Ethiopie : la FAO met en garde contre une nouvelle invasion acridienne

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a averti mercredi l’Ethiopie, contre une nouvelle invasion de criquets pélerins à la suite des dernières pluies.Au cours des derniers jours, des pluies légères à modérées sont tombées dans le sud de l’Ethiopie, ce qui pourrait être suffisant pour permettre aux essaims présents dans le pays de mûrir et éventuellement de pondre des œufs, ce qui donnerait lieu à une autre génération de reproduction, a déclaré la FAO dans un communiqué.

Cependant, l’ampleur de la reproduction printanière devrait être limitée en raison des opérations de lutte en cours qui continuent de réduire le nombre d’essaims et la probabilité de mauvaises pluies printanières à partir du mois prochain, a-t-il ajouté.

Des essaims immatures persistent dans les régions d’Oromia (zones East Harerghe, Arsi, Borena) et SNNP (South Omo, Konso), notamment les zones sud de la vallée du Rift où plusieurs essaims ont été signalés, selon le même communiqué.

Selon la FAO, la situation actuelle dans la Corne de l’Afrique diffère considérablement de celle d’il y a un an, les essaims actuels étant de plus petite taille et d’un nombre plus limité.

La FAO a récemment déclaré que l’infestation de criquets pèlerins en Ethiopie s’était aggravée, malgré les opérations de lutte terrestre et aérienne en cours.

Il a indiqué que les œufs éclosent abondamment et forment des bandes larvaires dans la région éthiopienne de Somalie, en raison des fortes pluies de novembre de l’année dernière.

Les bandes larvaires enregistrées à ce jour ont couvert plus de 351 km2 et ont consommé au moins 1.755.000 tonnes de végétation verte par jour.

Ghana : réception des premiers vaccins Covax

Six cent-mille (600.000) doses du vaccin AstraZeneca/Oxford seront livrés ce mercredi à l’aéroport d’Accra.Selon un communiqué conjoint de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Unicef (l’Organisation des Nations unies pour l’enfance), le Ghana va recevoir cette première livraison mondiale financée par le dispositif Covax qui vise à fournir aux pays à faible revenu leurs premières doses.

« Le Ghana doit recevoir 600 000 doses du vaccin AstraZeneca/Oxford du fabricant Serum Institute of India à Pune, en Inde. Ces vaccins ont été expédiés par l’Unicef de Mumbai (Inde) à Accra et font partie de la première vague de vaccins Covid-19 à destination de plusieurs pays à revenu faible et intermédiaire », lit-on dans le document.

« Cette livraison représente le début de ce qui devrait être la plus grande fourniture et distribution de vaccins de l’histoire », poursuit la note.

Cette dernière précise que « le dispositif Covax prévoit de fournir près de deux milliards de doses de vaccins anti-Covid-19 cette année. C’est un effort mondial sans précédent pour assurer un accès aux vaccins à tous les citoyens ».

Comme prévu un peu partout à travers le monde, les travailleurs en première ligne dans la lutte contre le virus seront les premiers vaccinés.

Le système Covax vise à fournir cette année des vaccins contre le coronavirus à 20 % de la population de près de 200 pays et territoires participants, mais il comporte surtout un mécanisme de financement qui permet à 92 économies à faibles et moyens revenus d’avoir accès aux précieuses doses.

Il a été mis en place pour tenter d’éviter que les pays riches n’accaparent l’ensemble des doses de vaccins qui sont encore fabriquées en quantités trop réduites pour répondre à la demande mondiale.

«Gbagbo sera en Côte d’Ivoire à la mi-mars de cette année » (Assoa Adou)

Le Secrétaire Général de la tendance du Front populaire ivoirien baptisée « Gbagbo ou rien» ( GOR), Assoa Adou a révélé mercredi à Abidjan, que le retour de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire se fera à la mi-mars.

M. Assoa a fait cette annonce lors de la présentation officielle d’un comité national d’accueil composé de 13 membres, des sages pour la plupart, pour préparer le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire.  

