Abidjan accueille 2021 en lumière avec des feux d’artifices éclatés

Des mortiers d’artifices ont été tirés vendredi de façon éclatée dans le ciel abidjanais, peu après minuit, pour célébrer l’entrée en l’an 2021.

Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, a accueilli la cérémonie officielle de lancement de cet événement, dénommé « Abidjan ville lumière ».

Cette année, expliquera le gouverneur du District d’Abidjan, Robert Mambé, ce spectacle haut en couleurs a été décentralisé auprès des communes en accord avec la marraine, la Première dame, Dominique Ouattara.

Et ce, pour éviter la propagation de la Covid-19. Pur ce faire, les différents maires des communes d’Abidjan ont pris les dispositions pour faire respecter les mesures barrières.

Le maire de Koumassi, Cissé Bacongo, s’est félicité de ce que sa commune accueille pour la première fois Abidjan ville lumière, au grand bonheur de ses administrés. 

Le thème de « Abidjan ville lumière » cette année est intitulé « la cohésion sociale autour des institutions de la République ».

Les feux, ensemble, créent une harmonie et « c’est un symbole pour dire que si les Ivoiriens se mettent ensemble, ils peuvent faire de bonnes choses », a soutenu M. Mambé.

Bédié exige la libération des « détenus politiques et militaires » pour faciliter le dialogue

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a exigé jeudi la libération « des détenus politiques et militaires » pour faciliter un « dialogue national inclusif », dans un message à la veille du nouvel an.Selon M. Bédié, « la violence inouïe qui a caractérisé la période pré et post-électorale a occasionné un bilan lourd de pertes en vies humaines, en nombre de blessés et de détenus extrajudiciaires ».

« La nation n’oubliera jamais ses martyrs ! Quant aux détenus politiques et militaires, nous exigeons sans condition, leur libération pour faciliter le dialogue national inclusif que j’ai préconisé au nom de l’ensemble de l’opposition ivoirienne », a déclaré M. Bédié.

Évoquant l’année 2020 qui vient de s’écouler, il a estimé que le Plan de sauvetage Covid-19 de 1.700 milliards de FCFA initié par le gouvernement « n’a été, en réalité, qu’une simple annonce sans effets ».

En conséquence, ajoutera-t-il, « les petites et moyennes entreprises, ainsi que le secteur informel et le monde rural sont plongés dans un naufrage sans nom ». Et, cela est une réalité que la vie sociale du pays est « en forte régression ».  

« Les organismes internationaux nous confirment que nous ne sommes pas dans un « imaginaire » comme les dirigeants actuels veulent nous le faire croire », alors que « le RHDP nous avait prédit une année 2020 qui serait celle de l’émergence », a -t -il relevé. 

Outre la pandémie de Covid-19, « en cette année 2020 qui vient de finir, la Côte d’Ivoire a aussi assisté, à la tentative obstinée de démolition de l’État de droit ; que nous nous évertuons à consolider depuis l’indépendance de notre pays », a-t-il affirmé.    

Le pouvoir RHDP, par ailleurs, a « usé d’actes de menaces de tout genre, notamment la violation de notre Constitution, la violence physique et morale, l’atteinte aux libertés des citoyens, y compris des pressions sur les opposants et sur la majorité silencieuse que sont les Ivoiriens », a-t -il poursuivi. 

M. Bédié,  chef de file de l’opposition, a fait savoir qu' »il est important de noter que la terreur utilisée comme arme de combat par le régime actuel, n’a nullement entamé la combativité du peuple ivoirien (à) défendre sa liberté, ses droits, son indépendance et son honneur ».

Le président du Pdci, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 avait refusé de participer au scrutin, avec le chef du Front populaire ivoirien  (FPI), Affi Nguessan, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

L’opposition avait appelé à la désobéissance civile et au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des heurts et des décès, puis mis un Conseil national de transition en place, qui a été freiné dans son élan par des arrestation. 

Aujourd’hui, l’opposition a abandonné son projet de désobéissance civile et de Conseil national de transition, sensé notamment se substituer aux institutions, laissant place au dialogue politique. Elle demande la libération de ses responsables pour des débats fructueux.

Côte d’Ivoire: Ouattara accorde une grâce collective à environ 2000 prisonniers

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi soir, à la faveur de sa traditionnelle adresse de nouvel an à la nation, qu’il a signé un décret accordant une grâce collective à environ 2000 prisonniers condamnés pour des infractions mineures.«(…) J’ai procédé également à la signature d’un décret accordant une grâce collective à environ 2000 de nos concitoyens condamnés pour des infractions mineures», a indiqué M. Ouattara dans un message solennel à la nation diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public). 

Auparavant, il s’est félicité de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.  

« Je suis confiant qu’avec l’implication de tous, ce grand chantier de la réconciliation sera conduit avec succès», a espéré le président ivoirien affirmant que « pour ma part, je ne ménagerai aucun effort pour garantir la paix et la stabilité à nos concitoyens».

Pascal Affi Nguessan, porte-parole de l’opposition, incarcéré après son arrestation le 6 novembre 2020, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, mercredi. Et ce, au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique.

Atteinte autorité de l’Etat: Ouattara se « réjouit » de la mise en liberté conditionnelle des opposants inculpés

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, s’est « réjoui » jeudi de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains opposants inculpés pour atteinte à l’autorité de l’Etat, dans le cadre de la présidentielle d’octobre 2020, dans un discours à la Nation à la veille du nouvel an. »Je me réjouis de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés, détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020″, a dit M. Ouattara.

Il a  fait observer que « les violences à la désobéissance civile de certains partis de l’opposition se sont hélas soldées par des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels importants ».

« Bien évidemment, la justice fera son travail afin que les responsabilités soient situées et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a déclaré le président ivoirien, s’inclinant à nouveau devant la mémoire des 87 victimes de ces violences. 

Affi Nguessan, porte-parole de l’opposition, incarcéré après son arrestation le 6 novembre 2020, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, mercredi. Et ce, au lendemain de la clôture de la troisième phase du dialogue politique.

Lors de sa prestation de serment, le président ivoirien Alassane Ouattara avait instruit son Premier ministre Hamed Bakayoko afin de relancer le dialogue politique avec l’opposition et la société civile. 

Les discussions se sont déroulées du 21 au 29 décembre 2020 en vue de la préparation des élections législatives qui doivent avoir lieu « impérativement » selon M. Ouattara au mois de mars 2021. Le rapport final a requis la libération des responsables de l’opposition incarcérés.

M. Ouattara a salué l’adhésion de toutes les parties concernées à ce dialogue qui a enregistré la participation de tous les partis et groupements politiques et la société civile, tout en se félicitant de la « qualité du dialogue inclusif et des points de convergence qui se sont dégagés ». 

Côte d’Ivoire : Ouattara annonce la construction de 33 ponts et échangeurs

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé jeudi dans une adresse de nouvel an à la nation, l’intensification des activités portant sur les infrastructures routières en 2021 avec la poursuite de la construction de 33 ponts et échangeurs dans le pays.

« L’année 2021 verra l’intensification de nos activités sur les infrastructures routières et nos interventions porteront sur un minimum de 1313 km de routes en cours de bitumage et la poursuite de la construction de 33 ponts et échangeurs», a fait savoir M. Ouattara dans ce message solennel diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public). 

Rappelant son bilan à la tête du pays depuis près d’une décennie, il s’est félicité de ce que les actions menées par son gouvernement ont permis d’améliorer de manière substantielle les conditions d’accès à la santé, à la protection sociale, à l’éducation, à l’électricité, à l’eau potable et à l’assainissement. 

