Bédié dépose son dossier de candidature la pour présidentielle ivoirienne jeudi

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, candidat pour le compte de sa formation politique, dépose son dossier de candidature, le jeudi 27 août 2020, dans l’après-midi, à la Commission électorale indépendante (CEI).Selon le programme des dépôts de dossiers de candidatures à l’élection du président de la République de Côte d’Ivoire du 31 octobre 2020, de la CEI, M. Henri Konan Bédié, dépose son dossier de candidature, le jeudi à 16h GMT (heure locale). 

Le dépôt de sa candidature intervient après celui de Pascal Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), prévu dans la matinée à 10h GMT. Le FPI est le parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo.

En fin de matinée de ce jeudi, Théophile Soko Waza, un personnage inconnu du monde politique et de la société civile, déposera son dossier de candidature au nom de « La 4e voix, la voix des sans voix », sur le coup de 12 heures GMT.  

A 15 heures, est attendu M. Méité Mamadou de « P.P.R-Africa », un individu également inconnu, pour le dépôt de son dossier de candidature. Deux heures après M. Tokpa Mimpleu Félix, candidat sous la bannière d’indépendant, boucle le rôle de dépôt des candidatures à 17h. 

Le mercredi 26 août 2020, deux personnes ont déposé leur dossier de candidature, notamment Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant, à 16h mais sans « le dossier de parrainage physique et sur clé ». Déjà à 9h, M. Armand Kouamé de PDSPCI avait déposé sa candidature. 

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a déposé le premier son dossier de candidature lundi avec 1 million de parrainages citoyens, une condition d’éligibilité. Et ce, deux jours après son investiture. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020, délai constitutionnel, pour élire le président de la République. La CEI, en charge de l’organisation des élections, a ouvert le 16 juillet le dépôt des dossiers de candidature qui s’achève le 31 août 2020. 

Mali : les coups d’État faussent le jeu démocratique

Depuis son accession à la souveraineté internationale en 1960, quatre coups d’État ont jalonné l’histoire politique du Mali où l’expérience démocratique peine à s’ancrer.La trajectoire du Mali post-indépendant est comparable au mythe de Sisyphe. Ce personnage de la mythologie grecque condamné pour l’éternité à faire rouler un rocher jusqu’au sommet d’une colline. Car Modibo Keïta, le premier président, est renversé par un coup d’État militaire dès 1968.

La destitution du père de l’indépendance s’est principalement nourrie du mal-être de la population surtout rurale. Dans le Mali des années 60, le socialisme n’apporte pas les réponses adéquates aux maux des paysans qui se radicalisent. Dans la nuit du 18 au 19 novembre 1968, un groupe de quatorze officiers de l’armée, dirigé par le lieutenant Moussa Traoré, prend le contrôle du pays et sonne « l’heure de la liberté ».

Après ce putsch, Moussa Traoré se maintient au pouvoir jusqu’au 26 mars 1991. Ce jour-là, le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré (ATT) commande l’opération d’arrestation du président malien impuissant devant un peuple éprouvé par la sécheresse et qui veut goûter au multipartisme en vogue sur le continent.

Aussitôt après la chute de Moussa Traoré, Soumana Sacko est porté à la tête d’un gouvernement de transition. Ce civil sera, à son tour, la cible d’une tentative de coup d’État le 15 juillet 1991. Quelques mois plus tard, des élections législatives sont organisées. L’Alliance pour la démocratie du Mali (Adéma) remporte 76 des 116 sièges mis en jeu. Le 26 avril 1992, Alpha Oumar Konaré, candidat de l’Adéma, bat au second tour de la présidentielle Tieoule Mamadou Konaté de l’Union soudanaise-Rassemblement Démocratique Africain (US-RDA).

En 1997, Alpha Oumar Konaré est réélu pour un second mandat de cinq années. Amadou Toumani Touré, redevenu un civil après une retraite anticipée, se présente comme candidat indépendant au scrutin de 2002. Il accède haut la main à la magistrature suprême avec 64,35 % des suffrages valablement exprimés contre 35,65 % pour Soumaïla Cissé.

Les Maliens reconduisent ATT le 29 avril 2007 mais ce second mandat n’ira pas à son terme. Un nouveau coup d’État oblige l’ancien militaire à se retrancher au Sénégal voisin. Le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des putschistes, invoque la mauvaise gestion de la rébellion des Touaregs, au nord du pays. Dans la foulée, le président du Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’État (CNRDRE) suspend la Constitution de 1992.

