Togo: Une nouvelle constitution pour une gouvernance renforcée

Dans une atmosphère empreinte de solennité, le Président Faure Gnassingbé a promulgué la nouvelle Constitution de la République Togolaise le lundi 06 mai 2024, marquant l’avènement d’une nouvelle république pour cette nation de 8 millions d’âmes. Cette réforme constitutionnelle, qui a pris forme suite à son adoption en seconde lecture par l’Assemblée nationale le 19 avril dernier, est le fruit d’une initiative parlementaire audacieuse.

Le texte révisé inaugure un changement de paradigme dans la gouvernance togolaise avec la transition vers un régime parlementaire. Cette évolution majeure est accompagnée par l’introduction de la fonction de Président du Conseil, ainsi que par la création d’un Conseil d’État, des institutions destinées à renforcer la démocratie et la séparation des pouvoirs au sein du pays.

La population togolaise accueille avec espoir et optimisme la promulgation de cette loi fondamentale. En effet, bientôt publiée dans le Journal Officiel de la République Togolaise, elle représente pour les citoyens l’aube d’une ère de progrès et de stabilité politique. Par ailleurs, cette loi, attendue avec impatience, marque un tournant décisif pour le pays.

D’autre part, cette révision constitutionnelle représente un tournant démocratique significatif pour le Togo. Elle reflète l’aspiration des citoyens à une gouvernance plus inclusive et participative. De plus, l’instauration d’un régime parlementaire promet une répartition plus équilibrée du pouvoir et une meilleure représentativité au sein des instances décisionnelles.

Vers une gouvernance renouvelée

Avec l’émergence de la fonction de Président du Conseil et la création d’un Conseil d’État, le Togo s’engage sur la voie d’une gouvernance renouvelée, où la concertation et le dialogue politique prendront une place prépondérante. Ces nouvelles structures visent à consolider l’architecture institutionnelle du pays et à garantir une meilleure gestion des affaires publiques.

La nouvelle Constitution togolaise est plus qu’un simple document juridique; elle est le symbole d’un engagement collectif envers la démocratie et le développement durable. Elle ouvre la voie à des réformes profondes et nécessaires pour assurer la prospérité et le bien-être de tous les Togolais.

En somme, cette promulgation historique est une étape cruciale dans la quête d’un Togo plus juste et prospère, où chaque citoyen aura la possibilité de contribuer pleinement à l’essor de sa nation.

 

Élections Togolaises : Unir s’impose, la nation célèbre la Paix

Dans l’éclat des récentes élections législatives et régionales, le parti Union pour la République (Unir) s’est distingué par une victoire retentissante, s’adjugeant une majorité écrasante des sièges. Par ailleurs, ce succès, annoncé par la Commission électorale nationale indépendante, marque un tournant décisif dans le paysage politique togolais. En outre, la nation a réagi avec une profonde gratitude face à la sérénité qui a prévalu lors du scrutin. De même, aux quatre coins du Togo, des offices religieux ont été célébrés, témoignant de la reconnaissance collective pour la tranquillité des élections.

 Victoire électorale de l'Union pour la République au Togo, la nation célèbre la paix et l'appel à l'unité après les électionsD’autre part, le Président Faure Essozimna Gnassingbé a honoré de sa présence le culte d’actions de grâce à l’Église évangélique presbytérienne de Kougnohou. Cet événement a rassemblé divers membres du gouvernement et a été l’occasion d’appeler à l’unité, à la fraternité et au vivre-ensemble, piliers de la paix et de l’harmonie nationales. Par conséquent, plus de 14.000 bureaux de vote ont été le théâtre d’une participation citoyenne exemplaire. Les observateurs internationaux, présents en nombre, ont salué le déroulement impeccable du double scrutin, reflétant l’engagement démocratique du peuple togolais.

Enfin, à Lomé et dans d’autres localités, les célébrations ont réuni des fidèles de diverses confessions, illustrant la diversité et la richesse spirituelle du Togo. Ces rassemblements ont été l’occasion de renouveler l’engagement envers des valeurs fondamentales de fraternité et de coexistence pacifique, essentielles à la prospérité et à la stabilité de la nation.

Majorité absolue pour Unir aux élections législatives

Dans le cadre des récentes élections législatives, l’Union pour la République (Unir) a remporté une victoire retentissante, s’adjugeant 108 des 113 sièges disponibles à l’Assemblée nationale, ce qui représente une quasi-unanimité de 96%. Cette domination électorale laisse seulement cinq sièges à l’opposition, répartis entre l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) avec deux sièges, et un siège respectivement pour l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), et les Forces Démocratiques pour la République (FDR).

Annonce solennelle des résultats provisoires des élections législatives

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a solennellement annoncé les résultats provisoires lors d’une cérémonie au siège de la CENI à Lomé, retransmise en direct à la nation. Par ailleurs, le président de la CENI, Dago Yabré, a également fait savoir que les proclamations des résultats des élections régionales, concernant 179 sièges, se feront sous peu.