« Le programme social du gouvernement se poursuivra tout au long de l’année 2021 en mettant l’accent sur l’accroissement des opportunités d’emplois, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes ainsi que l’autonomisation des femmes », a promis M. Ouattara. 

Ainsi, il a soutenu que les efforts de l’exécutif ivoirien au cours de ces dernières années ont permis d’inverser la courbe de la pauvreté en la faisant passer d’environ 55% en 2011 à 39,4% en 2018. Un taux, qui devrait selon lui, continuer de baisser pour se situer aux environs de 35% en 2020. Par ailleurs, M. Ouattara qui s’est engagé à œuvrer au bien-être de ses concitoyens, a souligné  « qu’au cours de ce nouveau mandat, la priorité sera donnée à la consolidation du tryptique paix, sécurité et cohésion».

Le PIB de la Côte d’Ivoire reste positif à environ 2% à fin 2020 en dépit de la Covid-19

Le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire est resté positif en dépit de l’impact de la Covid-19 affichant un taux d’environ 2% à fin 2020, a indiqué le président Alassane Ouattara, dans son discours à la Nation à la veille de l’an 2021.

« L’appareil productif de notre pays a connu un ralentissement avec une révision du taux de croissance du Produit intérieur brut à environ 2% cette année 2020 contre environ 7,2% initialement prévue », a dit M. Ouattara. 

La Côte d’Ivoire, à l’instar des pays du monde entier, a été touchée par la pandémie de la Covid-19. Cette pandémie a bouleversé le mode de vie et de travail des populations dont certaines ont malheureusement succombé du virus. 

« Beaucoup de nos concitoyens ont vu leurs activités s’arrêter, d’autres se sont retrouvés en congés forcés, en chômage partiel ou ont expérimenté le télétravail et certains en sont malheureusement décédés », a-t-il déploré. 

Dès l’apparition du premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, le 11 mars 2020, le gouvernement en a fait une priorité. L’Etat a mis en place un plan de riposte sanitaire d’urgence d’une valeur de 95, 8 milliards Fcfa, avant de déployer un plan de sauvetage  de 1700 milliards Fcfa. 

Sénégal: Macky Sall pour l’éthique dans l’acquisition des vaccins anti-covid

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a annoncé jeudi soir l’acquisition de vaccins contre la Covid-19, mais dans le respect de l’éthique. »Le gouvernement travaille également à l’acquisition de vaccins dans le respect des règles d’éthique en la matière. Devant la recrudescence des cas positifs, des cas graves et des décès, je dois vous redire avec insistance, mes chers compatriotes, que notre  combat n’est pas encore gagné ; et que notre salut dépendra du respect par tous des règles de prévention », a-t-il dit dans son discours du nouvel an.

Il a souligné que son pays compte actuellement de 72 Centres de traitement des épidémies  (CTE), contre un au début de la pandémie de Covid-19 arrivée dans le pays le 2 mars 2020.

Selon lui, « la responsabilité de chacun est engagée dans la lutte pour la préservation de nos vies et de notre santé. Et l’Etat continuera de veiller sur l’application stricte des mesures d’ordre public ».

« En outre, le gouvernement poursuit les efforts d’amélioration de notre système de santé. Ainsi, avec ses nouveaux locaux et ses équipements de dernière génération, le Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann a été élevé aux meilleurs standards internationaux. En 2021, quatre nouveaux hôpitaux seront réceptionnés à Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba.
33 Unités d’Accueil d’Urgence et 7 services de réanimation seront mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis », a indiqué le président sénégalais.

Il a aussi promis que six centres de dialyse seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre à 25.

À la date du 31 décembre 2020, le Sénégal a enregistré 19.140 cas de coronavirus dont 17.254 guéris, 410 décès et 1475 patients sous traitement.

Affi appelle à la libération des « camarades en prison » après une rencontre avec Bédié

Le porte-parole de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, qui bénéficie d’une liberté conditionnelle, a appelé jeudi à la libération des « autres camarades en prison », après une rencontre avec Henri Konan Bédié à sa résidence à Cocody (Est Abidjan).

M. Affi, désigné porte-parole de la plate-forme des partis politiques et groupements de l’opposition par l’ancien président Henri Konan Bédié, le chef de file de l’opposition, a dit juger bon de lui dire « merci » pour le leadership exercé et tout le soutien apporté en détention. 

Cette entrevue de M. Affi avec le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, intervient au lendemain d’une mise en liberté conditionnelle du porte-parole de la plateforme l’opposition ivoirienne.

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, avait été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 à la suite d’un appel de l’opposition à la désobéissance civile et la mise sur pied d’un Conseil national de transition (CNT).    

Il avait refusé de participer à l’élection présidentielle avec M. Bédié, tous deux jugeant que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. Alors que l’opposition s’apprêtait à instaurer un gouvernement de transition, certains de ses leaders ont été interpellés. M. Affi, lui sera arrêté plus tard.  

Sa libération a également lieu après la troisième phase du dialogue politique entre le gouvernement, la société civile et l’opposition. Les parties prenantes ont requis « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ».

M. Affi a salué ce dialogue politique, tout en souhaitant qu’il s’inscrive dans « un processus de réconciliation nationale, de restauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire et de la réconciliation entre les fils et les filles de ce pays ».

« Et qu’après moi, tous les autres camarades qui sont en prison soient libérés et toux ceux qui sont en exil puissent rentrer dans leur pays et que la situation de Gbagbo, Charles Blé Goudé et l’ex-maire Akossi Bendjo trouvent une solution », a-t-il lancé.

Pour lui, « la paix et la réconciliation, ce n’est pas seulement la libération de Affi qui va mettre fin à tous ces problèmes qui nous divisent ». Il faut permettre au pays de retrouver une paix et une vie démocratique « durables ». 

« Il ne faut pas que ce dialogue se limite à la préparation des législatives, mais qu’il s’inscrive dans un processus de normalisation durable et de réconciliation nationale », a fait observer M. Affi Nguessan, qui avait à ses côtés une délégation de son parti.  

Côte d’Ivoire: un gendarme tué à Doropo dans le nord-est lors d’une attaque

Les forces de défense et sécurité ( FDS) ivoiriennes en patrouille au poste frontalier de Koguiénou sur l’axe Doropo ( nord-est ivoirien) à la frontière avec le Burkina Faso, ont été attaquées mercredi aux environs de 21h ( heure locale et GMT) par des inconnus causant la mort d’un gendarme ivoirien, a appris APA jeudi de source sécuritaire.

Selon  «Police Secours», une plateforme numérique de la police nationale ivoirienne qui rapporte l’information, la patrouille des soldats ivoiriens a été prise pour cible par des inconnus « qui au vu des circonstances pourraient être des passeurs  ».

Un gendarme en service à la brigade de Doropo a perdu la vie pendant cette attaque. Au plan matériel, un fusil Kalachnikov a été emporté par les agresseurs, une moto a également été calcinée, 47 étuis des assaillants et neuf munitions de AK ont été saisis sur les lieux.

En juin dernier, une attaque terroriste perpétrée à Kafolo (nord-est ivoirien) sur une position des forces de défense et de sécurité ivoiriennes a causé la mort de 13 soldats ivoiriens.