A la faveur de son rétablissement dû à la pression de la communauté internationale, Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée nationale à l’époque, devient le président par intérim du Mali. Mais l’exercice du pouvoir est un chemin de croix pour lui puisque les militaires ne se résignent pas à retourner dans les casernes. Le délitement de la République conduit à l’envahissement du palais présidentiel en mai 2012. Dioncounda Traoré est pris à partie par des manifestants en furie.

Cette succession d’évènements crée les conditions d’expansion des mouvements jihadistes dans le nord de cet État vaste comme deux fois la France. A Gao, Kidal ou encore Tombouctou, flotte le drapeau des extrémistes et la charia (loi islamique) est rigoureusement appliquée. Il aura fallu l’opération Serval conduite par les forces armées françaises pour que les jihadistes battent en retraite.

Tant bien que mal, Dioncounda Traoré parvient à mener jusqu’au bout le processus de transition politique au terme duquel Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est élu président en récoltant 77,6 % des voix contre 22,4 % pour Soumaïla Cissé.

Enfin, le 18 août dernier, IBK et son Premier ministre, Boubou Cissé sont arrêtés par des officiers partis du camp militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako. Dans la soirée, le chef de l’État annonce, via la télévision publique, sa démission qui entraîne la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

Ibrahim Boubacar Keïta a, des mois durant, été décrié par le Mouvement du 5 Juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP). Un collectif d’activistes de la société civile, d’opposants politiques et de religieux qui lui reprochait son incapacité à résoudre la crise sécuritaire au nord et sa gestion clanique des affaires. Le colonel Assimi Goïta, président du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), tient actuellement les rênes du Mali. La junte militaire au pouvoir a promis de restaurer l’ordre constitutionnel. Mais une question taraude les esprits : quand ?

RDC: pourquoi Dr Denis Mukwege est menacé de mort ?

Le gouvernement du président Félix Tshisekedi a décidé d’assurer la sécurité du prix Nobel de la Paix 2018 qui a reçu de nouvelles « correspondances haineuses » pour ses dénonciations des auteurs de violences sexuelles.C’était l’un des sujets principaux du Conseil des ministres virtuel du vendredi 21 août présidé par le chef d’Etat de la République démocratique du Congo. Les menaces de mort contre le « réparateur » des femmes victimes de violences sexuelles avaient fini de ressurgir.

Cette fois, rapporte le communiqué du Conseil, elles font suite au nouveau plaidoyer du médecin « en faveur de la paix dans l’Est du pays, en proposant la création d’un tribunal pénal international pour la RDC afin de juger les graves crimes qui y sont commis contre la population civile ».

L’objectif de cette juridiction serait de juger les graves crimes commis contre la population civile depuis le déclenchement de la guerre de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) en 1996, note le docteur Mukwege. A l’époque, cette coalition était formée de dissidents de Mobutu Sese Seko et de groupes ethniques emmenés par Laurent-Désiré Kabila alors que Denis Mukwege était médecin à l’hôpital de Lemera, dans la région du Kivu (est).

Mais il ne cesse de recevoir des menaces de groupes armés qui se sentent visés par ses propos. Il a déjà échappé, en octobre 2012, à une tentative d’assassinat au centre de Bukavu, la capitale du Sud Kivu. Le gardien de sa maison avait été abattu à bout portant.

Devant ce malheureux souvenir, le président Tshisekedi a « engagé le gouvernement et, particulièrement les Ministres ayant l’Intérieur et la Sécurité ainsi que la Justice dans leurs attributions respectives, de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité du Dr Mukwege et l’ouverture des enquêtes » sur les nouvelles menaces de mort et correspondances haineuses qu’il a reçues.

« Lorsque les crimes restent impunis et que les criminels continuent à vivre avec les victimes, tous nos efforts sont anéantis », déclarait Dr Mukwege il y a moins d’un an à New York, en marge d’une Assemblée générale de l’ONU.

« Tous les groupes armés qui continuent à violer et à tuer dans les villages, et ces groupes armés ont des connexions avec certains commandants militaires qui ont participé à des crimes depuis la première guerre du Congo (1996-1997). Et tant qu’ils ne seront pas punis, malheureusement ils continuent à entretenir des conflits pour leurs intérêts », dénonçait l’icône congolaise, âgée de 65 ans aujourd’hui.

Des pays et organisations étrangers, à l’instar des États-Unis, du Canada et de l’Union Européenne, ont déjà condamné les menaces de mort contre le prix Nobel.

De son côté, la Ville de Bruxelles, en Belgique, a lancé mardi 28 août une campagne de soutien à Denis Mukwege dont l’objectif est de dénoncer les menaces dont il est victime depuis quelques jours.

