Sept millions de dollars de la Bad pour transformer les investissements dans les mini-réseaux en Afrique

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une subvention de 7 millions de dollars du Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (Sefa), pour une nouvelle initiative d’assistance technique répondant aux besoins de l’industrie des mini-réseaux renouvelables en rapide évolution du continentLe programme d’accélération du marché des mini-réseaux en Afrique (AMAP), qui vise à développer les investissements privés dans les mini-réseaux sur le continent africain, comprendra trois éléments essentiels: la mise en œuvre d’un nouveau cadre normalisé pour les programmes d’accélération des mini-réseaux à l’échelle nationale ( MAP) dans quatre pays; la conception et l’amélioration de solutions de réduction des risques financiers; et le soutien aux activités de développement des connaissances, de l’innovation et des compétences, y compris la poursuite du site Web du service d’assistance du mini-réseau vert de la Banque.

La phase initiale d’AMAP devrait conduire à 880 000 nouvelles connexions d’accès à l’électricité fournissant un accès à l’énergie moderne à plus de 4 millions de personnes; plus de 80 MW de production d’énergie renouvelable; la création de 7 200 emplois à temps plein, dont 1 800 devraient être occupés par des femmes; des réductions de plus de 6,5 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (tCO2eq) des émissions de gaz à effet de serre (GES) à vie et la facilitation d’environ 650 millions de dollars d’investissements publics et privés dans les mini-réseaux.

«(…) L’AMAP souligne l’engagement de la Banque africaine de développement à renforcer l’industrie des mini-réseaux en Afrique, que nous considérons comme un moteur clé pour un accès accéléré à l’énergie, la résilience climatique et une reprise verte après la Covid-19 », a déclaré le vice-président de la Banque pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte, Dr Kevin Kariuki.

Pour le PDG de l’Africa Minigrid Developers Association, Aaron Leopold «les mini-réseaux sont un élément fondamental mais sous-soutenu de l’avenir énergétique de l’Afrique ».

A l’en croire, « pour atteindre l’ODD 7, la cible des Nations Unies pour l’accès universel à l’énergie, le secteur doit être radicalement élargi, et pour ce faire, un programme de soutien holistique et à large spectre informé des besoins de l’industrie est nécessaire pour amener les gouvernements, les investisseurs et, bien sûr, les secteur des mini-réseaux le type de soutien qui peut faciliter des progrès rapides et efficaces. Pour ces raisons, AMDA est ravie de voir la BAD travailler pour amener les investissements dans les mini-réseaux en Afrique au niveau supérieur ».

Côte d’Ivoire: le groupe audiovisuel islamique Al Bayane honore ses annonceurs

Le groupe audiovisuel islamique ivoirien, Al Bayane, a organisé mardi soir la 4e édition de sa traditionnelle rencontre annuelle de partage et de remerciement avec ses annonceurs dénommée « Dîner thanks ».

Le dîner a eu lieu, sur l’esplanade de la Grande Mosquée d’Abidjan-Plateau, en présence du ministre de l’Artisanat, Sidiki Konaté. A cette occasion, le directeur général, l’Imam Cissé Djiguiba, a exprimé la gratitude du groupe aux partenaires.  

« Notre radio a maintenant 19 ans (…) permettez-moi de vous traduire la gratitude de notre groupe, notre engagement à vous accompagner dans votre démarche », a-t-il dit, relevant que le groupe est dotée depuis le 18 mai 2020 d’une chaîne de télévision. 

Depuis 2013, la radio détient le record de la radio la plus écoutée en Côte d’Ivoire, a fait savoir l’Imam Cissé Djiguiba, sous une slave d’applaudissements des annonceurs, visiblement fiers de ce partenariat. 

Aujourd’hui, la radio est entrée dans les foyers de millions de personnes tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays que sur les cinq continents à travers le bouquet. Elle initie des débats, des temps de méditation et des émissions de divertissement. 

Depuis le 11 novembre 2001, date de sa présence effective dans le paysage audiovisuel ivoirien, à travers la radio Al Bayane, le groupe ambitionne de créer de l’attraction autour de sa chaîne de télévision à travers un programme riche.  

Le groupe revendique des auditeurs dans plus de 90 pays grâce à son site Internet avec plus de 20 500 visiteurs par mois. Ses émissions, diffusées en 25 langues, constituent un véritable pont de sympathie avec les peuples. 