Sénégal : les travaux d’extinction du puits de gaz de Ngadiaga débute le 2 janvier (communiqué)

Les principaux équipements nécessaires à ces opérations arrivent à Dakar demain, annonce un communiqué conjoint de l’opérateur du périmètre d’exploitation de Sadiaratou (Fortesa) et de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), parvenu ce jeudi à APA.Les populations de Ngadiaga vont devoir patienter encore 48h pour voir le démarrage des travaux d’extinction de l’incendie du puits de gaz SA-2. En effet, les principaux équipements nécessaires à ces opérations n’arriveront à Dakar que demain vendredi pour un début des travaux d’extinction de l’incendie et de remise en état du site à partir du samedi 2 janvier 2021.

L’incendie sur un puits de gaz étant différent des incendies ordinaires, sa maîtrise nécessite de l’expertise spécialisée, du matériel et des techniques spéciaux, d’où le recours à la société américaine Halliburton.

A en croire la note, Halliburton a dépêché, depuis le 23 décembre dernier, 5 agents spécialisés en la matière qui ont déjà commencé le travail d’évaluation et de préparation.

En parfaite coordination avec les techniciens de Fortesa, de Petrosen et les éléments du Groupement national des Sapeurs-pompiers, Halliburton a initié l’inventaire et la mobilisation de la logistique d’intervention nécessaire, pour préparer les opérations de retrait des débris autour du puits et de neutralisation de l’éruption du gaz (préalable à l’extension du feu), poursuit le document.

Lors d’une opération d’amélioration de la productivité dudit puits, le samedi 19 décembre 2020, une éruption de gaz naturel avec incendie est survenue sur ce puit de gaz très peu connu des Sénégalais, provoquant de vives inquiétudes au sein des populations locales.

Depuis lors, soutient le communiqué, les équipes techniques sont à pied d’œuvre pour neutraliser le feu et l’éruption, souligne la note, ajoutant qu’avec l’appui du groupement des sapeurs-pompiers, des équipes techniques de Fortesa, de Petrosen et de la Société africaine de Raffinage (Sar), « la zone a pu être sécurisée ».

La presse sénégalaise tire un bilan sombre de 2020

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA jeudi, tirent essentiellement le bilan sombre de l’année 2020 marquée par la pandémie du coronavirus et son lot de conséquences désastreuses.« 2020, une année à oublier » barre le journal L’AS dans sa Une sur fond sombre comme pour dire que l’année qui vient de s’écouler a été noire à tout point de vue.

La Tribune parle de « 2020 malédictions » et « 2021 d’incertitudes» qualifiant l’année qui s’achève +d’année de toutes les turpitudes, drames et tristesses+.

« 2020, l’an pire du Djoloff » titre L’Observateur qui parle d’une année marquée par la pandémie de la Covid-19 avant de dégager les perspectives pour 2021 . +Société, culture, sport et justice, les maux de l’année exprimés par des spécialistes + dans le journal.

« Maux dits 2020 » titre Le Quotidien qui évoque l’apparition de la pandémie du coronavirus et ses nombreuses conséquences. Le journal estime que « les médias n’auront eu aucun mal à déterminer l’Homme de l’année ou l’Evènement de l’année », puisque « la Covid-19 s’est imposée d’elle-même».

Walf Quotidien évoque «  le casse du siècle » pour évoquer « une année 2020 Covidée » qui pourrait aussi être qualifiée d’année de « combines politiques » avec le dialogue national qui a favorisé l’entrisme d’Idrissa Seck et Oumar Sarr dans le gouvernement.

« Plus jamais 2020 » regrette EnQuête qui la qualifie « d’année de malheurs, de morts et de desolation ».

La fin de l’année, c’est aussi un moment choisi par le Chef de l’Etat pour s’adresser à la Nation. Sud Quotidien parle de la +gouvernance politique, économique et sociale+ comme les principaux « chantiers de Macky pour 2021 ».

Pour L’Observateur « Macky (fait) face aux enjeux de 2021 ». Le journal d’ajouter « ce que les secteurs prioritaires attendent du Chef de l’Etat ».

La Culture occupe la Une du Soleil avec une photo Youssou Ndour et Coumba Gawlo Seck en communion. Le journal informe que « la loi sur le statut de l’artiste est voté au Sénégal». Le Soleil indique qu’il a fallu dix ans pour faire aboutir le projet de loi n° 32/2020 portant sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture au Sénégal.

Vox Populi s’arrête sur le clin d’oeil de Macky à Wade et signale que  +l’Université du Futur africain+ portera le nom de l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade, selon une décision prise en Conseil des ministres par le Président Macky Sall.

Libération met en évidence les bisbilles entre l’Artp (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes » et certains médias ayant reçu des sommations de payer des titres redevances. A ce titre, le journal informe que « l’Artp s’abat D-Media, Gfm, Walf, Sud, Vibe et Saphir Fm ».

En Sport, Stades évoque « les défis fous des Lions pour 2021 » avec leurs clubs. Sadio Mane qui veut tout rafler avec Liverpool, Kalidou Koulibaly qui espère soulever son premier scudetto pour honorer Diego Maradona et Gana Guèye qui espère convaincre son nouveau coach Pochettino entre autres challenges.

Guinée: Cellou Dalein « empeché» d’effectuer un voyage vers le Mali pour les obsèques de Soumaïla Cissé

L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo dit avoir été « empêché » d’effectuer un voyage de Conakry ( Guinée) pour Bamako au Mali où il devrait prendre part aux obsèques de l’opposant malien Soumaïla Cissé. 

« Mon voyage d’aujourd’hui sur Bamako via Dakar a été empêché par Alpha Condé. Rappelons que j’y allais pour prendre part aux obsèques de mon ami Soumaïla Cissé dont le corps est attendu demain jeudi à Bamako et l’inhumation prévue le vendredi après la grande prière », a écrit mercredi M. Cellou dans une note d’information transmise jeudi à APA. 

Selon M. Cellou, une fois à l’aéroport de Conakry, son directeur de protocole n’a pu régler  les formalités liées à son voyage vers Bamako  « sur instruction du commissaire de l’aéroport  ».  

« Je me suis dirigé vers le bureau du commissaire. Mais ce dernier était introuvable jusqu’à la fermeture du vol. Je décidai alors de revenir tranquillement à la maison, déçu d’ avoir été empêché, arbitrairement,  d’aller à Bamako accompagner mon ami Soumi à sa dernière demeure », a déploré M. Cellou.

 Ancien Premier ministre, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée ( UFDG) et plusieurs fois candidats malheureux à l’élection présidentielle en Guinée, Cellou Dalein Diallo est considéré comme le principal opposant  au régime du président Guinéen Alpha Condé. 

Candidat malheureux à la présidentielle guinéenne du 18 octobre dernier, M. Cellou a recueilli selon l’institution électorale guinéenne 33,5% des voix contre 59,49% pour le président sortant Alpha Condé. 

Côte d’Ivoire: le poste de péage de Thomasset attaqué par des individus armés

Le poste de péage de Thomasset sur la route de l’Est ivoirien, a été attaqué jeudi aux environs de 3h du matin ( heure locale et GMT) par des individus non encore identifiés, rapporte un communiqué de la Direction générale du Fonds d’entretien routier (FER) parvenu à APA.

« Cette attaque a occasionné de nombreux dégâts matériels. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée », a expliqué le FER précisant que les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan de cette attaque.

Par ailleurs, assure le communiqué, des mesures sécuritaires d’urgence ont été prises en vue de renforcer la sécurité de la gare de Thomasset et de ses environs.

La direction générale du FER conclut en rassurant les usagers et les populations que les dispositions ont été également prises pour sécuriser l’ensemble des gares.

