Togo: lancement des travaux de la plateforme industrielle d’Adétikopé d’un coût de 130 milliards FCFA

Les travaux de construction de la plateforme logistique et industrielle d’Adétikopé, située au nord de la ville de Lomé, connaît un démarrage effectif et devrait être opérationnelle dès janvier 2021 (phase 1), indique un communiqué transmis mardi à APA.D’un coût d’investissement de plus de 130 milliards de Fcfa, cette plateforme comprend une zone industrielle et des services logistiques intégrés de classe mondiale, au service de l’industrialisation de l’Etat du Togo.

Ce lancement intervient à la suite de la signature d’un partenariat, le 8 juillet 2020, entre la République togolaise et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), entreprise spécialisée dans le développement de parcs industriels à haute valeur ajoutée.

Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), ayant pour actionnaires Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd., via la création de la PIA (Plateforme industrielle d’Adétikopé), l’entreprise en charge du développement de cette plateforme.

Située au nord de Lomé, à environ 27 km du port de la capitale togolaise, cette plateforme de 400 hectares sera développée en deux phases. PIA a la charge de la conception, du financement, de la construction et de la gestion de cette zone industrielle intégrée.

Ce projet devrait permettre la transformation des richesses naturelles locales et leur export. D’un investissement total de plus de 130 milliards F CFA (soit 200 millions d’euros), la plateforme vise à  offrir un cadre propice à l’implantation d’usines en vue de la transformation des produits locaux.

Parmi les nombreux services logistiques de cette plateforme, l’on peut énumérer un parking d’une capacité de 700 camions, un parc pour le stockage de conteneurs d’une capacité de 12 500 EVP, un entrepôt pour charger, décharger et transférer les conteneurs.

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé comprendra également une zone de 200 000 m2 dédiée aux autres activités logistiques, un espace de stockage du coton et d’autres matières premières ainsi que des routes et emprises routières. Elle devrait permettre à  terme de générer 35 000 emplois directs et indirects.

Pour Alain Saraka, directeur de la stratégie d’ARISE IIP et IS  « cette plateforme va permettre d’industrialiser de nombreux secteurs d’activité togolais, à l’instar du secteur agricole (coton, anacarde, soja, riz, sésame etc.) en créant des rouages performants qui permettront la transformation locale des matières premières et ainsi l’exportation de produits manufacturés qui généreront d’importants revenus pour le pays ».

Pour sa part, M. Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des finances, a soutenu que dans un contexte international morose marqué par l’impact économique de la Covid-19, le lancement des travaux de PIA, une plateforme industrielle dédiée aux investisseurs locaux et étrangers, démontre une fois de plus l’attractivité de l’économie togolaise. 

« Dotée d’une infrastructure moderne et de services logistiques multimodaux intégrés, nous nous réjouissons du développement de cette infrastructure de pointe, l’un des projets phares du PND 2018-2022, qui deviendra sans aucun doute l’un des vecteurs essentiels de la politique d’industrialisation entamée par le Togo », a ajouté M. Sani Yaya. 

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) est issue notamment d’un partenariat entre la République togolaise et Arise IIP. Selon le délai d’exécution, cette plateforme dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2021 pour ce qui concerne la phase 1. 

Arise IIP est une joint-venture entre Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd (Olam). Elle est spécialisée dans les zones industrielles intégrées et son portefeuille comprend actuellement GSEZ, GDIZ, PIA et SAG.

Le poliovirus déclaré « éradiqué » du continent africain (OMS)

Le poliovirus sauvage, plus connu sous le nom de polio a été mardi déclaré « éradiqué » du continent africain par l’Organisation mondiale de la Santé, après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts massifs de vaccination des enfants.« Aujourd’hui, les membres de la Commission de certification pour la région Afrique (ARCC) – organisme de certification de l’OMS – déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue » en Afrique, a affirmé sa présidente, Rose Leke, lors d’un événement organisé par visioconférence.

« C’est un moment historique pour l’Afrique », a déclaré la directrice Afrique de l’OMS, Matshidiso Moeti. « À partir de maintenant les enfants qui naîtront sur ce continent n’auront pas à craindre d’être infectés par la polio ».

Cette annonce a également réuni par visioconférence le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus ou les milliardaires et philanthropes nigérians Aliko Dangote et américain Bill Gates.

Provoquée par le poliovirus sauvage, la poliomyélite est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse qui touche principalement les enfants, attaquant la moelle épinière et pouvant provoquer une paralysie irréversible.