La radio fait partie des radios confessionnelles ivoiriennes ayant droit à 20% de publicité. La télévision, elle, envisage de prendre toute sa place dans le paysage audiovisuel et de s’imposer en Côte d’Ivoire et sur le continent africain. 

Politique et numérique au menu des quotidiens marocains

La visite au Maroc de la délégation américano-israélienne, la problématique de la protection des données et la commission militaire mixte mauritano-marocaine sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Commentant la visite au Maroc d’une délégation américano-israélienne, +l’Économiste+ explique que dans un contexte géopolitique international en plein bouleversement, le Maroc était appelé naturellement à adopter une approche pragmatique, à hiérarchiser ses priorités en matière de politique étrangère et à ne pas hypothéquer les options d’avenir.

Sans pour autant renier ses engagements sur la question palestinienne, le nouvel axe de coopération permet au Maroc au contraire d’interagir de manière plus directe avec l’Etat israélien sur le dossier, relève le journal, notant que la réadaptation des paradigmes diplomatiques est articulée en parfaite cohérence avec ses choix originels, libéraux ou d’ouverture civilisationnelle et de dialogue.

D’ailleurs, les Israéliens et les Américains aussi l’ont bien compris : le Maroc est perçu comme un pays qui compte et conserve une centralité incontournable. N’en déplaise à ceux qui tiennent au statu quo et ne voudraient surtout pas renoncer à des héritages idéologiques post-coloniaux et tiers-mondistes, conclut-il.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient que la nouvelle guerre du XXIème siècle sera celle de la donnée et de l’information, faisant observer que depuis l’explosion ces dernières années du numérique par le biais du canal de la téléphonie mobile, des milliards d’utilisateurs de smartphones à travers le monde sont devenus plus que de simples consommateurs de minutes de communication ou même de contenu.

Sous le titre « Danger sur la Data », la publication souligne que « certes, le Maroc s’est doté très tôt d’un arsenal juridique avancé pour préserver la donnée personnelle et privée. Mais les lois à elles seules ne suffisent pas ».

Aujourd’hui, tout porte à croire que le Maroc a encore beaucoup à faire en matière de sensibilisation des citoyens sur l’importance de la protection des données, poursuit le quotidien, expliquant qu’« à peine un utilisateur sur 10 au Maroc protège son smartphone, sa tablette ou son ordinateur en recourant à des solutions appropriées ».

+Al Bayane+ rapporte que la commission militaire mixte mauritano-marocaine a tenu, lundi à Nouakchott, sa deuxième réunion sous la présidence du chef d’état-major général des Armées mauritaniennes, Général de Division, Mohamed Bamba Meguett, et l’Inspecteur général des Forces Armées Royales, le Général de corps d’armée Abdelfattah Louarak, en visite en Mauritanie.

Cette deuxième rencontre de son genre entre les deux parties a pour objectif de renforcer les relations de coopération mauritano-marocaine dans les domaines militaires et sécuritaires, ainsi que les perspectives de développement de cette coopération.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la visite de trois jours que M. Abdelfattah Louarak effectue en Mauritanie à la tête d’une importante délégation, fait savoir le journal, citant l’agence de presse mauritanienne.

Politique et Covid-19 se maintiennent à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et la 2è vague de Covid-19 font toujours la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA.« Vérité sur le projet de loi modifiant la loi 1969 sur l’état d’urgence et l’état de siège-Rien ne change, aucune prérogative du président ne sera renforcée », titre Les Echos, précisant que contrairement à ce qui se murmure, les dispositions de la loi précitée reste intactes, mais que « le gouvernement a juste ajouté un nouveau régime intitulé +gestion des catastrophes naturelles et sanitaires+ ».

Sud Quotidien revient sur le report des élections locales, les points d’accord en stand-by, la brouille sur le bulletin unique, la caution… et s’exclame : « Ce dialogue qui trouble le jeu ! »

Selon nos confrères, il y a eu 10 mois d’échanges entre pôles dans le cadre du dialogue national pour « un bilan mitigé ».

Ce dialogue politique fait la Une de L’Observateur qui fait des « révélations sur le choix des experts pour l’audit du fichier électoral ». « Le Cabinet Era, les neuf experts étrangers et l’absence de l’opposition. Aucun Sénégalais n’a rempli les critères. La liste sera validée mardi prochain », détaille L’Obs.

« Alliance-mésalliance-Clash entre Gakou et Khalifa », renseigne L’As à sa Une.

