L’Assemblée nationale du Togo rend hommage à Acouetey Messan

Lomé, le 10 mai 2024 – L’Assemblée nationale togolaise s’est réunie en une séance solennelle ce jour pour honorer la mémoire de l’illustre Acouetey Messan, qui fut à la tête de cette institution de 1988 à 1991. L’ancien Président, décédé le 9 avril dernier, a reçu un dernier hommage dans l’enceinte où il avait autrefois travaillé avec dévouement pour la nation.

L'Assemblée nationale togolaise rend un dernier hommage solennel à Acouetey Messan, ancien Président de l'institution,Les députés, accompagnés des présidents des diverses institutions de la République, ainsi que des figures de proue politiques, administratives et traditionnelles, ont convergé vers l’hémicycle pour rendre les honneurs funèbres officiels à celui qui a marqué l’histoire politique du Togo. Le corps diplomatique, le personnel de l’administration parlementaire, ainsi que les proches et amis d’Acouetey Messan, se sont joints à cet adieu empreint de respect et de solennité.

Conformément à l’article 13 de la loi organique relative au statut des anciens présidents de l’Assemblée nationale, cette cérémonie a souligné l’importance de la contribution d’Acouetey Messan à la vie politique togolaise. Sa disparition, survenue à l’âge de 80 ans, laisse un vide dans le cœur de ceux qui l’ont connu et admiré.

L'Assemblée nationale togolaise rend un dernier hommage solennel à Acouetey Messan, ancien Président de l'institution,La nation togolaise se souviendra de son engagement sans faille et de sa vision qui ont contribué à façonner le parcours démocratique du pays. Acouetey Messan restera dans les annales comme un homme d’État dont la sagesse et la clairvoyance ont guidé l’Assemblée nationale à travers des moments décisifs de son histoire.

L’Assemblée nationale, en ce jour de commémoration, réaffirme son attachement aux valeurs que l’ancien Président a incarnées et s’engage à poursuivre l’œuvre qu’il a entamée, pour l’avancement et le bien-être de la République togolaise.

Coulibaley : nouveau président de la Cour constitutionnelle du Togo

Dans une atmosphère empreinte de solennité, la télévision nationale (TVT) a proclamé sur ses ondes le jeudi 25 avril 2024 l’annonce de la nomination de l’éminent juriste Djobo-Babakane Coulibaley en tant que président de la cour constitutionnelle, décrétée par le président Faure Gnassingbé.

En effet, l’illustre juriste Djobo-Babakane Coulibaley, reconnu pour son expertise en droit constitutionnel au sein de la Cour constitutionnelle du Togo, préside désormais cette vénérable institution.

Monsieur Coulibaley, qui a consacré de nombreuses années au service de la Cour, prend la succession du regretté Aboudou Assouma, perpétuant ainsi l’héritage de rigueur et d’intégrité qui caractérise la plus haute instance judiciaire du pays en matière de droit constitutionnel. Cette transition intervient dans un contexte marqué par l’arrivée récente de Payadowa Boukpessi et Kwame Meyisso, venus renforcer l’assemblée des éminents membres de la Cour.

La Cour constitutionnelle, pilier de la démocratie togolaise, assume avec gravité son rôle arbitral dans l’arène politique, particulièrement lors des joutes électorales présidentielles, législatives et sénatoriales. Gardienne de la conformité des candidatures, elle s’attelle à la publication de la liste électorale dans le respect du délai prescrit de 25 jours avant le vote et veille avec impartialité au bon déroulement des contentieux électoraux.

En sa qualité de garant de la légitimité référendaire et électorale, cette institution judiciaire incarne l’assurance d’une gouvernance respectueuse des principes démocratiques, veillant inlassablement à la régularité et à la légalité des scrutins qui façonnent l’avenir de la nation togolaise.

Serment solennel des nouveaux membres de la CNDH

Hier, mercredi 17 avril, devant le Parlement togolais, neuf nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ont prêté serment. Cette cérémonie solennelle, présidée par Yawa Djigbodi Tsègan, Présidente de l’Assemblée nationale, et en présence de Pacôme Adjourouvi, ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté et des relations avec les institutions de la République, marque une étape importante dans la consolidation de l’état de droit au Togo.