«Le président Gbagbo m’a dit de vous rassurer qu’en mi-mars de cette année, il sera en Côte d’Ivoire d’Ivoire», a dit M. Assoa lors de cette cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs personnalités proches de l’ex-président dont son épouse Simone Gbagbo et son ex-Premier ministre Aké N’Gbo.  

« Certains pensent qu’on veut faire un coup de force. Non. Le président Gbagbo dit de négocier avec le gouvernement pour qu’il rentre dans la paix. Mais ça traîne », a regretté le secrétaire général du FPI-Gbagbo.

 Auparavant, une liste de 13 membres composant le Comité national d’accueil pour le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire a été dévoilée. Des sages pour la plupart, il s’agit entre autres, de MM. Abou Cissé ( Société civile), Adou Tanoh ( 1er secrétaire de section du FPI à Abengourou), N’gou Blaise ( ex-ministre), Doué Blaise ( ex-préfet de police) et Zoumana Ouattara (Enseignant à la retraite).

 Selon le secrétaire général du FPI, les membres de ce Comité national d’accueil ont des  «relations personnelles » avec M. Gbagbo. Leur rôle, a ajouté M. Adou,  « c’est d’aider le comité opérationnel pour préparer le retour du président Gbagbo dans la paix et la sincérité ». 

Par ailleurs, des uniformes, des tee-shirts et des casquettes ont été confectionnés à l’effigie de M. Gbagbo dans l’optique de son éventuel retour en Côte d’Ivoire. 

Dans une décision publiée mardi, la présidence de la Cour pénale internationale (CPI) a accordé, une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

 Acquitté par la CPI pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Gbagbo est en liberté conditionnelle en Belgique dans l’attente de la fin de la procédure judiciaire à son encontre. 

Centrafrique : l’Armée reprend le contrôle de la ville de Bossangoa

L’Armée centrafricaine aidée de ses alliés a repris le contrôle de la ville de Bossangoa des mains des groupes armées de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), a appris APA mercredi.« (…) Je salue la prise de la ville de Bossangoa par nos forces et les alliés ce jour. L´ordre sera rétabli à Bossangoa et toute la Préfecture de l’Ouham », a écrit sur sa page Facebook, le Premier ministre Firmin Ngrebada.

Située à 280 km au nord de Bangui, la capitale, Bossanga est le fief de l’ex-président François Bozizé. Ce dernier est accusé par la communauté internationale et le gouvernement centrafricain d’être un soutien des rebelles de la CPC.

Macky Sall et l’affaire Sonko à la Une des journaux sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus sur la sortie médiatique du président Macky Sall dans l’affaire Ousmane Sonko et la mise sous mandat de dépôt de certains soutiens du leader du Pastef les Patriotes.« Macky Sall évite le salon » barre à sa Une Le Quotidien dans l’affaire Sweet Beauté, où le leader de Pastef Ousmane Sonko, est accusé de viol dans un salon de massage par une jeune de fille 20 ans.

 Le journal rapporte les propos du chef de l’Etat sur Rfi (Radio France internationale). « Je ne peux pas comploter pour des choses aussi basses » rétorque Macky Sall s’exprimant pour la première fois sur cette affaire de mœurs. Une sortie à laquelle le leader de Pastef n’a pas tardé à réagir. « Votre seule compétence, c’est le complot » rétorque Ousmane Sonko qui engage la responsabilité du Président.

Dans Le Soleil, « Macky Sall assène ses vérités ». Exploitant la sortie du chef de l’Etat sur Rfi, le quotidien national revient sur plusieurs sujets. Et dans l’affaire Ousmane Sonko, Macky Sall s’en lave les mains. « Je ne peux pas souhaiter à mon pire adversaire une telle situation. Il y a des accusations, il y a des procédures, il ne faut pas mêler le Président » dit-il pour clore l’affaire.

Walf Quotidien y voit plutôt une « Sall opération de com’ » du Président de la république sur Rfi. Le journal s’interroge sur le choix de Macky Sall de s’exprimer sur un média étranger assimilant cette « sortie ratée » à « une mauvaise stratégie ou une erreur politique » de Macky Sall qui minimise l’affaire Sonko.