Pendant ce temps, Lii Quotidien donne la parole au professeur Jacques Mariel Nzouankeu qui estime qu’ « une candidature de Macky Sall en 2024 serait recevable ».

Le professeur affirme que « nos textes de loi sont mal rédigés, y compris la Constitution ».

Traitant de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien s’entretien avec le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann et affiche le « Pr Seydi sans protocole ».

« Notre réactivité a été un peu lente dans l’ouverture de nouveaux centre de traitement (des épidémies, CTE). Il n’est pas prouvé que le virus qui circule est plus virulent. Le nombre de malades qui ont besoin d’oxygène augmente plus rapidement que les lits », détaille le professeur Moussa Seydi.

Il poursuit dans Lii Quotidien : « Un vaccin, ouï, mais qu’il soit homologué ».

« Covid-19 : Son centre de traitement fermé-Touba cumule 702 cas, 39 décès pour 597 guéris, depuis mars », informe Vox Populi.

A propos de la 2è vague de Covid-19, EnQuête pose « l’équation des moyens » avec le député Mamadou Lamine Diallo qui demande où sont passés les 64 à 90 milliards f cfa alloués à la gestion de la pandémie.

En attendant, Walf Quotidien alerte sur le Magal de Mbacké Kadior, l’Appel des layènes, Porokhane, Kazou Rajab… et titre : « L’Etat, face à des cas communautaires ».

Nos confrères indiquent t que les religieux déchirent l’arrêté du ministre de l’Intérieur interdisant les rassemblements.

Lancement à Abidjan d’une campagne de consultations médicales gratuites visant 3 000 personnes

La Fondation Abdourahmane Cissé a lancé mardi une campagne de consultations médicales gratuites visant environ 3 000 personnes à Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan, en guise de « cadeau de Noël ».

Cette campagne foraine de consultations médicales gratuites, qui se déroule les 22 et 23 décembre 2020, a lieu notamment au terrain en face du centre de santé de Vridi 3, au terrain en face de la Caritas et au centre de santé de Gonzagueville. 

Selon M. Abdourahmane Cissé, le fondateur et ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, la campagne tablait initialement sur un objectif de 500 personnes minimum par centre et sur deux jours.

 « Mais, déjà aujourd’hui, lorsqu’on regarde les résultats dans les différents centres,  pour la première journée, nous avons quasiment atteint le chiffre de 500 », a-t-il relevé, ajoutant « nous allons sûrement nous retrouver à 1 000 ou un peu plus par centre ».

Avec  cet  élan, « à l’issue de cette campagne de consultation foraine, on aura forcément environ 3 000 personnes qui pourront y participer, un nombre assez important pour une première campagne que nous lançons », a-t-il estimé. 

Il s’est réjoui de l’impact social par rapport à un arbre de Noël pour toute la population. Toutefois, a-t-il offert discrètement des cadeaux à près de 200 enfants malades suivis par l’hôpital général de Port-Bouët. 

« Lorsque vous avez la santé, vous avez tout. C’est vraiment la base et à partir de là, vous pouvez vous projeter et en cette fin d’année, c’est notre cadeau de Noël et notre façon de dire qu’on est prêt à rentrer dans l’année 2021 en pleine santé », a-t-il justifié. 

« C’est le cadeau de Noël de la Fondation Abdourahmane Cissé aux populations », a-t-il poursuivi. Durant ces deux jours, les populations auront droit à des consultations générales et le dépistage du diabète.

Au nombre des examens médicaux, il est en outre prévu le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes à partir de 25 ans et des consultations pré et post natales ainsi que le rattrapage des enfants non ou insuffisamment vaccinés.

« Lorsqu’il y a des cas de découverte de certaines pathologies de maladies, nous offrons aussi les médicaments aux populations afin qu’ elles puissent commencer à se soigner », a fait savoir M. Cissé. 

« C’est un impact que nous jugeons important et je suis satisfait vu les personnes qui sont sorties », a-t-il déclaré, soulignant que ces actions viennent compléter les énormes efforts du gouvernement en matière d’actions sociales. 

Au-delà de cela « il y a encore des besoins importants, c’est pourquoi j’ai décidé d’apporter ma modeste contribution et de commencer par la commune de Port-Bouët, la commune qui m’a vu naître, la commune dans laquelle j’ai grandi », a-t-il dit. 