D’autre part, l’affluence aux urnes a été notable avec un taux de participation de 61%, soit 2 565 623 votants sur les 4 203 711 inscrits. De plus, les observateurs internationaux, issus de l’Union africaine, de la CEDEAO, de la CEN-SAD et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ont attesté de la transparence et de la liberté du scrutin, tout en louant l’excellente organisation par les autorités électorales.

En conclusion, le président de la CENI a exhorté les partis politiques ayant des griefs à se référer aux instances judiciaires adéquates, en assurant que la commission électorale s’emploiera à rectifier les irrégularités et les difficultés rencontrées. Finalement, la Cour constitutionnelle doit ratifier les résultats pour qu’ils soient définitifs.

Engagement et Innovation : Le MUHRF célèbre la Fête du Travail

 Le 1er mai 2024, le Centre de loisirs et de lecture d’Agbalépédo a été le théâtre d’une cérémonie emblématique, présidée par Monsieur Kodjo ADEDZE, Ministre d’État en charge de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière. Cette assemblée solennelle, dédiée à la fête du travail, a réuni les hauts dignitaires du ministère ainsi que les collaborateurs des diverses directions et services affiliés.

Le Ministère de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Réforme Foncière célèbre la Fête du Travail, marquant un engagement renouvelé Dialogues constructifs pour l’amélioration du service public

En effet, l’événement a été marqué par des dialogues fructueux portant sur l’amélioration de l’efficience du service public, l’importance d’une collaboration proactive avec les intervenants du secteur et l’optimisation des prestations ministérielles.

Le Général BERENA Gnakoude, Directeur Général de l’ANASAP, a exprimé, au nom de l’ensemble du personnel, une vive reconnaissance envers le Ministre d’État pour son leadership énergique, propice à l’atteinte des objectifs stratégiques du ministère, alignés sur la vision gouvernementale Togo 2025.

Plaidoyer pour l’équité et la formation

Par ailleurs, Madame MOUSSA Rahanatou, porte-parole du personnel, a mis en lumière les progrès significatifs du pays dans la gestion des ressources humaines et a soulevé des requêtes essentielles concernant la formation continue des agents, la représentation féminine dans les postes clés et la décentralisation des services ministériels.

Le Ministre d’État, Kodjo ADEDZE, a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBÉ, pour sa vision progressiste de l’administration publique. Il a également salué l’engagement sans faille de ses équipes.

Un centre de loisirs innovant , un engagement renouvelé

En somme, Le Ministre a spécialement applaudi l’initiative de l’ANASAP concernant l’aménagement d’un espace vert multifonctionnel autour du bassin de rétention d’Agbalepedogan, promettant de futurs aménagements pour accroître la visibilité et l’impact du centre.

En réponse aux aspirations du personnel, le Ministre a souligné l’unicité du Togo dans la promotion des femmes à des postes de haute responsabilité, reflétant l’engagement du Chef de l’État envers l’égalité des sexes.

Élections au Togo : Un modèle de transparence et de paix

L’envoyée spéciale de la CEDEAO, Madame Fatoumata Jallow-Tambajang, a transmis au Président Faure Essozimna Gnassingbé, ce 30 avril 2024, les résultats de l’observation des élections législatives et régionales au Togo. La mission a été marquée par une atmosphère de calme et d’ouverture, et les procédures se sont déroulées avec une clarté exemplaire.

La CEDEAO a mobilisé  41 observateurs répartis à travers les cinq régions du Togo, afin de veiller à ce que les élections se déroulent bien« Les scrutins se sont distingués par leur clarté et leur accessibilité dans l’ensemble des cinq régions observées. La mission  a noté la présence de toutes les entités concernées. La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) s’est distinguée par son efficacité et sa communication fluide. L’assiduité des citoyens aux urnes s’est faite dans le respect des normes établies. La CEDAO a également observé une participation juvénile remarquable. La satisfaction générale prévalait, et plus essentiellement, tout s’est accompli dans un esprit de tranquillité et de concorde, sous la vigilance des forces de l’ordre », a souligné la cheffe de la mission.

L’ex-vice-présidente gambienne a exprimé sa reconnaissance envers le dirigeant togolais pour avoir ménagé un cadre propice à la tenue d’un scrutin démocratique.

« Nous exprimons notre gratitude à Son Excellence, le Président de la République, pour son rôle déterminant dans la création d’un cadre serein et stable, essentiel à la réalisation d’élections sereines, ouvertes et limpides », a-t-elle déclaré.

Il est à noter que la CEDEAO a mobilisé une délégation de 41 observateurs répartis à travers les cinq régions du Togo, afin de veiller à ce que les élections se déroulent conformément aux directives de l’organisation régionale, comme stipulé dans son Protocole additionnel.

Élections togolaises: Un pas vers la stabilité démocratique

En ce jour solennel du 30 avril 2024, le chef de l’État togolais, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a honoré de sa présence une assemblée éminente de la Mission d’observation électorale de l’Union africaine, présidée par l’éminent Ambassadeur Calixte Aristide Mbari. Depuis le 21 avril, cette illustre délégation foule le sol togolais, témoignant de la vitalité démocratique à travers leur surveillance des joutes législatives et régionales qui se sont achevées la veille.