Présidentielle ivoirienne : la candidature de Gbagbo sera déposée « selon les procédures prévues» (Parti)

Ensemble pour la démocrate et la souveraineté (EDS), une plateforme de l’opposition ivoirienne, a estimé mercredi à Abidjan que la radiation de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo du listing électoral de la Côte d’Ivoire relève de la «pure manœuvre politicienne», annonçant qu’il déposera la candidature de celui-ci pour la présidentielle du 31 octobre prochain.« …) Pour toutes ces raisons, EDS considère que la radiation du fichier électoral du nom du président Laurent Gbagbo relève de la pure manœuvre politicienne mise en oeuvre pour empêcher son retour en Côte d’Ivoire.  EDS informe les ivoiriens et la communauté internationale qu’il n’acceptera jamais une radiation de son candidat non justifiée du plan du droit. C’est pourquoi, il déposera la candidature du président Laurent Gbagbo selon les procédures prévues », a annoncé dans un point-presse, Pr Georges Armand Ouégnin, le président de ce groupement de l’opposition qui  dit avoir pour réfèrent politique Laurent Gbagbo.

 « EDS s’indigne de ce que la condamnation du président Laurent Gbagbo pour un prétendu braquage de la BCEAO n’est rien d’autre  qu’un règlement de compte politique. EDS informe les ivoiriens qu’il considère nulle et non avenue la radiation du président Laurent Gbagbo», a ajouté M. Ouégnin qui avait à ses côtés plusieurs cadres du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) dont Assoa Adou, Odette Lorougnon et Hubert Oulaye.

 Par ailleurs, le conférencier s’est offusqué du « refus» de l’État de Côte d’Ivoire à délivrer un passeport à M. Gbagbo qui est en attente de ce document pour regagner selon lui la Côte d’Ivoire après  son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI).

Selon M. Ouégnin, « tous ces agissements illégaux et injustes contre le président Laurent Gbagbo relèvent de l’instrumentalisation de l’institution judiciaire à des fins politiciennes dans le seul but d’exclure, par peur, un redoutable adversaire du jeu politique et de la compétition électorale».

Le tribunal de première instance d’Abidjan a confirmé mardi la décision de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral) et  a radié définitivement l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de la liste électorale de 2020 déboutant ainsi ses partisans qui contestaient cette décision.

 La justice ivoirienne a pris cette décision au motif que M. Gbagbo a été condamné par défaut le 18 janvier 2020 par le tribunal correctionnel d’Abidjan dans un procès dit « braquage de la BCEAO ». La clôture de la période de dépôt des candidatures pour la présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain est fixée à la fin de ce mois d’août.

Présidentielle 2020: KKB dépose sa candidature sans « le dossier de parrainage physique et sur clé »

Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a déposé mercredi sa candidature à la Commission électorale indépendante (CEI) sans « le dossier de parrainage physique et sur clé ».« La seule chose qui a manqué, par honnêteté, nos machines sont à pied d’œuvre, puisqu’il faut envoyer le dossier de parrainage physique mais aussi sur clé, donc à ce niveau, j’ai accusé un peu de retard », a avoué KKB face à la presse.

« Mes éléments s’emploient à les déposer dans le délai,  jusqu’au 31 août 2020 », a ajouté KKB, indiquant se présenter à cette élection présidentielle sous la bannière d’indépendant « pour le peuple de Côte d’Ivoire ».

Pour lui, il ne s’agit pas d’une candidature de rupture avec sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), car il « demeure et reste Pdci, parti dont il est temps de reconstruire ». 

Le Pdci,  cet instrument de Félix Houphouët-Boigny, a fait les « beaux jours de la Côte d’Ivoire, mais nous les jeunes générations, il est de notre devoir à nous, de faire en sorte que nous puissions la perpétuer dans le temps », a-t-il ajouté. 

En tant que candidat indépendant, il se dit à la disposition de l’ensemble du peuple de Côte d’Ivoire. Car, le Pdci est le parti fondé pour servir le vaillant peuple de Côte d’Ivoire. Au sein du Pdci, cependant, KKB est perçu comme un « mercenaire » du pouvoir pour « déstabiliser » le parti, ce qu’il réfute. 

Concernant le parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité, il déclare être actuellement à « 28 régions sur 31 régions  (que compte le pays). Mais, on me demande 17 régions, au cas où il y a des difficultés, à tout moment je peux (combler le gap)». 