Prestation de Serment solennel des nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’homme au TogoEngagement républicain des nouveaux membres de la CNDH  pour la protection des droits fondamentaux

La prestation de serment des membres de la Commission est bien plus qu’un simple rituel. Elle symbolise un engagement républicain en faveur de la protection des droits fondamentaux dans notre pays. Ces neuf personnalités, soigneusement sélectionnées et nommées par décret présidentiel, auront pour mission de promouvoir et protéger les droits de l’homme au Togo.

Les nouveaux gardiens des droits de l’homme

Voici les neuf nouveaux membres de la CNDH, chacun représentant un domaine essentiel :

  1. M. KOLANI Nakodjoua : Chargé de la Protection de l’environnement.
  2. M. ADJODI Anabadédi : Défenseur de la santé.
  3. Mme ATTISO Afi et M. KODJO Gnambi Garba : Gardiens du droit et de la justice.
  4. Mme AISSA-ASSIH Tembe : Porte-parole des Sciences humaines.
  5. Mme AZAMBO Badabossia, Mme BOURAIMA Adjidjatou, M. KADJA Abalodjam, M. SANVEE Obini Didi : Défenseurs acharnés des droits de l’homme.

La mission de la CNDH

Créée en 1987 et érigée au rang des Institutions de la République par la Constitution du 14 octobre 1992, la CNDH a une triple mission :

  • Promouvoir et protéger les droits de l’homme au Togo.
  • Veiller sur les défenseurs des droits de l’homme.
  • Prévenir la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté et autres endroits identifiés.

En outre, la CNDH joue un rôle essentiel en tant que dépositaire du tableau des organisations de la société civile spécialisées dans la défense des droits de l’homme. Son action contribue à l’avènement d’une société togolaise plus juste, équitable et respectueuse des droits de chacun.

Togo: Cap sur la cinquième république

Ce lundi 8 avril 2024, les députés togolais inaugurent une ambitieuse tournée nationale. Cette initiative, d’une portée historique, vise à instaurer un dialogue ouvert avec les citoyens sur la révision de la Constitution. En effet, c’est le commencement d’un échange démocratique qui s’annonce comme le prélude à l’avènement d’une cinquième République et l’adoption d’un régime parlementaire.

Mobilisation des représentants nationaux pour la cinquième République 

Pour concrétiser cette vision, l’Assemblée nationale a mobilisé plusieurs brigades de parlementaires. Ces derniers sillonneront le pays pour éclairer les populations sur les enjeux de cette réforme majeure. Au nord, les équipes dialogueront  aussi avec les autorités traditionnelles et les collectifs citoyens dans une série de rencontres prévues à travers les régions des Savanes et de la Kara.

La région Centrale accueillera également ces assemblées participatives, avec des étapes clés à Tchamba, Sotouboua, Blitta et Tchaoudjo. Plus au sud, dans la région des Plateaux, les députés poursuivront leur périple consultatif, honorant chaque préfecture de leur présence.

Le Grand-Lomé et la région maritime au cœur des échanges

Les préfectures du Golfe et Agoè-Nyivé, dans le Grand-Lomé, ainsi que celles de la région Maritime, ne seront pas en reste. Des sessions de dialogue y sont programmées, témoignant de l’engagement des élus à couvrir l’ensemble du territoire.

Cette démarche participative s’insère dans les efforts continus du gouvernement pour favoriser un dialogue inclusif. Elle vise également  à recueillir les aspirations et les inquiétudes des Togolais, dans l’espoir de forger une compréhension mutuelle et de renforcer l’implication de chacun dans le processus démocratique national.

En somme, cette tournée nationale est plus qu’une simple consultation; c’est le symbole d’une nation en marche vers une ère de changement constitutionnel, avec la promesse d’une démocratie plus vivante et participative.

Réforme Constitutionnelle : une transition vers la Ve République

La révision de la Constitution togolaise, un processus de transformation politique majeur, a franchi une étape décisive. Le 25 mars 2024, sous l’égide de Mme Yawa Djigbodi Tsègan, l’Assemblée nationale a approuvé, avec une majorité écrasante, la réforme de la loi fondamentale de la nation.

Depuis son adoption en 1992, la Constitution de la IVe République a subi des modifications significatives pour s’adapter aux défis sociopolitiques et technologiques. Ces ajustements ont permis de refléter les aspirations contemporaines du peuple togolais.

La Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi TsèganVers la Ve République 

En effet, la révision actuelle marque un tournant historique : le passage à la Ve République et la transition d’un régime présidentialiste à un système parlementaire. Cette réforme introduit un Président du conseil des ministres élu par l’Assemblée nationale, une déclaration solennelle des droits et devoirs fondamentaux, et établit des institutions clés pour la transparence et l’intégrité publique.