L’Union africaine a exprimé sa satisfaction quant à la participation croissante des femmes dans ces élections togolaisesLe rapport de l’Union africaine sur les élections togolaises

En outre, l’Ambassadeur Mbari, en tant que représentant de cette vénérable institution panafricaine, a exposé au dirigeant suprême un compte rendu détaillé de leur mission, nourrissant l’espoir que le dénouement de ces scrutins puisse renforcer les assises démocratiques, la sérénité et l’équilibre de la nation. « Après avoir scruté avec minutie le déroulement des élections, il nous est apparu impératif de rencontrer le dirigeant suprême afin de lui faire part de nos observations sur la gestion du scrutin et de discuter avec Sa Majesté de diverses préoccupations essentielles pour le renforcement de la démocratie. Les entretiens se sont avérés fructueux, et nous aspirons à ce que les résultats électoraux favorisent l’enracinement démocratique, la pérennisation de la paix et la stabilité », a-t-il affirmé.

L’éloge de l’inclusivité et de l’organisation des scrutins

De surcroît, la délégation a loué l’excellente tenue et l’inclusivité du processus électoral. « Ce qui nous a particulièrement frappés, c’est la participation de tous les partis politiques à cette épreuve électorale. Cela constitue un pilier essentiel. Il est donc impératif de saluer l’engagement de la classe politique togolaise qui a pris part à cette compétition démocratique, synonyme de cohésion nationale », a insisté l’Ambassadeur.

Finalement, l’Union africaine a exprimé sa satisfaction quant à la participation croissante des femmes dans ces élections togolaises et leur présence notable sur les listes électorales. L’organisation continentale incite vivement la nation à redoubler d’efforts pour assurer une représentation féminine encore plus significative au sein de l’Assemblée nationale et des autorités gouvernementales régionales.

Vote et vision: L’UFC en quête d’unité

Le lundi 29 avril 2024, une nouvelle page s’écrit dans l’histoire politique de la nation avec le déroulement des scrutins législatifs et régionaux. Dès l’aube, Isaac Tchiakpe, le porte-étendard de l’Union des Forces du Changement (UFC) pour la zone d’Agoè-Nyivé, a franchi les portes du lycée de Zanguéra pour voter, marquant ainsi sa participation à l’exercice démocratique.

« Voter est un acte citoyen essentiel. La tranquillité et l’ordre caractérisent le processus jusqu’à présent. Notre aspiration est que cette atmosphère paisible perdure tout au long du dépouillement et de la communication des résultats », a exprimé M. Tchiakpe après avoir voté.

Profitant de cette occasion, M. Tchiakpe a renouvelé son engagement envers la paix et l’unité nationale durant cette période électorale.

« Il est impératif que chaque candidat et dirigeant de parti politique cultive une conduite exemplaire, en incitant leurs partisans à la retenue et à éviter toute déclaration pouvant engendrer des discordes. Face à d’éventuels litiges, il convient de se référer à la décision de la Cour suprême pour les élections régionales et de la Cour constitutionnelle pour les législatives. Nous restons optimistes, car notre vision pour le développement du pays a rencontré un écho favorable durant la campagne », a-t-il conclu.

Ces élections interviennent dans un contexte de réformes constitutionnelles controversées, transformant le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. La participation de l’opposition, après avoir décidé de ne pas boycotter ces élections, est un signe de la vitalité démocratique du pays malgré les défis et les réserves exprimées par certains observateurs.

 

Togo 2024: Un vote pour l’avenir démocratique

Le Togo a franchi une étape décisive dans son parcours démocratique avec la réalisation des élections législatives et régionales le 29 avril 2024, un événement qui s’inscrit dans le cadre d’une réforme constitutionnelle majeure. Le président de la République a pris part au vote dans la préfecture de la Kozah, à Pya, son village natal, marquant ainsi son engagement personnel envers la démocratie et le développement politique du pays.

Le président de la République a pris part au vote dans la préfecture de la Kozah, à Pya, son village natal,Dans son message sur son compte X, le président a non seulement annoncé son vote mais a également mis en exergue la tranquillité et la paix qui ont caractérisé le déroulement du scrutin sur tout le territoire national. Il a encouragé ses concitoyens à voter dans le calme et la sérénité, soulignant l’importance de leur participation pour la consolidation des acquis démocratiques du Togo.

Ces élections sont particulièrement notables car elles se déroulent après une période de transformation constitutionnelle, où le pays a adopté une nouvelle constitution et proclamé une nouvelle République. Ce changement représente un moment charnière, reflétant les aspirations du peuple togolais à une gouvernance plus inclusive et représentative.

Le scrutin de 2024 est donc un test crucial pour la stabilité politique et l’avenir démocratique du Togo. Il offre une occasion unique pour les citoyens de façonner le paysage politique et de participer activement à la direction de leur nation. Avec ces élections, le Togo espère ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, un chapitre où la démocratie est non seulement préservée mais également renforcée.