Pendant ce temps, la traque des soutiens d’Ousmane Sonko se poursuit, renseigne Le Quotidien qui informe que Birame Souley Diop et Abass Fall, respectivement Administrateur de Pastef et Coordonnateur du parti à Dakar sont envoyés en prison.

Libération qui revient sur les détails de l’enquête, informe que toutes les personnes arrêtées dans cette affaire ont bénéficié d’un contrôle judiciaire sauf Biram Souley Diop et Abass Fall placés sous mandat de dépôt et poursuivis pour « association de malfaiteurs, complicité de diffusion de contenu contraires aux bonnes mœurs, menace de voie de fait et violence ».

Pendant ce temps, L’AS informe que « le peuple sera dans la rue samedi » face +aux arrestations tous azimuts d’activistes et Sonkistes+. Une marche est programmée samedi par les partisans d’Ousmane Sonko et le collectif citoyen « Le Peuple ».

Walf Quotidien soutient qu’on se dirige vers la levée de l’immunité parlementaire de Sonko. « Ils l’auront sans doute » titre le journal. Qui ajoute que « la liquidation de l’adversaire enragé de Macky Sall est presque acquise. »

L’Observateur ouvre ses colonnes à Malick Gakou, leader du Grand Parti. Dans une longue interview, Gakou se dit « solidaire » à Ousmane Sonko avant d’indiquer qu’il ne « voit dans ce dossier rien qui puisse entacher l’image et la crédibilité d’Ousmane Sonko .»                                                        

Sud Quotidien reste sur le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19 et indique « Sinopharm ouvre la voie ». Le journal informe que le Sénégal fait désormais partie des 7 pays sur les 54 pays africains à démarrer la campagne de vaccination.

Affaire Gbagbo/Blé Goudé: la CPI proroge le mandat des juges

La présidence de la Cour pénale internationale (CPI) accorde une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement, dans une décision publiée mardi.

« La Chambre d’appel est actuellement saisie d’un appel contre l’acquittement dans l’affaire le Procureur contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé (respectivement  »l’appel » et  »l’affaire ») », indique la présidence de la Cour pénale internationale.

Suite à un examen de la situation, la présidence annonce que « par voie de décision administrative interne du 28 janvier 2021, elle a accordé une prorogation de mandat aux juges jusqu’au 31 mars 2021 au plus tard aux fins de la clôture du recours ».    

Selon la note, la présidence de la Cour pénale internationale, dans sa composition ad hoc, est composée du premier vice-président Robert Fremr, du deuxième vice-président Marc Perrin de Brichambaut et de la juge Olga Herrera Carbuccia.  

« La présidence note que les 20 et 21 janvier 2021, respectivement, elle a été saisie de demandes administratives du juge président de l’affaire, le juge Chile Eboe-Osuji, et le juge Howard Morrison concernant la prorogation de leurs mandats respectifs aux fins de l’achèvement de l’appel dans l’affaire », souligne le texte.   

De l’analyse de la présidence, il ressort que « conformément à l’article 41 du Statut de Rome et à l’article 33 du Règlement de procédure et de preuve, le juge Eboe-Osuji a été dispensé de la présidence aux fins de l’examen par celle-ci », et ce « en raison du risque évident de manque d’impartialité ».

Pour la présidence de la CPI, « le juge Eboe-Osuji devait être impliqué dans la prise de décision liée à sa propre demande ». Partant, elle « prend acte de sa responsabilité, conformément à l’article 38 du Statut de Rome, pour la bonne administration de la Cour, à l’exception du Bureau du Procureur ».

 L’Assemblée des États parties (AEP) au Statut de Rome vient d’élire Karim Khan pour devenir le prochain procureur de la CPI. Le nouveau Procureur qui entrera en fonction le 16 juin 2021, pour un mandat non renouvelable de neuf ans, succédera à Fatou Bensouda.  

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, la lutte contre le chômage à Fnideq, l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite et la sortie du Maroc de la liste grise de l’UE, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, écarte l’idée d’un revirement de la position américaine avec l’arrivée du président Joe Biden.

Car, croire que le changement de président américain pouvait induire un retour sur la décision historique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, c’est faire preuve de méconnaissance totale en matière de géostratégie, note le quotidien.