La société civile ivoirienne salue le consensus trouvé entre les acteurs politiques

Plus de dix organisations de la société civile ivoirienne ont salué, mercredi à Abidjan, lors d’une conférence de presse, le consensus qui a prévalu entre le gouvernement ivoirien et l’opposition à l’issue de la troisième phase du dialogue politique en Côte d’Ivoire qui s’est achevée mardi dernier.

« Les signataires de la présente déclaration prennent acte du contenu du rapport final qui reflète fidèlement l’essentiel des questions discutées et validées d’accord partie. Ils (les signataires) saluent l’esprit qui a prévalu lors de ces échanges et adressent leurs vives félicitations à tous les participants du dialogue politique », a indiqué Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) au nom de ces organisations qui ont elles aussi participé à ce dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition.

Poursuivant, ces acteurs de la société civile ivoirienne ont fait plusieurs recommandations relativement à la phase trois de ce dialogue politique.  Les signataires de cette déclaration, a dit M. Kouma, invitent les partis politiques ayant différé leurs signatures, à les apposer sur le rapport final exhortant les acteurs politiques à poursuivre et prioriser cette dynamique de dialogue pour vider tout contentieux ou problème d’ordre national.

Dans la foulée, il a annoncé qu’une vaste campagne de promotion de la paix et de la cohésion sociale sera menée dans toutes les villes du pays, notamment, les villes qui ont été le théâtre d’affrontements communautaires.

En outre, ces organisations de la société civile ivoirienne ont promis de mettre en place un  « comité de suivi du dialogue politique ».

De son côté, Dr Arsène Néné Bi de Actions pour la promotion des droits humains (APDH) dont l’organisation est signataire de cette déclaration, a appelé l’opposition ivoirienne à faire une  «communication solennelle » pour annoncer la levée du mot d’ordre de désobéissance civile dans le pays.

Une dizaine d’organisation de la société civile ivoirienne ont paraphé cette déclaration. Il s’agit entre autres, de la CSCI, de Actions pour la promotion des droits humains ( APDH), de l’observatoire ivoirien des droits de l’homme ( OIDH) et de la Plateforme des organisations de la société civile pour l’observation du processus électoral en Côte d’Ivoire ( POECI).

 Du 21 au 29 décembre 2020, une session du dialogue politique, a été présidée par le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko. Ce dialogue pouvoir-Opposition qui a réuni l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens a été sanctionné par plusieurs points d’accords entre les parties prenantes dont la tenue des prochaines élections législatives en mars prochain.

 Le rapport final de ce dialogue politique a été signé par 25 entités dont 12 de la société civile et 13 des groupements ou partis politiques à l’exception des plateformes politiques proches des ex-présidents ivoiriens Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo qui ont décidé de différer leur signature.

Annulation de la présentation de vœux à Ouattara en raison de la résurgence des cas de Covid-19

La cérémonie de présentation de vœux de nouvel an au président ivoirien Alassane Ouattara, initialement prévue le 05 janvier 2021, est annulée en raison de la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, a appris APA mercredi de source officielle.

 « La direction générale du protocole d’Etat porte à la connaissance des corps constitués, des missions diplomatiques, postes consulaires et des organisations internationales accréditées en Côte d’Ivoire que la cérémonie de présentation de vœux au président de la République initialement prévue le 05 janvier 2021 est annulée en raison de la résurgence des cas de Covid-19 », indique un communiqué de cette institution signé par son directeur général, l’ambassadeur Hypolite K. Yeboué.

Dans la foulée M. Yeboué a exhorté les uns et les autres à veiller au strict respect des mesures d’hygiène et des mesures barrières contre cette maladie. Depuis quelques jours, l’on note une recrudescence des cas de maladie à Coronavirus dans le pays.

Ce mercredi 30 décembre 2020, le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique a  enregistré 116 nouveaux cas de Covid-19  sur 1646 échantillons prélevés, soit 7% de cas positifs, 37 guéris et 0 décès.

Ainsi, à ce jour, la Côte d’Ivoire compte donc 22 366 cas confirmés dont 21 909 personnes guéries, 137 décès et 320 cas actifs.

L’opposant ivoirien Affi Nguessan mis en liberté conditionnelle (avocat)

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Affi Nguessan, incarcéré pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a été mis mercredi en liberté conditionnelle, après plus de 5h d’audition devant un juge d’instruction, au 9e Cabinet à Angré, à la cellule spéciale d’enquête, dans l’Est d’Abidjan, selon Me Godé Dagbo, l’un de ses avocats.Interrogé par APA, Me Godé Dagbo, a dit que « M. Affi a été mis en liberté conditionnelle, c’est-à-dire qu’il a été mis sous contrôle judiciaire, et il a pu regagner son domicile ». Pour lui, c’est une « satisfaction ».

« On avait déjà plaidé le 9 novembre dernier cette libération, qui n’ a pas été suivie et après l’audition au fond » cette décision a été prise « en même temps l’instruction suit son cours et n’est pas finie », a-t-il fait savoir.

« L’instruction suit son cours et nous allons essayer de travailler en conséquence,  en attendant si le procès a lieu, de plaider pour notre client », a-t-il relevé, avant d’ajouter qu’ « Il a l’obligation de se présenter une fois par mois au 9e Cabinet du juge d’instruction ».  

M. Affi Nguessan avait à ses côtés son Conseil. Conduit devant le juge d’instruction par quelques forces de l’Ordre, en armes, dans la matinée aux environs de 10 h GMT (heure locale), il a été relaxé autour de 15h 30. 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 et « détenu au secret ». Il avait refusé de participer à l’élection avec l’ancien président Henri Konan Bédié. 

Ces deux personnalités ont appelé au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des morts. Alors que l’opposition s’apprêtait à mettre en place un Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, les autorités ont interrompu cette entreprise, interpellant certains opposants. 

Cette libération intervient au lendemain de la troisième phase du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien, la société civile et l’opposition. Les parties prenantes ont requis des mesures d’apaisement de l’environnement politique.

Le rapport final du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition ressort « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Reprise du « dialogue bilatéral » Ouattara-Bédié dans la 2e quinzaine de janvier

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a indiqué mercredi avoir parlé avec Henri Konan Bédié sur la crise liée au scrutin présidentiel, annonçant un dialogue bilatéral dans la deuxième quinzaine du mois de janvier 2021, à l’entame d’un Conseil des ministres.

« Le président Bédié et moi, nous nous sommes parlé à plusieurs occasions ces derniers temps et nous avons convenu de reprendre le dialogue bilatéral dans les prochains jours certainement dans la deuxième quinzaine du mois de janvier », a déclaré M. Alassane Ouattara, face aux ministres.  

Il a souligné que cela permettra d’ « évoquer un certain nombre de points en suspens » et de montrer à leurs concitoyens qu’ils sont sur la voie de la consolidation de la paix, tout en souhaitant un État stable et qu’avec les progrès réalisés, le pays aille « encore plus vite » dans son développement.

Avant de commencer le Conseil des ministres, M. Ouattara a félicité le Premier ministre Hamed Bakayoko pour l’accord obtenu lors de la troisième phase du dialogue politique avec les partis de l’opposition pour aller aux élections législatives en mars 2021.

M. Ouattara a également adressé des félicitations à tous les participants à la troisième phase du dialogue politique aussi bien aux membres du gouvernement qu’aux représentants des partis politiques et de la société civile.

« Je crois que c’est un pas important, on ne peut pas tout régler en un seul jour, mais, le fait qu’il y ait eu un accord pour aller aux élections législatives dans le courant du mois de mars », s’est-il réjoui, ajoutant que « ceci est un élément très important d’avoir des élections inclusives ».