Scrutin togolais: Un tournant démocratique

Ce lundi, le Togo vit une journée historique avec la tenue de ses élections législatives et régionales. Plus de quatre millions de citoyens togolais sont appelés à exprimer leur voix dans les isoloirs, sélectionnant parmi un large éventail de 2 352 prétendants pour désigner 113 législateurs et, une première dans l’histoire du pays, 179 représentants régionaux pour le Sénat, d’après les données de la Commission électorale nationale autonome (CENI).

La période de propagande électorale, qui s’est déployée du 13 au 27 avril, s’est achevée dans une atmosphère majoritairement tranquille, en dépit des enjeux de sûreté qui demeurent dans la partie septentrionale de la nation.

L’exécutif togolais a consacré une enveloppe de 650 millions de francs CFA pour épauler les formations politiques tout au long de cette conjoncture électorale, manifestant de la sorte sa détermination pour une procédure démocratique limpide et juste. Les centres de suffrage, au total de 14 271, accueilleront les votants de l’aube jusqu’à la fin de l’après-midi.

La Force de sécurité pour les élections législatives et régionales de 2024 (FOSELR 2024), composée de 12 000 gendarmes et policiers, mobilise ses membres pour garantir la protection des votants. Elle s’engage à maintenir une atmosphère paisible, cruciale pour le bon déroulement du vote. Parallèlement, elle assure que les frontières terrestres demeureront fermées de la nuit jusqu’à la clôture du jour de scrutin, afin de préserver l’ordre public.

En outre, des délégations d’observateurs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union africaine (UA) sont présentes pour veiller au processus électoral. Divers acteurs de la société civile, tous engagés, secondent ces délégations d’observateurs pour garantir l’intégrité des procédures de vote et de comptage. Au cours de la semaine, les organisateurs divulgueront progressivement les résultats préliminaires.

 

Vote anticipé : les forces de défense et de sécurité aux urnes

Lomé, le 26 avril – Les forces de défense et de sécurité togolaises (FDS) ainsi que la réserve opérationnelle ont pris d’assaut les bureaux de vote ce vendredi pour un scrutin anticipé crucial. Cette journée marque une étape importante dans le processus électoral du pays, permettant aux “corps habillés” de voter avant la population générale.

Dès 07h00, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes exclusivement pour ces groupes, assurant ainsi que les forces armées restent opérationnelles et entièrement disponibles pour sécuriser le scrutin général. Ce vote par anticipation est une pratique courante dans plusieurs démocraties pour garantir que les services essentiels ne soient pas interrompus le jour du vote.

À 16h00, les bureaux ont fermé, concluant ainsi la participation des FDS dans cette phase du processus électoral. Le dépouillement des votes anticipés se tiendra après le vote général, en accord avec les lois électorales actuelles.

Les électeurs attendent avec impatience les résultats de ces élections qui détermineront la composition de la nouvelle assemblée nationale. Ils éliront 113 députés et 179 conseillers régionaux. On considère ces élections comme un baromètre de la stabilité politique et de la démocratie naissante au Togo.

L’événement demande une attention particulière de la part des citoyens togolais, pendant que le pays avance sur le chemin d’un avenir démocratique et prospère.

808 détenus graciés en prélude à l’indépendance au Togo

À la veille de la célébration de l’indépendance du Togo, une annonce majeure a été faite par la présidence de la République. Le Président Faure Essozimna Gnassingbé a accordé, le jeudi 25 avril, une grâce présidentielle à 808 personnes incarcérées. Cette décision, loin d’être anodine, s’inscrit dans une démarche de clémence exceptionnelle et de réconciliation nationale.

Les prisons togolaises Souffle : 808 détenus retrouvent la liberté

Les bénéficiaires de cette mesure sont des détenus en fin de peine, sélectionnés à travers les divers établissements pénitentiaires du pays. Cette libération concerne également les prisons civiles de Dapaong, Mango, Kanté, Kara, Bassar, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Notsé, Tsévié, Vogan, Aného et Lomé.

Cette initiative n’est pas sans précédent. Il y a six mois, le Togo avait déjà fait preuve de magnanimité en libérant près d’un millier de détenus. La répétition de telles mesures illustre l’engagement du gouvernement à promouvoir le vivre-ensemble et à alléger la surpopulation carcérale, un enjeu majeur pour les droits humains et la réinsertion sociale.

La grâce présidentielle, en plus de son impact humanitaire, vise également à désengorger les centres de détention. En effet, la surpopulation des prisons est un problème persistant qui affecte non seulement les conditions de vie des détenus mais aussi la gestion des établissements pénitentiaires.

Durant cette période de festivités nationales, le Président Gnassingbé manifeste un acte de clémence, perçu comme un symbole puissant de l’esprit d’unité et de paix prédominant au Togo. C’est un pas de plus vers une société plus inclusive et plus juste, où chaque citoyen a la possibilité de se racheter et de contribuer positivement à la communauté.

Par ailleurs, la présidence n’a pas manqué de souligner que cette grâce présidentielle ne concerne que 808 détenus en fin de peine et ne remet pas en cause la rigueur de la justice togolaise. Elle représente plutôt une opportunité de rédemption et un nouvel élan pour ceux qui ont payé leur dette envers la société.