Malgré les progrès, il reste essentiel de revoir continuellement la Constitution pour assurer la stabilité juridique, renforcer l’état de droit, et encourager la participation citoyenne.

Le Pouvoir au Peuple 

Par ailleurs , l’adoption de cette révision constitutionnelle met en lumière le rôle central de l’Assemblée nationale et du Sénat dans la vie politique. Avec des mandats de six ans pour le Président de la République et le Président du Conseil, ainsi que pour les députés et sénateurs, le Togo s’engage vers une gouvernance plus inclusive et responsable.

En outre , l’instauration du régime parlementaire promet un contrôle citoyen accru sur les dirigeants et une participation directe dans la prise de décision politique, ouvrant la voie à une démocratie plus dynamique et participative au Togo.

La Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi TsèganLa Réforme Constitutionnelle Togolaise : une vision renouvelée

Le ministre Pacôme Yawovi Missiamé Amenyo Adjourouvi souligne l’importance de l’article 144 alinéa 1 de la Constitution togolaise, qui confère au Président de la République et à un cinquième des députés de l’Assemblée nationale le pouvoir de proposer des révisions constitutionnelles. Cette démarche vise également  à adapter la Constitution aux évolutions sociologiques et politiques, en passant d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, et à insuffler un nouvel élan dans la gestion des affaires publiques.

La Légitimité Constitutionnelle : un pilier de la démocratie 

La proposition de loi initiée par un groupe de députés s’appuie sur la légitimité dérivée de la Constitution, qui est la source de tout pouvoir politique. L’article 146 de la Constitution établit que la légitimité découle du respect des lois et des traditions, justifiant ainsi l’action de tout détenteur de pouvoir.

La Constitution togolaise reconnaît le droit inaliénable du peuple à réviser sa loi fondamentale. Ce principe garantit que toute révision reste fidèle aux valeurs universelles et aux engagements internationaux du pays.

Le Processus de révision : une procédure rigoureuse 

La commission des lois constitutionnelles a examiné la proposition de révision. Elle a scrupuleusement respecté les normes de fond et de procédure tout au long du processus, conformément aux articles pertinents du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Le gouvernement promulguera la Constitution révisée dans les quinze jours suivant son adoption, établissant ainsi la loi fondamentale de la Ve République. La Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi Tsègan, s’engage à transmettre la proposition adoptée avec diligence au Président de la République.

Un Parlement renforcé par de nouveaux membres

Deux nouveaux députés ont rejoint l’Assemblée nationale le 25 mars 2024, suite aux décisions de la Cour constitutionnelle. Aziabou Kodjo Alexandre et Kokouvi Soedji apportent de nouvelles perspectives à l’hémicycle, succédant respectivement à Pacôme Yawovi Missiamé Amenyo Adjourouvi et à feu Assoupi Amélé Adjé.

En somme, cette réforme constitutionnelle togolaise incarne une avancée démocratique majeure, promettant une gouvernance plus inclusive et une participation citoyenne renforcée dans la Ve République.

Togo : Vers une nouvelle ère Constitutionnelle

Lomé, Togo – Le Parlement togolais a adopté, le 25 mars 2024, une proposition de loi cruciale pour la révision de la Constitution de la République Togolaise, marquant un tournant décisif vers un régime parlementaire. Cette révision, soutenue par plus de quatre cinquièmes des membres du Parlement, s’inscrit dans une démarche de consolidation démocratique et de gouvernance efficace.

La réforme constitutionnelle s’appuie sur trois piliers fondamentaux : la consolidation d’une démocratie moderne respectant l’équilibre des pouvoirs, la préservation de la stabilité gouvernementale et l’adaptation de la gouvernance du Togo aux changements sociopolitiques actuels.

Cette série de modifications vise à établir une nouvelle identité républicaine pour le Togo, permettant une représentation plus efficace de la nation par les pouvoirs publics constitutionnels.

La proposition de révision constitutionnelle adoptée devra maintenant obtenir l’approbation du Président de la République, garant de l’unité nationale, du respect de la Constitution, ainsi que de la continuité de l’État et des institutions de la République, conformément à l’article 58 de la Constitution togolaise.

Cette réforme est comme une avancée majeure dans le processus démocratique du Togo et pourrait définir le paysage politique du pays pour les générations à venir.