Le président ivoirien a noté que « tous les partis politiques ont indiqué leur souhait de participer à ces élections qui nous permettront de voir le vrai paysage politique de notre pays après plus de 10 ans d’absences de certains partis politiques ».

Il s’est dit « personnellement engagé à faire en sorte que les mesures d’apaisements puissent être prises mais dans le cadre de la loi », faisant observer que « le Premier ministre et le ministre de la Justice ont déjà fait des propositions ».

Toutefois, relèvera-t-il, « ce sont des dossiers qui sont entre les mains de la justice et je souhaite que tout le monde tienne compte de notre volonté d’apaisement et de reprise du dialogue après les élections législatives ».

Le Sénégal n’envisage «pas de réformer» les programmes scolaires

L’introduction de modules liés à l’éducation sexuelle et à l’homosexualité dans l’école sénégalaise n’est pas « envisagée », selon le ministre de l’Education nationale.Mamadou Talla a tenu à rassurer l’opinion après la polémique soulevée cette semaine par l’Unesco. L’organisation onusienne en charge du volet éducationnel et culturel a en effet organisé le 21 décembre dernier à Saly, à près de 100 km de Dakar, un séminaire sur « l’éducation sexuelle et reproductive ». Ayant pris part à cette cérémonie, des enseignants syndiqués ont dénoncé l’opacité du programme tout en refusant de le valider, selon les médias locaux.

« Je voudrais dire d’une manière claire et nette pour que tout le monde comprenne qu’aujourd’hui, au niveau du ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de changement de curricula, pas de module, pas de réforme envisagée, ni aujourd’hui ni demain. Que ça soit clair », a déclaré le ministre Mamadou Talla, en marge d’une visite mardi dans une école de formation de jeunes aveugles.

« Nous, on s’en tient à ce qu’on fait au niveau des (cours de) sciences de la vie et de la terre, de l’économie familiale et sociale, mais également de la division qui s’occupe du contrôle médical. Voilà cet accompagnement que nous sommes en train de faire dans la santé de la reproduction », a-t-il précisé, avant d’indiquer qu’«on ne réforme pas comme ça des curricula ».

Depuis l’ébruitement des sujets évoqués dans ce séminaire, plusieurs organisations de défense et de préservation des valeurs nationales, à la suite de syndicats d’enseignants comme le G7, se sont précipitées dans les médias pour s’attaquer aux « propositions de l’Unesco qui ne riment pas avec nos valeurs et convictions ».

Dans un communiqué parvenu à APA, le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS) a notamment a appelé le chef de l’Etat à « réaffirmer la position officielle du Sénégal qui condamne vigoureusement l’homosexualité ». Il dénonce au passage les organisations et groupes de pression qui cherchent à promouvoir « subtilement » cette orientation sous les vocables « de l’orientation sexuelle et du respect des droits des minorités sexuelles ».

Lors de la visite du président américain Barack Obama, en 2013, Macky Sall avait déclaré que le Sénégal « n’est pas prêt à dépénaliser l’homosexualité ». Pour lui, « il ne saurait y avoir un modèle fixe dans tous les pays. Les cultures sont différentes, tout comme les religions et les traditions ».

Législatives ivoiriennes: les collèges électoraux convoqués le 6 mars 2021 (officiel)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la convocation des collèges électoraux le 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Les collèges électoraux sont convoqués le samedi 6 mars 2021 en vue de l’élection des députés à l’Assemblée nationale pour la législature 2021-2025 », a indiqué M. Sidi Touré, face à la presse, au terme d’un Conseil des ministres.

Il a expliqué que « le choix de cette date vise à respecter les dispositions constitutionnelles, notamment l’ouverture de la session parlementaire prévue au mois d’avril 2021 », tout en faisant savoir que l’ouverture du scrutin est fixée de 8h à 18 h (GMT, heures locales) soit 10 h de vote.

Cette échéance vise en outre à tenir compte des délais prescrits par le Code électoral, à savoir le délai entre la date de l’élection, la date limite des dépôts des candidatures, la publication des candidatures et l’examen des contentieux, a-t-il ajouté.

Le gouvernement, la société civile et les partis de l’opposition, ont à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, mardi, convenu des conditions en vue de l’organisation des élections législatives au mois de mars 2021.

Les parties prenantes ont souhaité « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution, chargée d’organiser ces joutes électorales.  

Ils ont également requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ».

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique. 

Le Sénégalais Mbaye Lèye nommé entraîneur d’un club d’élite belge

Mbaye Lèye, ancien attaquant international sénégalais, a été nommé mercredi entraîneur du Standard de Liège, une équipe de première division en Belgique.« Le Standard de Liège et notre ancien joueur et coach adjoint Mbaye Lèye ont trouvé un accord : le Sénégalais de 38 ans devient l’entraîneur principal de notre équipe première jusqu’à la fin de cette saison 2020-2021 », a écrit le club sur son site internet.

Ayant évolué avec les Rouches entre 2010 et 2012, Lèye a pratiquement passé toute sa carrière en Belgique où il était en même temps devenu consultant football dans les médias.

Parti du Sénégal en 2000 après quatre années au Dakar Université Club (Duc), il a passé sept années en France entre Cesson Sévigné, Lorient et Amiens. C’est par la suite, en 2007, que son histoire d’amour a débuté avec la Belgique.

Ayant été sélectionné à trois reprises avec les Lions du Sénégal, Mbaye Lèye a joué entre autres pour Zulte Waregem, La Gantoise et le Standard de Liège où il revient huit années plus tard dans des habits d’entraîneur principal.

« Il sera assisté par Patrick Asselman, notre ancien joueur et actuel analyste vidéo, qui cumulera cette fonction avec celle d’entraîneur adjoint », a précisé le Standard, actuel onzième de la Jupiler Pro League, à huit points des deux équipes dans la zone des relégables et à quatorze points du leader, le Club Bruges du jeune attaquant sénégalais Krépin Diatta.

Outre Oumar Daf, l’actuel entraîneur du FC Sochaux, une formation de Ligue 2 française, Mbaye Lèye est l’un des rares techniciens sénégalais à accéder à ce niveau de responsabilité dans un club de championnat d’élite en Europe.

Des enseignants ivoiriens plaident pour l’octroi d’une prime de bivalence

Le Syndicat des professeurs bivalents de Côte d’Ivoire (SYPROB-CI) a plaidé auprès du ministère ivoirien de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, pour l’octroi d’une prime de bivalence à ses membres, à l’issue de sa troisième Assemblée générale ordinaire (AGO).Selon une note d’information transmise mercredi à APA, cette organisation a fait ce plaidoyer à l’issue de ce conclave tenu à Abidjan, lundi, autour du thème : « la revalorisation de la bivalence, enjeux et perspectives ». La bivalence consiste pour un enseignant d’enseigner deux matières. 

  « L’Assemblée générale déplore que jusque-là  les réponses ne sont pas données aux revendications des enseignants. A savoir, la revalorisation de l’indemnité contributive de logement, l’octroi d’une prime de bivalence dû à l’enseignement de la seconde discipline et la suppression de l’impôt dit  +contribution nationale+» sur le salaire des fonctionnaires », rapporte la note d’information.

Cette AGO, a souligné auparavant la note, avait trois points à son menu dont la politique financière du SYPROB-CI et la question de la revalorisation de la bivalence. Sur cette dernière question (revalorisation de la bivalence), l’Assemblée générale a adopté plusieurs axes stratégiques dont  l’amélioration des conditions de travail pour un enseignement de qualité dans les collèges de proximité et l’amélioration des conditions de vie des professeurs bivalents.