Alors que le Togo s’apprête à célébrer son indépendance, cette mesure de grâce vient rappeler l’importance de la solidarité et de la seconde chance dans le processus de construction nationale.

650 millions FCFA pour le Financement des Campagnes

Le ministère de l’administration territoriale du Togo a annoncé le 15 avril 2024 , le décaissement de 650 millions FCFA destinés au financement des campagnes électorales. Cette mesure intervient dans le cadre du double scrutin prévu pour le 29 avril prochain. Conformément à une loi votée en 2013, ce soutien financier public est alloué aux formations politiques engagées dans la course électorale.

Répartition du financement des campagnes

  • Législatives : Pour les élections législatives, les partis en lice recevront une allocation de 325 millions FCFA.
  • Régionales : Quant aux élections régionales, les partis en compétition se verront attribuer le reste de l’enveloppe. Ces fonds serviront à financer les campagnes et à soutenir les efforts démocratiques des partis politiques.

Principe d’Allocation

  • Égalité : L’État répartira 65% de cette allocation, nommée contribution de l’État, également entre toutes les listes de candidats validées pour chacune des deux élections.
  • Proportionnalité : Concernant la proportionnalité, il distribuera les 35% restants en fonction des suffrages obtenus. Les listes qui auront obtenu au moins 10% des suffrages exprimés recevront également une part de cette allocation.

En somme, le ministre de l’administration territoriale et le ministre de l’économie et des finances rassurent les partis politiques, les coalitions de partis et les candidats indépendants en affirmant qu’ils ont pris toutes les dispositions nécessaires pour mettre à disposition les fonds correspondants.

Début des campagnes législatives et régionales 2024 au Togo

Le samedi 13 avril2024, une ambiance festive remarquable a marqué le début des campagnes législatives et régionales 2024 au Togo. Les rues de Lomé ont vibré au rythme des caravanes et des meetings politiques, avec une forte mobilisation des militants du grand parti Union pour la République (UNIR). Parmi les personnalités présentes, Myriam Dossou-d’Almeida, Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du Togo, candidate aux élections a exprimé son appréciation pour cet événement historique.

Début des Campagnes Législatives et Régionales 2024 au Togo: Une Ambiance Festive Marquée par la MobilisationLa mobilisation des militants pour les campagnes législatives et régionales 2024

La caravane politique a parcouru les artères de la capitale togolaise, rassemblant des foules enthousiastes. Le stade de Kegue, où s’est tenu le meeting, était rempli d’énergie et de ferveur. Les partisans de l’UNIR ont montré leur engagement envers les valeurs du travail, de la solidarité et de la fraternité. Pour eux, la famille est l’unité de base de la société togolaise, et le soutien aux familles est un levier essentiel pour le développement du capital humain.

L’Éducation de qualité et les opportunités d’Emploi

Par ailleurs, Myriam Dossou-d’Almeida a souligné l’importance de l’éducation de qualité et des formations adaptées aux besoins des entreprises. Elle a affirmé que cela permettra aux jeunes Togolais de devenir des citoyens épanouis, fiers et actifs dans la création d’opportunités d’emploi décent ou d’auto-emploi. L’UNIR s’engage également  à soutenir ces initiatives pour favoriser le développement du pays.

L’Action des associations et l’empathie

En marge de la campagne officielle, Myriam Dossou-d’Almeida a également participé à un événement organisé par l’association Espérance Afrique et d’autres associations partenaires, portées par des Togolais de la diaspora. En outre , ces actions louables viennent renforcer et compléter les solutions mises en place par le Gouvernement. L’empathie demeure aussi un moteur essentiel de l’action politique, et Myriam Dossou-d’Almeida a partagé des souvenirs d’enfance avec les jeunes présents. Jouer aux cartes avec les garçons et taper sur le tam-tam ont ravivé des moments précieux, et elle a échangé avec eux avec un cœur de mère.

En conclusion, cette journée marque le début d’une période cruciale pour le Togo, où les enjeux législatifs et régionaux se mêlent à la volonté de construire un avenir meilleur pour tous. L’UNIR, se positionne comme un acteur clé dans cette quête de progrès et de développement. Le peuple togolais attend avec impatience les résultats de ces élections, conscients que chaque voix compte pour façonner le destin de leur nation.

 

Le calendrier électoral réaménagé au Togo

Lomé, le 11 avril 2024 – Le gouvernement togolais a annoncé officiellement les nouvelles dates pour les élections couplées législatives et régionales. Cette décision intervient suite à un réaménagement du calendrier électoral par décret ministériel.

Le Scrutin électoral Fixé au Lundi 29 Avril 2024

Le jour du scrutin est désormais fixé au lundi 29 avril 2024. Les citoyens togolais se rendront aux urnes pour élire leurs représentants au sein de l’Assemblée nationale et des conseils régionaux. Cette élection revêt une importance capitale pour la démocratie et la gouvernance locale.

Vote Anticipé pour les Forces de Défense et de Sécurité

Conformément à la tradition, les membres des forces de défense et de sécurité, ainsi que la réserve opérationnelle, auront la possibilité de voter par anticipation. Cette procédure permettra à ces acteurs clés de participer au processus électoral avant la date officielle du scrutin. Le vote anticipé est prévu pour le vendredi 26 avril 2024.