M. Cissé intervient par ailleurs dans plusieurs secteurs au profit des populations de la commune, que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la formation, nous avons déjà mené plusieurs activités en matière de distribution de kits scolaires, de l’entrepreneuriat.

« Nous avons commencé des actions de financement de projets pour les jeunes pleins d’idées et d’initiatives », a-t-il relevé, indiquant qu’un programme d’accompagnement des jeunes est en oeuvre pour développer leurs projets.

« En cette fin d’année, j’ai beaucoup réfléchi avec des amis et des partenaires pour voir quel était le meilleur cadeau à offrir; est-ce qu’il fallait organiser un arbre de Noël… et nous avons décidé de faire un geste dans le secteur de la santé », a-t-il révélé.  

Washington mobilise 3 milliards de dollars pour financer des projets d’investissement privés au Maroc et en Afrique

Les Etats Unis d’Amérique et le Maroc ont signé, mardi à Rabat, un mémorandum d’entente qui prévoit de fournir un soutien financier et technique à des projets d’investissement privés, d’un montant de 3 milliards de dollars, dans le Royaume et dans les pays d’Afrique subsaharienne, et ce en coordination avec des partenaires marocains.Cet accord, signé par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun et le chef exécutif de la Société américaine de financement du développement international (DFC) M. Adam Boehler.

Les deux pays ont également signé une lettre d’intention par laquelle le gouvernement marocain exprime son soutien à l’initiative américaine Prosper Africa.

Ainsi, une antenne de cette agence sera ouverte à l’Ambassade des États-Unis à Rabat afin de faciliter l’accès aux investisseurs américains et coopérer ensemble vers l’Afrique.

Ces accords interviennent à l’issue de la signature de la déclaration conjointe par le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël qui met l’accent sur l’ouverture d’une ère nouvelle dans les relations entre le Maroc et l’Etat d’Israël.

Cette déclaration conjointe a été signée lors d’une cérémonie présidée ce mardi à Rabat, par le Roi Mohammed VI, par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, le conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique, Jared Kushner, et le conseiller à la sécurité nationale de l’État d’Israël, Meir Ben-Shabbat.

Euphrasie Yao engage les femmes leaders pour la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire

Euphrasie Yao, la première femme titulaire de la Chaire UNESCO en Côte d’Ivoire, a engagé mardi à Abidjan les femmes leaders à œuvrer pour la consolidation de la paix dans le pays, lors d’un atelier d’échanges sur les défis actuels en matière de promotion de la paix.

Cet atelier, organisé par la Communauté régionale pour l’autonomisation et la paix (CREA-PAIX), un instrument mis en place par la Chaire UNESCO dans le cadre de sa mission genre et paix, a vu la participation de plusieurs femmes leaders venues de divers horizons du pays.

La titulaire de la Chaire UNESCO en Côte d’Ivoire « Chaire UNESCO Eau, Femmes et Pouvoirs de Décisions », Mme Euphrasie Yao, a déclaré que « la soif de la paix » a guidé le fondement de CREA-PAIX et suscité leurs « dévouement sans cesse renouvelé au service de cette cause ».

« La paix n’est pas une passivité, elle est une activité », a soutenu Mme Euphrasie Yao, appelant à une adhésion massive des femmes et des jeunes à œuvrer pour la paix en s’y dédiant « corps et âme à 100% » avec tous les partenaires au développement.  

«Être un spectateur passif face aux interactions des violences tue la paix qui est un mouvement d’ensemble et nul ne doit rester en marge de cette dynamique », a-t-elle fait observer. Toute chose qui explique son contact direct avec les femmes et les jeunes au sein des communautés.

Mahatma Gandhi a travaillé sur les individus, Mère Teresa, sur les familles mais « nous, nous avons choisi de travailler pour les communautés », car « nous sommes partis d’un constat général, (à savoir) qu’il y a des crises qui naissent au niveau des leaders», a-t-elle dit.

Selon elle, les leaders « ne sont pas les plus nombreux, mais malheureusement les conséquences (de leurs actes et opinions) sont subies par les populations » au sein des communautés où nous sentons des divisions. Alors, pourquoi ne pas prendre ces communautés en charge.  

Les femmes constituent des piliers de la paix. Et CREA-PAIX veut se baser sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, prise en 2000, qui stipule que pour une paix durable dans le monde, les femmes et les jeunes filles devraient être au centre de la recherche des solutions. 

