Côte d’Ivoire: un opérateur de téléphonie lance la 4.5 G

Un opérateur de téléphonie, a lancé vendredi la 4.5 G, la quatrième génération des standards de la téléphonie mobile, au cours d’une cérémonie dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Selon M. Djibril Ouattara, le Directeur général de MTN Côte d’Ivoire, cette entreprise a fait « 40 milliards d’investissements » en cette année 2020 parmi lesquels, la 4.5 G qui vise à offrir aux populations une meilleure expérience client en matière d’Internet.

Il a assuré que cette innovation se poursuivra afin d’impacter les différentes communautés en zone urbaine et rurale. Avec cette nouvelle offre, l’opérateur veut se mettre en avant-garde de la technologie dans le secteur. 

Sur le réseau de MTN, l’un des trois opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire, l’utilisation de l’Internet est de 65% avec « une minorité de 25% des abonnés ». Un défi que l’entreprise compte relever afin de booster ce taux via la rapidité des offres Internet.

La performance de la 4.5 G devrait permettre aux utilisateurs d’Internet d’avoir un débit plus rapide. Désormais, les consommateurs pourront mettre 22 secondes pour télécharger 15 minutes de vidéo. 

Afrique : plus de 32 milliards de FCfa de la BM pour renforcer la résilience de l’agriculture

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale, dans un communiqué parvenu ce samedi à APA, annonce avoir approuvé un don de l’Association Internationale de Développement (IDA) de 60 millions de dollars, soit plus de 32 milliards de FCfa, pour aider les pays d’Afrique à renforcer la résilience de l’agriculture locale face aux menaces liées au changement climatique.Cette opération relève de l’engagement pris par la Banque mondiale lors du sommet Action climat organisé par les Nations Unies en 2019 d’augmenter son soutien au CGIAR, un partenariat mondial d’organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire dans le but de faire bénéficier les ménages ruraux qui vivent de l’agriculture, des progrès de la recherche agronomique et d’accroître la sécurité alimentaire, informe la note.

Avec ce nouveau projet, intitulé « Accélérer l’impact de la recherche climatique du CGIAR en Afrique » (ou AICCRA selon son acronyme en anglais), la Banque mondiale entend soutenir les activités de recherche et de renforcement des capacités menées par les centres du CGIAR et les organisations partenaires dans le but de renforcer l’accès à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique, poursuit le document. 

Ainsi, grâce à un meilleur accès à des services météorologiques associés à des informations sur les mesures efficaces à adopter, les agriculteurs et les éleveurs pourront mieux anticiper les événements climatiques et prendre des dispositions préventives pour préserver leurs activités productives et éviter des pertes dramatiques.

La mobilisation des scientifiques et de l’innovation au bénéfice du développement agricole est conforme aux engagements pris lors du dialogue de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique (AFSLD), une initiative multipartenaires lancée en 2019 dans le but de lutter contre le problème de la faim et de la vulnérabilité climatique sur le continent africain, rappelle le communiqué.

Ce dernier signale que ce nouveau projet répond à l’appel de l’AFSLD pour une action conjointe contre l’insécurité alimentaire, conséquence du changement climatique, au moment où la pandémie de COVID-19 est venue fragiliser encore plus le quotidien de millions de ménages.

Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce samedi, traitent pour l’essentiel des explications de Macky Sall sur ses nouveaux « deals » politiques et la deuxième vague du coronavirus qui sévit actuellement dans le pays.« La Macky formula », barre à sa Une EnQuête, soulignant que le président de la République a profité de la cérémonie de remise du prix Macky Sall pour le dialogue en Afrique pour brandir ses exploits en matière de dialogue à l’échelle nationale. 

Ce dernier « n’est pas que politique, il a été économique, social et il n’était pas question de deal », affirme Macky Sall dans les colonnes du journal. 

A la Une du journal Le Soleil, le chef de l’Etat réaffirme pour qui veut l’entendre qu’il dialoguera « avec tous ceux qui le souhaitent ». L’Observateur informe qu’il est d’ailleurs « en discussion avec d’autres candidats de la présidentielle » après ses retrouvailles avec l’ex-opposant, Idrissa Seck. Celui-ci était arrivé 2ème lors de l’élection de février 2019 et a été récemment nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese). 

