Sénégal : suspension des enseignements

Les cours vaqueront, du 8 au 13 mars, sur toute l’étendue du territoire national pour des raisons sécuritaires.Depuis quelques jours, le Sénégal est secoué par des violences déclenchées par l’arrestation, mercredi dernier, d’Ousmane Sonko pour « trouble à l’ordre public et participation à une marche non autorisée ».

Le ministère de l’Education nationale ainsi que celui de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, « dans le but d’assurer la protection de l’ensemble des élèves, enseignants et personnels administratifs et de service », ont décidé de fermer toutes les écoles et universités.

Différend avec le Kenya : une équipe somalienne à la Haye

Une délégation gouvernementale somalienne de haut niveau a quitté, lundi Mogadiscio, pour La Haye, à la veille de l’audience cruciale à la Cour internationale de justice du 15 mars sur le différend avec le Kenya voisin.La délégation à la CIJ est dirigée par le Premier ministre somalien, Mahdi Guled, accompagné du Procureur général, Suleiman Mohamud. L’équipe comprend également le prédécesseur de Mohamud, Ahmed Dahir.

La Somalie a traîné le Kenya devant la CIJ en raison de revendications rivales sur une partie riche en pétrole sur leur côte commune de l’océan Indien, suite à l’échec de Mogadiscio en 2014 de trouver une solution à ses disputes avec Nairobi sur la question.

En février dernier, le gouvernement kenyan a fait appel au tribunal de La Haye pour avoir plus de temps pour préparer sa défense dans le différend maritime.

Cette demande de Nairobi à la CIJ pour le report de la prochaine audience était le troisième appel du genre par le pays, à cause de certains défis pouvant saper ses préparatifs pour le dossier en question.

Il s’agit notamment de la pandémie actuelle de coronavirus et de la prétendue disparition mystérieuse d’une carte considérée comme essentielle pour déterminer la crédibilité de sa défense.

Entre septembre 2019 et juin 2020, le Kenya avait fait appel à deux reprises pour obtenir plus de temps pour constituer correctement son équipe de défense avant l’audience.

Après que ces demandes ont été favorablement acceptées par la CIJ, au grand dam des responsables de Mogadiscio, il a été annoncé que les prochaines audiences auraient lieu le 15 mars 2021.

La CIJ a clairement indiqué qu’elle n’accepterait pas de nouvelles demandes de report de ce dossier.

Les relations entre la Somalie et le Kenya ont été tendues ces dernières années, aboutissant à la décision de Mogadiscio de rappeler ses diplomates de Nairobi, invoquant une ingérence dans ses affaires intérieures.

Mogadiscio a accusé Nairobi d’ingérence dans sa région de Gedo, une allégation démentie par le Kenya.

Un rapport publié récemment par l’Autorité intergouvernementale régionale pour le développement (IGAD) semble absoudre Nairobi de tout acte répréhensible.

Guinée équatoriale: le bilan des explosions passe à 20 morts

Le bilan des explosions à Bata, la plus grande ville de Guinée équatoriale, est passé de 17 à 20 morts, a appris APA lundi.Quelque 600 personnes auraient été blessées dans les explosions qui ont ravagé une caserne militaire dans le quartier de Mondong Nkuantoma à Bata, dimanche à 16 heures, heure locale, apparemment causées par des charges de dynamites.

S’exprimant à la télévision nationale, le président Teodoro Obiang Nguema a imputé cet accident à la négligence.

Des quartiers entiers ont été complètement rasés par les explosions, forçant des survivants terrifiés à s’enfuir pour sauver leur vie.

Le ministre des Affaires étrangères du pays, Simen Oyono Esono Angue, a tenu une réunion avec des diplomates pour demander une aide humanitaire aux victimes.

Le ministère de la Santé a également publié une déclaration demandant aux donneurs de sang d’aider à soigner les blessés.

D’énormes colonnes de fumée s’échappaient du site depuis l’incident, les pompiers s’efforçant d’étouffer les énormes flammes résultant des explosions.

La Guinée équatoriale, petit pays riche en pétrole, compte 1,3 million d’habitants.

Guinée : décès de l’écrivain Djibril Tamsir Niane

L’écrivain guinéen, Djibril Tamsir Niane, est décédé ce lundi à Dakar à l’âge de 89 ans.L’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue était spécialiste de l’histoire du mandingue. Il a participé à l’écriture de l’Histoire générale de l’Afrique sous l’égide de l’Unesco.