A l’ère de l’information généralisée et démocratisée, il suffit juste de faire un tour d’horizon dans les archives anciennes et récentes et les sites officiels de l’administration américaine pour se rendre compte que les positions des États-Unis sur les questions concernant le Maroc, y compris celle sur le Sahara, sont constantes depuis plusieurs décennies.

La légitimité, le légalisme et les postures connues historiquement au Maroc ont toujours fait de lui un interlocuteur de poids dans la région, respectable, sérieux et écouté et qui ne change pas de discours ou de positions selon l’humeur du moment, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre le chômage à Fnideq, écrit que « pour calmer la colère de la rue, les autorités ont fini par réagir, déployant les premiers dispositifs anti-chômage ».

La publication se demande toutefois pourquoi ne pas l’avoir fait avant, notant que cette réflexion risque de s’imposer, inévitablement, alimentée par une situation connue: celle des dégâts de la crise Covid, doublée dans le cas d’espèce de la fermeture des frontières avec Sebta.

Il estime, par ailleurs, injuste de prétendre que l’Etat n’a rien tenté, car des batailles ont été gagnées en matière de désenclavement, d’équipements et même de lutte contre la pauvreté.

Fnideq traîne toujours cette réputation de village accro à la contrebande et ces scènes, d’un autre âge, de femmes mulets sont inacceptables au regard des ambitions fixées pour le pays, relève-t-il, estimant que ce village a besoin d’une prise en main, idéalement industrielle, qui soit de la même ampleur que celle déployée à 76 km à l’est, c’est-à-dire à Tanger.

+Le Matin+ rapporte que l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite va couvrir les personnes exerçant un emploi et ne bénéficiant d’aucune retraite, et ce à travers la mise en œuvre totale du régime de retraite relatif aux professionnels et travailleurs indépendants et aux non-salariés exerçant une activité privée, pour couvrir toutes les personnes concernées.

Cette opération, qui cible 5 millions de nouveaux bénéficiaires, va coûter 16 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, selon le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, cité par le quotidien.

Avant cette grande réforme, qui atteindra ses objectifs en 2025, le Maroc avait entamé en 2016 une première réforme des régimes de retraite en vue de renforcer la résilience des opérateurs du secteur et de garantir leur pérennité.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) qui qualifie la sortie du Maroc de la liste grise de l’Union Européenne (UE) des juridictions non coopératives à des fins fiscales de « nouvel atout pour l’attractivité du Royaume en termes d’investissements étrangers ».

Cette avancée représente un nouvel atout pour l’attractivité du Maroc en termes d’investissements étrangers et un appui aux entreprises marocaines pour nouer des partenariats économiques avec leurs homologues européens dans les règles de la bonne gouvernance.

« La CGEM se félicite de la décision de l’Union Européenne (UE) de retirer définitivement le Maroc de la liste des juridictions non coopératives à des fins fiscales, qui vient reconnaître les efforts consentis par le Royaume, depuis 2018 sur les différentes Lois de Finances, pour se conformer aux règles de la fiscalité internationale », note la même source, citée toujours par la publication.

Le Maroc et l’Espagne mettent en avant la résilience de leurs relations bilatérales

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue espagnole, Arancha Gonzalez Laya, se sont félicités de l’excellence des relations qui unissent le Maroc et l’Espagne, lors d’un entretien qu’ils ont eu mardi par visioconférence.Les deux parties ont également mis en avant la résilience des relations bilatérales, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

En perspective de la tenue de la réunion de haut niveau, dès que les conditions sanitaires le permettront, les deux ministres ont convenu de renforcer la coopération sectorielle dans plusieurs domaines, notamment économique, culturel et éducatif.

Les deux parties ont, en outre, appelé à saisir les opportunités offertes dans le cadre du contexte post-Covid en tant que partenaires stratégiques et en capitalisant sur la complémentarité entre les deux pays.

L’entretien des deux ministres a également porté sur des questions régionales d’intérêt commun, dans le Maghreb, le Sahel et la zone euroméditerranéenne, fait savoir la même source.