Se prononçant spécifiquement sur ce dernier point, Macky Sall déclare dans L’AS que « c’est un deal positif ». Et dans Vox Populi, il explique ses retrouvailles avec Idrissa Seck « c’était dans l’intérêt du pays ». Cela pousse ce dernier journal à arborer cette Une : « +Mburu ak soow+ (pain plus lait caillé, en langue wolof) : Macky sucre le lait d’Idy ».

La flambée des cas de Covid-19 inquiètent les quotidiens sénégalais. Le Quotidien signale que « Dakar se noie » sous la seconde vague de cas positifs au Covid-19 qui la submerge. Mais malgré cela et l’appel de certains à la fermeture des écoles pour stopper la propagation du virus, « les élèves n’auront pas de vacances de Noël ». 

« Le décret pris par le chef de l’Etat relatif aux trimestres et à la durée des vacances dans les établissements scolaires pour l’année 2020-2021 a fixé les congés du premier trimestre du samedi 30 janvier au lundi 8 février 2021 », informent nos confrères. 

Sous le titre « Le Sénégal dans une ceinture de feu », L’Observateur fait remarquer que « le pays est dans le top 5 de la deuxième vague ». Selon le quotidien du groupe Futurs Médias, « le Sénégal occupe la cinquième place des pays ouest-africains les plus touchés en 14 jours ».

Le journal relate en outre « la grande désolation de la communauté chrétienne » suite à la réactivation des arrêtés anti-covid-19 qui interdisent tout type de rassemblement, et par ricochet, les célébrations des fêtes de fin d’année. 

En sport, le quotidien spécialisé Satdes s’intéresse à la 12ème journée du championnat d’Angleterre et évoque un « derby sous haute tension » entre les deux clubs de la ville de Manchester.  

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la décision royale relative à la gratuité du vaccin anti-Covid et la participation des jeunes aux élections.+Finances News Hebdo+ écrit que « tout au long de la crise pandémique, et depuis le premier cas de contamination enregistré en mars dans le Royaume, le Roi Mohammed VI a posé des actes forts, à haute portée, qui ont permis au Maroc de faire face aux conséquences désastreuses de cette pandémie, tant sur le plan sanitaire qu’économique ».

De la fermeture des frontières à la campagne de vaccination massive décidée, en passant par le confinement strict de la population et la mise en place du Fonds Covid-19, les choix ont été à la mesure des enjeux que pose cette crise sanitaire mondiale, se félicite la publication.

Dernière décision forte prise par le Souverain le mardi 8 décembre la gratuité du vaccin contre la Covid-19 pour tous les Marocains, et ce alors que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, laissait entendre, quelques jours auparavant, que « les discussions concernant la gratuité totale du vaccin anti Covid19 sont toujours en cours au sein du gouvernement », poursuit le journal, notant qu’encore une fois, SM le Roi a donc tranché dans le vif, ne laissant aucune place aux atermoiements qui, forcément, prêtent foi à la rumeur et aux mauvaises interprétations, voire aux polémiques parfois stériles.

Abordant la problématique de la participation des jeunes lors des échéances électorales, +La Vie Éco+ souligne que les jeunes Marocains sont parfaitement lucides sur les enjeux de l’implication dans le débat de la chose politique, arguant qu’il suffit de scruter les forums et les groupes de discussion sur les réseaux sociaux pour comprendre la soif de la jeunesse marocaine pour le débat d’idées, la critique, l’échange…

Selon la publication, il serait trop simpliste de penser que l’on pourrait convaincre ces jeunes de s’impliquer en insistant uniquement sur la nécessité de leur présence dans le champ politique. « Ce serait les réduire seulement à un réservoir de voix ».

Les partis et la classe politiques sont aujourd’hui interpellés sur l’offre qu’ils ont pour cette classe d’électeurs dont le profil est diamétralement opposé avec d’autres profils où puisaient certains partis, estime-t-il, expliquant qu’ils ont certainement et naturellement un niveau d’instruction plus élevé et ils sont ouverts et connectés au monde.