La Côte d’Ivoire, fera-t-elle remarquer, a été le premier pays à faire un plan d’actions relatif à cette Résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les autres pays viendront après l’Etat ivoirien, ce qui montre l’intérêt du pays à garantir la paix.  

Dialogue politique

Cet appel aux femmes leaders intervient dans un contexte où la Côte d’Ivoire traverse une crise née de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Des violences ont émaillé le scrutin causant des pertes en vies humaines, avec entre autres conséquences des responsables de l’opposition incarcérés.

La représentante spéciale du président de la Commission de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, Joséphine Mayuma, a salué la reprise du dialogue politique entre le gouvernement ivoirien, les partis politiques de l’opposition et la société civile, tenue lundi.

« Nous souhaitons une bonne fin à ce dialogue qui vient de reprendre où les enfants du pays vont pouvoir œuvrer encore une fois à la consolidation et au maintien de la paix » en Côte d’Ivoire, a déclaré Mme Joséphine Mayuma.

L’atelier, soutenu par le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Côte d’Ivoire, a mis notamment un accent particulier sur le rôle de la femme dans le processus de consolidation de la paix dans le pays.

M. Bécaye Diarra, économiste principal, représentant la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, a salué l’initiative de CREA-PAIX qui implique les femmes dans des approches innovantes visant à instaurer une paix durable selon les réalités socio-culturelles.    

Une campagne « satisfaisante »   

Retraçant les grandes lignes de CREA-PAIX, lancée le 25 juillet 2019, Mme Euphrasie Yao, Conseillère spéciale auprès du président de la République chargée du genre, a souligné que CREA-PAIX est un instrument mis au service de la communauté pour préserver la paix.

« Nous avons formé des femmes leaders des confessions religieuses » qui ont travaillé au sein de leur communauté, musulmane, protestante, catholique… sur le thème « Et si la paix avait un coût ». Une formation qui les a outillées pour aller sur le terrain afin de promouvoir la paix, a-t-elle dit.

Il a été en outre organisé un webinaire intitulé « les femmes se positionnent pour la paix », en plein Covid-19, en août 2020, pour toujours impliquer les femmes qui viennent des différentes régions à cultiver ce sésame. Une publication sur Facebook a d’ailleurs enregistré à peu près 30 000 vues. 

Une formation destinée aux humoristes, a aussi permis de promouvoir la paix. A cela, l’on ajoute une formation d’étudiants à l’outil CREA-PAIX sur le campus et plusieurs webinaires avec des femmes leaders en médiation, les aidant à découvrir leur leadership en matière de paix.

Poursuivant, elle a noté que son staff a contribué au dialogue politique entre les femmes et à la sensibilisation sur la paix dans la région du Gbêkè (centre ivoirien) pendant une semaine, dans tous les départements.

En outre, des communications ont été faites au niveau des médias internationaux et locaux, avec la production d’un hymne en faveur de la paix intitulé l’Unité dans la diversité, portant le message qu’on peut être de divers partis politiques et régions et s’entendre.

Des messages via des vidéos en langues locales ont été aussi diffusés sur plusieurs canaux pour parler de la paix. « Satisfaite », Mme Euphrasie Yao s’est dite davantage déterminée à s’engager avec le soutien des femmes Ivoiriennes à « consolider les acquis de CREA-PAIX en 2021 ». « Le moment est favorable et ce moment, c’est maintenant ! », a-t-elle lancé. 

Le Maroc et Israël signent des accords de coopération dans les domaines diplomatique et économique

Le Maroc et l’Etat d’Israël ont signé, mardi à Rabat, quatre accords de coopération couvrant les domaines diplomatique, de l’aviation, de la gestion hydrique et du commerce ainsi que la promotion des investissements bilatéraux.En matière diplomatique, le Maroc et l’Etat hébreu ont signé un accord qui stipule une exemption de l’obligation de visa aux détenteurs de passeports diplomatiques et de service

Dans le domaine de l’aviation civile, les deux pays ont conclu un accord qui reconnait l’importance d’assurer des vols directs entre Israël et le Maroc. Aussi, les deux parties s’engagent à mener des discussions pour la conclusion d’un autre accord sur les services aériens.

Les deux pays ont également signé un mémorandum d’entente qui prévoit la coopération technique en matière de gestion et d’aménagement de l’eau.