Campagne Électorale : Dates Clés

Par ailleurs, la période de campagne électorale débutera le samedi 13 avril 2024 à 0h. Les candidats et leurs équipes auront alors l’opportunité de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs. La campagne sera clôturée le samedi 27 avril 2024 à 23h59mn, soit deux jours avant le jour du scrutin.

En somme , Le peuple togolais est appelé à exercer son droit de vote de manière responsable et à contribuer activement au choix de ses représentants. Ces élections marqueront une étape importante dans l’histoire politique du pays.

Togo: Cap sur le régime parlementaire

Dans les augustes préfectures de Danyi et Kpélé, une assemblée distinguée de chefs traditionnels, de matriarches vénérées, de conseillers municipaux éminents, de délégués des partis politiques, de leaders religieux influents et de représentants des groupes organisés s’est réunie pour une série de rencontres d’information et d’écoute. En effet, ces sessions, tenues avec solennité le lundi 8 avril à Apéyémé et à Adéta, avaient pour noble objectif d’illuminer les esprits sur l’importance capitale du régime parlementaire.

La tournée nationale d’information: Un dialogue constructif avec la population

Sous la houlette éclairée de Monsieur Koffi Sodokin, une délégation parlementaire a entrepris une démarche proactive, s’inscrivant dans une tournée nationale d’information, d’échange et d’écoute. En plus ,  cette initiative, émanant de l’Assemblée nationale, vise à informer la population sur la révision de la constitution togolaise. Elle a brillamment permis d’exposer les contours du nouveau régime adopté, de recueillir les contributions et préoccupations des citoyens afin d’enrichir le texte de la nouvelle constitution.

Un engagement Présidentiel en faveur de la révision constitutionnelle

Par ailleurs, Monsieur Koffi Sodokin a rappelé, avec une emphase mesurée, que suite à la révision constitutionnelle opérée par l’Assemblée nationale, le Chef de l’État a sollicité une relecture attentive de cette dernière, en prenant en considération les requêtes émanant de la communauté à la base. « Le président a exhorté les députés à demeurer à l’écoute de tous les acteurs et à intégrer toutes les contributions susceptibles d’enrichir cette révision », a-t-il déclaré avec conviction.

Le régime parlementaire: Un changement de paradigme constitutionnel

Pareillement, Madame Marie Sondo, éminente professeure en droit constitutionnel à l’Université de Lomé, a mis en exergue l’enjeu de ce nouveau texte constitutionnel : le passage d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire. Avec une éloquence didactique, elle a détaillé les avantages d’un régime parlementaire, qu’elle décrit  en outre comme un exécutif bicéphale, où le pouvoir se partage entre le chef de l’État et le chef du gouvernement. « Le chef du gouvernement, issu des rangs de la majorité parlementaire, détiendra la réalité du pouvoir exécutif. C’est lui qui gouvernera, déterminera et conduira la politique de la nation », a-t-elle insisté avec force.

Les bénéfices économiques et sociaux du régime parlementaire

Madame Sondo a également souligné que l’adoption du régime parlementaire permettrait à l’État de réaliser des économies substantielles liées à l’organisation des élections présidentielles, tout en évitant les troubles socio-politiques souvent associés à ces scrutins.

Ensuite , Togbui Nayo Tsela IV, président du conseil exécutif des chefs traditionnels de Kpélé, a exprimé que cette initiative a grandement contribué à la compréhension du nouveau régime par la chefferie traditionnelle. Il a promis de partager ce message éclairant avec ses administrés, assurant ainsi une diffusion sage et réfléchie des informations capitales.

En somme, ces rencontres ont marqué un pas décisif vers une ère de transparence et de dialogue ouvert, essentiels à l’avènement d’une démocratie parlementaire équilibrée et prospère au Togo.

Dialogue démocratique pour la réforme constitutionnelle au Togo

Dans une démarche de concertation démocratique, une éminente délégation de l’Assemblée nationale togolaise, présidée par l’honorable Djossou Semondji, a initié un dialogue constructif avec les dignitaires des préfectures des Lacs et de Bas-Mono. L’objectif principal de ces échanges, tenus le 8 avril à Aného et Afagnan, était de discuter des perspectives de révision de la constitution nationale.

Mobilisation transcommunautaire pour l’avenir constitutionnel

En effet, ces consultations, orchestrées par l’Assemblée nationale, s’inscrivent dans une tournée d’information visant à impliquer les populations dans le processus de réforme. La mobilisation a vu la participation active des chefs traditionnels, des élus locaux, des fonctionnaires, des représentants politiques et des acteurs de la société civile, témoignant de la volonté d’une approche inclusive.

Par ailleurs , cette tournée poursuit un double objectif: elle vise à recueillir les opinions éclairées des leaders communautaires et à intégrer une variété de propositions afin de modeler une constitution renouvelée qui reflète les aspirations du peuple togolais. Les députés, en quête de consensus, ont sollicité la contribution des communautés pour enrichir le texte fondamental.