L’absence du vice-président n’a aucune incidence juridique sur l’investiture de Ouattara (Prof. Julien Bourbon)

La prestation de serment du président élu de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, prévue le 14 décembre 2020, se fera en l’absence du vice-président, mais cela n’a aucune incidence juridique sur la validité de son serment, soutient Julien Bourbon, professeur de droit public à l’Université Paris saclay, dans un entretien à APA.

Q: Depuis quelques jours, est née une question sur la validité de la cérémonie d’investiture du président élu de la République de Côte d’Ivoire. En tant que spécialiste constitutionnel pouvez-vous nous en dire plus sur le sens politique et institutionnel de cette cérémonie ?

R: Au-delà de son aspect formel et légal, cette cérémonie d’investiture symbolise le moment où le président élu, émanation de la souveraineté populaire, prête serment devant les corps constitués, garant de la continuité des institutions. 

La Constitution en vigueur ne prévoit pour le vice-président, dans le cadre de la cérémonie d’investiture, qu’un rôle secondaire et sans incidence juridique. L’article 58 stipule que « le vice-président de la République assiste à la cérémonie de prestation de serment ». 

Q: Que pensez-vous de la polémique autour de l’invalidité supposée de cette cérémonie ?  

R: L’article 58 mentionne que le vice-président assiste à la cérémonie de prestation de serment. Naturellement, il n’assiste à la cérémonie que s’il est en place. Alors, s’il y a vacance de son poste, il est évident que le vice-président ne peut pas assister à cette investiture. 

Je considère que dans tous les cas de figure, c’est une condition absolument formelle. Pour moi, cette condition est sans intérêt le fait que le vice-président assiste à la cérémonie de prestation de serment.

Toutefois, le vice-président ne peut être nommé que par le président une fois entré en fonction, c’est-à-dire après sa prestation de serment et jouissant du pouvoir que lui confère le peuple. Seule la prestation de serment marque le début de son mandat. 

Donc, jusqu’à la prestation de son serment il n’est pas investi des pouvoirs de la présidence de la République. Une fois investi, cela lui donne comme compétence, la nomination d’un vice-président de la République avec l’accord du Parlement. 

Le Conseil constitutionnel a donc obligation de recevoir son serment ? 

R: De toute façon, la disposition de l’article 58 ne peut pas jouer, car un vice-président ne peut pas être encore nommé par le président de la République au moment où il prête serment. Il n’est pas encore président. Donc, il ne peut pas nommer le vice-président.  

Et, s’agissant du Conseil constitutionnel, ce qu’ il faut comprendre, celui-ci à l’inverse d’une compétence discrétionnaire est adossé à une « compétence liée ». De ce fait, le Conseil constitutionnel n’a pas le choix d’accueillir ou de refuser le serment du président de la République élu.

Sinon, cela signifierait qu’une autorité constituée pourrait remettre en cause le suffrage du peuple souverain. Le Conseil constitutionnel ivoirien doit recevoir la prestation de serment de celui que le peuple a élu, c’est un devoir à la fois juridique et moral.  

Partenariat stratégique Maroc-USA : Une série d’annonces prévues la semaine prochaine (ambassadeur)

L’ambassadeur américain au Maroc, David Fischer a fait savoir qu’une série d’annonces sont prévues la semaine prochaine pour raffermir le partenariat stratégique entre les Etats-Unis d’Amérique et le Maroc.« La semaine prochaine, nous envisageons de faire une série d’annonces qui vont consolider le partenariat stratégique USA-Maroc en matière de développement économique et de commerce, tout en renforçant le rôle du Maroc en tant que leader économique sur le plan régional », a souligné le diplomate américain lors d’un point de presse tenu vendredi à Rabat.

Mettant en avant la solidité des relations historiques américano-marocaines qui marqueront l’année prochaine le 200ème anniversaire de l’établissement par Washington de sa première représentation diplomatique au Maroc, l’ambassadeur US s’est dit convaincu que le Royaume dispose d’un « avenir économique » solide après la sortie de l’actuelle crise liée à la pandémie mondiale de Covid-19.

Il a d’autre part rappelé que les Etats-Unis vont ouvrir un consulat à Dakhla pour soutenir et encourager les projets d’investissement et de développement qui vont apporter des « avantages tangibles ».

