« Il revient au président de la République élu de décider de quand il va prêter serment »

Le président du parti Union pour la République, Faure Gnassingbé, vainqueur de la présidentielle 2020 est libre, légalement, de choisir la date de sa prestation de serment. C’est ce qu’a annoncé la Cour constitutionnelle présidée par Aboudou Assouma.

Après la proclamation des résultats définitives du premier tour de la présidentielle du 22 février dernier avec la victoire de Faure Gnassingbé dès le premier tour, au-delà de la contestation de des résultats, l’autre polémique était celle de la date de prestation de serment du président nouvellement réélu. Pour mettre fin à cette polémique, la Cour Constitutionnelle a rendu en date du 11 mars 2020, un arrêt dans lequel elle donne son avis sur la date possible de prestation de serment de Faure Gnassingbé, président réélu tout en faisant une importante précision.

L’article 63, alinéa 2 de la Constitution togolaise dispose que : « Le président de la République entre en fonction dans les quinze (15) jours qui suivent la proclamation des résultats de l’élection présidentielle (…) ». Seul, « il revient au président de la République élu de décider de quand il va prêter serment ».

Cette partie de la Constitution togolaise oblige le président élu à entrer en fonction près de deux (02) semaines après les résultats définitifs mais ne définit aucun délai pour la prestation de serment : « Considérant que dans l’hypothèse où un candidat à l’élection présidentielle est élu dès le premier tour de scrutin, en prêtant serment dans les quinze (15) jours qui suivent la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle, son entrée en fonction abrégerait le mandat du président sortant ; que ladite disposition remettrait donc en cause  l’article 51, alinéa 1 de la Constitution qui dispose que « le président de la République est élu au suffrage universel, libre, direct, égal et secret pour un mandat de cinq (05) ans renouvelable une seule fois », estime la Cour constitutionnelle.

Précisément, l’article 63 alinéa 2 n’a pas prévu l’hypothèse d’une victoire au premier tour de l’élection. De fait, elle ne peut trouver application.

Ainsi en définitif, il ressort de cet arrêt de la Cour constitutionnelle que : « Article 1er : Le président de la République sortant peut rester en fonction jusqu’au terme de son mandat qui est le 03 mai 2020 à minuit. Article 2 : Le président de la République élu prête serment, conformément aux dispositions de la Constitution, au plus tard le 04 mai 2020 à partir 00 heure, pour un mandat de cinq (05) ans. »

En outre, la Cour constitutionnelle fait une précision importante dans le cas d’espèce où le président élu, est le président sortant. A cet effet, pour la Cour constitutionnelle, il revient selon sa convenance du président réélu de décider de la date de la prestation de serment avant la fin de son mandat « Considérant que si le président de la République élu dès le premier tour est le Président sortant, il lui revient, à lui seul, de décider de la date de prestation de serment avant la fin du mandat » précise l’arrêt de la Cour constitutionnelle.

Echos de la campagne : le candidat Agbéyomé donne le ton à Lomé

Le chef de l’Etat sortant Faure Gnassingbé, candidat du parti Union pour la République  et le candidat de l’ANC, Jean-Pierre Fabre ont débuté leur campagne au nord du pays ce vendredi. Agbéyomé Messan Kodjo a pour sa part choisi Lomé comme point de départ.

Le candidat désigné par le comité de Mgr Kpodzro comme candidat « unique de l’opposition » organise actuellement une cérémonie de lancement solennelle de sa campagne à la salle OCDI à Hédzranawé.

Devant ses militants(les militants du MPDD et ceux de plusieurs autres partis qui ont rejoint la dynamique),  le candidat Agbéyomé a donné les grandes lignes de son projet de société pour le Togo ; s’il est élu président de la République.

Nous y reviendrons. Suivre en live la cérémonie.

 

Voici la liste des candidats à la présidentielle 2020

Hier 8 janvier était la date limite du dépôt des candidatures pour la présidentielle de 2020 dont le premier tour est prévu en février. L’on note au totale 10 candidatures dont celle d’une femme, candidate indépendante.

