Évasion spectaculaire de 118 individus à Suleja 

Dans une tournure des événements digne d’un scénario de film, la prison de Suleja, un établissement de haute sécurité situé non loin de la capitale Abuja, a été le théâtre d’une évasion massive. Dans la nuit du mercredi au jeudi, sous le voile de l’obscurité et les assauts d’une pluie diluvienne, 118 individus ont déjoué les barrières de leur confinement.

La Nature se rebelle : les intempéries compromettent la forteresse et occasionnent l’évasion

Les précipitations torrentielles ont infligé des dommages critiques aux infrastructures de la prison, érodant les murs d’enceinte et offrant ainsi aux détenus une opportunité inespérée de liberté. La furie des éléments a ainsi mis en exergue la vulnérabilité de ce bastion de la justice.

Face à cette situation critique, les forces de l’ordre se sont mobilisées avec célérité. D’après les déclarations officielles, une dizaine de fugitifs ont déjà été réintégrés dans le giron carcéral. Mohammed Rabiu Duza, émissaire du service pénitentiaire, a affirmé avec détermination : “La traque pour les autres est en cours, nous ne ménagerons aucun effort pour les appréhender.”

L’ombre de Boko Haram plane sur cette échappée, alimentant les inquiétudes quant à la possible dissémination de membres échappés de cette faction terroriste notoire. M. Duza a insisté sur le fait qu’il prend des mesures impératives pour localiser les individus et les reconduire derrière les barreaux, soulignant  ainsi la gravité de la situation.

Cet incident met en relief les failles béantes dans la sécurité des prisons nigérianes, souvent confrontées à la surpopulation et au manque de financement. La précarité des conditions de détention et la corruption endémique parmi les gardiens facilitent ces échappées, posant des questions épineuses sur l’intégrité du système pénitentiaire.

En somme, cette évasion n’est pas seulement une fuite de prisonniers, mais un signal d’alarme pour une réforme urgente et approfondie des institutions pénitentiaires du Nigeria.

Le Nigéria devient le principal exportateur de gaz en Afrique

En ce début d’année 2024, le Nigéria a pris la tête du classement des pays africains exportateurs de Gaz Naturel Liquéfié (GNL). Cette place de leader régional était précédemment occupée par l’Algérie, mais les événements géopolitiques ont redistribué les cartes.

L’Algérie, en 2023, avait surpris de nombreux exportateurs en comblant le vide laissé par l’arrêt des importations de gaz russe vers l’Europe, suite à la guerre en Ukraine. Cependant, sur ce premier trimestre de l’année, l’Algérie a exporté 3,01 millions de tonnes de GNL dans le monde, contre 2,9 millions l’an dernier à la même période.

Malgré ces chiffres, c’est bien le Nigéria qui a repris la place de leader du marché. Dans la région MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord), ce sont les Émirats arabes unis qui ont connu la plus grosse croissance. Leurs exportations de GNL ont augmenté de 25,6%, s’établissant à 1,57 million de tonnes. Bien que cela reste inférieur aux principaux concurrents de la région, cette croissance est significative.

Le Nigéria, avec sa position stratégique et ses vastes réserves de gaz naturel, est désormais au sommet de la chaîne d’approvisionnement en GNL en Afrique. Cette ascension témoigne de son rôle croissant dans l’économie mondiale et de sa capacité à répondre à la demande énergétique internationale.