Bien que Henri Konan Bédié, le président du Pdci soit candidat à cette élection présidentielle, KKB estime s’adresser au peuple de Côte d’Ivoire et pour lui c’est ce qu’il faut retenir, tout en soutenant que « les Ivoiriens ont besoin de paix et c’est la candidature de la paix ».

« Les jeunes de Côte d’Ivoire ont besoin de se construire une vie dans un pays de paix, ils ont droit à l’éducation, à la vie, à la santé,  mais dans un pays de paix (…) oui, de ce point de vue c’est la rupture parce que la Côte d’Ivoire doit renouer avec son destin », a-t-il lancé.

« M. Houphouët-Boigny n’est pas mort avec le génie du peuple de Côte d’Ivoire, il y a encore du génie en chacun de nous, faisons preuve de génie pour ramener notre pays sur le chemin de son destin », a-t-il conclu. 

Jeudi, le président du Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), Pascal Affi Nguessan dépose son dossier de candidature dans la matinée. Dans l’après-midi, Henri Konan Bédié, candidat du Pdci, dépose son dossier de candidature. 

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a déposé son dossier de candidature, lundi, deux jours après son investiture au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

BAD: Akinwumi Adesina brigue un second mandat « pour servir l’Afrique »

Le président en exercice du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a annoncé, mercredi à Abidjan, sa candidature à sa réélection lors de la cérémonie d’ouverture de la 55ème Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD, couplée avec la 46ème Assemblée annuelle du Fonds africain de développement (FAD), par visioconférence, en raison de la Covid-19.Au terme d’un mandat de cinq ans à la tête du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Adesina a rappelé dans une allocution par  visioconférence, avoir promis lors de son élection en 2015 à Abidjan, de travailler « d’arrache-pied pour accélérer le développement de l’Afrique » avec sa vision axée sur les « High 5 » (les cinq priorités) qui était mon engagement, ma promesse, ma boussole », a tenu à rappeler Akinwumi Adesina.

 « Le temps est passé si vite », a-t-il poursuivi, selon une note d’information transmise à APA, relevant les résultats obtenus au cours des cinq années de sa présidence.

Il s’agit de 18 millions de personnes supplémentaires qui ont désormais accès à l’électricité, de 141 millions de personnes qui bénéficient de technologies agricoles plus avancées favorisant la sécurité alimentaire, de 15 millions de personnes qui ont eu accès à un financement, de 101 millions de personnes qui ont désormais accès à des transports améliorés et de 60 millions de personnes qui ont reçu un accès à l’eau et à l’assainissement.

Eu égard à ce bilan satisfaisant, le président Adesina a appelé le Conseil des gouverneurs à lui renouveler sa confiance pour les cinq prochaines années. « Chers gouverneurs, ces Assemblées annuelles sont pour moi l’occasion de vous offrir à nouveau mes services et de briguer un second mandat à la présidence de la Banque africaine de développement. Je le fais avec humilité. Je le fais avec un sens aigu du devoir et de l’engagement. Je le fais pour servir l’Afrique et notre Banque », a-t-il déclaré.

Témoin de l’élection de 2015, qui a porté Akinwumi Adesina à la tête de la Banque, le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, s’est réjoui du fait que son pays préside à nouveau le processus électoral. Il a appelé les gouverneurs, avec à leur tête sa compatriote Kaba Nialé, au respect des textes qui régissent l’institution, avant d’adresser un message au candidat déclaré.

« Je voudrais souhaiter bonne chance au président Adesina qui se trouve être le seul candidat à sa réélection, que je souhaite », a lancé le président Ouattara.

L’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement se déroulera, jeudi. Le vote se fera par voie électronique.

L’Afrique du Sud mise sur l’approche communautaire contre la Covid-19

La détermination des Sud-Africains à surmonter la pandémie de coronavirus est la clé pour « aplanir la courbe » et assouplir les restrictions de confinement du niveau 3 au niveau 2, a déclaré mercredi le ministre des Finances, Tito Mboweni.Le ministre Mboweni s’exprimait lors d’une visioconférence au parlement pour adopter les projets de loi sur l’allègement fiscal pour la gestion des catastrophes et sur l’administration de l’allègement fiscal pour la gestion des catastrophes qui ont été présentés en juin en réponse à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’économie du pays.

Au cours des débats, M. Mboweni a déclaré que ses compatriotes, indépendamment de leurs affiliations politiques, avaient joué un rôle en rendant possible les réalisations du gouvernement dans la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Le travail collectif a été très important pour placer le pays sur la voie du contrôle de la maladie, a déclaré le ministre.

Il a ajouté que le programme d’intervention massive (régi par les deux lois) pour lutter contre la pandémie de Covid-19 était nécessaire pour relancer l’économie.

