Changement de garde à la Cour constitutionnelle togolaise

Djobo-Babakane Coulibaley a solennellement embrassé le leadership de la Cour Constitutionnelle le dernier dimanche d’avril, peu de temps après avoir été désigné par la voie d’un décret présidentiel. La transition officielle des pouvoirs, orchestrée par le ministre des Droits de l’homme, Pacôme Adjourouvi, signale un tournant décisif dans la pérennité des institutions nationales.

Transmission de pouvoir dans la haute institution

Lors de la cérémonie empreinte de gravité, Kouami Amados-Djoko, qui occupait jusqu’alors la présidence par intérim de l’éminente institution, a cédé sa place à Djobo-Babakane Coulibaley, qui succède à Abdou Assouma, dont le décès est récent. « En prenant possession de mon poste, je suis conscient des devoirs et des charges qui m’incombent, car une juridiction constitutionnelle est naturellement le théâtre de défis majeurs, étant donné son implication directe dans la gestion et la transmission du pouvoir politique », a admis le président entrant lors de son discours.

Un contexte électoral crucial

Par ailleurs, l’investiture de Djobo-Babakane Coulibaley coïncide avec une période charnière, précédant un scrutin législatif et régional imminents. En ce début de semaine, environ 4,2 millions de citoyens togolais convoquent leurs représentants pour l’élection de 113 députés et, pour la première fois dans l’histoire de la nation, pour élire 179 conseillers régionaux qui siégeront au Sénat.

La Cour constitutionnelle : pilier de l’intégrité électorale

La Cour, composée de neuf membres et renouvelable une fois tous les six ans, reste le bastion de la Constitution et joue un rôle prépondérant dans le déroulement des élections. Chargée de veiller à la régularité du scrutin, d’arbitrer les contestations électorales et de confirmer les résultats, ses prérogatives sont essentielles pour garantir la légitimité des élus et l’adéquation des procédures avec les lois en vigueur.

Enfin, Djobo-Babakane Coulibaley assume ses responsabilités à un moment où l’anticipation est palpable, alors que la nouvelle constitution, ratifiée par les législateurs, attend sa promulgation par le Chef de l’État, suite à un renvoi pour une seconde lecture.

Vote et vision: L’UFC en quête d’unité

Le lundi 29 avril 2024, une nouvelle page s’écrit dans l’histoire politique de la nation avec le déroulement des scrutins législatifs et régionaux. Dès l’aube, Isaac Tchiakpe, le porte-étendard de l’Union des Forces du Changement (UFC) pour la zone d’Agoè-Nyivé, a franchi les portes du lycée de Zanguéra pour voter, marquant ainsi sa participation à l’exercice démocratique.

« Voter est un acte citoyen essentiel. La tranquillité et l’ordre caractérisent le processus jusqu’à présent. Notre aspiration est que cette atmosphère paisible perdure tout au long du dépouillement et de la communication des résultats », a exprimé M. Tchiakpe après avoir voté.

Profitant de cette occasion, M. Tchiakpe a renouvelé son engagement envers la paix et l’unité nationale durant cette période électorale.

« Il est impératif que chaque candidat et dirigeant de parti politique cultive une conduite exemplaire, en incitant leurs partisans à la retenue et à éviter toute déclaration pouvant engendrer des discordes. Face à d’éventuels litiges, il convient de se référer à la décision de la Cour suprême pour les élections régionales et de la Cour constitutionnelle pour les législatives. Nous restons optimistes, car notre vision pour le développement du pays a rencontré un écho favorable durant la campagne », a-t-il conclu.

Ces élections interviennent dans un contexte de réformes constitutionnelles controversées, transformant le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. La participation de l’opposition, après avoir décidé de ne pas boycotter ces élections, est un signe de la vitalité démocratique du pays malgré les défis et les réserves exprimées par certains observateurs.

 

Togo 2024: Un vote pour l’avenir démocratique

Le Togo a franchi une étape décisive dans son parcours démocratique avec la réalisation des élections législatives et régionales le 29 avril 2024, un événement qui s’inscrit dans le cadre d’une réforme constitutionnelle majeure. Le président de la République a pris part au vote dans la préfecture de la Kozah, à Pya, son village natal, marquant ainsi son engagement personnel envers la démocratie et le développement politique du pays.

Le président de la République a pris part au vote dans la préfecture de la Kozah, à Pya, son village natal,Dans son message sur son compte X, le président a non seulement annoncé son vote mais a également mis en exergue la tranquillité et la paix qui ont caractérisé le déroulement du scrutin sur tout le territoire national. Il a encouragé ses concitoyens à voter dans le calme et la sérénité, soulignant l’importance de leur participation pour la consolidation des acquis démocratiques du Togo.