Éducation civique et enjeux de la reforme constitutionnels

Au cœur des débats, l’importance cruciale de la révision constitutionnelle a été mise en exergue. L’uniformité du message à Aného et Afagnan souligne aussi la détermination des députés à promouvoir une compréhension commune des enjeux. L’honorable Semondji a exprimé sa satisfaction quant à la pertinence des discussions, reflétant l’engagement citoyen.

Le professeur Hounakey Kossivi François, éminent spécialiste constitutionnel, a éclairé l’audience sur les implications du changement de régime et les spécificités du modèle parlementaire. Il a également souligné la légitimité des députés à entreprendre cette réforme, s’appuyant sur la constitution historique de 1992. Les échanges fructueux ont conclu ces rencontres, marquant une étape vers une gouvernance renouvelée et participative.

Mobilisation Citoyenne à Lomé : Une quête de démocratie

Dans l’enceinte vibrante de la capitale togolaise, les voix de l’opposition s’élèvent avec solennité pour annoncer une série de marches pacifiques. Ces événements, prévus pour les 11, 12 et 13 avril, sont une réponse ciselée à la récente révision constitutionnelle, un acte législatif qui a suscité une controverse nationale.

Itinéraire des marches : Un parcours symbolique pour dire non à la récente révision constitutionnelle

En effet, les cortèges prendront leur source au cœur de Bè Gakpoto, un lieu emblématique de rassemblement. De là, ils s’épancheront vers le rond-point du marché de Bè, traverseront le commissariat Fiata, longeront Deckon, pour finalement converger vers la Colombe de la Paix. Leur périple s’achèvera dans le creuset du bas-fond Saint Joseph, théâtre d’un meeting attendu.

Par une lettre d’une prose rigoureuse adressée aux hautes instances gouvernementales, les partis politiques ADDI, ANC, FDR, et PSR ont exprimé une réprobation ferme face à la réécriture de la loi fondamentale par une Assemblée nationale échue. Ils revendiquent également le droit inaliénable de contester une décision qu’ils estiment être en porte-à-faux avec la légitimité démocratique.

Appel à la Sécurité : Une préoccupation primordiale

Par ailleurs , les organisateurs, conscients de l’importance de la quiétude publique, ont exhorté les autorités à orchestrer un environnement sécurisé pour ces manifestations. Cette initiative prudente aspire à préserver l’ordre tout en respectant les libertés fondamentales de chaque citoyen.

Ces journées de protestation s’inscrivent dans une période de tensions politiques exacerbées. Les débats autour de la révision constitutionnelle et des échéances électorales imminentes sont le terreau d’un climat chargé. L’opposition, armée de détermination, cherche à maintenir une pression constante sur le gouvernement, espérant insuffler ses revendications dans un dialogue démocratique et pacifique.

Dialogue National: Une nouvelle ére Constitutionnelle

Dans une démarche empreinte de solennité, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, a octroyé, en ce mercredi 3 avril, une audience de haute importance au bureau de l’Assemblée nationale dans la capitale, Lomé. Cette audience, d’une nature profondément républicaine, s’inscrivait dans le prolongement d’une requête présidentielle récente, sollicitant une relecture approfondie de la loi de révision constitutionnelle, adoptée le 25 mars dernier, afin de procéder à une délibération renouvelée.

Tout au long de cette rencontre, le Président Gnassingbé a prodigué ses encouragements aux députés, les exhortant à prêter une oreille attentive à l’ensemble des intervenants du spectre politique et social, dans l’optique d’intégrer toute suggestion susceptible d’apporter un éclairage nouveau et d’enrichir le texte fondamental de la nation. En écho à ces aspirations, le Bureau de la Représentation nationale a exprimé le désir de s’accorder un délai supplémentaire, afin d’initier un dialogue élargi avec l’ensemble des forces vives du pays.

En conséquence de ces développements, le gouvernement envisage un ajustement mineur du calendrier électoral, concernant les scrutins législatifs et régionaux initialement fixés au 20 avril 2024, témoignant ainsi d’une volonté d’adaptation aux impératifs démocratiques.

Dynamisme entrepreneurial Togo: Le FAIEJ propulse la jeunesse

 Plus d’une décennie s’est écoulée depuis l’inauguration du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), et son engagement en tant que pilier de l’entrepreneuriat togolais demeure inébranlable. À la date du 30 mars, le bilan est remarquable : 6.033 projets ont bénéficié de financements à l’échelle nationale, représentant un montant substantiel de plus de 8,63 milliards FCFA octroyés aux jeunes entrepreneurs par le biais de divers dispositifs de soutien.

Les données récemment publiées par l’entité gouvernementale témoignent d’une amélioration significative des résultats depuis 2021. En effet, les actions du FAIEJ embrassent un éventail de secteurs  de l’agriculture à la transformation agro-alimentaire, en passant par l’artisanat, les technologies de l’information et de la communication (TIC), et les énergies renouvelables. Ces interventions ont contribué à la création de plus de 26.000 postes d’emploi jusqu’à présent, soit une augmentation notable par rapport aux 13.000 emplois recensés il y a trois ans.