Cette organisation a, par ailleurs appelé à la reprise du dialogue social entre le ministère de tutelle et les syndicats afin de trouver des solutions durables aux préoccupations des enseignants.  « Nous invitons l’ensemble des professeurs bivalents à rester mobilisés pour la tenue des états généraux qui facilitera cette revalorisation», a conclu le SYPROB-CI.

Sénégal : hausse de 3,8% du PIB en volume corrigé des variations saisonnières (CVS)

Au troisième trimestre de l’année 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume corrigé des variations saisonnières (CVS), du Sénégal s’est accru de 3,8% par rapport au trimestre précédent, rapporte le site de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), visité ce mercredi à APA.Ce résultat est imputable à une hausse de l’activité de l’ensemble des sous-secteurs : primaire (+2,0%), secondaire (+6,0%) et tertiaire (+3,3%), lit-on sur le portail d’information de l’agence. Cette dernière précise qu’au cours de la période sous revue, il a été enregistré une amélioration de 3,4% des taxes nettes de subventions sur les produits.

Du côté de la demande, souligne l’ANSD, il a été noté, en rythme trimestriel, une progression de 1,9% de la consommation finale et de 2,7% de la formation brute de capitale fixe. Les exportations de biens et services se sont également bonifiées de 35,2% en termes réels.

Par ailleurs, note l’agence, l’activité économique a connu une augmentation de 0,7%, comparée au troisième trimestre de 2019. Cette progression est expliquée par la bonne tenue du secteur primaire (+4,5%) et, dans une moindre mesure, du secteur secondaire (+1,8%). La contraction de l’activité du secteur tertiaire (-0,7%) a amoindri cette hausse.

Sous l’angle de la demande, il est enregistré, en glissement annuel, une évolution de 3,9% de la formation brute de capitale fixe et une baisse de 3,5% de la consommation finale.

Au titre du Produit Intérieur Brut en valeur, il est estimé à 3 231,2 milliards de FCFA au troisième trimestre de 2020.

Covid-19 et polémique sur l’éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la hausse des cas de décès de la Covid-19 à la polémique sur l’introduction du modèle d’enseignement sur l’homosexualité dans les écoles sénégalaises.Dans le journal Le Soleil, le Chef de l’Etat lance un appel à ceux qui nient l’existence de la maladie : « Pensez aux morts et aux familles endeuillées » tonne Macky Sall à l’endroit des Sénégalais qui ne respectent plus les « mesures barrières ». Le président de la république a fait cette sortie lors de l’inauguration du Service des Maladies infectieuses à Fann.

Dans Le Quotidien, Macky Sall met en garde contre la hausse des cas (de décès). « Le corps medical ne peut pas gagner le combat tout seul » dit-il dans les colonnes du journal.

Dans EnQuête, le Chef de l’Etat s’adresse aux +Sénégalais qui nient l’existence de la maladie+ « pensez aux morts » lance Macky Sall avant d’ajouter: « il faut penser aux malades, leurs souffrances et les séquelles de cette terrible maladie ».

« Macky Sall sermonne les irresponsables » titre L’AS qui rapporte les propos du Chef de l’Etat. « Ceux qui ignorent la maladie ou les gestes barrières sont en danger » avertit le Président de la république.

Source À dresse un +tableau ombrageux + de la pandémie au Sénégal avec cinq nouveaux cas de décès portant le total à 395 depuis l’apparition de la maladie et 37 cas graves en réanimation.

Mais que faire alors s’interroge L’Observateur: « Sauver l’économie ou des vies ». Le journal évoque un « dilemme tragique du pays » coincé +entre le marteau de la propagation du virus et l’enclume d’une économie à genoux+.

L’autre sujet brûlant de la presse sénégalaise reste la polémique sur le projet d’éducation sexuelle de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la Science et la Culture). « Pas de module SVT (Science de la vie et la terre) promo-homo à l’école » informe Vox Populi. Le journal cite les propos du ministre de l’Education Thierno Talla qui met fin au débat. « Nous avons nos réalités religieuses, culturelles, on s’en tient à ce qui existe » martèle le ministre.

Le journal L’AS informe que le ministre « clôt le débat » sur l’introduction d’un module « homosexuel » dans les programmes des écoles sénégalaise.

Sud Quotidien informe que « les syndicalistes s’érigent en bouclier » face à l’introduction d’un +module sur l’homosexualité et le genre à l’école+. Selon les enseignants regroupés autour du G7, ce programme dénommée « Education sexuelle et reproductive » régenté par l’Unesco  promeut « l’homosexualité » qui n’est pas légalisé au Sénégal.

Pendant ce temps, Libération informe que le doyen des juges « enterre l’affaire Petrotim ».  Le dossier est classé sans suite indique le journal qui ajoute que « le magistrat instructeur a pris une ordonnance de non-lieu hier (mardi) » dans le cadre de l’affaire Petrotim où une information judiciaire avait été ouverte contre X pour association des malfaiteurs, détournement de deniers publics, escroquerie portant sur des deniers publics, corruption, concussion, fraude fiscale et blanchiment de capitaux.

Walf Quotidien revient sur le projet loi supprimant certaines villes dont Dakar. Sur le sujet, le journal révèle que le ministre « Oumar Guèye (est) droit dans ses bottes ». L’actuel ministre des Collectivités territoriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires « reste inflexible face aux députés ». De l’avis de Oumar Guèye, la ville est juste « une forme d’intercommunalité forcée » qui +n’est pas conforme au principe de la libre administration des collectivités territoriales ».

En Sport, Record informe que Sadio Mané peut effacer Luis Suarez des tablettes s’il marque son 70e but avec Liverpool ce mercredi face à Newcastle. Le Lion, revenu en forme, occupe la cinquième place dans un classement des 100 meilleurs joueurs du monde en 2020, publié par le très sérieux média angais The Guardian rapporte le journal. Pendant ce temps, Stades estime que « Sadio Mané (peut) clore 2020 en beauté ». L’attaquant sénégalais moins flamboyant cette année a déjà inscrit 17 buts en 42 matchs avec Liverpool. 

Dialogue politique: le gouvernement ivoirien et l’opposition conviennent de la tenue des législatives en mars 2021

L’opposition ivoirienne, le gouvernement et la société civile ont convenu mardi, à l’issue de la troisième phase du dialogue politique, de la tenue des prochaines législatives en mars 2021, selon le rapport final de leurs rencontres.Les parties prenantes, ont au nombre des recommandations, souhaité qu’avant la tenue des élections législatives, il y ait la désignation des membres des bureaux des Commissions électorales locales, conformément aux dispositions légales.

Elles ont demandé « le retour dans les organes de la Commission électorale indépendante des partis politiques membres qui ont suspendu leur participation » au sein de cette institution. 

En outre, les parties ont requis « l’élargissement à d’autres partis politiques, de la composition de la Commission Centrale de la CEI, conformément aux recommandations de la CEDEAO, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci ». 

La désignation des membres des bureaux des Commissions électorales locales devrait se faire par voie élective, les partis politiques étant encouragés à des « compromis sur le terrain ».  

La réunion  a validé « l’organisation des législatives en mars 2021″ et la remise aux représentants des candidats d’exemplaires du procès- verbal de compilation après le dépouillement par les Commissions électorales locales ». 