 

La liste des candidats

Jean-Pierre FABRE

Faure GNASSINGBE

Aubin THON

Agbéyomé KODJO

Dr William KOUESSAN

Komi WOLOU

Aimé GOGUE

Me Traoré TCHASSONA

Innocent KAGBARA

Mme KPETIGO Afiwa

Candidature de Faure Gnassingbé en 2020 : des manifestations donnent le la

La plupart des partis politiques ont déjà investi leurs  candidats pour présidentielle de 2020 au Togo.  Ce n’est pas encore le cas au niveau du  parti Union pour la  République (Unir). Faure Gnassingbé devrait se prononcer très prochainement, mais pour le moment, ce sont les organisations de soutien du parti qui annoncent les couleurs.

Après  le Mouvement des jeunes Unir, le mouvement des sages Unir, le mouvement des femmes du parti, la Nouvelle jeunesse pour le soutien au président Faure  (NJSPF), c’est maintenant  le Mouvement pour le soutien à Faure (MSF) de réclamer  une candidature de Faure Gnassingbé pour la présidentielle de 2020.

L’association a mobilisé ce weekend des militants et sympathisants du parti au pouvoir dans les rues de Blitta au centre du Togo.

Une décision de Faure Gnassingbé est attendue dans les prochaines semaines. Selon des indiscrétions, ce dernier se prononcera à l’ occasion d’un très prochain congrès de son parti.

Présidentielle: Le premier tour le 22 février 2020

On connait désormais la date du premier tour de l’élection présidentielle 2020 au Togo. Le Conseil des ministres tenu hier jeudi a adopté un décret convoquant   le corps électoral pour le 22 février 2020 et fixe la date du premier tour de l’élection présidentielle à la même date.

 

Le 1er tour du prochain scrutin présidentiel aura lieu le 22 février 2020. Ainsi en a décidé jeudi 5 décembre le gouvernement, qui s’est réuni en conseil des ministres à Lomé sous la supervision du Chef de l’Etat.

La décision convoquant ainsi le corps électoral a été prise par décret, conformément aux dispositions qui stipulent que le scrutin se tienne « 60 jours au moins et 75 jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ».

Les bureaux de vote seront ouverts de 7h à 16h GMT sur toute l’étendue du territoire national et en heure locale pour les bureaux de vote dans les 06 ambassades retenues pour le vote de la diaspora.

Pour rappel, début novembre, la Cour constitutionnelle avait déjà estimé que le scrutin devait se tenir entre le 19 février et le 05 mars 2020, conformément aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

C14, de divergences en divergences à propos de 2020

A la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, les choses ne semblent pas s’améliorer. Aux problèmes qui ont conduit plusieurs formations politiques à quitter la Coalition viennent s’ajouter des  divergences par rapport à la stratégie à adopter pour l’élection présidentielle de 2020.

Deux courants en effet  traversent la coalition des 14. Le premier,  ceux qui ne veulent pas participer à un jeu gagné d’avance et le second, le camp de ceux qui s’activent, malgré tout, à y prendre part.

Il y a quelques jours, Me Paul Dodji Apévon, président des Forces Démocratiques pour la République (FDR), un parti membre de la coalition, indiquait sur une radio privée de la place que le regroupement n’aura pas de candidat.

« A la C14, il n’y aura pas de candidat. Je dis bien, il n’y aura pas de candidat à la C14. Au sein de la C14, nous avons décidé de ne présenter aucun candidat à la présidentielle de 2020 », s’époumonait-il à préciser. Par contre, les membres de ce regroupements sont prêts, ajoute-t-il, à soutenir « le meilleur candidat déclaré de l’opposition ».

Entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Les lignes ont bougé. La C14 fait volte-face. Après avoir œuvré en coulisse en vain pour « une candidature unique de l’opposition », elle compte finalement participer à ce scrutin. Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson, sa Coordinatrice, a d’abord demandé aux Togolais d’aller se faire inscrire massivement sur la liste électorale (la révision de la liste électorale débute le 29 novembre pour durer trois jours). Elle a ensuite annoncé, dans des propos rapportés, que le moment viendra pour qu’un candidat émerge de leur rang. « Le processus est en cours et si Dieu le veut, on pourra désigner ce candidat…Nous devons le faire parce que nous n’avons pas le choix », a-t-elle renchéri.