L’implantation des incubateurs gouvernementaux sur le territoire national a insufflé une dynamique nouvelle aux programmes de formation proposés par le FAIEJ. À l’issue du premier trimestre de l’année 2024, le nombre de jeunes ayant acquis des compétences grâce au FAIEJ avoisine les 36.000 à travers le Togo, marquant ainsi une étape décisive dans l’émancipation économique de la jeunesse togolaise.

Le séminaire gouvernemental du Togo

Sous la présidence éclairée de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement togolais s’est réuni dans la ville historique d’Aného pour un séminaire d’importance capitale. L’objectif primordial de cette rencontre était de catalyser les efforts nationaux pour la réalisation de la vision ambitieuse de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. Le Président a exhorté ses ministres à intensifier leurs actions pour concrétiser les aspirations des citoyens togolais.

Bilan et perspectives : une analyse multisectorielle durant le séminaire.

Par ailleurs, les dignitaires ont méticuleusement examiné l’avancement des initiatives clés, avec un accent particulier sur les secteurs vitaux tels que l’agriculture, l’hydraulique, la santé, l’éducation et le numérique. Ils ont également évalué les progrès accomplis et les obstacles à surmonter, réaffirmant leur engagement envers une transformation significative et tangible.

En outre, une innovation majeure a été mise en lumière : l’Agence de transformation agricole, une percée présidentielle de 2023. Cette initiative vise à alléger la charge de travail des agriculteurs, à promouvoir des méthodes agricoles modernes et à accroître la productivité, tout en améliorant substantiellement les revenus des travailleurs ruraux.

Détermination face aux adversités : un cap maintenu.

Malgré les turbulences sécuritaires régionales et un climat économique global incertain, le gouvernement togolais reste inébranlable dans sa quête des objectifs du Togo 2025. La solidarité ministérielle et la volonté de progresser reflètent une résolution ferme à surmonter les défis présents et futurs.

La gouvernance au diapason du peuple

Le Président Gnassingbé a mandaté son cabinet de renforcer le lien indissoluble entre les politiques publiques et le quotidien des Togolais. Il souligne que l’expérience vécue par les populations doit être le baromètre ultime d’une gouvernance réellement dédiée à leur service.

En plus, la Feuille de route gouvernementale, pierre angulaire de cette nouvelle ère, aspire à édifier un Togo pacifié et moderne, caractérisé par une croissance économique inclusive et durable. Depuis son inauguration en 2020, cette stratégie a déjà porté ses fruits, avec des avancées notables dans des domaines cruciaux pour le développement national.

En somme, ce séminaire gouvernemental à Aného marque un tournant décisif, où le Togo réaffirme son engagement envers un avenir prospère, équitable et résilient.

Mort en exil de l’ancien Premier ministre togolais Agbéyomé Kodjo

L’opposition togolaise est en deuil. L’un de ses leaders, Agbéyomé Kodjo, est mort dimanche au Ghana, où il s’était réfugié après avoir contesté les résultats de l’élection présidentielle de 2020. Il avait 69 ans.

« C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de notre président Agbéyomé Kodjo, survenu hier dimanche au Ghana, des suites d’un malaise », a déclaré Thomas Kokou N’soukpoe, porte-parole de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), la plateforme politique qui avait porté sa candidature.

Un parcours politique contrasté

Agbéyomé Kodjo avait été le Premier ministre du Togo entre 2000 et 2002, sous le régime du général Gnassingbé Eyadéma, qui a régné sans partage sur le pays pendant 38 ans. Il avait également occupé plusieurs fonctions ministérielles, notamment celles de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères.

Mais en 2002, il avait été destitué et emprisonné pour « détournement de fonds publics ». Il avait alors rompu avec le pouvoir et fondé en 2008 son propre parti, l’Organisation pour bâtir dans l’Union un Togo solidaire (OBUTS), rebaptisé en 2018 le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD).

Un candidat contestataire

En 2020, Agbéyomé Kodjo s’était présenté à l’élection présidentielle, avec le soutien de la DMK, une coalition de partis d’opposition dirigée par l’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro. Il s’était proclamé vainqueur du scrutin, affirmant avoir recueilli 65% des voix, face au président sortant Faure Gnassingbé, qui briguait un quatrième mandat.

Mais selon les résultats officiels, il n’avait obtenu que 19,46% des suffrages, loin derrière Faure Gnassingbé, crédité de 70,78%. Il avait alors dénoncé une « mascarade électorale » et appelé à la mobilisation populaire.

Une traque judiciaire

Accusé de « troubles aggravés à l’ordre public, atteinte à la sûreté de l’État et diffusion de fausses nouvelles », Agbéyomé Kodjo avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Il avait réussi à quitter le Togo en juillet 2020, malgré le contrôle judiciaire qui lui avait été imposé.

Feu Agbéyomé Kodjo s’était réfugié au Ghana, où il avait continué à revendiquer sa victoire et à dénoncer le régime de Faure Gnassingbé. Il avait également demandé l’intervention de la communauté internationale pour résoudre la crise politique au Togo.

Sa mort met fin à son combat, mais laisse un vide dans l’opposition togolaise, qui peine à s’unir et à se renouveler.