« Je pense que nous avons réussi à infléchir la courbe des infections, des décès et à améliorer la reprise. Nous avons fait tout cela parce que nous avons travaillé ensemble en tant que Sud-Africains, malgré nos positions politiques différentes », a déclaré le ministre.

L’Afrique du Sud a jusqu’à présent enregistré 613.017 cas de Covid-19, tandis que le nombre de décès s’élève à 13.308 depuis que le premier cas du virus dans le pays a été enregistré en mars 2020.

Le gouvernement a assoupli ses restrictions de confinement, passant du niveau 3 au niveau 2 en août, et cette mesure a permis la réouverture de la plupart des secteurs économiques du pays.

La croissance économique ivoirienne s’établirait à 1,8% en 2020 (Ouattara)

Fort de l’impact la pandémie de Covid-19, la croissance économique de la Côte d’Ivoire devrait s’établir en 2020 à « 1,8% contre 7,2% initialement prévue », a indiqué mercredi Alassane Ouattara, à l’ouverture de la session 2020 des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).«Selon les données actuelles, la croissance économique de la Côte d’Ivoire s’établirait cette année à 1,8% contre 7,2% initialement prévue ; et après un taux de croissance annuel moyen d’environ 8% au cours de la période 2012-2019 », a dit M. Ouattara dans un message vidéo, à l’ouverture des Assemblées annuelles 2020 de la BAD.    

Face à cette situation qui a durement frappé l’économie ivoirienne et touché les secteurs clés, entre autres, l’exportation, le commerce, le bâtiment, les travaux publics, l’hôtellerie, la restauration, les transports; le gouvernement ivoirien a promptement réagi, a fait savoir M. Ouattara.

Le gouvernement, soulignera-t-il, a mis en place un plan de riposte sanitaire, économique, social et humanitaire de 3 milliards de dollars américain (environ 1 700 milliards Fcfa), soit environ 5% du Produit intérieur brut du pays et comprenant quatre fonds.  

Un fonds notamment dédié à la solidarité d’un montant de 285 millions de dollars (158,68 milliards Fcfa) pour soutenir les ménages vulnérables. L’objectif étant de couvrir environ 1,2 million de ménages vulnérables à travers la distribution de vivres et non-vivres et des transferts monétaires.   

Le second fonds, lui, destiné aux grandes entreprises est doté de 165 millions de dollars US (91,85 milliards Fcfa), le troisième fonds de soutien consacré aux PME est doté de 250 millions de dollars (139,16 milliards Fcfa) et un quatrième fonds d’appui au secteur informel de 165 millions de dollars.

Selon M. Ouattara, ce plan de riposte mis en place par l’Etat ivoirien, permet de « contrôler la pandémie avec un taux de létalité (mortalité) inférieur à 1% et de soutenir les populations et les entreprises impactées par la crise ».

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé à la Côte d’Ivoire un appui budgétaire de 75 millions d’euros, soit 49,19 milliards de francs CFA, dans le cadre de la riposte contre la pandémie de la Covid-19. 

Ligue des champions d’Afrique : La CAF fixe les dates des matches aller et retour des demi-finales

La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé mercredi les dates des confrontations entre les équipes marocaines et égyptiennes pour le compte des demi-finales (aller et retour) de la ligue des champions d’Afrique.Ainsi, le Raja de Casablanca affrontera en match aller le Zamalek le 25 septembre au Complexe Mohammed V à Casablanca, alors le match retour aura lieu le 2 octobre prochain au Caire.

L’autre demi-finale mettra aux prises le Wydad de Casablanca à Ahly d’Egypte le 26 septembre à Casablanca. Le match retour se déroulera le 3 octobre prochain au Caire.

Il est à noter que pour la première de l’histoire de la Ligue des champions d’Afrique que des demi-finales opposeront deux équipes du Maroc et de l’Egypte.

Alassane Ouattara et son épouse ont quitté́ Abidjan pour un séjour en France

Le président ivoirien Alassane Ouattara et son épouse, Dominique Ouattara, ont quitté́ Abidjan, mercredi, pour un séjour en France, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information est rapportée par la présidence ivoirienne sur sa page facebook, sans plus de détails. Cependant, d’autres informations précisent que ce séjour privé permettra à M. Ouattara de prendre quelques jours de vacances dans sa résidence de Mougins, dans le Sud-Est de la France.

Alassane Ouattara qui a déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI) son dossier de candidature pour la présidentielle du 31 octobre prochain, mettra également à profit ce déplacement pour rencontrer début septembre son homologue français, Emmanuel Macron.