Organisation de la présidentielle 2020 : rencontre entre pouvoir et opposition ce mardi

Plusieurs forces politiques (parti au pouvoir et partis d’opposition) vont échanger ce mardi à Lomé sur des questions liées à l’organisation de l’élection présidentielle de 2020.

L’un des sujets les plus importants qui seront abordés lors de ces échanges  est relatif à  l’amélioration du cadre électoral toujours réclamé par l’opposition.

Les réclamations  de certains  partis de l’opposition sont notamment  un nouveau recensement électoral pour un fichier fiable, la participation équitable de l’opposition représentative à la CENI et ses démembrements.

L’opposition togolaise a par ailleurs, ces dernières années la recomposition de la Cour constitutionnelle, l’authentification du bulletin de vote, la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, et enfin l’observation internationale des élections.

Présidentielle de 2020 au Togo : Il n’y aura pas de recensement électoral

Pour l’élection présidentielle de 2020, le gouvernement togolais préfère organiser une  révision des listes électorales que d’organiser un  recensement électoral  pendant la période du 29 novembre au 1er décembre 2019.

La décision est tombée hier soir, après le Conseil des ministres tenu par le gouvernement  togolais. «La révision des listes électorales se déroulera pendant la période du 29 novembre au 1er décembre 2019, en une phase unique dans les centres de recensement qui seront ouverts de 7 heures à 16 heures, heure GMT au Togo et en heure locale dans les pays retenus pour le vote des Togolais de l’étranger », informe le gouvernement dans le Communiqué ayant sanctionné le Conseil des ministres d’hier.

Pour ce qui est des  Togolais vivant à l’étranger, le gouvernement togolais compte créer, en plus des commissions électorales locales indépendantes (CELI), des commissions électorales d’ambassades indépendantes (CEAI).

Candidatures pour la présidentielle 2020 : Faure Gnassingbé se prononcera après le congrès de son parti

Pour les membres les plus influents du parti Union pour la République (Unir), Faure Gnassingbé est celui qui devrait défendre les couleurs du parti au pouvoir pour l’élection présidentielle de 2020.

 

L’homme lui-même ne s’est pas encore officiellement prononcé. Mais il le fera très prochainement à l’occasion du congrès que va organiser le parti.

Invité dimanche chez nos confrères de radio Pyramide, l’ancien ministre de la santé Prof Charles Kondji Agba a estimé que M. Gnassingbé est le candidat naturel d’Unir.

« Nous avons un candidat naturel qui est Faure Gnassingbé. C’est à lui que nous allons demander de défendre à nouveau nos couleurs lorsque la convention du parti va se tenir…Mais nous allons lui laisser le dernier mot de dire je viens ou je ne viens pas », a déclaré  l’ancien ministre qui est actuellement le délégué national des « Sages du Parti Unir ».

Les togolais sont à 4 mois de la prochaine présidentielle au lieu de 06 comme certains continuent de le penser.

La présidentielle de 2020 pourrait se tenir en début février. Cette élection pourrait avoir eu lieu un peu plus tôt que prévue, selon ces indiscrétions.

A en croire certaines indiscrétion, ce probable changement du calendrier électoral serait l’une des conséquences directes des dernières modifications de la Constitution par les députés de la 6eme législature.

Pour les tenants de cette date, le scrutin peut être organisé en février pour deux raisons. La première, c’est que la nouvelle constitution « exige que l’élection du Président de la République ait lieu 60 jours avant la fin du mandat du président sortant ». En 2015, Faure Gnassingbé, le Chef de L’État sortant avait prêté serment le 04 mai. Et l’élection était à un tour.

Le second argument qui vient compléter le premier se fonde sur le fait qu’au regard de la modification constitutionnelle intervenue le 08 mai 2019, dorénavant tout scrutin présidentiel sera à deux tours.

Alors le mois de février (surtout le 04 février 2020) est la date idéale, dans la mesure où l’on tient compte de l’éventualité d’un second tour lors de la prochaine présidentielle.

Si toutes ces raisons sont bien fondées et que l’autorité est réellement d’avis, on peut dire que les Togolais sont à 4 mois de la prochaine présidentielle au lieu de 06 comme certains continuent de le penser.

Source : www.icilome.com