Ces élections sont particulièrement notables car elles se déroulent après une période de transformation constitutionnelle, où le pays a adopté une nouvelle constitution et proclamé une nouvelle République. Ce changement représente un moment charnière, reflétant les aspirations du peuple togolais à une gouvernance plus inclusive et représentative.

Le scrutin de 2024 est donc un test crucial pour la stabilité politique et l’avenir démocratique du Togo. Il offre une occasion unique pour les citoyens de façonner le paysage politique et de participer activement à la direction de leur nation. Avec ces élections, le Togo espère ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, un chapitre où la démocratie est non seulement préservée mais également renforcée.

Victoire Tomegah-Dogbé a exercé son droit de vote à Badougbé

Les centres électoraux ont entamé le processus de vote pour les scrutins législatifs et régionaux en ce jour, le 29 avril 2024. Mme Victoire Tomegah-Dogbé, en lice pour les législatives sous la bannière du parti UNIR, a exercé son droit de vote à Badougbé, son bastion électoral.  Par ailleurs, elle a exprimé son admiration pour l’engagement pacifique des votants.

« J’ai été témoin d’une remarquable affluence ce matin, suite à l’exercice de mon droit de vote. La foule s’est déplacée en masse pour participer au vote. L’atmosphère est paisible, empreinte de tranquillité et de sérénité. La démocratie togolaise progresse », a-t-elle partagé avec les médias après avoir quitté le bureau de vote.

Mme Victoire Tomegah-Dogbé, en lice pour les législatives sous la bannière du parti UNIR, a exercé son droit de vote à BadougbéMme Dogbé a également loué l’atmosphère sereine prévalant dans les centres de vote qu’elle a visités.

« Je tiens à remercier le Seigneur pour ces instants exceptionnels de campagne que nous avons vécus, deux semaines d’échanges avec nos concitoyens. Ce fut une mobilisation impressionnante, emblématique de l’esprit civique et républicain », a souligné Mme Dogbé.

Mme Victoire Tomegah-Dogbé, en lice pour les législatives sous la bannière du parti UNIR, a exercé son droit de vote à BadougbéLes élections actuelles visent à désigner 113 parlementaires pour la nouvelle législature de l’Assemblée nationale ainsi que 179 conseillers régionaux, marquant la première occurrence d’élections régionales au Togo.

En outre, Les conseillers régionaux, conjointement avec les conseillers municipaux, nommeront les membres du Sénat récemment institué.

Ce vote simultané fait suite à la ratification d’une nouvelle Constitution par l’Assemblée nationale le 19 avril, transitionnant le Togo d’un système présidentiel vers un système parlementaire.

D’après cette réforme, unanimement approuvée par les parlementaires, le président sera désormais élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois, et ce, par les parlementaires plutôt que directement par la population.

Scrutin togolais: Un tournant démocratique

Ce lundi, le Togo vit une journée historique avec la tenue de ses élections législatives et régionales. Plus de quatre millions de citoyens togolais sont appelés à exprimer leur voix dans les isoloirs, sélectionnant parmi un large éventail de 2 352 prétendants pour désigner 113 législateurs et, une première dans l’histoire du pays, 179 représentants régionaux pour le Sénat, d’après les données de la Commission électorale nationale autonome (CENI).

La période de propagande électorale, qui s’est déployée du 13 au 27 avril, s’est achevée dans une atmosphère majoritairement tranquille, en dépit des enjeux de sûreté qui demeurent dans la partie septentrionale de la nation.

L’exécutif togolais a consacré une enveloppe de 650 millions de francs CFA pour épauler les formations politiques tout au long de cette conjoncture électorale, manifestant de la sorte sa détermination pour une procédure démocratique limpide et juste. Les centres de suffrage, au total de 14 271, accueilleront les votants de l’aube jusqu’à la fin de l’après-midi.

La Force de sécurité pour les élections législatives et régionales de 2024 (FOSELR 2024), composée de 12 000 gendarmes et policiers, mobilise ses membres pour garantir la protection des votants. Elle s’engage à maintenir une atmosphère paisible, cruciale pour le bon déroulement du vote. Parallèlement, elle assure que les frontières terrestres demeureront fermées de la nuit jusqu’à la clôture du jour de scrutin, afin de préserver l’ordre public.

En outre, des délégations d’observateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union africaine (UA) sont présentes pour veiller au processus électoral. Divers acteurs de la société civile, tous engagés, secondent ces délégations d’observateurs pour garantir l’intégrité des procédures de vote et de comptage. Au cours de la semaine, les organisateurs divulgueront progressivement les résultats préliminaires.