Elle était endémique partout dans le monde, jusqu’à la découverte d’un vaccin dans les années 1950.

Bessi Benjamin annonce sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne

Bessi M’Bouke Benjamin, un cadre du secteur privé ivoirien a annoncé mardi à Abidjan, sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain «pour apporter son expertise à la gestion humaine et sociale» de la Côte d’Ivoire.« (…) Je déclare ma candidature pour apporter  mon expertise à la gestion sociale et humaine au service de notre nation. Je souhaite que ma candidature soit une candidature d’égalité et de progrès humain durable», a dit M. Bessi dans un point-presse estimant que la Côte d’Ivoire « ne pourra se construire sur l’injustice et les inégalités sociales ».

« Chers compatriotes, ma candidature n’est donc ni le symbole de la refondation, ni le symbole de la renaissance, mais plutôt celle de la continuité de l’État au regard des performances qui ont été déjà réalisées depuis les premières années de l’indépendance », a par ailleurs, expliqué le candidat déclaré. 

Auparavant, il a regretté les crises sociales et politiques survenues en Côte d’Ivoire depuis les années 1990 qui ont provoqué la dégradation du climat sociopolitique et l’effritement de la cohésion sociale. 

« Au regard des leçons tirées de toutes les gouvernances politiques antérieures, je suis guidé par le souci de la volonté d’atteindre les objectifs que l’on se fixe dans son agenda politique par le dépassement de soi et l’engagement total au service des autres  pour une politique plus équitable », a promis M. Bessi appelant ses compatriotes à lui accorder leurs suffrages pour remporter cette échéance électorale. 

Il a conclu en insistant que « je ne ménagerai aucun effort, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour redonner à tous nos compatriotes la fierté d’être ivoirien».

Des jeunes sensibilisés sur la solidarité et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale « Change Human’s Life», une organisation de la société civile qui promeut la solidarité, a célébré mardi à Abidjan la troisième édition du « Trajet de l’espérance », un événement de promotion de la solidarité au cours duquel des jeunes ont été sensibilisés lors d’un panel sur la nécessité de cultiver les valeurs et solidarité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire. « Le trajet de l’espérance» , organisé en marge de la Journée nationale de la solidarité en Côte d’Ivoire,  vise à sensibiliser les populations sur les valeurs de solidarité qui sont le partage, l’entraide, la compassion et la contribution au  renforcement de la cohésion sociale.

« Le trajet de l’espérance, c’est un événement de solidarité que nous organisons en marge de la Journée nationale de solidarité en Côte d’Ivoire pour inciter les populations et toute la communauté à faire des actions de solidarité pour un développement harmonieux et un développement durable de la Côte d’Ivoire», a expliqué dans un discours, Hermann Kouamé, le président de cette ONG.

Poursuivant, il a ajouté « qu’il s’agit pour nous de mettre en corrélation des entreprises, des organisations de la société civile et la population pour une synergie d’actions de solidarité».

De son avis, le développement inclusif de la Côte la Côte d’Ivoire « passera par les actions solidaires de ses fils entre eux».

«La cohésion sociale et la solidarité sont des mots qui se complètent », a estimé pour sa part, Kouadio Konan, le représentant du maire de la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan) qui a abrité cette activité.

Par ailleurs, il a encouragé les jeunes à s’inscrire dans les actions de solidarité et  de cohésion sociale en évitant de se  faire manipuler par les politiques. Une distribution de kits alimentaires à des familles vulnérables, a clôturé cette  troisième édition du « Trajet de l’espérance », qui avait pour slogan: « Moi jeune, pour la solidarité et la cohésion sociale, je m’engage ».

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter » sur les morts suite aux récentes manifestations

Les États-Unis appellent le gouvernement ivoirien à « enquêter pleinement sur les morts associés aux récentes manifestations », suite aux protestations de populations contre un « troisième mandat » de Alassane Ouattara, le président sortant.« Nous appelons le gouvernement à enquêter pleinement sur les morts associées aux récentes manifestations, et à rendre publics les résultats desdites enquêtes », indique un communiqué de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire transmis mardi à APA.    

Les Etats-Unis d’Amérique demeurent engagés en soutien à des élections libres, transparentes et inclusives en Côte d’Ivoire, mentionne le communiqué qui appelle toutes les partis politiques à adhérer à l’état de droit, et aux autorités ivoiriennes à « assurer des processus judiciaires équitables ».   

Des populations ont, à l’appel d’une organisation de la société civile, manifesté le 13 août 2020, suivie d’une marche des femmes de l’opposition le 21 août 2020,  à travers le pays pour réfuter un « troisième mandat » de M. Ouattara, qui selon elles est «anticonstitutionnel ».  

La marche des femmes de l’opposition, tenue vendredi en dépit d’une interdiction des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 septembre 2020, a entraîné des heurts par endroits dans le pays et des arrestations.  

« La répression et l’intimidation n’ont pas de place en démocratie », selon les Etats-Unis qui « exhortent tous les partis, groupes et individus à s’abstenir de toute violence et de tout discours de haine ou de division, et à privilégier le dialogue afin de trouver des solutions paisibles à leurs désaccords ».  

L’Etat américain exhorte en outre « les forces de sécurité à respecter et sauvegarder les droits de tous les citoyens, y compris celui de participer à des manifestations pacifiques ». Car, les libertés d’expression, de rassemblement et d’association sont au cœur d’une démocratie fonctionnelle.    

Pour les États-Unis, les élections historiques à venir sont des occasions pour la Côte d’Ivoire de poursuivre son chemin pacifique vers la prospérité. Il appartient au peuple ivoirien de décider de l’avenir et du leadership de son pays.  

« Le Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire décidera de la question dite du « troisième mandat », estime le gouvernement américain qui croit que « des transitions de pouvoir démocratiques régulières mènent à plus de redevabilité, des institutions plus fortes, et une participation citoyenne au processus politique plus constructive ». 

« L’application impartiale de toutes les lois, y compris celles qui régissent les libertés d’expression, de rassemblement et d’association, est également essentielle à un processus électoral crédible, à la bonne gouvernance en général, et à la poursuite de la transition post-conflit du pays », poursuit le texte. 

Les États-Unis estiment par ailleurs adhérer aux normes démocratiques,  entre autres la liberté d’expression et de rassemblement, qui permet aux Ivoiriens de participer à des dialogues politiques et à soutenir les candidats, partis ou idées de leur choix. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020 pour élire leur dirigeant. Mais, pour l’opposition M. Ouattara ne devrait pas briguer un « troisième mandat » au regard de la continuité législative, tandis que le camp présidentiel évoque son premier mandat dans la 3e République. 

Af’Sud: l’opposition exige la démission de Ramaphosa accusé de corruption

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, doit démissionner de ses fonctions jusqu’à ce que les allégations de corruption à son encontre soient résolues, a estimé mardi un responsable du parti des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition).Le porte-parole de l’EFF, Vuyani Pambo, s’exprimait en réponse à la lettre du président aux autres membres du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), dans laquelle il les exhortait à mettre fin à la corruption, en particulier à l’abus actuel des appels d’offres pour les équipements de protection individuelle contre la Covid-19.

Dans cette lettre publiée hier lundi, Ramaphosa a exhorté les responsables du parti impliqués dans les abus à se retirer des fonctions publiques du gouvernement ou à renoncer à leurs rôles au sein du parti jusqu’à ce que les allégations à leur encontre soient tirées au clair.

Cependant, Pambo a déclaré que la lettre du président aux responsables de l’ANC n’était « rien d’autre qu’une attitude bon marché ».

« Il est hypocrite pour Ramaphosa d’appeler les membres de l’ANC à se retirer de leurs fonctions publiques s’ils sont accusés de corruption », a déclaré Pambo.

Le responsable de l’opposition a déclaré que Ramaphosa n’a aucune autorité morale pour parler contre la corruption alors qu’il se bat bec et ongles pour dissimuler des documents qui impliquent les grandes entreprises et prétendument des juges dans l’achat de son mandat à la Présidence.

Mozambique: ouverture d’une enquête sur l’incendie criminel d’un journal privé

Le président Filipe Nyusi a déclaré avoir ordonné une enquête sur l’incendie criminel de dimanche dernier contre les bureaux d’un journal d’investigation privé basé à Maputo, la capitale.Selon la section mozambicaine du Media Institute of Southern Africa (MISA), des inconnus sont entrés par effraction dans les bureaux du journal « et ont mis deux bidons de carburant de 20 litres, puis ont mis le feu avant de quitter le site ».

Dans un communiqué publié lundi soir, Nyusi a condamné l’attaque contre les bureaux du « Canal de Moçambique » qui a laissé la salle de rédaction et d’autres installations gravement endommagées.

« Nous avons chargé les autorités d’enquêter et de traduire les auteurs en justice », a écrit Nyusi sur sa page Facebook.

Il a promis le soutien de son gouvernement à la liberté de la presse, notant que « la liberté de la presse est un pilier de la démocratie qui doit être protégé ».

Les critiques du gouvernement ont cependant lié l’attaque à l’enquête du journal sur la corruption présumée parmi les hauts responsables du ministère des Ressources minérales et de l’Energie, qui a été publiée la semaine dernière.

Le ministère a été contraint de suspendre un accord de commercialisation de carburant à la suite de l’enquête du journal.

Le FMI appelle à l’indépendance des banques centrales

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé, ce mardi, les pays en voie de développement à faire de l’indépendance des banques centrales, l’une des pierres angulaires de leurs efforts pour atteindre la stabilité macroéconomique face à la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué publié à la suite du limogeage du gouverneur de la Banque de Zambie, Denny Kalyalya, samedi dernier, le FMI a déclaré avoir pris acte du « changement de direction annoncé, avant même la fin de son mandat ».

« La stabilité macroéconomique dont la plupart des pays en développement ont bénéficié ces dernières années a largement reposé sur l’efficacité nettement améliorée et l’indépendance accrue des banques centrales. Il est impératif que l’indépendance opérationnelle et la crédibilité des banques centrales soient maintenues, en particulier en ce moment critique où la stabilité économique est menacée par la pandémie de Covid-19 », a déclaré le FMI.

Il a averti que sans institutions crédibles et politiques saines, la croissance économique soutenue resterait un rêve pour la plupart des pays en développement.

Le contrat de Kalyalya a été brusquement résilié par le président Edgar Lungu et aucune raison n’a été donnée pour son limogeage.

La position du FMI semble aller de pair avec la réponse du ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, qui a critiqué Lungu pour avoir résilié le contrat de Kalyalya.

Dans une série de tweets, Mboweni a déclaré que « les présidents africains doivent arrêter cette absurdité de se réveiller le matin et renvoyer un gouverneur de banque centrale ! »

Mboweni a cependant été réprimandé par le président Ramaphosa pour son comportement jugé non diplomatique.

Justice et politique, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement de l’affaire Dia-Kane, du livre de Thierno Alassane Sall et d’un drame survenu aux Mamelles de Dakar.Sud Quotidien considère l’appareil judiciaire comme « un grand corprs malade ». Ce journal invoque entre autres des « tiraillements entre magistrats, la gestion des grands dossiers politico-judiciaires, les affaires d’enregistrements entre magistrats et avocats ».

A propos du différend opposant Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack (centre) et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction, Sud Quotidien souligne que « les invectives et dénigrements qui polluent la quiétude au temple de Thémis (occultent) des zones d’ombre ».

Pour EnQuête, il n’y a pas l’ombre d’un doute, c’est « une guerre latente » puisqu’ « au-delà de l’affaire Dia-Kane, se cache un mal bien plus profond qui oppose magistrats supposés privilégiés et ceux qui se disent un peu ostracisés ».

Une source anonyme citée par ce journal soutient : « Il y a une césure entre l’immense majorité constituée de jeunes, de moins jeunes et de vieux aussi. Fondamentalement, c’est un problème de crédibilité et de légitimité qui se pose. Quand on est confronté à ces problèmes, on a beau être chef de façon formelle, mais on n’a aucune autorité sur les gens. On est juste le chef administratif de la juridiction ».

L’Observateur s’intéresse aux « détails de l’audition d’Ousmane Kane » devant l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj). Selon ce quotidien, le magistrat aurait affirmé que le différend serait né « d’une faute technique qu’aurait commise le juge Yaya Amadou Dia et qui aurait refusé de la rectifier, même quand son supérieur le lui a demandé ».

De son côté, L’AS se fait l’écho de la « Sall guerre des livres ». Poursuivant, ce quotidien indique que « le nouveau (bouquin) de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall est en train de susciter plusieurs réactions dans l’espace public ». Et d’en conclure que « ce brûlot confirme la tendance actuelle des hommes politiques à sortir des livres pour critiquer la gouvernance du président Macky Sall ou pour vanter ses mérites ».

En fait divers, Vox Populi rapporte qu’ « un douanier égorge sa fille de 7 ans ». A en croire ce journal, « l’auteur présumé de ce crime n’est autre que le chef des Sections d’écritures du Môle 2 du Port autonome de Dakar ».

Dans les colonnes de Libération, le colonel Mouhamadou Sall a déclaré lors de son interrogatoire à la brigade de Gendarmerie de Ouakam (commune de Dakar) : « J’étais possédé par le diable. Je voulais juste la corriger mais je ne sais plus ce qui s’est passé après ».

Pour sa part, Le Quotidien informe que ce père de famille, qui souffrirait de « troubles mentaux », est maintenant « interné dans une structure hospitalière pour bénéficier d’un suivi médical ».

Enfin, Le Soleil fait un focus sur la situation sociopolitque au Mali. Dans le quotidien national, Maître Ousmane Sèye, membre de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY), évoque l’impérieuse nécessité de « veiller à un retour de l’ordre constitutionnel » après le renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta.  

Tourisme, emploi et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la promotion du tourisme interne, l’emploi, la rentrée universitaire et les ravages du coronavirus au sein de la communauté footballistique.+Le Matin+ écrit que si la pandémie actuelle a porté un coup dur au secteur touristique national, elle a tout de même remis au goût du jour le débat sur la promotion du tourisme interne, inspirant au passage de nombreuses propositions pour booster les réservations des nationaux dans les établissements touristiques à travers le Royaume.

La dernière en date est en cours d’examen à l’institution législative. Il s’agit d’une proposition de loi portant sur l’encouragement du tourisme interne via le mécanisme des chèques-vacances. Cette initiative intervient quelques semaines après l’adoption de la loi de Finances rectificative 2020 qui prévoit une exonération de l’Impôt sur le revenu des avantages et primes accordés aux salariés sous forme de chèques vacances.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la puissance et la rapidité de la chute des offres d’emplois dans la fonction publique est un facteur révélateur de la crise que traverse actuellement l’économie.

Au Maroc, comme partout ailleurs dans le monde, le processus des recrutements dans les emplois publics a été compromis en raison de la difficulté de tenir les épreuves de concours et les examens professionnels durant la période de confinement, note le quotidien. Ce qui laisse prévoir une baisse de la cadence des recrutements dans les emplois publics comme étant une des conséquences directes de la crise due à la Covid-19. A cela s’ajouteraient les diminutions éventuelles des budgets durant les années à venir réduisant par conséquent le nombre de postes budgétaires dans le secteur public. Le véritable impact de cet épisode sur l’économie, sur les différents secteurs d’activités et sa persistance dans le temps, ne pourrait peut-être être évalué que dans les mois à venir, souligne-t-il.

+Bayane Al Youam+ fait savoir que la rentrée universitaire 2020-2021 débutera la mi-octobre prochain.

Selon le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les étudiants auront la possibilité de choisir entre l’enseignement à distance ou présentiel en groupe restreint, relevant que les mesures d’accompagnement des épreuves de la session de printemps reportée seront mises en œuvre à partir du début septembre prochain en vue de clôturer l’année universitaire 2019-2020.

+Al Akhbar+ rapporte que la barre des 100 footballeurs atteints du coronavirus a été récemment franchie au Maroc. Les victimes évoluent en première et deuxième divisions du championnat de football, mais aussi dans les divisions amateures. La maladie frappe aussi bien le football masculin que féminin.

Douze équipes sur les seize que compte la première division ont eu un ou plusieurs joueurs atteints du coronavirus, précise la même source, signe que la maladie progresse dans le milieu du football au Maroc.

L’Ittihad de Tanger est l’équipe la plus touchée par le virus puisque seize de ses joueurs ont été testés positifs. Vient ensuite le Raja de Béni Mellal avec 13 cas positifs. Le Wydad de Casablanca arrive en troisième position avec huit contaminations, suivi de la Renaissance sportive de Berkane avec cinq cas positifs. Tous les autres clubs ont également découvert, peu ou prou, des cas positifs en leur sein, affirme le quotidien.

Seuls quatre clubs de première division demeurent jusqu’ici indemnes. Il s’agit du FUS de Rabat, du Raja de Casablanca, du Hassania d’Agadir et du Mouloudia d’Oujda. La maladie fait encore plus de ravages dans les divisions inférieures, et la deuxième division plus précisément. La publication ajoute que les équipes féminines sont les plus touchées sur ce palier.