Côte d’Ivoire: Bictogo déclaré vainqueur aux législatives à Agboville

Le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) Adama Bictogo, arrive en tête des candidats à l’élection des députés à Agboville, dans le Sud du pays, selon les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) publiés dimanche.

Sur 13.998 suffrages exprimés, M. Bictogo a été crédité de 7.513 voix, soit 53,67% devant son challenger Esther Fleur Aké Ngbo, candidate de Pdci/EDS qui a obtenu 5.510 voix soit 39,36%.

Candidats dans cette circonscription, Claude Bernard Assamoi a obtenu 131 voix soit 0,94% et Nicaise Ntapké 442 voix (3,16%), tandis que Eddie Salomon Koudou a 32 voix (0,23%).

Quant aux candidats Apollinaire Nguessan Brou et Joël Anicet Ntamon, ils ont obtenu respectivement 39 voix  (0,28%) et 265 voix (1,89%), selon les résultats de la CEI.

Dans la circonscription de Dahiri-Fresco-Gbagbam, dans le Sud-ouest du pays, le député sortant Alain Lobognon, en détention pour soupçon de complot contre l’autorité de l’Etat, a été défait par son principal rival Philippe Legré, candidat du Rhdp.

M. Philippe Legré a été déclaré élu avec 3.143 des voix soit 40,37% des suffrages exprimés. Dans une note circulant sur les réseaux sociaux, Amira, l’épouse de Alain Lobognon a témoigné sa reconnaissance à ses partisans pour avoir travaillé avec eux.

« Nous avons perdu une élection, nous continuons de mener la bataille pour les libertés et les droits de l’homme en Côte d’Ivoire. C’est à ce prix que Alain et ses amis injustement détenus seront libres », a clamé Amira Lobognon. 

La journée internationale de la femme fait les choux gras de la presse marocaine

La célébration de la Journée internationale de la femme est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après l’indépendance, la femme a été de toutes les luttes et a pris part très tôt et de manière active à la vie politique, économique, sociale et culturelle du Maroc, notant que les figures féminines marocaines célèbres pour leur engagement pour diverses causes de différentes natures sont nombreuses.

Elles ont été actives dans les institutions, les partis politiques, dans les associations et la société civile, ainsi que dans les domaines de l’entreprise, de l’industrie, de l’ingénierie et de l’art, entre autres, poursuit le journal, faisant savoir que la cause féminine au Maroc a réalisé à ce jour une trajectoire des plus honorables qui traduit parfaitement l’état d’esprit sociétal.

La grande avancée de 2004, avec la réforme de la « Moudawana » (statut personnel), était tombée à point nommé, rappelle-t-il, ajoutant que le Maroc entamait un nouveau millénaire et abordait une nouvelle étape faite de grands défis.

Abordant le même sujet, +Al Bayane+ souligne que le Maroc accorde une importance particulière à la célébration du 8 mars, conformément aux dispositions de la Constitution adoptée, il y a une décennie et au diapason des lois universelles.

La mise en place du code de la famille, la reconnaissance de la nationalité, la mise en œuvre des principes du genre et de l’équité sont autant de prouesses qui font désormais briller l’étoile féminine dans le firmament du développement multiforme, assure la publication, relevant que le bilan positif du pays ne souffre d’aucune contestation. Toutefois, la femme marocaine n’est pas assez représentée dans l’Exécutif, pas assez représentée dans le législatif et souffre le martyr dans la vie quotidienne (violences, viol, harcèlement…), fait-il remarquer, notant que beaucoup de chemin reste à parcourir dans le champ féminin, aux plans institutionnel, social, économique et culturel.

Dans le même sillage, +Assabah+ indique que ce lundi 8 mars et comme chaque année, la femme marocaine, comme toutes les femmes du monde, célèbre la Journée internationale des droits des femmes. Et, comme chaque année, elle devrait clamer, ce lundi, des slogans prônant l’égalité des droits et des chances. Elle devrait également se voir offrir des roses et du chocolat, et se voir dédier des posts sur les réseaux sociaux. Cependant, dès le lendemain, les choses reprendront leur cours normal et les slogans scandés le 8 mars seront vite oubliés.