 

Fact-checking en Afrique : l’aube d’une ère de vérité

Dans l’enceinte prestigieuse de Rabat, la capitale marocaine, s’est achevé le séminaire de haute importance organisé par la Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaines (FAAPA). Ce vendredi 26 avril 2024, sous un ciel clément, la cérémonie de clôture a été marquée par la distribution des certificats aux participants par M. Fouad Arif, Président émérite de la FAAPA.

Inauguration du Réseau des journalistes Fact-Checkers africains

L’établissement du Réseau des Journalistes Fact-Checkers des agences de presse africaines (RJF-FAAFA) a couronné les assises de ce séminaire, une initiative que l’on a saluée comme une obligation éthique face à la prolifération des informations fallacieuses.

M. Arif, également Directeur Général de la MAP, a exprimé sa gratitude envers les formateurs et les délégués pour leur engagement envers la vérité, qui a mené à la fondation de ce réseau essentiel. La FAAPA, consciente de l’impact des fausses nouvelles, réaffirme son engagement à préserver l’intégrité journalistique.

Durant cinq jours, des représentants de 25 nations africaines se sont aussi immergés dans l’apprentissage des méthodes et techniques de vérification des faits, enrichissant leur savoir-faire journalistique et partageant leurs expériences diverses.

Consolidation des Compétences en Fact-Checking

Par ailleurs, le RJF-FAAPA, sous la houlette de M. Jean Bedel, entend renforcer la pratique du fact-checking au sein des rédactions africaines, un gage de qualité et de responsabilité.

M. Bedel a profité de cette occasion pour exprimer sa reconnaissance envers ses pairs et a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour atteindre les objectifs communs du réseau.

Le séminaire a bénéficié du soutien de partenaires de renom, notamment la Bank Of Africa et Royal Air Maroc, soulignant l’importance de la coopération intersectorielle pour le succès de telles initiatives.

En résumé, le séminaire de la FAAPA a posé les jalons d’une ère nouvelle où le fact-checking devient un pilier central du journalisme africain, promettant un avenir où l’information est synonyme de fiabilité et de transparence.

Vote anticipé : les forces de défense et de sécurité aux urnes

Lomé, le 26 avril – Les forces de défense et de sécurité togolaises (FDS) ainsi que la réserve opérationnelle ont pris d’assaut les bureaux de vote ce vendredi pour un scrutin anticipé crucial. Cette journée marque une étape importante dans le processus électoral du pays, permettant aux “corps habillés” de voter avant la population générale.

Dès 07h00, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes exclusivement pour ces groupes, assurant ainsi que les forces armées restent opérationnelles et entièrement disponibles pour sécuriser le scrutin général. Ce vote par anticipation est une pratique courante dans plusieurs démocraties pour garantir que les services essentiels ne soient pas interrompus le jour du vote.

À 16h00, les bureaux ont fermé, concluant ainsi la participation des FDS dans cette phase du processus électoral. Le dépouillement des votes anticipés se tiendra après le vote général, en accord avec les lois électorales actuelles.

Les électeurs attendent avec impatience les résultats de ces élections qui détermineront la composition de la nouvelle assemblée nationale. Ils éliront 113 députés et 179 conseillers régionaux. On considère ces élections comme un baromètre de la stabilité politique et de la démocratie naissante au Togo.

L’événement demande une attention particulière de la part des citoyens togolais, pendant que le pays avance sur le chemin d’un avenir démocratique et prospère.

Innovation dans la restauration : lancement de BKG Food

Le 24 avril 2024, dans une démarche d’élargissement de ses horizons, la filiale Bonkoungou Distribution (BKG) du groupe Ebomaf a inauguré avec faste son service avant-gardiste de commande et de livraison de mets, baptisé “BKG Food”. Ce service, intégré à la plateforme “BKG Speed” récemment dévoilée, est initialement conçu pour la réservation de véhicules en ligne.

“BKG Food” permet désormais à chaque habitant de Lomé de solliciter en ligne les services culinaires des établissements de la capitale togolaise, promettant une livraison directe à domicile. Dès son inauguration, le service s’est associé à plus de 150 restaurants locaux, proposant une diversité de choix culinaires, des spécialités traditionnelles aux saveurs internationales.

L’introduction de “BKG Food” dans le domaine de la livraison alimentaire marque un tournant, intensifiant la compétition dans un secteur jusqu’alors dominé par l’entreprise novatrice Gozem.

