du marché du travail.

Avec ces mesures progressistes, le CETU se positionne à l’avant-garde de l’innovation sociale, prouvant que le changement est non seulement possible, mais déjà en marche.

Vers une Afrique économiquement unie : Le Dr Ruto et la ZLECAf

Dans une atmosphère empreinte de solidarité et de vision commune pour l’avenir, le Secrétariat de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) a accueilli aujourd’hui une cérémonie en l’honneur de Son Excellence le Dr William Samoei Ruto. Dirigée par Son Excellence Wamkele Mene, la rencontre a mis en lumière les aspirations d’un continent prêt à transcender les frontières économiques pour une prospérité partagée.

Engagement pour l'unité économique : le Dr Ruto et la ZLECAf œuvrent pour l'intégration africaine, renforçant le commerce et l'industrie.

Dans son allocution, SE Mene a salué le leadership exemplaire du Dr Ruto, soulignant son engagement indéfectible pour le progrès en Afrique, notamment en matière d’inclusion économique. Il a également mis en avant la position stratégique de l’Afrique, prête à se positionner comme un marché unique compétitif sur la scène mondiale, grâce à des capacités industrielles avancées et une sécurité alimentaire renforcée par la suppression des barrières commerciales pour les produits agricoles de base entre pays africains.

Le président Ruto, dans son discours d’ouverture, a réaffirmé son soutien total à la ZLECAf et a exprimé la volonté du Kenya de s’intégrer pleinement dans le secteur financier africain. Cette démarche vise à stimuler le commerce intra-africain et à accélérer la mise en œuvre des initiatives de développement politique et de recherche.

Cette rencontre marque un pas de plus vers la réalisation d’une vision commune : celle d’une Afrique unie économiquement, capable de nourrir ses citoyens et de s’élever en tant que force majeure sur l’échiquier économique mondial.

Une vision unifiée pour la jeunesse africaine

Dans un élan de collaboration transcontinentale, une rencontre de haut niveau a eu lieu entre Nardos Bekele-Thomas, directeur général de l’Agence de développement de l’Union africaine – Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), et SEM Kamel Deguiche, Ministre de la Jeunesse et des Sports. Cette réunion, caractérisée par son dynamisme et sa richesse en échanges, a permis de jeter les bases d’une vision partagée visant à dynamiser et enrichir la jeunesse africaine.

l'engagement des leaders africains à créer un environnement propice à l'épanouissement des talents et des compétences de la jeunesseUn engagement commun pour l’avenir de la jeunesse

En effet, l’objectif principal de cette rencontre était de renforcer les capacités de la jeunesse africaine, de soutenir son esprit d’entreprise et de promouvoir son intégration active dans le secteur public. Les discussions ont mis en lumière l’importance de l’entrepreneuriat comme moteur de développement économique et social sur le continent.

Des programmes innovants pour catalyser le changement

Par ailleurs, les programmes Energize Africa et SIFA, chapeautés par l’AUDA-NEPAD, ont été présentés comme des initiatives clés pour concrétiser cette vision. Ces programmes visent à offrir un soutien substantiel aux jeunes entrepreneurs africains, en leur fournissant les outils et les ressources nécessaires pour transformer leurs idées en entreprises prospères et durables.

Vers une synergie africaine

Cette rencontre est un pas de plus vers la réalisation d’une synergie africaine où la jeunesse est au cœur du développement. Elle souligne également l’engagement des leaders africains à créer un environnement propice à l’épanouissement des talents et des compétences de la jeunesse, essentiels pour l’avenir du continent.

En somme, l’interaction entre Nardos Bekele-Thomas et SEM Kamel Deguiche incarne l’espoir et l’ambition d’une Afrique résolument tournée vers l’innovation et la prospérité, portée par la force et la créativité de sa jeunesse.

Bruxelles: l’OIF au cœur du défi des compétences de demain

Quelles sont les compétences nécessaires pour réussir dans un monde en pleine mutation ? C’est la question qui a réuni plus de 300 experts, décideurs et praticiens au Sommet sur les compétences de l’OCDE, les 21 et 22 février 2024, au Palais des Académies, à Bruxelles. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) y a participé activement, en apportant sa vision et son expérience.

L’OIF, un acteur engagé pour les compétences de demain

En effet, le sommet, placé sous le thème Compétences de demain : construire des ponts vers de nouvelles opportunités, a permis de faire le point sur les dernières analyses de l’OCDE en matière de compétences pour le futur. Il a également été l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques et les innovations dans les domaines de l’éducation, de la formation, de l’emploi et du développement.

L’ambassadeur Mamadou Bamba Hanne, représentant de l’OIF auprès de l’Union européenne, a dirigé une forte délégation représentant l’OIF. Il était accompagné de Mme Mona Laroussi, directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF) et de Mme Florence Brillouin, directrice de la Francophonie économique et numérique (DFEN).

Mme Mona Laroussi, une experte de la francophonie au sommet de l’OCDE

Lors de la séance plénière d’ouverture, le 22 février, Mme Mona Laroussi a livré un exposé passionnant sur l’influence des transformations sociétales sur les compétences futures. Elle a par ailleurs plaidé pour une approche holistique et inclusive du système de compétences, qui prenne en compte les besoins et les aspirations des individus, des communautés et des sociétés. Elle a également mis en avant le rôle de la Francophonie, qui œuvre pour la promotion de la diversité culturelle et linguistique, le renforcement de la coopération éducative et le développement des compétences numériques.

Un appel à l’action collective pour repenser le système de compétences

En outre, Le sommet a réuni des personnalités de haut niveau, dont le Premier ministre de la Belgique, M. Alexander De Croo, le secrétaire général de l’OCDE, M. Mathias Cormann et le Commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux, M. Nicolas Schmit. Ils ont souligné l’urgence de se préparer aux défis du futur, dans un contexte de transition numérique et de mutations technologiques, socio-économiques et environnementales accélérées. Ils ont aussi appelé à une action collective et coordonnée impliquant tous les acteurs concernés pour repenser et adapter le système de compétences.