Côte d’Ivoire: 20 000 ha d’une forêt classée dégagés pour l’agroforesterie

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a signé mardi avec le Conseil régional du Cavally, dans l’Ouest du pays, une convention pour la mise à disposition des paysans de 20 000 ha de la forêt classée de Goin-Débé pour l’agroforesterie.

La signature de cette convention porte notamment sur la gestion de la Forêt classée de Goin-Débé. La partie du Conseil régional du Cavally était représentée par sa présidente, Anne Désirée Oulotto, ministre de l’Assainissement et de la salubrité. 

Devant les chefs coutumiers et les autorités locales, réunies au siège du Conseil régional à Guiglo, Mme Anne Oulotto, a précisé qu’il s’agit d' »une convention de mise à disposition d’une parcelle de 20 000 hectares dans la Forêt classée de Goin-Débé ».

« Cette superficie mise à votre disposition, vous permettra de poursuivre vos activités, conformément à la nouvelle politique forestière, qui associe culture agricole et culture de l’arbre, dénommée agroforesterie, qui est un moyen essentiel de reconstitution du couvert forestier », a-t-elle expliqué.  

Sur les 133 170 hectares de la forêt classée de Goin-Débé, 20 000 hectares seront mis à la disposition des paysans pour leur permettre de poursuivre leurs activités agricoles tout en associant la culture de l’arbre dans leurs parcelles agricoles. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention, il a été mis en place, un Comité technique, composé des représentants du ministère des Eaux et forêts, du Conseil régional du Cavally, du corps préfectoral et des communautés locales.

Ce comité est particulièrement chargé de définir les différentes activités, les modalités de leur mise en œuvre et d’assurer le suivi de leur exécution par les communautés, a fait savoir Mme Anne Oulotto. 

La pratique de l’agroforesterie vise à créer les conditions d’une agriculture toujours prospère, à satisfaire les besoins du pays en matière de bois d’œuvre et de bois énergie et assurer le bien-être des populations riveraines.  

Cet accord fait suite à une série de rencontres entre les autorités locales de la région, conduites par la ministre Anne-Désirée Oulotto et le ministère des Eaux et forêts, sous la houlette du ministre Alain-Richard Donwahi.

Il vient renforcer le cadre de paix retrouvé entre les communautés autochtones, allochtones et allogènes de Guiglo. Mme Oulotto a lancé un appel aux populations de la Région du Cavally à accorder la priorité aux intérêts de la Nation et à  s’approprier cette initiative visant à préserver et réhabiliter le domaine forestier.

De graves incidents sont survenus entre autochtones et allochtones dans la forêt classée de Goin-Débé en 2018, ayant conduit l’Etat à envisager des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale. 

Dans ce contexte, le ministre des Eaux et forêts s’est rendu à Guiglo en 2019 pour expliquer la vision de la nouvelle politique forestière adoptée par le gouvernement dont l’un des piliers est la mise en oeuvre du code forestier et la prise en compte des intérêts des populations. 

Le gouvernement a adopté en 2018 la politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts avec pour objectif de restaurer d’ici à 2030, 20% du couvert forestier national.

Foot/LDC : Le Wydad de Casablanca revient avec une victoire de Luanda

Le Wydad a brillamment entamé son entrée dans la phase de poules de la Ligue des champions de football en battant, ce mardi, hors ses bases le Pétro Luanda sur le score de 1 à 0. 

Lancé en profondeur par Muaid Ellafi, l’attaquant Ayoub El Kaabi a driblé le gardien adverse et logé tranquillement le ballon au fond des filets. Juste après l’ouverture du score, le WAC a concédé un pénalty suite à une faute d’Aboufotouh sur un attaquant angolais.

L’attaquant de Luanda, Job, a envoyé le ballon dans les nuages. Par la suite, les Casablancais ont parfaitement contrôlé les 15 dernières minutes jusqu’au coup de sifflet final.

Grâce à cette victoire, le WAC se place en tête du classement de ce groupe en attendant son prochain match face au club sud-africain Kaizer Chiefs dimanche 28 février à Ouagadougou au Burkina Faso.

Dans l’autre match de ce groupe, Kaizer Chiefs et Horoya Conakry ont fait match nul (0-0).