Le lancement de “BKG Food” s’inscrit dans une stratégie plus vaste de diversification des activités du groupe Ebomaf. Sous l’égide de Mahamadou Bonkoungou, figure emblématique du secteur de la construction, le groupe étend son influence, notamment avec l’exploitation de la nouvelle liaison aérienne de Liz Aviation entre Lomé et Ouagadougou, ainsi que par le biais de ses engagements dans le secteur financier avec la International Business Bank, appuyée par IB Holding et son capital imposant de 30 milliards de FCFA.

Évasion spectaculaire de 118 individus à Suleja 

Dans une tournure des événements digne d’un scénario de film, la prison de Suleja, un établissement de haute sécurité situé non loin de la capitale Abuja, a été le théâtre d’une évasion massive. Dans la nuit du mercredi au jeudi, sous le voile de l’obscurité et les assauts d’une pluie diluvienne, 118 individus ont déjoué les barrières de leur confinement.

La Nature se rebelle : les intempéries compromettent la forteresse et occasionnent l’évasion

Les précipitations torrentielles ont infligé des dommages critiques aux infrastructures de la prison, érodant les murs d’enceinte et offrant ainsi aux détenus une opportunité inespérée de liberté. La furie des éléments a ainsi mis en exergue la vulnérabilité de ce bastion de la justice.

Face à cette situation critique, les forces de l’ordre se sont mobilisées avec célérité. D’après les déclarations officielles, une dizaine de fugitifs ont déjà été réintégrés dans le giron carcéral. Mohammed Rabiu Duza, émissaire du service pénitentiaire, a affirmé avec détermination : “La traque pour les autres est en cours, nous ne ménagerons aucun effort pour les appréhender.”

L’ombre de Boko Haram plane sur cette échappée, alimentant les inquiétudes quant à la possible dissémination de membres échappés de cette faction terroriste notoire. M. Duza a insisté sur le fait qu’il prend des mesures impératives pour localiser les individus et les reconduire derrière les barreaux, soulignant  ainsi la gravité de la situation.

Cet incident met en relief les failles béantes dans la sécurité des prisons nigérianes, souvent confrontées à la surpopulation et au manque de financement. La précarité des conditions de détention et la corruption endémique parmi les gardiens facilitent ces échappées, posant des questions épineuses sur l’intégrité du système pénitentiaire.

En somme, cette évasion n’est pas seulement une fuite de prisonniers, mais un signal d’alarme pour une réforme urgente et approfondie des institutions pénitentiaires du Nigeria.

808 détenus graciés en prélude à l’indépendance au Togo

À la veille de la célébration de l’indépendance du Togo, une annonce majeure a été faite par la présidence de la République. Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a accordé, le jeudi 25 avril, une grâce présidentielle à 808 personnes incarcérées. Cette décision, loin d’être anodine, s’inscrit dans une démarche de clémence exceptionnelle et de réconciliation nationale.

Les prisons togolaises Souffle : 808 détenus retrouvent la liberté

Les bénéficiaires de cette mesure sont des détenus en fin de peine, sélectionnés à travers les divers établissements pénitentiaires du pays. Cette libération concerne également les prisons civiles de Dapaong, Mango, Kanté, Kara, Bassar, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Notsé, Tsévié, Vogan, Aného et Lomé.

Cette initiative n’est pas sans précédent. Il y a six mois, le Togo avait déjà fait preuve de magnanimité en libérant près d’un millier de détenus. La répétition de telles mesures illustre l’engagement du gouvernement à promouvoir le vivre-ensemble et à alléger la surpopulation carcérale, un enjeu majeur pour les droits humains et la réinsertion sociale.

La grâce présidentielle, en plus de son impact humanitaire, vise également à désengorger les centres de détention. En effet, la surpopulation des prisons est un problème persistant qui affecte non seulement les conditions de vie des détenus mais aussi la gestion des établissements pénitentiaires.

Durant cette période de festivités nationales, le Président Gnassingbé manifeste un acte de clémence, perçu comme un symbole puissant de l’esprit d’unité et de paix prédominant au Togo. C’est un pas de plus vers une société plus inclusive et plus juste, où chaque citoyen a la possibilité de se racheter et de contribuer positivement à la communauté.

Par ailleurs, la présidence n’a pas manqué de souligner que cette grâce présidentielle ne concerne que 808 détenus en fin de peine et ne remet pas en cause la rigueur de la justice togolaise. Elle représente plutôt une opportunité de rédemption et un nouvel élan pour ceux qui ont payé leur dette envers la société.

Alors que le Togo s’apprête à célébrer son indépendance, cette mesure de grâce vient rappeler l’importance de la solidarité et de la seconde chance dans le processus de construction nationale.