Pour tenir un scrutin apaisé, ils ont convenu du renforcement de la sécurisation du processus électoral, « la levée du mot d’ordre de désobéissance civile » et la mise en œuvre de mesures qui concourent à l’apaisement de l’environnement politique.

A moyen et long termes, l’opposition et le gouvernement souhaitent « la poursuite des discussions à un haut niveau entre le Président de la République et le président Henri Konan Bédié, président du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ».

Les participants ont encouragé « le président de la République à ouvrir des discussions avec l’ancien président Laurent Gbagbo et tous les autres leaders politiques ».  

Ils ont également souhaité l’amélioration du découpage électoral, en maintenant les acquis, la « repentance des auteurs et des acteurs politiques pour les actes de violence perpétrés ».

L’opposition a appelé à « la prise de mesures en faveur des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010, au terme des procédures judiciaires en cours ». 

Toutes les parties ont manifesté la volonté de voir « le maintien du cadre permanent de dialogue politique et la signature d’une charte de bonne conduite par les leaders politiques ». 

Concernant les mesures d’apaisement de l’environnement politique, ils ont aussi demandé « la libération des personnes poursuivies pour des faits liés au mot d’ordre de désobéissance civile de 2020 et à la crise post-électorale de 2010 ». 

Pour sa part, le pouvoir veut « la poursuite des procédures judiciaires en cours, afin d’éviter toute impunité » ainsi que la réparation et le dédommagement des victimes des violences. 

Le rapport ressort « l’organisation d’assises nationales pour la paix et la réconciliation ». Il a été lu par le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. 

Du 21 au 29 décembre 2020, une session du dialogue politique, a été présidée par le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko.

Dialogue politique ivoirien: l’opposition va soumettre le rapport final à Bédié et Gbagbo (responsables)

L’opposition ivoirienne envisage de soumettre le rapport final sur la troisième phase du dialogue politique aux anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, leurs chefs de file, afin d’apporter des « éclairages » avant le paraphe du document.L’information a été donnée, mardi, par MM. Niamkey Koffi et Armand Ouégnin, les représentants de la plate-forme de l’opposition, lors d’un point de presse conjoint, après la clôture de la troisième phase du dialogue politique ivoirien.

Ce dialogue politique a réuni une délégation du gouvernement ivoirien, des organisations de la société civile et partis et groupements de partis politiques, proches du pouvoir et de l’opposition. Et ce, dans l’optique de débattre des prochaines élections législatives.

« Nous n’avons signé aucun document » relatif du rapport final de ce dialogue, a déclaré M. Armand Ouégnin, président de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), une plate-forme dont le référent politique est Laurent Gbagbo. 

« Il est évident que certains l’ont fait, mais nous ne l’avons pas fait » car « nous avons reçu la mouture finale en début d’après-midi et nous avons dit que nous réservons notre signature après des éclairages sur certains points », a-t-il indiqué.

Ces éclairages devraient être apportés par MM. Gbagbo et le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a soutenu M. Ouegnin, mentionnant que l’opposition s’est rendue à ce dialogue politique « par souci de bonne foi ».

Pour sa part, M. Niamkey Koffi, un cadre du Pdci, « lorsqu’on va à des assises, le rapport final doit faire l’objet d’une adoption, or ce n’est pas le cas aujourd’hui ». De ce fait, l’opposition a pris connaissance de ce rapport et a demandé qu’on diffère sa signature.

« Nous ne pouvons pas apposer notre signature sans un examen préalable », a relevé M. Niamkey, évoquant des « ambiguïtés et des équivoques  (qui) devront faire l’objet d’éclaircissement à travers la poursuite de ce dialogue entre Alassane Ouattara, MM. Bédié et Gbagbo ».

« C’est au terme de ces éclaircissements que la plateforme de l’opposition va apposer sa signature au bas de ce document », a fait savoir M. Niamkey qui a suivi tous les débats avec les autres représentants de l’opposition. 

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, qui a présidé cette session du dialogue politique tenue du 21 au 29 décembre 2020, a assuré que le rapport a fait l’objet d’un « large consensus » entre les parties prenantes.

Interrogé à l’issue des travaux de restitution du rapport final, Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir),  a noté que « la plateforme de l’opposition a des réserves,mais ne s’est pas retirée du dialogue ».

« Elle a juste exprimé quelques réserves, ce qui de mon point de vue, n’est pas une remise en cause de la dynamique qui a été engagée », a ajouté M. Bictogo, déclarant que « les élections auront bel et bien lieu en mars 2021 ». 

Pour lui, « c’est à l’opposition de prendre toutes ses dispositions pour se mettre dans le convoi qui nous amène aux élections législatives. Mais, en tout état de cause, c’est net, nous irons aux élections législatives en mars ».

« Ceci étant, des dispositions ont été notées dans le document pour qu’ il y ait un apaisement qui prend la composante politique, la composante juridique, la composante électorale qui relève de la CEI (Commission électorale indépendante) », a-t-il poursuivi.

M. Bictogo a estimé que « le plus important est que l’opposition prenne l’opinion à témoin et qu’ elle aille à ces élections, (car) on ne peut pas chaque fois marchander. Sortons du marchandage et des chantages ».

Il a admis toutefois que « l’opposition a fait la preuve de son engagement en venant à ces réunions ». Ce qui pourrait permettre à la nation de retrouver la paix et comme le Rhdp le souhaite « une Côte d’Ivoire rassemblée ». 

Distinction de 548 agents de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire

Quelque 548 agents de la société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI) ont été distingués par la direction générale de cette entreprise qui leur a octroyé la médaille d’honneur du travail en présence des ministres ivoiriens Pascal Abinan Kouakou ( Emploi et protection sociale) et Anne Oulotto ( Assainissement et salubrité).

Selon une note d’information de cette entreprise transmise mardi à APA, il s’agit de 97 agents pour 35 ans d’ancienneté, 72 pour 30 ans de service, 109 pour 25 ans de travail et 270 collaborateurs pour 15 ans d’ancienneté.

Créée en 1959, la SODECI est la société chargée d’assurer l’approvisionnement en eau potable en Côte d’Ivoire.

Nécrologie et politique à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang, ancien ministre de l’Intérieur et Idrissa Diallo, maire de Dalifort sans occulter l’actualité politique.« Fin de mission » titre Le Quotidien pour évoquer la disparition du Général Mamadou Niang. Le journal indique « qu’il laisse derrière lui, le dialogue politique qu’il présidait ».

L’AS s’interroge sur « ces inquiétantes morts en cascade de VIP » au Sénégal, illustrant sa Une par les photos du Général Mamadou Niang et de Idrissa Diallo maire de Dalifort. 

Vox Populi évoque un +lundi noir+ pour le Sénégal qui perd le Général Mamadou Niang et Idrissa Diallo.

L’Observateur abonde dans le même sens et parle de « lundi noir pour la Nation » avec le rappel à Dieu du Général Mamadou Niang et du maire de Dalifort Idrissa Diallo. Le journal parle « d’un dialogue rompu avec un Général émérite » pour qualifier le personnage de l’ancien ministre de l’Intérieur. 

 Walf Quotidien estime qu’avec le décès de Idrissa Diallo, maire de Dalifort-Foirail et pilier de la coalition politique « Taxawu Dakar », c’est « Khalifa Sall qui perd un lieutenant ». L’Observateur semble étayer cela en parlant de «l’ultime combat d’un engagé volontaire »

Le Soleil de son côté, s’est appesanti sur le décès du Général Mamadou Niang à l’âge de 82 ans. Le quotidien national estime qu’avec sa disparition, « le Sénégal perd son soldat du consensus ». 