Le diplomate américain a aussi rappelé dans ce sens que le Royaume est le seul pays en Afrique lié aux Etats-Unis par un accord de libre-échange.

Pour rappel, les Etats-Unis ont décidé jeudi de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. A titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, Washington a décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et de contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Sahara : La France considère le plan d’autonomie marocain comme « une base de discussions sérieuse et crédible »

La France considère que le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue « une base de discussions sérieuse et crédible », pour régler le conflit du Sahara qui « n’a que trop duré ».Réagissant vendredi à la décision américaine de reconnaitre la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a indiqué que le conflit au Sahara « n’a que trop duré et fait peser un risque permanent de tensions, comme nous l’avons vu récemment à El Guerguarat. La France est attachée à la recherche d’une solution politique dans le cadre de la légalité internationale. Elle est, sur cette base, favorable à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».

« Dans cette perspective, la France considère le plan d’autonomie marocain comme une base de discussions sérieuse et crédible », a-t-elle dit.

S’agissant de la question palestinienne, la France a salué « le rappel par les autorités marocaines de leur soutien à la solution des deux États vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité »et souligné « l’importance des négociations entre les parties pour parvenir à une paix durable ».

« Avec ses partenaires, la France est déterminée à contribuer à une reprise du dialogue sur la base du droit international et des paramètres agréés », a-t-elle ajouté.

Plus de dix chefs d’Etat attendus lundi à l’investiture de Ouattara à Abidjan

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement dont une dizaine de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) sont attendus à la cérémonie d’investiture du président ivoirien Alassane Ouattara prévue, lundi, au palais présidentiel d’Abidjan, a appris APA vendredi de source officielle .Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, plus de 300 invités dont des chefs d’Etat et de gouvernement, des chefs de mission diplomatique et des représentants des institutions internationales seront présents à cette cérémonie solennelle de prestation de serment de M. Ouattara.

Parmi les chefs d’Etat attendus, l’on peut citer entre autres, Patrice Talon ( Bénin), Roch Marc Kaboré ( Burkina Faso), Denis Sassou N’Guesso ( Congo), Sahle-Work Zewde ( Éthiopie), Nana Akuffo-Addo (Ghana), Umaro Cissoco Embalo (Guinée-Bissau), Georges Weah (Libéria), Bah N’Daw (Mali) , Mohamed Ould El-Ghazouani  (Mauritanie), Issoufou Mahamadou (Niger), Macky Sall (Sénégal) et Faure  Gnassingbé (Togo).

Par ailleurs, ajoute le communiqué, le Président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, également Président en exercice de l’Union Africaine, sera représenté par son Ministre des Ressources minières et de l’Energie, Gwede Mantashe, et la France, par son Ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, le Président de la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), Abdallah Boureima, ainsi que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, sont également attendus.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été réélu pour un nouveau mandat à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier avec 94,27% des suffrages contre 1,99 % pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.  Ce scrutin qui été a boycotté par l’opposition ivoirienne, a enregistré un taux de participation de 53,90 %.

Lancement à Abidjan d’un magazine spécial sur la gouvernance d’Alassane Ouattara

Le groupe Mayama Éditon, éditeur du journal Le Patriote, un journal proche du pouvoir en Côte d’Ivoire, a lancé vendredi à Abidjan, un magazine spécial pour vanter les mérites de la gouvernance du président ivoirien Alassane Ouattara, a constaté APA sur place. La cérémonie de présentation officielle du premier numéro de ce magazine de 116 pages intitulé,  « Alassane Ouattara, une chance pour la Côte d’Ivoire », a enregistré la présence de plusieurs personnalités politiques et du paysage de la presse ivoirienne. 

 « Ce magazine est le premier d’une série d’éditions spéciales que nous comptons de manière périodique, mettre sur le marché pour décortiquer les différents pans des activités sociopolitiques de notre pays. Dans ce numéro titré +Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire+, nous essayons d’apporter notre pierre au devoir de mémoire collectif », a expliqué dans un discours, Sounkalo Coulibaly dit Charles Sanga, le gérant du Groupe Mayama Édition.

 Justifiant le titre de ce premier numéro, M. Sanga a soutenu que le président Ouattara a  « marqué et continuera de marquer son temps à la tête de notre pays».  