 

C’est le triste constat que fait le quotidien arabophone, rappelant que des années se sont écoulées, plusieurs Journées internationales des droits des femmes aussi, sans que la situation de la femme marocaine ne change. Des voix se sont bien élevées pour réclamer haut et fort plus de droits mais, qu’elle soit femme au foyer, ouvrière ou femme d’affaires, la femme marocaine souffre encore des mêmes maux et ne reste malheureusement, aux yeux de beaucoup, « qu’une femme ».

La publication en veut pour preuve la situation qui n’évolue pas vraiment. En effet, ce 8 mars 2021, on se posera encore, comme les années précédentes, la question de savoir ce qu’a obtenu la femme marocaine comme acquis. Pour avoir une idée de la réponse, il suffit de noter que, chaque année, ce sont les mêmes femmes qui sont interpellées dans les journaux télévisés, les magazines et les différentes publications.

Preuve que la femme peine encore à percer, quelles que soient ses compétences, ses réalisations ou les ambitions qu’elle nourrit. Pourtant, rappelle le journal, le Maroc avait fait un grand pas en faveur des droits de la femme avec les dispositions intégrées au Code de la famille. Sauf qu’à ce jour, plusieurs d’entre elles ne sont toujours pas appliquées.

Covid-19 : le Maroc reçoit 500.000 doses supplémentaires du vaccin Sinopharm

Le Maroc a reçu, dimanche, un lot de 500.000 doses supplémentaires du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm.Il s’agit du troisième arrivage du vaccin anti-Covid-19 en provenance de Pékin qui vient s’ajouter à ceux du 16 février et du 27 janvier dernier derniers, portant ainsi le nombre de doses de Sinopharm reçues à 1,5 million.

A cela s’ajoutent trois livraisons effectuées par AstraZeneca, en plusieurs lots, totalisant 7 millions de doses.

Cette quantité de vaccin permettra de poursuivre la campagne de vaccination à la même cadence sans interruption. Le Maroc a pu administrer les premières injections à plus de 3,9 millions de personnes, et les deuxièmes doses à 578.942 personnes, jusqu’au 7 mars courant.

La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à l’épidémie et de contenir la propagation du virus.

La priorité est accordée aux personnels de première ligne, en l’occurrence, les autorités publiques, les forces armées, les professionnels de la santé, les enseignants et les personnes âgées, vulnérables au virus, et ce, avant de l’élargir au reste de la population.

Maroc : Saisie de près de 2 tonnes de résine de cannabis à Laâyoune

Les services sécuritaires de la ville de Laâyoune, au sud du Maroc, ont procédé, dimanche soir, à la saisie de près de deux tonnes de résine de cannabis, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon le communiqué, un individu, soupçonné d’avoir des liens avec un réseau criminel actif dans le trafic de drogue et de psychotropes, a été arrêté. Le mis en cause a été arrêté à Laâyoune, a précisé la même source, ajoutant que les investigations et les enquêtes ont permis de repérer l’emplacement de la cargaison de drogue, qui était cachée dans une zone désertique, à environ 10 km de la ville de Smara.

Les opérations de fouilles se sont soldées par la découverte de 56 paquets de haschisch d’environ deux tonnes, ensevelis dans le sable, a ajouté la DGSN, indiquant qu’un véhicule qui serait utilisé à des fins liées au trafic de drogue a été saisi.

Le suspect a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

En terre ou en mer, les saisies de drogue se sont multipliées au Maroc, ces derniers mois, dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété dans le pays depuis le 20 mars 2020 et prolongé jusqu’au 10 avril prochain.

En 2020, plus de 217 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon le dernier bilan fourni par la DGSN.

L’affaire Sonko résume l’actualité sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, traitent largement de l’affaire de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage, se focalisant ainsi sur les émeutes et les appels au calme.« 72 heures de manifs, audition de Sonko…Ligne haute tension », titre Walf Quotidien, informant que le médiateur de la République, Alioune Badara Cissé dit ABC pointe la responsabilité du chef de l’Etat, mais le pouvoir voit l’invisible.

Profitant de la Journée internationale des femmes célébrée ce jour, L’Observateur fait état d’une « journée de flamme » et note que le Procureur décrispe la situation en levant la garde à vue de Sonko, de son garde du corps et de son caméraman.

De ce fait, nos confrères indiquent que le leader du parti Pastef va vers le contrôle judiciaire.

« Vent d’apaisement dans l’affaire Sweet Beauté-Sonko vers le contrôle judiciaire ? », s’interroge Sud Quotidien.

Selon L’As, « Macky desserre un peu l’étau » suite à une audience avec les émissaires de khalifes généraux dans l’affaire Sonko.

Toutes choses qui poussent Vox Populi à renseigner que « les médiations décrispent les relations Sonko-pouvoir ».

Ce journal ajoute : « Trouble à l’ordre public : sa garde à vue levée par le Procureur, pourquoi Sonko a passé la nuit à la Section de recherches ».

De son côté, le quotidien national Le Soleil met l’accent sur ces « appels au calme à l’unisson » avec des « religieux, politiques, diplomates et société civile (qui) invitent à la sérénité ».

Dans ce journal, les émissaires des khalifes généraux informent que « le président a promis de donner une suite favorable à notre demande ».

Le Soleil souligne que les cours sont suspendus dans les écoles et universités jusqu’au 15 mars.

« Journée droits des femmes-Les oubliées du 8 mars », titre EnQuête, qui fait le portrait d’Aïssatou Diallo qui, de salariée à ménagère, est contrainte de rester à la maison à cause de sa belle-mère.

« 8 mars en période de Covid-19-Femme, gardienne de la paix et de famille », écrit L’As.

En sport, Stades titre : « Premier League-12 matchs sans encaisser : Edouard Mendy, roi des clean-sheets. Sur 20 gardiens, (il est) le seul a réaliser une telle performance ».

Mahamadou Issoufou lauréat 2020 du Prix Mo Ibrahim

Le Prix Ibrahim 2020 est décerné au président du Niger, Mahamadou Issoufou.La Fondation Mo Ibrahim l’a annoncé, hier dimanche, à l’issue d’une réunion de son Comité du Prix indépendant.

« Le président Issoufou a effectué deux quinquennats présidentiels, de 2011 à 2020. Il est le sixième lauréat du Prix Ibrahim, qui récompense et met à l’honneur le leadership africain d’excellence », explique la fondation dans un communiqué de presse.

Elle rappelle que ce Prix Ibrahim, décernée pour la dernière en 2017 à l’ex présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, « vise à distinguer les dirigeants exceptionnels qui, au cours de leur mandat, ont développé leur pays et renforcé la démocratie et l’état de droit pour le bénéfice de l’ensemble de leurs concitoyens ».

Le Prix Ibrahim est une récompense d’une valeur de cinq millions de dollars US versée sur dix ans. Il permet au continent africain de continuer à bénéficier de l’expérience et de la sagesse de ses dirigeants d’exception en donnant à ces derniers l’occasion de poursuivre une action citoyenne sur le continent une fois leur mandat achevé.

Le Comité du Prix souligne le leadership exceptionnel du président Issoufou, à la tête d’un des pays les plus pauvres au monde, confronté à un cumul de défis apparemment insurmontables. « Tout au long de son mandat, il a conforté la croissance économique au bénéfice de ses concitoyens, fait preuve d’un engagement indéfectible en faveur de la stabilité régionale et défendu sans relâche le respect de la règle constitutionnelle et démocratique », poursuit notre source.

« Face aux problèmes politiques et économiques les plus graves, notamment un extrémisme violent et une désertification croissante, le président Issoufou a su conduire ses concitoyens sur la voie du progrès. Aujourd’hui, le nombre de Nigériens vivant sous le seuil de pauvreté est tombé à 40 %, contre 48 % il y a dix ans », affirme Festus Mogae, président du Comité du Prix et ancien président du Botswana.

Toutefois, il note : « Bien évidemment les défis demeurent conséquents, mais le président Issoufou a tenu ses engagements auprès du peuple nigérien et leur a ouvert la voie d’un avenir meilleur ».

Mahamadou Issoufou a été élu président par la voie démocratique pour la première fois en 2011, après de nombreuses années de régime militaire au Niger. Il a été réélu pour un second mandat en 2016. Son dauphin Mohamed Bazoum est élu président de la République, à l’issue du second tour de l’élection présidentielle du 21 février dernier, avec 55,75% des voix, devant son adversaire Mahamane Ousmane qui a récolté 45,25% des suffrages.