La politique occupe aussi une bonne place dans la presse de ce mardi avec Sud Quotidien qui consacre sa Une à la crise qui mine certains partis politiques sénégalais. « Rewmi (Le Pays, parti de la mouvance présidentielle) prend sa dose » indique le journal comme pour dire que le parti de Idrissa Seck revenu dans la mouvance présidentielle est « sur les traces  du PS (Parti Socialiste et de l’Afp (Alliances des Forces et Progrès).

Dans Walf Quotidien, Thierno Alassane Sall, ancien ministre  et opposant s’en prend au régime en place. Revenu d’une tournée de huit jours à l’intérieur du pays, il soutient que « le pays est entre les mains d’une petite mafia qui se partage tout ».

EnQuête revient sur le projet de loi visant à supprimer certaines villes dont Dakar et parle de « constat d’échec ». Le journal indique malgré tout que le projet de loi a été examiné lundi par plusieurs commissions de l’Assemblée nationale. 

Dans le journal Vox Populi, le ministre des Collectivités terriroriales, du Développement, et de l’Aménagement des Territoires Oumar Guèye soutient que « la ville n’a plus, aujourd’hui, sa raison d’être ».

A la place ajoute EnQuête, « l’Etat prévoit dix métropoles pour désengorger Dakar » selon les terme de la nouvelle réforme ajoute le journal.

Côte d’Ivoire:le Conseil national des droits de l’homme obtient le statut A au niveau mondial

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire a été accrédité au statut A de l’Alliance mondiale des institutions nationales pour la protection des droits de l’homme ( GANHRI), rapporte une note d’information transmise lundi à APA.Cette accréditation, rendue publique ce lundi à Genève ( Suisse) par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, a été délivrée par le Sous-Comité en charge de l’évaluation des Institutions nationales des droits de l’homme (INDHs) relativement à sa conformité « aux Principes de Paris », normes internationalement admises pour la création et le fonctionnement d’une INDH. 

 « Désormais notre pays pourra prendre la parole lors des sessions du Conseil des Droits de l’Homme, et particulièrement lors des évaluations de la Côte d’Ivoire par les instances internationales », souligne la note. Par ailleurs, ce nouveau statut du CNDH qui renforce la confiance entre elles et les populations, lui permet également d’occuper des postes au sein du bureau du Comité international de coordination ou de tout autre sous-comité créé par ce bureau.  

« En outre, la Côte d’Ivoire, à travers le CNDH, pourra prendre part aux affaires internationales et régionales et aux réunions des institutions nationales, en tant que membre votant », ajoute le texte.  

Après l’obtention du statut B en mai 2016, c’est-à-dire une institution partiellement conforme aux principes de Paris, l’obtention du statut A était l’un des principaux objectifs du CNDH. L’obtention du statut A par le CNDH hisse la Côte d’Ivoire au niveau des INDHs de la sous-région du même statut que sont celles du Ghana, du Niger, du Nigeria, du Libéria et de la Sierra Leone et du Togo.

 Plusieurs aspects analysés par le Sous-Comité d’accréditation ont favorisé le passage du CNDH du statut B au statut A. Il s’agit entre autres de la conformité du dispositif institutionnel et législatif du CNDH ainsi que la qualité de ses travaux : à savoir la qualité de ses  rapports, le traitement des saisines des populations, ses relations avec le gouvernement, le parlement et toutes autres entités publiques et privées et la surveillance des lieux privatifs de libertés.

La FIF dénonce le caractère «fallacieux» des motifs de mise en place du Comité de normalisation de la FIFA

La Fédération ivoirienne de football ( FIFA) a dénoncé lundi le caractère «fallacieux et impertinent » des motifs qui sous-tendent la mise en place d’un Comité de normalisation par la Fédération internationale de football association ( FIFA) annonçant qu’elle exercera toutes les voies de recours devant le Tribunal arbitral du sport ( TAS).

« Réuni ce jour et après analyse de cette décision, le comité exécutif a conclu au caractère fallacieux et impertinent des motifs qui la ( mise en place du comité de normalisation) sous-tendent. Aussi le Comité exécutif a-t-il pris la décision d’exercer toutes les voies de recours devant le TAS », a annoncé la FIF dans un communiqué signé par son directeur exécutif Sam-Etiassé Jean-Baptiste.

Le 24 décembre dernier, la FIF a reçu de la FIFA la notification d’une décision portant nomination d’un Comité de normalisation pour la fédération ivoirienne de football. Cette décision de la FIFA est intervenue après plusieurs mois de blocage du processus de l’élection du nouveau président de la FIF.

Cette décision qui met sous tutelle la FIF, a justifié de son côté la FIFA,  « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la FIFA ».

Made in Sénégal : plaidoyer pour un renforcement de l’environnement de promotion de la qualité

Le Sénégal doit davantage renforcer son environnement de promotion de la qualité tant d’un point de vue normatif que du point de vue du renforcement des capacités des acteurs de la certification, a déclaré, lundi à Dakar, le coordonnateur du Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et l’attractivité des investissements (Paimrai), Mor Fall.« L’évolution rapide que connait le secteur de la certification des produits suggère une mise à niveau et une mutualisation continue des connaissances », a soutenu M. Fall qui s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation des comités particuliers de certification produits.

Cette rencontre organisée par l’Association Sénégalaise de la Normalisation (ASN) s’inscrit dans le volet « évaluation de la conformité de la politique nationale de la qualité » du Paimrai. Ce dernier a pour finalité de faire en sorte que l’environnement fiscal sénégalais, tant d’un point de vue des réformes que du point de vue des systèmes de qualité, puisse répondre aux exigences internationales.

« Le projet a pour objectif d’appuyer le renforcement des capacités de mobilisation des recettes et de contribuer à l’amélioration de l’attractivité de l’environnement économique sénégalais en soutenant notamment certains projets et réformes phares retenus dans le Plan Sénégal Emergent », a dit Mor Fall.

Fruit d’une collaboration entre l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement, le Paimrai est doté d’un budget de plus de 280 millions de FCFA. Il est destiné à accompagner l’ASN dans ses activités de normalisation et de certification, la formation des acteurs intervenant dans le processus, l’accréditation de l’ASN au système du management de la qualité ainsi que la communication et la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes.

« Tout ceci vise à faire du Sénégal à faire du Sénégal une destination attractive en matière d’investissement », a indiqué le coordonnateur du Paimrai.

La mise en place d’une politique de qualité est une partie intégrante du renforcement de la compétitivité de l’économie sénégalaise et postule le développement d’une infrastructure nationale de qualité nécessaire au renforcement de la compétitivité des entreprises du Sénégal, leur accès au marché ainsi qu’à la sécurité des consommateurs.

A en croire le Directeur général de l’ASN, El Hadj Abdourahmane Dione, le Sénégal se donne les moyens de promouvoir la qualité des biens et des services à travers la mise en place d’un système national de certification des produits.

Dans le nouveau plan stratégique de l’ASN, il est prévu la mise en place de plusieurs programmes de certification dans différents secteurs d’activités, selon M. Dione. Avec la mise en œuvre de la zone de libre-échange économique continentale africaine (ZLECAF), « cela va permettre à notre pays de bien positionner nos produits et services », espère-t-il.

« La certification permettra également de rassurer le consommateur sur la qualité des produits et services mis à sa disposition », a-t-il poursuivi.  

Ouvert ce matin, l’atelier se poursuivra jusqu’au 30 décembre et abordera les divers enjeux liés à la certification des produits.