Quant à la promotion des relations économiques à travers le commerce et l’investissement, les deux Etats ont signé un mémorandum d’entente qui prévoit la négociation d’autres accords devant régir ces relations. Ces accords devront porter sur une convention de non double imposition, un accord sur la promotion et la protection des investissements et un accord sur l’assistance douanière.

Ces accords interviennent à l’issue de la signature de la déclaration conjointe par le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël qui met l’accent sur l’ouverture d’une ère nouvelle dans les relations entre le Maroc et l’Etat d’Israël.

Cette déclaration conjointe a été signée lors d’une cérémonie présidée ce mardi à Rabat, par le Roi Mohammed VI, par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, le conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique, Jared Kushner, et le conseiller à la sécurité nationale de l’État d’Israël, Meir Ben-Shabbat.

Signature d’une déclaration conjointe entre le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël

Le Maroc, les Etats Unis d’Amérique et Israël ont signé, mardi à Rabat, une déclaration conjointe qui met l’accent sur l’ouverture d’une ère nouvelle dans les relations entre le Maroc et l’Etat d’Israël.Cette déclaration conjointe a été signée lors d’une cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI, par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani, le Conseiller principal du Président des États-Unis d’Amérique, Jared Kushner,  et la Conseiller à la Sécurité nationale de l’État d’Israël, Meir Ben-Shabbat

Dans cette Déclaration conjointe, Le Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, en se référant à l’entretien téléphonique qui a eu lieu entre le Roi Mohammed VI et le Président Donald Trump, le 10 décembre 2020, ainsi qu’à leurs déclarations historiques respectives publiées le même jour, ainsi que par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, saluent l’opportunité à laquelle ont donné lieu les extraordinaires efforts des Etats-Unis et leur leadership.

Le document met aussi en exergue la Proclamation des Etats-Unis portant sur la reconnaissance de la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara, tout en stipulant que les « Etats-Unis reconnaissent la souveraineté marocaine sur l’ensemble du territoire du Sahara occidental et réaffirment leur soutien à la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara occidental ».

Pour faciliter les progrès dans la poursuite de cet objectif, les trois pays stipulent également que les États-Unis « encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris sur le territoire du Sahara occidental, et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales en faveur de la région ».

Dans la même Déclaration, les trois pays rappellent l’échange de vues qui a eu lieu durant ledit entretien entre le Roi Mohammed VI et le Président Trump à propos de la situation actuelle au Moyen-Orient, au cours duquel le Souverain a réitéré la position « cohérente, constante et inchangée du Royaume du Maroc sur la question palestinienne, ainsi que la position exprimée sur l’importance de préserver le statut spécial de la ville sacrée de Jérusalem pour les trois religions monothéistes, pour SM le Roi, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods ».

Les trois pays reconnaissent le rôle historique dont le Maroc s’est toujours acquitté pour le rapprochement des peuples et la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et tenant compte des liens particuliers que le Roi Mohammed VI entretient avec la communauté juive marocaine vivant au Maroc et partout dans le monde, y compris en Israël, selon la Déclaration conjointe.

Ils se disent conscients que l’établissement de relations diplomatiques complètes, pacifiques et amicales est dans l’intérêt commun des deux pays, et qu’il contribuera à faire avancer la Cause de la paix dans la région, à renforcer la sécurité régionale, à ouvrir de nouvelles opportunités pour l’ensemble de la région.

Dans la déclaration, le Souverain a confirmé l’intention du Royaume du Maroc et de l’Etat d’Israël d’accorder les autorisations de vols directs entre le Maroc et Israël, y compris via les compagnies aériennes israélienne et marocaine, et d’octroyer des droits de survol et de reprendre sans délai les contacts officiels pleins et entiers entre homologues marocains et israéliens et d’établir des relations diplomatiques complètes, pacifiques et amicales.

Il s’agit aussi, selon la Déclaration Conjointe, de promouvoir une coopération économique bilatérale dynamique et innovante, de poursuivre la coopération dans les domaines du commerce; de la finance et de l’investissement, en matière d’innovation et de technologie; d’aviation civile; de visas et de services consulaires; de tourisme; d’eau, d’agriculture et de sécurité alimentaire; de développement; d’énergie et de télécommunications; et dans d’autres secteurs qui pourraient être définis d’un commun accord et de procéder à la réouverture des bureaux de liaison à Rabat et à Tel-Aviv.