« Le président  Ouattara est sur tous les fronts. Avec lui la Côte d’Ivoire a fait des bonds quantitatifs et qualitatifs. Avec lui, la Côte d’Ivoire a été au sommet. C’est ce bilan que ce journal essaie de rendre pour la postérité et pour l’histoire», a souligné M. Sanga. 

Poursuivant, il a précisé que ce premier numéro qui comporte quatre séquences, contient des dossiers, des analyses, des interviews et des faits qui rapportent les 10 années de  « gestion réussie  » de M. Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire. 

Dans la même veine, Amédée Koffi Kouakou,  le ministre ivoirien de l’équipement et de l’entretien routier qui a présidé cette rencontre, a soutenu  « qu’effectivement Alassane Ouattara est une chance pour la Côte d’Ivoire ». Selon M. Kouakou qui a passé en revue les acquis de la gouvernance de M. Ouattara en terme d’infrastructures, grâce à l’action de celui-ci, la Côte d’Ivoire  « va continuer de se développer ». 

Pour lui, ce magazine spécial permettra d’édifier les ivoiriens sur les actions du président Alassane Ouattara. Créé en 1991 par l’actuel Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, le journal Le Patriote est proche du président ivoirien Alassane Ouattara dont il a défendu les idéaux depuis qu’il est dans l’opposition jusqu’à son accession au pouvoir en avril 2011.

Côte d’Ivoire: la 1ère Dame lance la campagne 2021 de lutte contre les violences faites aux enfants

La Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a lancé vendredi à Abidjan la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants, lors d’une cérémonie en présence de partenaires au développement. »Cette campagne épouse parfaitement mon engagement à la protection des enfants », a dit Mme Dominique Ouattara, la présidente de la Fondation Children of Africa, marraine de l’événement. 

Les violences, fera-t-elle remarquer, génèrent des traumatismes et laissent des stigmates dramatiques chez les enfants. C’est pourquoi il est impérieux de braquer les projecteurs sur ce drame. 

Sensible à la cause des enfants maltraités, orphelins et vivant dans la rue, Mme Dominique Ouattara a créé en 1998 un foyer d’accueil appelé la case des enfants avant de mettre en place sa fondation dans le but de formaliser ses actions d’aide aux enfants.

Inès Gouanou, la présidente du Parlement des enfants a fait observer que les enfants souffrent encore de violences de tous genres et l' »on ne doit plus garder le silence » face à ce phénomène.

Elle a relevé que les troubles liés à l’élection présidentielle ivoirienne a entraîné une perturbation des cours dans les écoles. En outre, le Parlement des enfants demande « des actes forts pour que les choses changent ».

La ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ly-Ramata Bakayoko, a  salué à cette occasion les partenaires au développement dont les appuis financiers contribuent de « façon significative à la protection des droits des enfants et des femmes ». 

L’Unicef accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans cette campagne. L’institution qui célèbre d’ailleurs ses 74 ans ce jour, apporte un appui considérable dans la prise en charge des enfants vulnérables surtout dans le contexte de Covid-19.

Marc Vincent, le représentant résident pays de l’Unicef a indiqué que la Côte d’Ivoire fait partie des premiers États en Afrique à faire une enquête sur les violences faites aux enfants. 

Selon une enquête nationale sur les violences faites aux enfants et aux jeunes réalisée en 2018, il ressort que 71% des garçons et 47% des filles ont subi des violences physiques.

En outre, 19% des filles et 11% des garçons ont subi des abus sexuels avant 18 ans; et 40% des élèves  (garçons et filles) sont physiquement punis par les enseignants.

Cette campagne vient comme une réponse à la violence faite aux enfants. Pour l’édition 2021 le thème est : « Reinventons une Côte d’Ivoire sans violence faite aux enfants ». 

La campagne se déroulera sur six axes : création d’un groupe de réflexion de haut niveau sur la question  (1),  mobilisation des services du gouvernement (2),  média et communication.

La mobilisation du système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers et les ONG constitue également un axe, ainsi que la mobilisation du secteur privé  puis la mobilisation des enfants et des jeunes.

Le lancement de la campagne s’est déroulé en présence de plusieurs épouses de membres du gouvernement et de présidents d’institutions dont Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre.