L’Unjci décerne des félicitations au meilleur Web journaliste ivoirien

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a décerné mercredi des félicitations au lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, remporté par l’Ivoirien Jonas Baikeh.M. Baikeh, journaliste à linfodrome.ci avait à ses côtés M. Lassina Sermé, le président du Réseau des Professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, entité qui a initié ce prix.

Le deuxième lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace  Cedeao, Fofana Azoumana de woroba.net, a également reçu les encouragements du président de l’Unjci.

L’Unjci est la faîtière des organisations de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire. De ce fait, M. Sermé a jugé bon de faire le point à son président. Toute chose qui dénote d’une excellente synergie entre les organes de promotion et de défense du secteur des médias dans le pays.   

M. Jean-Claude Coulibaly a pour sa part prodigué des conseils aux lauréats et exhorté la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire à poursuivre l’édification du secteur de la production de média en ligne.   

Il a pris une part active à l’organisation de la 4e édition du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web, tenue lundi à Abidjan. Il s’était fait représenter par son vice-président président, Ben Diakité, qui a d’ailleurs prononcé un discours au cours de l’événement.   

 » Nous sommes très heureux et très fiers d’avoir obtenu ce prix (…) mais aussi de venir le présenter au président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit M. Baikeh.

Les lauréats ont été primés lors d’un dîner gala dans un hôtel de la place à Abidjan, en présence de partenaires au développement, d’un représentant du ministère de tutelle et des acteurs du secteur.

Le Bureau de l’OMS à Abidjan instruit des journalistes francophones sur les défis de la lutte contre la Covid-19

Près de journalistes francophones viennent d’être instruits, via un webinaire sur les défis de la lutte contre la Covid-19, par le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Abidjan.

Les journalistes membres de ce réseau, ont échangé avec des responsables de l’OMS en Afrique sur les progrès réalisés dans le domaine de la recherche.

La conférence a réuni une trentaine de journalistes issus de 17 pays de l’espace francophone autour du thème : « La Covid-19, ampleur, leçons, défis et perspectives ».

Selon le représentant résident de l’OMS en Côte d’ivoire, Dr Jean Marie Yaméogo, la Covid-19 affecte plusieurs secteurs de la vie publique, entre autres, la santé, le social, l’économie, la culture, etc. 

« C’est la seule maladie qui a occasionné la fermeture des ports et des aéroports, qui a modifié les programmes nationaux et internationaux des compétions  sportives », a dit M. Yaméogo.

La pandémie a également fait « annuler des colloques et des conférences internationales  et obligé nos états à  imposer le télétravail pour réduire les risques de transmission », a-t-il ajouté.  

Le chef du Bureau de l’OMS à Abidjan a ensuite déploré  le relâchement des mesures barrières dans plusieurs pays africains, tout en exhortant les populations à les respecter.

Évoquant la recherche sur la pandémie, le Dr Yaméogo a indiqué que des vaccins sont actuellement en essai dans le monde, révélant que les africains ne sont pas en marge de ces recherches.

Dr Ané Ambroise, a quant à lui, fait l’historique de la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sur les économies dans sa le monde, notamment en Afrique.  

Il a invité les professionnels des médias à toujours vérifier les informations, avant toute publication et à ne pas se rendre complice des rumeurs à travers les fake news. 

Au terme de la session, le représentant résident de l’OMS s’est félicité de la collaboration entre son institution et  le REMAPSEN. Il a assuré que l’OMS est engagée à accompagner cette organisation dans sa mission de promotion de la santé et de l’environnement.

Le REMAPSEN est présidé par le journaliste ivoirien Bamba Youssouf. L’organisation  revendique aujourd’hui  l’adhésion de 242 organes de presse issus de 22 pays de l’Afrique de l’Ouest,  du Centre  et de Madagascar.

Maroc : Mike Pompeo annonce le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo a annoncé ce jeudi, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », a indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.

La déclaration conjointe entre le Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et Israël, signée le 22 décembre, sous la présidence du Roi Mohammed VI, à Rabat est venue officialiser l’annonce du président américain Donald Trump. Cette déclaration stipule que « les Etats-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales en faveur de la région ».

Les Etats Unis d’Amérique ont promulgué le 10 décembre 2020 un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, par lequel ils reconnaissent, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

« Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui, premier court métrage marocain sélectionné aux Oscars

Après le Grand Prix du jury au festival de Sundance 2020, et la nomination dans la catégorie du meilleur court métrage aux Césars 2021, « Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui vient d’être sélectionné par l’Académie des Oscars afin de concourir à l’Oscar du meilleur court métrage 2021, indique un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM) parvenu jeudi à APA.Il s’agit du seul film marocain ayant participé à la compétition internationale du festival de Sundance (janvier-février 2020).

« Qu’importe si les bêtes meurent » a remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux festival considéré comme étant l’un des plus importants évènements du cinéma indépendant au monde, rappelle le CCM.

Après Sundance, le film a participé en compétition officielle au Festival International du Film de Court métrage de Clermont Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du film de court métrage dans le monde, avant de participer au Festival National du Film à Tanger (février-mars 2020), puis au Festival International du Court Métrage de Sao Paolo (août 2020), et au Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020).

 « Qu’importe si les bêtes meurent » poursuit sa belle carrière avec sa nomination par l’Académie des Oscars dans la catégorie du meilleur court métrage (avril 2021).

Produit par la société Jiango films, avec le soutien du Centre Cinématographique Marocain, « Qu’importe si les bêtes meurent » raconte en langue amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas.

Abdellah doit donc aller se ravitailler dans un village environnant, avant de s’apercevoir que ce dernier a été déserté à cause d’un mystérieux événement.

Maroc : Lancement effectif de l’initiative de développement de projets d’énergies renouvelables stratégiques en Afrique

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et la Banque Islamique de Développement (BID) ont annoncé le lancement effectif de leur initiative commune de développement de projets d’énergies renouvelables (EnR) stratégiques en Afrique, indique jeudi un communiqué conjoint des deux institutions.Lancée lors d’un événement virtuel par le ministre marocain de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, le président directeur général de MASEN, Mustapha Bakkoury, ainsi que par le Vice-Président de la BID, Mansur Muhtar, cette initiative vise à catalyser le développement de projets d’EnR dans les pays membres de la Banque en Afrique, ajoute la même source.

De nombreux projets ont été présentés, en l’occurrence, les centrales solaires de Dosso, Maradi et Diffa au Niger pour une capacité totale de 30 MW et un projet de 3 centrales solaires avec stockage à Djibouti, à PK20, entre Mouloud et Dikhil, et entre Goubet et le Petit Bara pour des capacités entre 10 et 30 MW.

Il s’agit également de la centrale solaire Franceville pour une capacité de 150 MW et le projet hydroélectrique FE II de 36 MW au Gabon, ainsi que d’une centrale solaire thermique de 50 MW au Sénégal, fait savoir la même source, ajoutant que d’autres projets seront également proposés dans les prochains mois par le reste des pays membres de la BID, candidats à l’initiative.

L’initiative commune de développement de projets d’énergies renouvelables (EnR) stratégiques en Afrique intervient dans le sillage du mémorandum d’entente signé entre MASEN et la BID en avril 2019 à Marrakech.

Elle prévoit que les deux parties soutiennent la préfaisabilité des projets retenus, qui, en cas de résultats probants, permettront de développer les projets avec la mobilisation de l’expertise technique de MASEN.

Ont pris part à cet événement virtuel de nombreux ministres africains en charge de l’énergie à savoir, Ismaël Bachir Ouedraogo (Burkina Faso), Abdourahmane Cissé (Côte d’Ivoire), Yonis Ali Guedi (Djibouti), Séverin Mayounou (Gabon), Amadou Aissata Issa Maiga (Niger), ainsi que les représentants de Sophie Gladima (Sénégal) et de Mawunyo Mila Ami Aziable (Togo).

Fortunes diverses des clubs sénégalais en compétitions africaines

Battu mercredi (0-1) par le FC San Pedro, le Jaraaf de Dakar effectuera un voyage compliqué dans la ville portuaire ivoirienne pour décrocher la qualification en Coupe CAF.A défaut de gagner, les Sénégalais ont réalisé la pire opération à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès, les joueurs du Jaraaf étaient méconnaissables comme l’a reconnu d’ailleurs leur entraîneur Malick Daff : « Je n’ai pas reconnu mon équipe ». Menés dès la 41e minute sur un but de Cheikh Soumaro, ils n’ont pu revenir au score.

« Nous n’avons perdu ce match parce qu’en première période l’équipe a manqué d’envie, de rythme et elle n’était pas à la hauteur », a analysé froidement le coach sénégalais au terme de la partie. Le technicien soutient que ses poulains « étaient trop lents dans la transmission, ils ont perdu des duels et l’adversaire nous a bouffés partout ».

Ce manque de rythme qu’il pointe peut s’expliquer par l’arrêt du championnat local depuis dix mois en raison de la pandémie de Covid-19. La Ligue 1 sénégalaise doit normalement reprendre en janvier 2021 malgré l’augmentation des cas positifs ces derniers jours. Toutefois, le Jaraaf avait réussi à renverser, deux semaines auparavant, les Nigérians de Kano Pillars au premier tour des préliminaires de la Coupe CAF (3-1 et 0-0).

Mais hier, « nous avons vu un Jaraaf méconnaissable par rapport aux deux matchs qu’on a joués face à Kano Pillars et les séances d’entrainement que nous avons faites », a poursuivi Malick Daff.

Son homologue du FC San Pedro, Tarek Jani, a pour sa part laissé entendre que son équipe « a joué sur les points faibles du Jaraaf », un adversaire qu’ils ont « bien étudié » après leur double confrontation dans cette compétition. Il reste convaincu néanmoins que le match retour à la maison « sera âprement disputé ».

Dès « maintenant, nous allons retourner au travail avec sérénité et essayer de tout faire pour récolter un bon résultat chez eux », dit avec humilité et confiance Malick Daff.

C’est une mission bien possible d’après le sélectionneur des U23 du Sénégal, Joseph Koto, qui a suivi la rencontre. « Le Jaraaf est capable d’aller gagner en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine, avait été tenu en échec (0-0) la veille sur la même pelouse par le Raja de Casablanca. Le match retour est prévu dans deux semaines et l’équipe rufisquoise devra aussi se surpasser pour se qualifier aux phases de poules de cette compétition.

Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.

Burundi : 21 millions de dollars de la Bad pour soutenir l’agriculture et l’élevage

La Banque africaine de développement et le gouvernement du Burundi ont signé deux accords de dons d’un montant total de 21 millions de dollars pour l’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage, a appris APA jeudi.Les ressources provenant du Fonds africain de développement, d’un montant de treize millions de dollars, et celui de la Facilité d’appui à la transition de huit millions de dollars sont destinés à financer le Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi (PADCAE-B).

L’objectif général du projet est de contribuer de façon durable à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’augmentation des revenus des populations du Burundi, en particulier des provinces de Kirundo, Muyinga et Ngozi, souligne le communiqué parvenu à APA.

Pour le ministre burundais des Finances, du Budget et de la Planification économique, Domitien Ndihokubwayo cité par la note, ce projet est particulièrement important pour le Burundi et vient à point nommé. Il s’inscrit en effet en droite ligne avec les priorités définies par le gouvernement qui place l’agriculture et l’élevage au centre du développement du pays.

En contribuant à un accroissement et à une diversification de la production agricole, le projet va permettre de stimuler la croissance économique et d’améliorer le bien-être des populations au Burundi, a déclaré Domitien Ndihokubwayo, saluant le soutien de la Banque africaine de développement à son pays.

Le responsable-pays de la Banque africaine de développement au Burundi Daniel Ndoye s’est quant à lui réjoui de la bonne collaboration qui a prévalu, pour conclure ces accords, entre le Burundi et la Banque africaine de développement affirmant que ce projet s’aligne au Document de politique agricole du gouvernement récemment adopté et qui a largement inspiré la préparation du PADCAE-B.

« Le projet contribuera ainsi à l’accroissement de la productivité et la promotion des chaînes de valeur à travers la mise en œuvre de pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement associées à l’introduction des nouvelles technologies agricoles, conformément aux priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 », et à son Document de stratégie-pays (DSP 2019-2023) pour le Burundi », a déclaré Daniel Ndoye.

Le vice-président par intérim de la Banque africaine de développement, en charge de l’agriculture et du développement humain et social, Wambui Gichuri, a de son côté salué la signature de ces accords de dons et a indiqué que le projet participerait au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, encore plus pressant dans le contexte des politiques de relance économique et social pour pallier les effets de la pandémie de Covid-19.

Politique, santé et hydrique au menu des quotidiens marocains

La visite de la délégation américano-israélienne au Maroc, la question nationale, la gestion de la crise sanitaire et le plus grand projet de dessalement d’eau de mer à Casablanca sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ met en avant la position inchangée du Maroc par rapport à la question palestinienne. Le Souverain, écrit le quotidien, a réitéré « la position cohérente, constante et inchangée du Maroc sur la question palestinienne ».

Abordant la nature des relations entre le Maroc et Israël, +Assabah+ parle, d’une « situation exceptionnelle ». Ces relations sont caractérisées par leur profondeur religieuse, culturelle et historique. C’est sans doute pour cette raison que la reprise, mardi, des relations officielles entre les deux pays est truffée de symboles dont le sens remonte jusqu’au règne de Mohammed V.

La plupart des membres de la délégation israélienne sont d’origine marocaine, précise aussi le quotidien. C’est donc en toute logique que la délégation a entamé l’agenda de cette visite par un recueillement sur les tombes des deux défunts rois, Mohammed V et Hassan II.

Le quotidien, tout en brossant un portrait du Conseiller à la sécurité nationale de l’Etat d’Israël, Meir Ben-Shabbat, « l’homme des missions difficiles », évoque les accords signés entre les trois parties, le Maroc, Israël et les Etats-Unis, et passe en revue les grandes lignes de la feuille de route élaborée, pour les années à venir, par les trois pays.

+Al Akhbar+ qui, de son côté, commente cet événement, indique que, lors de l’audience royale accordée aux membres de la délégation conjointe israélo-américaine, le Roi Mohammed VI a souligné « les liens particuliers avec la communauté juive marocaine, et notamment ses membres occupant des postes de responsabilité en Israël ».

Le quotidien a, en outre, tenu à préciser que c’est le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, qui a signé, pour la partie marocaine, la déclaration conjointe annonçant la reprise des relations entre le Maroc et Israël.

Sous le titre « Identité naturelle », +Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho de deux événements « grandioses » et « historiques », à savoir la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et la visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, notant qu’au-delà de leur conjonction politique et de leur timing, ces deux faits majeurs ne sont pas du tout des événements ou des actions dictés par les évolutions conjoncturelles ou par des considérations d’ordre géo-politico-stratégique.

Ils sont véritablement l’expression de l’attachement viscéral du Maroc à ses racines et son histoire millénaire, explique la publication, rappelant que le Sahara, la culture hassanie tout comme la composante judaïque sont toutes les deux des composantes à part entière d’un tout indissociable qui s’appelle l’identité marocaine.

Et de conclure qu’ « en les retrouvant pleinement toutes les deux, le Maroc ne fait que préserver et parachever son identité naturelle ».

Revenant sur la gestion de la crise sanitaire au Maroc, +L’Opinion+ relève que « la posture du gouvernement montre qu’il ne maîtrise pas les tenants et aboutissants de la crise actuelle », estimant qu’il n’y a aucun fil conducteur entre les différentes mesures qu’il a prises ces derniers mois.

A titre d’exemple, le journal fait observer que cela fait des mois que le Maroc est engagé dans une campagne de communication d’envergure afin d’attirer les touristes internationaux et remplir les « fameux » hôtels de Marrakech et d’Agadir pour ensuite mettre les mêmes villes en « lockdown ».

La communication de crise et la planification stratégique ne sont pas les points forts du gouvernement, estime-t-il, notant que le Royaume passe par les pires moments de la pandémie, donc pas question de laisser place au paradoxe.

+Al Alam+ rapporte que le gouvernement vient de donner le coup d’envoi de la construction de la plus grande station de dessalement d’eau de mer au Maroc et en Afrique.

Selon le ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, la problématique de la sécheresse s’explique par les longues années de déficit pluviométrique, relevant que le dessalement de l’eau de mer s’impose comme solution incontournable.

Dans ce sens, il a noté que la construction de cette station de dessalement de cette envergure dans la ville de Casablanca était inattendue il y a quelques années.

Le sit-in des artistes sénégalais pour la reprise des spectacles à la Une

Le sit-in, hier à la Place de la Nation (ex Place de l’Obélisque), contre l’interdiction des spectacles par un arrêté ministériel interdisant les rassemblements pour lutter contre la Covid-19, alimente les quotidiens sénégalais de ce jeudi.« Sit-in des artistes pour la réouverture des salles de spectacles-Fausse note dans la symphonie », titre L’As, soulignant l’absence de Youssou Ndour, Wally Seck et de Viviane.

Titrant que « les artistes donnent le ton », EnQuête explique qu’interdits de sit-in, rappeurs, chanteurs, managers d’artistes, propriétaires de boite…ont contraint, hier, l’Etat à reculer.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « les artistes sauvent leur bal de protestation ».

« En sit-in à la Place de l’Obélisque-Les acteurs culturels réclament une reprise immédiate », écrit le quotidien national Le Soleil en première page.

Ce journal explique que déterminés à faire supprimer l’arrêté du 12 décembre portant suspension des autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boissons, la Coalition des acteurs de la musique (Cam) s’est engagée dans un combat qui n’arrive pas encore à porter ses fruits.

« Sit-in des acteurs culturels pour la reprise de leurs activités-Non à +l’injustice+ », écrit Sud Quotidien.

A propos de la fête de Noël, Walf Quotidien note : « Entre austérité et Covid, les familles chrétiennes se cherchent ».

En attendant, Le Quotidien parle de la lutte contre la Covid-19 et révèle « la fièvre du vaccin ». Selon le journal, plus d’une dizaine de candidats vaccins sont retenus par le Mécanisme Covax.

L’Observateur revient sur la suppression annoncée des villes et informe que « le pouvoir (est) sans état d’âme ».

La prolifération des sites d’informations avec le risque d’atteinte à la cohésion nationale fait la Une du Soleil qui renseigne que « Macky Sall veut une régulation ».

« Presse en ligne : Macky Sall alerte sur les dérives », indique EnQuête.

Côte d’Ivoire: la campagne café s’ouvre lundi, le prix garanti fixé à 550 Fcfa/Kg

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi l’ouverture de la campagne de commercialisation 2020-2021 du café pour le 28 décembre 2020, avec un prix garanti aux producteurs de 550 Fcfa le Kg, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« La campagne caféière 2020-2021 est prévue pour s’ouvrir le 28 décembre 2020. Pour cette campagne, le prix garanti aux producteurs est fixé à 550 Fcfa le Kg, compte tenu de la persistance de la baisse des cours du café et de la pandémie de la Covid-19 », a dit M. Sidi Touré, devant la presse.  

Cette décision intervient après l’adoption en Conseil des ministres d’une communication relative à la commercialisation du café. Et pour le strict respect de ce prix, le gouvernement a instruit le Conseil café-cacao, organe de régulation, à l’effet de prendre toutes les dispositions opérationnelles.

Au 30 novembre 2020, fera-t-il savoir, la Côte d’Ivoire a produit 83.003 tonnes sur l’ensemble de la campagne débutée en décembre 2019 contre 94.258 tonnes à la même période de la campagne précédente, soit une baisse de 11,94%.

Le niveau des exportations de la campagne 2019-2020, quant à lui, se situe à 80.974 tonnes contre 121.822 tonnes enregistrées sur la même période de la campagne 2018-2019, soit un fléchissement de 33,5%.  

Le prix garanti aux producteurs de 700 Fcfa le Kg la campagne précédente, avait été reconduit pour la campagne 2019-2020 en dépit de la chute des cours mondiaux du café, selon M. Touré, indiquant que « le gouvernement a consenti un effort de 32 milliards Fcfa pour offrir ce niveau de prix ».  

Le revenu brut perçu par les producteurs de café sur la campagne 2019-2020 en Côte d’Ivoire s’est établi à environ 58 milliards Fcfa contre 66 milliards Fcfa sur la campagne précédente, soit une baisse de 12%, imputable à la chute des cours de la campagne 2019-2020.