Sur la base de ce qui précède, souligne le document, le Maroc, les États-Unis d’Amérique et l’État d’Israël conviennent de s’engager à respecter pleinement les dispositions de la présente Déclaration, à les promouvoir et à les défendre et de convenir que chaque partie aura pleinement honoré ses engagements avant fin janvier, et qu’elle aura identifié des actions nouvelles.

Ils conviennent aussi d’œuvrer en conséquence aux niveaux bilatéral, régional et multilatéral.

Côte d’Ivoire: paiement anticipé des pensions CGRAE depuis le 18 décembre 2020

Le directeur général de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire, Abdrahamane Berté, a annoncé le paiement anticipé des pensions de fin d’année le 18 décembre 2020.

Selon M. Abdrahamane Berté, cela vise à permettre aux assurés sociaux de passer les fêtes de fin d’année dans la quiétude. Il a partagé cette information à l’occasion d’une rencontre traditionnelle avec les faîtières des associations de retraités.

Il a fait savoir que c’est toujours un réel plaisir d’accueillir dans les locaux de l’Institution, avant la fin de chaque année, les partenaires qu’ils représentent « pour faire le point sur certains dossiers et prendre de leurs nouvelles afin de clôturer l’année en parfaite symbiose ». 

Au cours de cette rencontre, le directeur général de l’IPS-CGRAE, a fait le bilan de l’année 2020 et présenté les perspectives de l’institution pour 2021, tout en réaffirmant la disponibilité de la structure à accompagner les assurés sociaux.

Abordant les réalisations majeures de l’Institution au cours de l’année 2020, le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté, a mis l’accent sur quatre domaines particuliers. 

Il a notamment relevé la Responsabilité sociétale de l’institution (RSE) face à la crise sanitaire ; la gestion technique des dossiers (délais de traitement, politique de déconcentration, paiement anticipés pour les fêtes de fin d’année…).

Le patron de l’IPS-CGRAE a en outre évoqué le maintien du certificat ISO 9001, version 2015 visant à garder le cap de la qualité du service, et la signature du décret de création du régime de retraite complémentaire par capitalisation (RCFAE).

M. Berté a annoncé, entre autres, la reprise de l’opération de contrôle physique des assurés sociaux, le lancement du RCFAE, l’inauguration de l’Agence principale de San-Pedro et la finalisation de projets sur les nouvelles prestations : « AT/MP, prestations familiales, fonds social vieillesse ».

Visiblement satisfaits, les présidents des deux faîtières d’association des retraités, MM. Kouassi Koffi Mathurin et Issa Diakité, respectivement président de la FARECI et du CONARECI, ont dit «merci» au Président du Conseil d’administration et à M. Berté. 

Ces deux faîtières de retraités ont de façon ironique fait observer que le chapelet de préoccupations, à leur actif a aujourd’hui perdu beaucoup de « grains », car « bien fournie dans les années 2000, la liste s’amenuise de jour en jour ».

Elles ont toutefois émis quelques préoccupations et doléances que le directeur général, M. Abdrahamane Berté a promis d’analyser avec grand soin, comme il est de coutume aux fins de donner une réponse efficiente. 

Cette rencontre, tenue le 16 décembre 2020, s’inscrit dans le cadre de la Plateforme de concertation permanente avec les faîtières des associations de retraités, pour discuter et recueillir les avis et suggestions des assurés sociaux pour améliorer les prestations.

Le président du Conseil d’administration de l’IPS-CGRAE, Blé Mamadou, a déclaré que le Conseil est régulièrement informé par le directeur général, des initiatives et du travail concret que les faîtières réalisent sur le terrain, gage d’une convergence de vision avec l’Institution. 

« Ensemble, nous constituons les maillons d’une chaîne plus forte et efficace qui ne saurait exister valablement sans cette alliance », a indiqué M. Blé Mamadou qui s’est dit heureux d’accueillir au sein de l’IPS-CGRAE les faîtières des associations de retraités. 

Fort de cela, il a, au nom du Conseil d’Administration de l’IPS-CGRAE, remercié chaleureusement les faîtières pour leur dynamisme, leur patience et leur profond sens du devoir pour la communauté à laquelle ils appartiennent.

M. Blé Mamadou a rendu un vibrant hommage au président de la République, Alassane Ouattara qui : « dès l’entame de son mandat a pris en 2012, un décret instituant l’IPS-CGRAE, qui permet aujourd’hui à notre Institution d’avoir pignon sur rue ».